Road trip ici ou ailleurs
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Re: Road trip ici ou ailleurs
avant l'écriture, il y a le regard, et c'est ce regard que j'aime bien chez toi, Caramba, Don Padre JBT et d'autre mécréants
Mick13
Re: Road trip ici ou ailleurs
Notre ami Beaujo ne vieilli pas ,il prends juste de l'agethe thing a écrit:Francesco a écrit:
Je n'ai pas assimilé sa virée africaine, que je vais revoir avec plaisir, à présent qu'il en a fait un film d'un seul tenant.
Pour la suite de ses aventures, je vais attendre un peu. Il me faut du temps.
Pareil, je viens de finir le film complet de plus de 4h, j'en rêve tous les jours de ce périple.
J'ai vu aussi leur "Dakar" avec 2 Transalp achetées sur le Bon Coin, ils en ont chier mais y sont arrivés.
Je prévois aussi un voyage dans les années qui viennent avec mon Africa Twin, certainement avec Beaujo, s'il ne vieilli pas trop vite...
bebert 84
Re: Road trip ici ou ailleurs
En fait, je ne connais pas Tesson, je pensais que c'était un journaliste.Francesco a écrit:Tesson est un écrivain, romancier, aventurier par goût je pense. C'est en cela que je vous ai associés.
Peut-être que ses reportages ont pris une orientation financière, le bouquin "En avant, calme et fou" en est la consécration, malgré certaines photos et textes que j'aime beaucoup.
Mais je n'imagine pas que le fric ait été son moteur premier.
Oui, en France, certaines choses sont inquiétantes. Heureusement, il nous reste quelques sources d'information sérieuses. Mais chut.......je n'en dit pas plus.
J'imagine bien que le contexte ambiant Français, anti -islamiste, et non anti-musulman, comme d'aucuns s'ingénient à le confondre ( même la presse américaine écrit que Charlie est anti musulman), ne rend pas la vie facile pour un Français en Afrique.
Je pense aussi qu'on paie là un laxisme, de multiples lâchetés qui ont fini par laisser penser qu'on pouvait s'installer dans un pays et croire qu'on pouvait y dicter ses propres lois.
Quand j'entends que l'association "Les loups gris", vient seulement d'être interdite en France, ça m'inquiète.
J'ai eu un jeune d'origine Turc, au boulot, qui nous avait collé leur drapeau dans sa piaule. Je lui ai fait enlever, en lui conseillant d'y aller, en Turquie. Il est parti de ma boîte entre deux flics, pour deal de came. Puis il a tué un gars, parce-qu'il n'était pas musulman et sortait avec une musulmane. Là il est en hôpital psychiatrique.
Bref, tu payes la connerie universelle, je le déplore.
Ici, je subis les "z'amies Facebook" qui défendent le film délirant sur le grand complot, qui vient de sortir. Je les ai virées de mes "z'amies". C'est sûr, c'est plus facile que de se trouver devant une foule prête à te lapider.
L'avantage avec le poisson ventouse micro céphale qui raconte ses sornettes, c'est que la quantité de nano particules à injecter pour lui coloniser les quelques neurones qui se débattent désespérément dans sa sauce blanche ne devrait pas être très importante.
Quant au Turc, encore un qui n'avait rien compris à l'Islam. On peut se marier à une Musulmane, il faut simplement se convertir. Après tu pratiques ou pas, c'est ton problème. La seule chose à éviter c'est de boire le Pastis quand la belle famille est à la maison ou de s'empifrer en public lors du Ramadan.
Mais de toutes façons, Musulman ou pas, par correction et par respect de l'autre, je ne bois pas d'alcool en présence d'un Musulman et j'évite de manger devant celui qui a faim. C'est vrai aussi que je ne suis pas dans mon pays d'origine et que je dois me plier à leurs coutumes...C'est la première chose à respecter lorsque l'on est pas chez soi. D'ailleurs ça rejoint l'idée de laxisme dont tu parles.
Mais il y a un grosse différence entre le voyageur occidental et certains individus comme celui que tu as décrit. Pour les Français, qu'on le veuille ou non, à tord ou à raison, il y a toujours la culpabilité du commerce triangulaire et des colonies. On n'a pas envie que ça recommence. (Je ne parle pas des hommes d'affaires)
Un fanatique ne pense pas pareil. Il doit, coute que coute, par tous les moyens possibles introduire leur idéologie mortifère chez les mécréants, c'est une guerre de conquête.
Il y a toujours eu des fanatiques : Les Khmers rouges, les National-socialistes, l'inquisition,....
Cependant dans islamiste, il y a Islam et on fait très vite l'amalgame avec la religion, même chez les modérés. Déjà en France, les gens font vite l'amalgame, alors vous imaginez ce que ça peut être dans des pays non francophones. Il aurait fallu trouver un autre nom (Terroriste fanatique, ou un truc comme ça).
Maintenant, il ne faut rien exagérer, on ne se fait pas lapider à chaque fois que l'on sort en ville. Quant à Facebook, j'ai supprimé mon compte.
