Mon Ural à 4 roues... (Lada Niva)

Monsieur a écrit:
En 1984, j’achetais ma Niva neuve qui allait devenir le véhicule familial jusqu’en 1994, remplacée par une 505 Break Dangel que je n’ai pas gardé longtemps mais qui m’a laissé également de sacrés souvenirs. 

Voici les (mauvaise) photos du prospectus de 1984













La spéciale Ricard25   Beaujol, désolé si t'es sur la digestion



















Ils présentent presque une roue comme étant un équipement extraordinaire, mais il faut reconnaitre qu'elle n'était pas mal équipée pour une caisse de 1978. Et encore là elle n'a pas les essuie/lave phares.
J'adore le "vitesse maximale théorique..."  

La constance est une qualité

de chez Lada il doit me rester quelques souvenirs ,porte clef , trousse de secours , ETC.....mais de l'époque reseau POCH

l'époque reseau POCH est l'époque reine des Lada en France.

Le porte clé de ma Niva.




La trousse à outil. C'est une seule trousse mais elle est double faces d'un coté en large et de l'autre en long.











Sous le capot il y a aussi une lampe filaire et sa prise et le cric.




Et j'ai ça aussi.

Gastair a écrit:l'époque reseau POCH est l'époque reine des Lada en France.

Le porte clé de ma

Bouh du con ! C’est chez lui que je faisais réviser ma Niva, les concessionnaires de Toulouse et de Muret n’étant pas… euh… à mon goût.

J’ai (j’avais, car j’ai dû le vendre sur eBay) le prospectus de 84.
Pour acheter la nôtre, le concessionnaire de Toulouse (av des USA) nous avait d’abord fait essayer une Plein Soleil.

Faut que je fouille : doit me rester kèkchoz de sympa. 

j'ai a peu prés la mème chose au garage , les pins doivent ètre quelques par dans un tiroir , j'ai travaillé pas mal d'années en concession LADA POCH

Pourquoi voit-on si peu d'exemplaire dans nos campagnes, est-ce fiable une Lada Niva, même les chasseurs semblent s'en détourner.

il y a une vingtaine d'année , j'étais dans un club de 4X4 . un des gars en avait un ( un rouge ) et ça passait plutôt bien il l'avait depuis pas mal d'années et il en était content . j'ai un autre ami qui en avait également un il l'a gardé 4/5 ans sans aucun problème . ça n'a pas une mauvaise réputation comme véhicule . mis a part que c'est bruyant , mais c'est pas pire qu'un Defender  .

Underthesky911 a écrit:Pourquoi voit-on si peu d'exemplaire dans nos campagnes, est-ce fiable une Lada Niva, même les chasseurs semblent s'en détourner.

On, en voit encore dans les campagnes... certes de moins en moins mais en même temps c'est un véhicule qui n'est presque plus vendu depuis 2005, seulement 2-3 par jour sur toute la France en 2006. La Niva était officiellement importée jusqu'en 2017 mais quelques dizaines.

Et un véhicule pas cher ça se massacre avec moins de remords qu'une Classe G.
Avec les jeunes fougueux, les chasseurs ont été sans doute les pires massacreurs de Niva. Beaucoup ont pensé que l'on pouvait laisser une Niva avec les mêmes huiles pendant 10 ans, beaucoup ont pensé que la rusticité exemptait d'entretien; pas lavée après avoir roulé dans la boue, pas rincée après avoir roulé sur les routes salée, le gros gibier ensanglanté jeté à même le sol, là fond dans les chemins à en plier le pont...

On me dit encore souvent "oh, une Niva ! même sans aucun entretien ça roule toujours..." quelle bêtise et quel manque de respect pour la mécanique.

Alors c'est vrai, ça consomme +- selon les générations, ça s'oxyde +- selon les générations et c'est fiable mais à la Soviétique.. chez nous, fiable c'est ne pas tomber en panne, à la Soviétique fiable c'était pouvoir réparer n'importe où. Des broutilles qu'il faut traiter au fur et à mesure mais rien de terrible. L'ennemi N°1 reste l'oxydation.

Les moins fiables sont les Niva GPL... mais ça ce n'est pas d'origine, c'est Franco-Français avec une finition à faire jurer un Slave. Et une GPL qui ne passe pas en GPL se voit refuser le CT.

Et puis sans doute que les chasseurs s'embourgeoisent... tant mieux, de plus en plus de propriétaires de Niva les bichonnent voire les restaurent. A quand la spéculation ?

