En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
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Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
caramba a écrit:Tiens, comme on en est à donner des nouvelles, je suis passé aussi à l'Auberge à Bobo, les 2 vieux Libanais sont rentrés au pays et c'est le fils simplet qui a repris l'établissement. Il est aidé par une jolie jeune femme de 2 mètres cubes, 130 kg à vide ( Hauteur 1m65 - Largeur 1,5 m) avec la tête de la fiancée à King Kong. Je ne parle pas de sa dernière fiancée dans le film (la journaliste), mais celle de la forêt qu'on nous a jamais présentée. Il roule avec une grosse HD à Bobo qui convient au paysage local comme des bretelles à une sardine. Rien que la garde au sol de 10 cm doit le confiner à faire le tour de l’hôtel.
On a accueilli au boulot, parmi nos jeunes MNA (mineurs non accompagnés) un jeune congolais, fils de ministre, disait-il, qui s'était barré pendant une virée de sa mère à Paris.
Il serait ensuite allé se confier aux services d'aide à l'enfance, pour ne pas repartir au Congo vers son père qui le battait.
Enfin, ça c'est son discours.
C'est un peu le problème avec tous ces gamins MNA qu'on a accueillis.
Certains ont sans doute traversé des épreuves de dingue pour arriver vivants en Europe, échapper à des guerres ou des assassinats (on a même accueilli un enfant soldat de Kadafi) , d'autres racontent des salades auxquelles on est obligé d'accorder du crédit puisqu'ils sont mineurs et que la loi oblige à en prendre soin.
Je me souviens de lui parce-que tu évoques le mot "patron", "mélange de flatterie, de respect et de moquerie". C'est tout à fait ça.
Il nous donnait toujours du "patron" mais impossible de creuser plus avant la conversation. Il répondait toujours " Moi c'est R....., y'a pas de problème". Tout en nous entubant joyeusement.
De temps en temps, il allait voir un oncle qui vivait en Suisse, et revenait avec des fringues, du matos hifi ou autre cadeau du tonton.
Il était hébergé dans un studio, dans un immeuble tout ce qu'il y a de correct. Et un jour il a demandé à un collègue à changer de studio. Sans donner aucune raison. Dans les faits, il savait qu'un autre jeune quittait un studio qui lui plaisait plus, mais il ne l'a même pas exprimé.
Sa question est arrivée en réunion d'équipe, portée par le collègue. J'ai laissé parler les collègues 10 minutes, avant de demander si on n'avait pas de questions sérieuses à traiter. Ça a jeté un froid.
J'ai demandé aux 2 stagiaires présentes si elles avaient d'aussi bonnes conditions d'hébergement. Non, ont-elles répondu, un peu gênées.
Mais quand même, je me suis fait reprendre, c'était une question sérieuse et avec ce genre d'intervention, j'ai fini par passer pour un bon facho.
Un beau jour, il a disparu en laissant un gros bordel dans son studio bien crado, c'est les collègues qui ont dû faire son déménagement, le ménage,trier son merdier etc....et jeter les meubles qu'il y avait rajoutés. Perso j'ai refusé de le faire, ou bien, je passais tout par la fenêtre.
Aux dernières nouvelles, il traînait toujours entre deux facs.
Ah que je suis content d'arriver à la retraite !
Francesco
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
caramba a écrit:Proteus a écrit:caramba a écrit:Madagascar, Tuléar plus précisément ?beaujolais racer a écrit:Alors Miss Cramouille du Boukistan, ça m'évoque vaguement des trucs
Aaaah, Djibouti, "Mamy Fanta" qui tenait le bar "la flèche rouge", et sa façon particulière d'aller porter les bouteilles ouvertes au client à table et d'encaisser la monnaie, ça laissait un goût, comme on dit puis...
Paix à son âme, il paraîtrait que sa fille a repris les affaires...
Mais le top du top que je n'ai pas connu mais que d'anciens marins m'ont raconté c'était, paraitrait il, Lourenço Marques (Maputo) au Mozambique avant les indépendances (1975). Un bar, un bordel, un bar, un bordel,...dans certaines rues.