Mais à mon avis, si on ne met pas un peu d'eau dans notre vin avec ces caricatures, on sera beaucoup à le regretter et on ne gagnera pas. Ce n'est pas un jugement, juste un constat.
Dernière édition par caramba le Sam 21 Nov 2020 - 12:40, édité 4 fois
Re: Road trip ici ou ailleurs
Il est certes, différent de celui qu'on trouve dans les journaux officiels et sur les réseaux sociaux.Mick13 a écrit:avant l'écriture, il y a le regard, et c'est ce regard que j'aime bien chez toi, Caramba, Don Padre JBT et d'autre mécréants
Re: Road trip ici ou ailleurs
Punaise, la grosse dinde qui se permet de donner des conseils médicaux. Tout juste bonne à prendre la pose sur une BM, habillée avec autant de tissus qu'elle a de neurones...
A chaque fois que je vois ces décérébrés qui passent à la télé(réalité), je ne peux m'empêcher de penser à AUDIARD, et combien il avait raison en parlant de cette catégorie de personnes trop largement représentée...
Mais tout ça, nous éloigne beaucoup du sujet initial.
Dans le voyage et je n'en ai pas une grande expérience, il me semble que la préparation apporte bien sa part de plaisir, aves ses promesses.
A chaque fois que je vois ces décérébrés qui passent à la télé(réalité), je ne peux m'empêcher de penser à AUDIARD, et combien il avait raison en parlant de cette catégorie de personnes trop largement représentée...
Mais tout ça, nous éloigne beaucoup du sujet initial.
Dans le voyage et je n'en ai pas une grande expérience, il me semble que la préparation apporte bien sa part de plaisir, aves ses promesses.
Christophe Jean-Michel
Re: Road trip ici ou ailleurs
"L'avantage avec le poisson ventouse micro céphale qui raconte ses sornettes, c'est que la quantité de nano particules à injecter pour lui coloniser les quelques neurones qui se débattent désespérément dans sa sauce blanche ne devrait pas être très importante.:"
Et tu te dénies un talent d'écriture ?
Pour le reste, je suis assez d'accord avec toi : la provoc' pour la provoc' n'a pas de sens.
Par contre le respect des valeurs du pays dans lequel tu débarques doit s'imposer à tous.
Sinon, j'aime ce que disait Brassens " Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente."
Mais, comme disent les copains, revenons au sujet de ce fil....
Sur Facebook, je suis abonné à la page " Voyages en vélo en France" : beaucoup de photos, vidéos, des véloroutes sur lesquelles je projette d'aller bientôt, et ça c'est cool.
Et tu te dénies un talent d'écriture ?
Pour le reste, je suis assez d'accord avec toi : la provoc' pour la provoc' n'a pas de sens.
Par contre le respect des valeurs du pays dans lequel tu débarques doit s'imposer à tous.
Sinon, j'aime ce que disait Brassens " Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente."
Mais, comme disent les copains, revenons au sujet de ce fil....
Sur Facebook, je suis abonné à la page " Voyages en vélo en France" : beaucoup de photos, vidéos, des véloroutes sur lesquelles je projette d'aller bientôt, et ça c'est cool.
Dernière édition par Francesco le Sam 21 Nov 2020 - 15:06, édité 3 fois
Francesco
Re: Road trip ici ou ailleurs
Je prends autant de plaisir, sinon plus, à préparer un voyage qu’à le faire. Je suis dans mes rêves, en fait je voyage déjà. Une fois le voyage commencé, il se déroule très vite, et une seule fois. Mais quand tu y rêves, tu peux refaire la même étape autant de fois que tu veux. Après, il reste les souvenirs, qui sont selon moi, plus une motivation à recommencer qu’autre chose.
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Cousindamérix
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- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Non, mais c’était prévu.
Storm
Palica Gringo
Re: Road trip ici ou ailleurs
Eté 76, celui de la canicule.
Mon bac en poche et la bourse vide, un horizon de trois mois de farniente au soleil me tend les bras.
Un horizon, un vrai, c'est à dire un truc qui ne fait que reculer à mesure que tu t'en approches.
Les injonctions parentales ponctuées de sentencieux "moi, quand j'avais ton âge, j'ai pas eu de parents qui m'ont payé des études" font qu'il faut que je bosse pour financer la fac.
Tant qu'à faire au moins fuir Paris , je trouve des annonces de job d'été au CIDJ (centre d'information et de documentation jeunesse, quai de Branly. Vu les rencontres que j'y fis plutôt quai des branleurs mais passons...)
et je m'en vas louer mes bras comme ouvrier agricole.
Première étape, castration du maïs dans les Landes. Billet de train pris pour Labouheyre, je monte la mobylette dans le fourgon de queue à Austerlitz (gratuit à l'époque car considéré comme bagage accompagné).
Pourquoi la mob et abandonner au garage une rutilante 125 AT 2 ? La réponse tient en un chiffre : mob = 2 L/100 et les parents payent le train.
Arrivé à Labouheyre, donc proche du grand sud sauvage, la gare est effectivement désertique...pas de mob.