Déjà, les prix des Niva en bon état c'est parfois dément...

Ben moi, en Corrèze, une Niva pas trop chère et en bon état, ça me plairait bien ... pour aller promener ma grande sauterelle (femelle Braque) en foret 

La GS Grande Sauterelle 

Merci pour votre retour.


On comprend mieux ce manque d’enthousiasme après la description que vous venez de nous en faire, cela semble pas à la porté de monsieur tout le monde.

Quelques détails bien pensés sous le capot, le pneu sèche pas trop rapidement avec la chaleur du moteur?


L'équipe (personnel) du refuge d'en Beys en Ariège est équipée d'une Lada Niva pour effectuer les quelques kilomètres de piste, plusieurs fois par semaine.

Underthesky911 a écrit:Merci pour votre retour.


On comprend mieux ce manque d’enthousiasme après la description que vous venez de nous en faire, cela semble pas à la porté de monsieur tout le monde.

Bah non, puisque Monsieur en a eu un! 

Oui c'est basique un Niva, pour un Niva d'avant 2001 comme le mien, il faut des compétences voisine de celles nécessaires à l'entretien d'un Flat...  réglage jeux aux soupapes, points de graissage (avec un aiguille pour les croisillons), et classiques vidanges de ponts, boite de transfert, boite de vitesse et moteur...

Aiguille pour accéder aux graisseurs de croisillons et pompe à graisse une main.

Le problème de la Niva, s’il faut en donner un, c’est qu’elle ne supporte pas d’être brusquée.

Elle est capable de passer partout mais pas à la manière d’une Jeep, d’un BJ ou d’un Land.
Elle passe partout en douceur sinon, elle saute comme un cabri et se fatigue très vite.

Au prix où elles étaient vendues, beaucoup, y compris parmi les acheteurs, leur ont manqué de considération voire de respect.
Les embrayages flingués au bout de 10 000 km par des chasseurs qui conduisaient avec des bottes en caoutchouc et qui faisaient cirer l’embrayage au lieu de passer en courte étaient monnaie courante et faisaient l’essentiel du gagne-pain de Portoles (cf porte-clé plus haut dans le post).

L’entretien était primordial : la mienne était tous les 10 000 km chez le concessionnaire.
C’était contraignant mais le retour sur investissement (d’ailleurs bon marché) était assuré.

Les croisillons sur ma Niva n’avaient pas encore de graisseurs. J’ai dû les faire changer lors d’un voyage hivernal en Allemagne. A l’air libre et exposés au sel de la route, ils n’avaient pas tenu la distance.
2 ou 3 ans plus tard, j’ai dû changer un tel croisillon sur mon Dangel.
Lada : 50FF le croisillon + 1/2h de main d’oeuvre
Dangel : 2500 FF le croisillon + un sacré paquet d’heures de main d’oeuvre, que j’ai assurées moi-même.

Bref ! Fragile la Niva ? Peu fiable ? Oui avec les « tripote et mascagne », non avec un minimum d’entretien et de douceur. 

Monsieur a écrit:
Bref ! Fragile la Niva ? Peu fiable ? Oui avec les « tripote et mascagne », non avec un minimum d’entretien et de douceur. 

Je compare ton analyse avec les Guzzi, que beaucoup disent peu fiables, cassant du câble d'embrayage à tout va, j'en passe et des meilleurs ... tout dépend qui a tripoté, sans vraiment savoir le faire, avant toi 
Après avoir viré toutes les merdes, ajoutées par les bricolos précédent, remis le circuit électrique conforme à l'origine (j'avais une botte de fils multicolore, en vrac au niveau du tableau de bord), nettoyé toutes les masses, ma Le Mans 1, a juste grillé une veilleuse arrière en cinq ans d'utilisation journalière (mon seul véhicule), jamais cassé le moindre câble et démarrait tous les matin à 5h30, au premier coup de démarreur, pourtant, elle était juste abritée sous un immeuble, protégée par un coin de mur et c'est tout, été comme hiver 

Monsieur a écrit:Le problème de la Niva, s’il faut en donner un, c’est qu’elle ne supporte pas d’être brusquée.

Elle est capable de passer partout mais pas à la manière d’une Jeep, d’un BJ ou d’un Land.
Elle passe partout en douceur sinon, elle saute comme un cabri et se fatigue très vite.