Fallait pas aller si loin.
A Lisbonne, jusqu'au début des années 90, tu avais "la rue qui glisse", avec une chiée de "bars" qui avaient tous des noms de destinations exotiques ("Texas bar", "Copenhague bar", etc...) ousque des "étudiantes" en recherche de financement, à défaut de bourse d'études, te rinçaient les patates ou t'arrachaient le copeau commak.
Soit tu allais les faire reluire chez
Belle époque où le Sida venait à peine d'être inventé, le caoutchouc existait mais on s'en foutait complètement.
A mon actif, j'étais fougueux, mademoiselle était pas prête, rupture de prépuce magnifique, du sang partout, retour précipité à bord en antédiluvien taxi (Mercedes 180D "Ponton"), été sortir le jeune toubib de son lit, qui m'a soigné l'objet du délit avec un truc qui m'a bien fait hurler, il riait ce connard.
Fallait pas aller le réveiller dans son sommeil profond, qu'il m'a dit.
J'avais la bite comme un chou-fleur, ça a duré une semaine, "outcheeeuh" quand tu décalottais pour aller pisser.
Et puis quelques jours plus tard, mauvais temps en mer, je me chope sur les castagnettes une solution corrosive qui servait à l'entretien de la chaudière à vapeur, je sors de la salle des machines en hurlant à 130 décibels direction l'infirmerie, où le même jeune carabin me reçoit pour me soigner, il m'a demandé si j'en étais, ce dont j'ai dénié vigoureusement.
Les copains m'ont raconté que je gueulais à peu près comme ça:
Proteus
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Francesco a écrit:caramba a écrit:Tiens, comme on en est à donner des nouvelles, je suis passé aussi à l'Auberge à Bobo, les 2 vieux Libanais sont rentrés au pays et c'est le fils simplet qui a repris l'établissement. Il est aidé par une jolie jeune femme de 2 mètres cubes, 130 kg à vide ( Hauteur 1m65 - Largeur 1,5 m) avec la tête de la fiancée à King Kong. Je ne parle pas de sa dernière fiancée dans le film (la journaliste), mais celle de la forêt qu'on nous a jamais présentée. Il roule avec une grosse HD à Bobo qui convient au paysage local comme des bretelles à une sardine. Rien que la garde au sol de 10 cm doit le confiner à faire le tour de l’hôtel.
On a accueilli au boulot, parmi nos jeunes MNA (mineurs non accompagnés) un jeune congolais, fils de ministre, disait-il, qui s'était barré pendant une virée de sa mère à Paris.
Il serait ensuite allé se confier aux services d'aide à l'enfance, pour ne pas repartir au Congo vers son père qui le battait.
Enfin, ça c'est son discours.
C'est un peu le problème avec tous ces gamins MNA qu'on a accueillis.
Certains ont sans doute traversé des épreuves de dingue pour arriver vivants en Europe, échapper à des guerres ou des assassinats (on a même accueilli un enfant soldat de Kadafi) , d'autres racontent des salades auxquelles on est obligé d'accorder du crédit puisqu'ils sont mineurs et que la loi oblige à en prendre soin.
Je me souviens de lui parce-que tu évoques le mot "patron", "mélange de flatterie, de respect et de moquerie". C'est tout à fait ça.
Il nous donnait toujours du "patron" mais impossible de creuser plus avant la conversation. Il répondait toujours " Moi c'est R....., y'a pas de problème". Tout en nous entubant joyeusement.
De temps en temps, il allait voir un oncle qui vivait en Suisse, et revenait avec des fringues, du matos hifi ou autre cadeau du tonton.
Il était hébergé dans un studio, dans un immeuble tout ce qu'il y a de correct. Et un jour il a demandé à un collègue à changer de studio. Sans donner aucune raison. Dans les faits, il savait qu'un autre jeune quittait un studio qui lui plaisait plus, mais il ne l'a même pas exprimé.