L'employé du fourgon a dû s'endormir et a oublié de descendre l'engin.
Pas de panique (un peu quand même) je me précipite chez le chef de gare pour qu'il fasse quelque chose...et je dois aller récupérer mon cheval à ....Dax. En stop, évidemment.
Retour rapidos sur Labouheyre, juste le temps d'attraper un mal au cul qui sera la norme pendant tout l'été, à moitié de nuit, la bougie perle deux fois (ça sera aussi la norme)et dodo au bord de la route.
Le lendemain je découvre le campement de jeunes saisonniers qui ressemble plus à Woodstock qu'aux corons du nord : guitares, feux ce camp, bières et accortes castratrices (de maïs seulement, ouf!).
Boulot plutôt cool, où l'on se trempe de rosée matinale entre les rangs avant la grosse chaleur du midi, et pauses à rallonge au bout de chaque rang pour taper la causette avec la voisine, et plus si affinités mais le maïs ça pique.
Quelques jours se passent et je repars vers un autre chantier dans le Béarn. Mob chargée avec le sac à dos entre la selle et le réservoir pour centrer les masses et éviter les louvoiements à haute vitesse, j'attaque à fond les petites routes de Chalosse, cherchant l'aspi des camions qui font monter le compteur à 70 dans un hurlement du moteur digne d'une MV3 dans Bray Hill.
En fait c'est moi qui gueule car au bout de deux trois heures de route j'ai tellement mal au derche que je suis content quand la bougie perle. Je suis devenu un pro de la clé à bougie et du brûlage de pognes.
Le mélange doit être trop pauvre, le moteur sent le chaud et la conso est tombée sous les 2L/100. Je remonte le boitier en plastoc qui tient lieu de filtre à air mais je perds au moins un demi km/h en pointe et ça perle toujours.
Il va finir par me manquer des doigts à force de démonter, la moyenne en prend un coup j'ai du mal à faire plus de 30 km dans l'heure.
Ouf! enfin arrivé, je découvre un nouveau camp, les fesses à refroidir dans le Gave tout proche et la mob à l'ombre d'un platane. Demain c'est dimanche, le patron vient faire la tournée pour proposer de bosser quand même, c'est payé double, j'y vais.
Je rencontre une charmante Britannique venue du Pays de Galles à dos de 125 Honda. Blonde comme lesmaïs blés, elle s'y connait autant en mécanique que moi en poésie latine du bas empire. Elle a aussi un souci de bougie sur son CBS et comme je suis devenu pro je l’éblouis de ma maîtrise neuve et l'emmène en chercher une à Orthez....sans même lui faire le coup de la panne, cette salope de mob pour une fois.....
Le prochain coup je vous raconte comment j'ai bossé pour des prunes.
Mon bac en poche et la bourse vide, un horizon de trois mois de farniente au soleil me tend les bras.
Un horizon, un vrai, c'est à dire un truc qui ne fait que reculer à mesure que tu t'en approches.
Les injonctions parentales ponctuées de sentencieux "moi, quand j'avais ton âge, j'ai pas eu de parents qui m'ont payé des études" font qu'il faut que je bosse pour financer la fac.
Tant qu'à faire au moins fuir Paris , je trouve des annonces de job d'été au CIDJ (centre d'information et de documentation jeunesse, quai de Branly. Vu les rencontres que j'y fis plutôt quai des branleurs mais passons...)
et je m'en vas louer mes bras comme ouvrier agricole.
Première étape, castration du maïs dans les Landes. Billet de train pris pour Labouheyre, je monte la mobylette dans le fourgon de queue à Austerlitz (gratuit à l'époque car considéré comme bagage accompagné).
Pourquoi la mob et abandonner au garage une rutilante 125 AT 2 ? La réponse tient en un chiffre : mob = 2 L/100 et les parents payent le train.
Arrivé à Labouheyre, donc proche du grand sud sauvage, la gare est effectivement désertique...pas de mob.
L'employé du fourgon a dû s'endormir et a oublié de descendre l'engin.
Pas de panique (un peu quand même) je me précipite chez le chef de gare pour qu'il fasse quelque chose...et je dois aller récupérer mon cheval à ....Dax. En stop, évidemment.
Retour rapidos sur Labouheyre, juste le temps d'attraper un mal au cul qui sera la norme pendant tout l'été, à moitié de nuit, la bougie perle deux fois (ça sera aussi la norme)et dodo au bord de la route.
Le lendemain je découvre le campement de jeunes saisonniers qui ressemble plus à Woodstock qu'aux corons du nord : guitares, feux ce camp, bières et accortes castratrices (de maïs seulement, ouf!).
Boulot plutôt cool, où l'on se trempe de rosée matinale entre les rangs avant la grosse chaleur du midi, et pauses à rallonge au bout de chaque rang pour taper la causette avec la voisine, et plus si affinités mais le maïs ça pique.