Au prix où elles étaient vendues, beaucoup, y compris parmi les acheteurs, leur ont manqué de considération voire de respect.
Les embrayages flingués au bout de 10 000 km par des chasseurs qui conduisaient avec des bottes en caoutchouc et qui faisaient cirer l’embrayage au lieu de passer en courte étaient monnaie courante et faisaient l’essentiel du gagne-pain de Portoles (cf porte-clé plus haut dans le post).

L’entretien était primordial : la mienne était tous les 10 000 km chez le concessionnaire.
C’était contraignant mais le retour sur investissement (d’ailleurs bon marché) était assuré.

Les croisillons sur ma Niva n’avaient pas encore de graisseurs. J’ai dû les faire changer lors d’un voyage hivernal en Allemagne. A l’air libre et exposés au sel de la route, ils n’avaient pas tenu la distance.
2 ou 3 ans plus tard, j’ai dû changer un tel croisillon sur mon Dangel.
Lada : 50FF le croisillon + 1/2h de main d’oeuvre
Dangel : 2500 FF le croisillon + un sacré paquet d’heures de main d’oeuvre, que j’ai assurées moi-même.

Bref ! Fragile la Niva ? Peu fiable ? Oui avec les « tripote et mascagne », non avec un minimum d’entretien et de douceur. 

Pas à dire tu connais le sujet, je n'aurais pas dit différent.  

L'avantage des Niva c'est effectivement que tu trouves tout à pas cher, j'ai refait tout l'intérieur dont le tableau de bord (sauf sièges) pour pas  grand chose. Et c'est tellement simple.
Matez moi ce luxe  


Portoles... les papiers d'origine.


C'était là... c'est triste ces concessions/garage qui disparaissent.

Gastair a écrit:

Ca fait une maison avec un grand séjour et un grand garage. En revanche faudrait songer à verdir un peu le jardin

Gastair a écrit:

C'était là... c'est triste ces concessions/garage qui disparaissent.

Ca, c’était la fin (à St Gaudens), quand le fils (Pierre) a pris la succession et déménagé la concession.
Le patron a beaucoup trop tapé dans la caisse pour que son affaire soit viable. :pleure:Et il n’a d’ailleurs pas mis longtemps à mettre la clé sous la porte.

Ce n’était pas la même musique quand c’étaient ses parents qui tenaient l’affaire à Miramont de Comminges : le garage était une ancienne station service et c’était forcément un peu petit mais le vieux (immigré espagnol au fort accent) était une pointure et la vieille faisait les factures.

La photo c'est le 95 Rue de Verdun à Miramont-de-Comminges... l'entreprise avait été crée en 84 et repris par le fils en 95. Le fils à tenu 5 ans jusqu'en aout 2001.

Le site de Saint Gaudens c'est celui-ci je pense... Bordebasse.




Ma Niva fut vendue par le fils et le porte-clé est de l'époque du père.

Ouh là ! Oui ! Tu as raison.
Je n’avais pas grossi la photo : c’était bien effectivement le bouclard du père Portoles, une ancienne station service.

A St GO, la concession était proche de chez Jacky Motos qui fut le premier à m’expliquer les déconvenues du fils Portoles, déconvenues confirmées par l’agent Fiat (qui était copain avec lui) et… la fille et petite fille Portoles qui était en BTS avec mon fils aîné. 
Le monde est tout petit et tout se sait dans ce petit monde.

Gastair, je viens de voir ça:

Solido a sorti, au 1/18è, le Lada Niva 1983 de Trossat et Briavoine.

Salut Palica,

C'est le signe de l'attrait pour les Niva.

Oui merci j'ai vu, en fait l'an dernier ils ont sorti le modèle 1.6 de base en beige et une version "tuning" Vagabund et ils avaient déjà annoncé leur volonté de faire une version Dakar.

J'ai la version de base... j'aurai aussi cette jolie Dakar Poch.

Celles qui traversent les plafond tarifaires ce sont les miniatures Russes Rallyes des années 80. Une vient de partir à 500€ sur eBay tout ce que je touche flambe j'en ai 4 (1/43ème)... bien entendu achetées à bien moins cher.

Je me doutais bien que tu étais au courant…
Tu n’es pas le seul Flatistanais à souffrir de TAC (moi-même d’ailleurs…).

Gastair a écrit: tout ce que je touche flambe

Tu ne voudrais pas acheter une 200 XLR ? Ça m'arrangerait......

Francesco a écrit:

Gastair a écrit: tout ce que je touche flambe

Tu ne voudrais pas acheter une 200 XLR ? Ça m'arrangerait......

Tu mets un "R" à la place du "L" et tu gagnes 50% de cote.