Sa question est arrivée en réunion d'équipe, portée par le collègue. J'ai laissé parler les collègues 10 minutes, avant de demander si on n'avait pas de questions sérieuses à traiter. Ça a jeté un froid.
J'ai demandé aux 2 stagiaires présentes si elles avaient d'aussi bonnes conditions d'hébergement. Non, ont-elles répondu, un peu gênées.
Mais quand même, je me suis fait reprendre, c'était une question sérieuse et avec ce genre d'intervention, j'ai fini par passer pour un bon facho.
Un beau jour, il a disparu en laissant un gros bordel dans son studio bien crado, c'est les collègues qui ont dû faire son déménagement, le ménage,trier son merdier etc....et jeter les meubles qu'il y avait rajoutés. Perso j'ai refusé de le faire, ou bien, je passais tout par la fenêtre.
Aux dernières nouvelles, il traînait toujours entre deux facs.
Ah que je suis content d'arriver à la retraite !
Les Congolais, j'adore, surtout ceux du Zaïre, ils ont une imagination débordante. Les Ouest Africains sont fades à côté.
Ma femme était responsable au Burkina des Congolais de l'étranger. Ca se résume en fait à aller les chercher chez les flics quand ils ont piqué une boite de sardine chez un Peul ou de leur trouver une sépulture décente lorsqu'ils sont morts des innombrables maladies africaines dues au manque d'hygiène et à la mauvaise alimentation.
En Afrique centrale ce sont des chasseurs-cueilleurs en majorité. Il y a des proies à attraper, en l'occurrence des aides. Elles sont là et finalement ils ne s'inquiètent pas de savoir d'où elle proviennent, il faut les attraper. Est ce qu'un chasseur s'inquiète de la Maman du lapin?...Ben, non! Les aides c'est pareil.
Contrairement à notre mentalité qui consiste à protéger un système que nous avons mis en place.
Si la proie s'échappe (en gros s'il ne reçoit pas les aides) il ne t'en voudra pas. Pas plus qu'un chasseur en veut au gibier parce qu'il s'est sauvé. Il n'y a pas de notion de patriotisme ou de moralité (mensonge, ruse, manipulation...), seul le but compte...capturer l'aide. Et il ne faut pas croire que si il t'a baisé il te respectera, bien au contraire. Il a été plus malin.
Il ne faut pas les humilier c'est tout, car tu vas en faire des ennemis et ce n'est pas bon car ils ont de la mémoire. S'ils s'aperçoivent que la proie est trop compliquée à attraper, ils iront voir ailleurs. Je n'ai pas le temps de raconter toutes les manigances qu'ils peuvent imaginer mais c'est fantastique.
En Afrique de l'ouest, historiquement, ils sont plus commerçants et agriculteurs. C'est une autre façon de faire mais, sans égaler les Congolais, il y a quelques bonnes trouvailles, surtout chez les Maliens.
Il faut aussi savoir que l'Africain est très psychologue et observateur et comprend très bien la mentalité des blancs lorsqu'ils ont été en contact avec eux. Il devine assez facilement ce que le blanc veut entendre. Le Blanc d'Afrique est plus compliqué à saisir car mélange de la mentalité Européenne et Africaine à divers degrés selon ce qu'il a vécu, et un blanc qui pense un peu comme un noir ça déroute.
A mon avis, l'astuce en Afrique, ce n'est pas de gueuler et de montrer que tu es le plus fort (avant peut être mais plus maintenant...de toute façon, tu te feras toujours baiser un jour car ils sont chez eux et ça finira avec un billet d'avion 'One way ticket to the Blues' comme chantait BONNET Marcel ) mais de rentrer dans leur jeu. Ca évite de se faire des ennemis (Bien pratique lors d'un coup d'état…) et de gagner un certain respect. Tu auras alors droit au titre de 'Chef'. Je me répète, mais comme dit Darwin, c'est celui qui s'adapte qui survit.
Question vocabulaire, il n'existe pas d'équivalence du mot Africain 'Patron' en Français. Ce mot se rapprocherait un peu du 'Merci Patron' chanté par Les Charlots.