Quelques jours se passent et je repars vers un autre chantier dans le Béarn. Mob chargée avec le sac à dos entre la selle et le réservoir pour centrer les masses et éviter les louvoiements à haute vitesse, j'attaque à fond les petites routes de Chalosse, cherchant l'aspi des camions qui font monter le compteur à 70 dans un hurlement du moteur digne d'une MV3 dans Bray Hill.
En fait c'est moi qui gueule car au bout de deux trois heures de route j'ai tellement mal au derche que je suis content quand la bougie perle. Je suis devenu un pro de la clé à bougie et du brûlage de pognes.
Le mélange doit être trop pauvre, le moteur sent le chaud et la conso est tombée sous les 2L/100. Je remonte le boitier en plastoc qui tient lieu de filtre à air mais je perds au moins un demi km/h en pointe et ça perle toujours.
Il va finir par me manquer des doigts à force de démonter, la moyenne en prend un coup j'ai du mal à faire plus de 30 km dans l'heure.
Ouf! enfin arrivé, je découvre un nouveau camp, les fesses à refroidir dans le Gave tout proche et la mob à l'ombre d'un platane. Demain c'est dimanche, le patron vient faire la tournée pour proposer de bosser quand même, c'est payé double, j'y vais.
Je rencontre une charmante Britannique venue du Pays de Galles à dos de 125 Honda. Blonde comme les
Le prochain coup je vous raconte comment j'ai bossé pour des prunes.
beaujolais racer
Re: Road trip ici ou ailleurs
Ma maigre expérience de la chose rejoint parfaitement ton résuméPalica a écrit:Je prends autant de plaisir, sinon plus, à préparer un voyage qu’à le faire. Je suis dans mes rêves, en fait je voyage déjà. Une fois le voyage commencé, il se déroule très vite, et une seule fois. Mais quand tu y rêves, tu peux refaire la même étape autant de fois que tu veux. Après, il reste les souvenirs, qui sont selon moi, plus une motivation à recommencer qu’autre chose.
Christophe Jean-Michel
Re: Road trip ici ou ailleurs
Une orchiectomie à 18 ans, je comprends maintenant que ta vie n’a pas toujours été facile...beaujolais racer a écrit:Mon bac en poche et la bourse vide
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Cousindamérix
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- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Non, mais c’était prévu.
Storm
Palica Gringo
Re: Road trip ici ou ailleurs
Je t'en parle même pas avec mes trois gosses, le nombre de facteurs que j'ai dû enterrer au fond du jardin . ...Palica a écrit:Une orchiectomie à 18 ans, je comprends maintenant que ta vie n’a pas toujours été facile...beaujolais racer a écrit:Mon bac en poche et la bourse vide
beaujolais racer
Re: Road trip ici ou ailleurs
C'est marrant, moi, c'est exactement le contraire.Palica a écrit:Je prends autant de plaisir, sinon plus, à préparer un voyage qu’à le faire. Je suis dans mes rêves, en fait je voyage déjà. Une fois le voyage commencé, il se déroule très vite, et une seule fois. Mais quand tu y rêves, tu peux refaire la même étape autant de fois que tu veux. Après, il reste les souvenirs, qui sont selon moi, plus une motivation à recommencer qu’autre chose.
Je n'ai aucun plaisir à préparer un voyage, c'est même une sacrée corvée, je suis toujours de mauvais poil avant de partir et je m'attaque aux préparatifs le plus tard possible, en général à moins d'une heure du départ, si tant est que je respecte l'heure prévue, le jour prévu.
Quand j'ai envie, je pars, quand j'en ai marre, je rentre, point.
Je n'aime pas et je ne veux pas me projeter, pour moi l'intérêt du voyage tient à la découverte et à la surprise, bonne ou mauvaise, et à l'émerveillement que ça engendre. Préparer, pour moi c'est amputer la découverte et la liberté que j'associe au voyage.
Tracer un road-book, prévoir des étapes, ou pire réserver un hébergement sur le trajet me gâche vraiment le plaisir. Une direction suffit, le reste, ça me restreint.
OK, quand je pars en avion, pas le choix, il faut se résoudre à un horaire de décollage pour l'aller et le retour. Mais alors ensuite, freestyle.
Ma compagne, c'est l'inverse, ça l'angoisse si elle ne sait pas où elle va, ce qu'elle va faire, ce qu'elle va voir, il lui faut tout minuter et respecter à la lettre la recette, faire les photos obligatoires qu'elle a déjà vu dans le guide, et si elle rate quelque chose de prévu, c'est un voyage raté.
Bref, je voyage de plus en plus souvent seul, quoi...
jbt
Re: Road trip ici ou ailleurs
Moi c'est assez pareil. Je trace les grandes lignes et les respecte rarement car ça change, en fonction de l'humeur, la météo etc..jbt a écrit:
C'est marrant, moi, c'est exactement le contraire.
Je n'ai aucun plaisir à préparer un voyage, c'est même une sacrée corvée, je suis toujours de mauvais poil avant de partir et je m'attaque aux préparatifs le plus tard possible, en général à moins d'une heure du départ, si tant est que je respecte l'heure prévue, le jour prévu.
Quand j'ai envie, je pars, quand j'en ai marre, je rentre, point.
Je n'aime pas et je ne veux pas me projeter, pour moi l'intérêt du voyage tient à la découverte et à la surprise, bonne ou mauvaise, et à l'émerveillement que ça engendre. Préparer, pour moi c'est amputer la découverte et la liberté que j'associe au voyage.
Tracer un road-book, prévoir des étapes, ou pire réserver un hébergement sur le trajet me gâche vraiment le plaisir. Une direction suffit, le reste, ça me restreint.
Mais ça m'empêche pas de rêver avant de partir en regardant les cartes.
Tiens on a la même.jbt a écrit:Ma compagne, c'est l'inverse, ça l'angoisse si elle ne sait pas où elle va, ce qu'elle va faire, ce qu'elle va voir, il lui faut tout minuter et respecter à la lettre la recette, faire les photos obligatoires qu'elle a déjà vu dans le guide, et si elle rate quelque chose de prévu, c'est un voyage raté.
Bref, je voyage de plus en plus souvent seul, quoi...
Royal Enfileur
Re: Road trip ici ou ailleurs
jbt a écrit:C'est marrant, moi, c'est exactement le contraire.Palica a écrit:Je prends autant de plaisir, sinon plus, à préparer un voyage qu’à le faire. Je suis dans mes rêves, en fait je voyage déjà. Une fois le voyage commencé, il se déroule très vite, et une seule fois. Mais quand tu y rêves, tu peux refaire la même étape autant de fois que tu veux. Après, il reste les souvenirs, qui sont selon moi, plus une motivation à recommencer qu’autre chose.
Je n'ai aucun plaisir à préparer un voyage, c'est même une sacrée corvée,
.../...
Préparer, pour moi c'est amputer la découverte et la liberté que j'associe au voyage.
.../...
Bref, je voyage de plus en plus souvent seul, quoi...
Tout ça relève presque de la psychologie , le besoin de laisser le hasard décider pour soi, d'être comme la plume portée par le vent...
Pour ma part, le voyage commence déjà avec l'idée du voyage, c'est gratuit, tu vas où tu veux et comme tu veux... Comme un rêve en somme. Cariba m'a fait voyager par exemple !
Christophe Jean-Michel
Re: Road trip ici ou ailleurs
Christophe Jean-Michel a écrit:
Tout ça relève presque de la psychologie ,
C'est marrant, vos "règles" d'organisation ...
Perso, quand je pars en montagne pour 3 ou 4 jours, je suis hyper carré sur l'organisation du sac à dos mais je ne prends rien d'électronique. Une boussole, des cartes IGN et roule !
En moto, si je reste près de la civilisation (je ne suis pas Caramba), un passeport et une carte bleue et pour le reste on voit au fur et à mesure: ma compagne est sur la même longueur d'onde donc c'est parfait.
BernardP
Re: Road trip ici ou ailleurs
beaujolais racer a écrit:Je t'en parle même pas avec mes trois gosses, le nombre de facteurs que j'ai dû enterrer au fond du jardin . ...Palica a écrit:Une orchiectomie à 18 ans, je comprends maintenant que ta vie n’a pas toujours été facile...beaujolais racer a écrit:Mon bac en poche et la bourse vide
Je ne comprends plus... Tu en as une ou trois?
Gosse : vulgaire, synonyme de testicule. Utiliser comme verbe, comme dans tu me gosses, il signifieque tu m'énerves.
On imagine assez vite les quiproquos entre Français et Québécois...
[i]ex : « Tu embrasses tes gosses avant d’aller au boulot ? » Et le Québécois répondra « Je ne suis pas contorsionniste ».
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Cousindamérix
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- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Non, mais c’était prévu.
Storm
Palica Gringo
Re: Road trip ici ou ailleurs
Jbt, je te comprends.
JE suis un poil anxieux de rater l'avion et de n'être prêt à temps, mais si je parts en moto, la machine a été révisée dans les jours/semaines avant et voila. On part quant on est prêts. *
Et une fois parti, rien de prévu. Cela nous a joué des tours des fois mais aussi permis de belles rencontres et a généré des souvenirs tant à moto qu'à pieds.... **
Bien sur, je ne suis pas Caramba mais j'ai quand même roulé ma bosse et je continue d'une certaine façon.
* : Partant pour la Corse, Sardaigne et Sicile à moto, la Triumph Legend a éjecté son boulon de couvre culbuteur au droit du passage d'huile vers la culasse juste avant la cité de l4espace à Toulouse soit à moins de 5 km de la maison... Retour à la maison après récupération du boulon sur la rocade (je le referai jamais) et l'aide de mon frère qui est venu avec 5 litres d'huile nous récupérer. Réparation avec l'aide du concess Yam de Blagnac qui a posé un hélicoil gratos pendant que madame repoussait d'un jour le ferry sur la Corse... Des vacances super, tant en Corse qu'en Sicile et que la remontée en Italie. Seul point prévus : les deux passages en bateau entre le continent et la Corse et le passage Corse Sardaigne puis la Sardaigne et la Sicile Entre, démerde toi. Des souvenirs super, tant des autochtones que des paysages ....
** : Coté pied, le plus notable est Toulouse Pékin en avion, et Hong-Kong Toulouse en avion. Entre pékin et Hong Kong on a eu 5 semaines pour faire le trajet... Sans que je ne parle un traître mot de chinois... Ca c'est fun... Mais tu ne me fera pas revenir en Chine...
JE suis un poil anxieux de rater l'avion et de n'être prêt à temps, mais si je parts en moto, la machine a été révisée dans les jours/semaines avant et voila. On part quant on est prêts. *
Et une fois parti, rien de prévu. Cela nous a joué des tours des fois mais aussi permis de belles rencontres et a généré des souvenirs tant à moto qu'à pieds.... **
Bien sur, je ne suis pas Caramba mais j'ai quand même roulé ma bosse et je continue d'une certaine façon.
* : Partant pour la Corse, Sardaigne et Sicile à moto, la Triumph Legend a éjecté son boulon de couvre culbuteur au droit du passage d'huile vers la culasse juste avant la cité de l4espace à Toulouse soit à moins de 5 km de la maison... Retour à la maison après récupération du boulon sur la rocade (je le referai jamais) et l'aide de mon frère qui est venu avec 5 litres d'huile nous récupérer. Réparation avec l'aide du concess Yam de Blagnac qui a posé un hélicoil gratos pendant que madame repoussait d'un jour le ferry sur la Corse... Des vacances super, tant en Corse qu'en Sicile et que la remontée en Italie. Seul point prévus : les deux passages en bateau entre le continent et la Corse et le passage Corse Sardaigne puis la Sardaigne et la Sicile Entre, démerde toi. Des souvenirs super, tant des autochtones que des paysages ....
** : Coté pied, le plus notable est Toulouse Pékin en avion, et Hong-Kong Toulouse en avion. Entre pékin et Hong Kong on a eu 5 semaines pour faire le trajet... Sans que je ne parle un traître mot de chinois... Ca c'est fun... Mais tu ne me fera pas revenir en Chine...
georgesgiralt
Re: Road trip ici ou ailleurs
georgesgiralt a écrit:
** : Coté pied, le plus notable est Toulouse Pékin en avion, et Hong-Kong Toulouse en avion. Entre pékin et Hong Kong on a eu 5 semaines pour faire le trajet... Sans que je ne parle un traître mot de chinois... Ca c'est fun... Mais tu ne me fera pas revenir en Chine...
Wahou ! Impressionné je suis.
BernardP
Re: Road trip ici ou ailleurs
jbt a écrit:C'est marrant, moi, c'est exactement le contraire.
Je n'ai aucun plaisir à préparer un voyage, c'est même une sacrée corvée, je suis toujours de mauvais poil avant de partir et je m'attaque aux préparatifs le plus tard possible, en général à moins d'une heure du départ, si tant est que je respecte l'heure prévue, le jour prévu.
Je sais pas comment tu fais ça en une heure. J'ai longtemps fait pareil. Mais du coup je partais avec deux heures de retard parce que tasser les slips, les T-shirts et le pull, retrouver ce pu..ain de duvet, le rouler bien serré, bouger la tondeuse pour voir si les sacoches sont pas cachées derrière, bref, ça prend du temps. Et comme un con, je laissais la combinaison de pluie dans le top case de l'autre moto, j'oubliais le portefeuille dans l'autre veste, je pensais pas à prendre le chargeur du téléphone... Mon plus beau demi-tour, c'est à Orléans : j'ai laissé ma montre en caution pour un plein d'essence. Maintenant, je charge la moto la veille. Mais je pars toujours avec deux heures de retard.
Ma compagne, c'est l'inverse, ça l'angoisse si elle ne sait pas où elle va, ce qu'elle va faire, ce qu'elle va voir, il lui faut tout minuter et respecter à la lettre la recette, faire les photos obligatoires qu'elle a déjà vu dans le guide, et si elle rate quelque chose de prévu, c'est un voyage raté.
Bref, je voyage de plus en plus souvent seul, quoi...
La mienne pareil mais j'aime bien me laisser porter et lui laisser gérer l'intendance.
gunthar
Re: Road trip ici ou ailleurs
Et donc tu peux tripoter les gosses sans être pédophile ?Palica a écrit:beaujolais racer a écrit:Je t'en parle même pas avec mes trois gosses, le nombre de facteurs que j'ai dû enterrer au fond du jardin . ...Palica a écrit:Une orchiectomie à 18 ans, je comprends maintenant que ta vie n’a pas toujours été facile...beaujolais racer a écrit:Mon bac en poche et la bourse vide
Je ne comprends plus... Tu en as une ou trois?
Gosse : vulgaire, synonyme de testicule. Utiliser comme verbe, comme dans tu me gosses, il signifieque tu m'énerves.
On imagine assez vite les quiproquos entre Français et Québécois...
[i]ex : « Tu embrasses tes gosses avant d’aller au boulot ? » Et le Québécois répondra « Je ne suis pas contorsionniste ».
beaujolais racer
Re: Road trip ici ou ailleurs
et donc tu vas reprendre du service dans l education nationale ?
Patachon
Re: Road trip ici ou ailleurs
L'E.N. ? Un vrai truc pour casser les gosses.Patachon a écrit:et donc tu vas reprendre du service dans l education nationale ?
beaujolais racer
Re: Road trip ici ou ailleurs
On a vécu les mêmes expériences, sauf qu'en plus de la bougie qui perlait, le gicleur se bouchait.beaujolais racer a écrit:Eté 76, celui de la canicule.
Mon bac en poche et la bourse vide, un horizon de trois mois de farniente au soleil me tend les bras.
Un horizon, un vrai, c'est à dire un truc qui ne fait que reculer à mesure que tu t'en approches.
Les injonctions parentales ponctuées de sentencieux "moi, quand j'avais ton âge, j'ai pas eu de parents qui m'ont payé des études" font qu'il faut que je bosse pour financer la fac.
Tant qu'à faire au moins fuir Paris , je trouve des annonces de job d'été au CIDJ (centre d'information et de documentation jeunesse, quai de Branly. Vu les rencontres que j'y fis plutôt quai des branleurs mais passons...)
et je m'en vas louer mes bras comme ouvrier agricole.
Première étape, castration du maïs dans les Landes. Billet de train pris pour Labouheyre, je monte la mobylette dans le fourgon de queue à Austerlitz (gratuit à l'époque car considéré comme bagage accompagné).
Pourquoi la mob et abandonner au garage une rutilante 125 AT 2 ? La réponse tient en un chiffre : mob = 2 L/100 et les parents payent le train.
Arrivé à Labouheyre, donc proche du grand sud sauvage, la gare est effectivement désertique...pas de mob.
L'employé du fourgon a dû s'endormir et a oublié de descendre l'engin.
Pas de panique (un peu quand même) je me précipite chez le chef de gare pour qu'il fasse quelque chose...et je dois aller récupérer mon cheval à ....Dax. En stop, évidemment.
Retour rapidos sur Labouheyre, juste le temps d'attraper un mal au cul qui sera la norme pendant tout l'été, à moitié de nuit, la bougie perle deux fois (ça sera aussi la norme)et dodo au bord de la route.
Le lendemain je découvre le campement de jeunes saisonniers qui ressemble plus à Woodstock qu'aux corons du nord : guitares, feux ce camp, bières et accortes castratrices (de maïs seulement, ouf!).
Boulot plutôt cool, où l'on se trempe de rosée matinale entre les rangs avant la grosse chaleur du midi, et pauses à rallonge au bout de chaque rang pour taper la causette avec la voisine, et plus si affinités mais le maïs ça pique.
Quelques jours se passent et je repars vers un autre chantier dans le Béarn. Mob chargée avec le sac à dos entre la selle et le réservoir pour centrer les masses et éviter les louvoiements à haute vitesse, j'attaque à fond les petites routes de Chalosse, cherchant l'aspi des camions qui font monter le compteur à 70 dans un hurlement du moteur digne d'une MV3 dans Bray Hill.
En fait c'est moi qui gueule car au bout de deux trois heures de route j'ai tellement mal au derche que je suis content quand la bougie perle. Je suis devenu un pro de la clé à bougie et du brûlage de pognes.
Le mélange doit être trop pauvre, le moteur sent le chaud et la conso est tombée sous les 2L/100. Je remonte le boitier en plastoc qui tient lieu de filtre à air mais je perds au moins un demi km/h en pointe et ça perle toujours.
Il va finir par me manquer des doigts à force de démonter, la moyenne en prend un coup j'ai du mal à faire plus de 30 km dans l'heure.
Ouf! enfin arrivé, je découvre un nouveau camp, les fesses à refroidir dans le Gave tout proche et la mob à l'ombre d'un platane. Demain c'est dimanche, le patron vient faire la tournée pour proposer de bosser quand même, c'est payé double, j'y vais.
Je rencontre une charmante Britannique venue du Pays de Galles à dos de 125 Honda. Blonde comme lesmaïsblés, elle s'y connait autant en mécanique que moi en poésie latine du bas empire. Elle a aussi un souci de bougie sur son CBS et comme je suis devenu pro je l’éblouis de ma maîtrise neuve et l'emmène en chercher une à Orthez....sans même lui faire le coup de la panne, cette salope de mob pour une fois.....
Le prochain coup je vous raconte comment j'ai bossé pour des prunes.
C'est vrai, il y avait les Anglaises. je ne sais pas comment elles étaient en Angleterre, mais en France ce n'était pas un mythe...et puis il y avait aussi les Hollandaises...surtout dans le Sud.
J'ai commencé à bosser à 13 ans pendant les vacances pour me payer une bicyclette ou une mobylette, je ne sais plus...
Si c'est pas malheureux l'exploitation des enfants!
Enfin c'était surtout malheureux pour le paysan car on passait plus de temps à draguer les copines qu'à enfiler le tabac.
Quant au ramassage des raisins, là, on en parle pas....La 'bien pensance' étant passés par là, ça ressemblait plus à une entreprise de perversion qu'à un travail honnête.
Heureusement que le gouvernement, toujours soucieux du bien être de ses administrés, a mis fin à ces entreprises de dépravation et d'exploitation honteuse de la jeunesse.
Re: Road trip ici ou ailleurs
Christophe Jean-Michel a écrit:jbt a écrit:C'est marrant, moi, c'est exactement le contraire.Palica a écrit:Je prends autant de plaisir, sinon plus, à préparer un voyage qu’à le faire. Je suis dans mes rêves, en fait je voyage déjà. Une fois le voyage commencé, il se déroule très vite, et une seule fois. Mais quand tu y rêves, tu peux refaire la même étape autant de fois que tu veux. Après, il reste les souvenirs, qui sont selon moi, plus une motivation à recommencer qu’autre chose.
Je n'ai aucun plaisir à préparer un voyage, c'est même une sacrée corvée,
.../...
Préparer, pour moi c'est amputer la découverte et la liberté que j'associe au voyage.
.../...
Bref, je voyage de plus en plus souvent seul, quoi...
Tout ça relève presque de la psychologie , le besoin de laisser le hasard décider pour soi, d'être comme la plume portée par le vent...
Pour ma part, le voyage commence déjà avec l'idée du voyage, c'est gratuit, tu vas où tu veux et comme tu veux... Comme un rêve en somme. Cariba m'a fait voyager par exemple !
Ca dépend de ce que l'on entend par 'préparation'.
A chaque fois que je partais loin et longtemps, je préparais bien la moto (réservoir, amorto, porte bagage,...), j'emportais les pièces détachées nécessaires, je me renseignais sur les visas, les formalités, les routes à prendre et bien sûr aussi sur les coins intéressants à visiter.
Je me fixais grosso-modo un itinéraire, cependant flexible.
Il n'y a rien de pire que durant un voyage de se trouver coincé à mi-chemin par un connard de consul qui ne veut pas donner le précieux visa. Ca m'est arrivé au Pérou pour le visa des USA. Je suis tombé sur un con. J'ai ensuite essayé dans un autre pays (je crois la Colombie). Là, je suis tombé sur un jeune type du consulat très intéressé par ce que je faisais. Il m'a accordé le visa après un long entretien.
Ensuite, une fois parti, lorsqu'un coin me plaisait, je m'arrêtais. C'est comme ça que je suis resté 1 mois en Argentine alors que je m'étais arrêté juste pour faire la vidange et la révision.
Je me donne généralement une période de retour mais jamais de jour fixe.
Par contre, à l'époque, lorsque je décidais de partir en France faire un tour de 3 ou 4 jours, je montais sur ma bécane, avec juste un sac de couchage et je taillais la route.
Chose impossible à faire lorsque tu pars en Afrique ou en Amérique du Sud où une prépa est nécessaire, sinon le voyage s'arrêtera très vite.
Par contre, je suis comme Palica, la préparation, c'est déjà le rêve. Et les souvenirs ne servent qu'à avoir envie de recommencer (pas forcément exactement la même chose). D'ailleurs on devient vieux lorsqu'on a plus de souvenirs que de projets... Que l'on peut traduire par : 'Fô pas mollir'.
J'ai commencé à faire ma chaine sur You tube mais j'ai du mal à charger les vidéos à cause du débit internet local.
Ce n'est pas du Spielberg car mes talents de cinéaste sont très limités. De plus, les vidéos datent d'il y a 30 ans faites avec un Handycam pour certaines et en video8 analogique.
Vous n'y trouverez pas la vidéo hilarante du petit chat qui joue à la balle ou du charmant bambin qui se fout par terre du haut de son pot de chambre, partagées 358.767 fois.
Ni une explication scientifique de la prise de contrôle par 'Big Brother' du cerveau humain à l'aide de Nano particules injectées par des vaccins...
Je n'ai pas la plastique et l'intelligence de la charmante enfant surdouée qui expose ce passionnant reportage.
Simplement des petits films, sur l'Afrique, la vraie, celle qui m'a fait et me fait encore rêver.
J'ai fait dernièrement 2 petites videos avec une GOPro chinoise à 50 balles qui ne marche pas mal.
Pour ceux que ça intéresse de voir à ce que ressemble une virée en brousse actuellement. Je l'ai appelé Bush Rider avec comme musique Ghost Rider in the sky des Outlaws.
Ma chaine
https://www.youtube.com/channel/UCKGVVKOrZy8X1C3rtO705BA
La brousse en ce moment
Re: Road trip ici ou ailleurs
Je confirme, tu as une caméra de merde.
Et puis l'Afrique, en fait c'est comme les Cévennes, avec à peine plus de Noirs peut-être.
Sauf qu'il n'y a pas de panneaux "Parc naturel. Ne pas pénétrer en 2 roues motorisées".
Quand a " Ghost rider in the sky", la meilleure version c'est celle de Bijou !
Francesco
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