Mais, pardon, qu'est ce que les 'Bien pensants' peuvent être en dehors des réalités!
Ca m'arrive de donner, mais je vois vite l'individu qui est vraiment dans la merde...Le cheveu cassant, le teint terne, l'œil éteint… Il y a vraiment des gens dans la misère et ce sont ceux ci qu'il faut aider.
Inutile de vous dire que j'ai énormément appris au niveau humain en Afrique.
En Afrique du Nord, c'est encore une autre mentalité et en Mauritanie, encore différent.
Dernière édition par caramba le Jeu 7 Mai 2020 - 13:46, édité 2 fois
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Je veux bien croire que tu exploses Popol avec une étudiante mais que faisait il dans une chaudière à vapeur ?Proteus a écrit:caramba a écrit:Proteus a écrit:caramba a écrit:Madagascar, Tuléar plus précisément ?beaujolais racer a écrit:Alors Miss Cramouille du Boukistan, ça m'évoque vaguement des trucs
Aaaah, Djibouti, "Mamy Fanta" qui tenait le bar "la flèche rouge", et sa façon particulière d'aller porter les bouteilles ouvertes au client à table et d'encaisser la monnaie, ça laissait un goût, comme on dit puis...
Paix à son âme, il paraîtrait que sa fille a repris les affaires...
Mais le top du top que je n'ai pas connu mais que d'anciens marins m'ont raconté c'était, paraitrait il, Lourenço Marques (Maputo) au Mozambique avant les indépendances (1975). Un bar, un bordel, un bar, un bordel,...dans certaines rues.
Fallait pas aller si loin.
A Lisbonne, jusqu'au début des années 90, tu avais "la rue qui glisse", avec une chiée de "bars" qui avaient tous des noms de destinations exotiques ("Texas bar", "Copenhague bar", etc...) ousque des "étudiantes" en recherche de financement, à défaut de bourse d'études, te rinçaient les patates ou t'arrachaient le copeau commak.
Soit tu allais les faire reluire chezpapa-mamanelles, soit elles logeaient dans des "pensaô de familha" ou là cerbère édentée de service te faisait cracher au bassinet avant de monter avec ta conquête du soir.
Belle époque où le Sida venait à peine d'être inventé, le caoutchouc existait mais on s'en foutait complètement.
A mon actif, j'étais fougueux, mademoiselle était pas prête, rupture de prépuce magnifique, du sang partout, retour précipité à bord en antédiluvien taxi (Mercedes 180D "Ponton"), été sortir le jeune toubib de son lit, qui m'a soigné l'objet du délit avec un truc qui m'a bien fait hurler, il riait ce connard.
Fallait pas aller le réveiller dans son sommeil profond, qu'il m'a dit.
J'avais la bite comme un chou-fleur, ça a duré une semaine, "outcheeeuh" quand tu décalottais pour aller pisser.
Et puis quelques jours plus tard, mauvais temps en mer, je me chope sur les castagnettes une solution corrosive qui servait à l'entretien de la chaudière à vapeur, je sors de la salle des machines en hurlant à 130 décibels direction l'infirmerie, où le même jeune carabin me reçoit pour me soigner, il m'a demandé si j'en étais, ce dont j'ai dénié vigoureusement.
Les copains m'ont raconté que je gueulais à peu près comme ça:
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
J'aime beaucoup ta vision Caramba, c'est humain bienveillant et lucide
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“Due to budget constraints, the light at the end of the tunnel has been temporarily shut off. Please find your way in the dark.”
Mick13
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Mick13 a écrit:J'aime beaucoup ta vision Caramba, c'est humain bienveillant et lucide
C'est comme le covid19, on commence à s'apercevoir qu'il est beaucoup moins virulent en Afrique qu'en Europe, ce que tous les Africains savaient depuis longtemps quand au bout de 3 semaines, le nombre de contaminations n'avait pas beaucoup augmenté en passant de 10 à 15 /jour. Même le plus crétin des carabins se serait aperçu de l'imposture. Certains 'Think Tank' prévoyaient jusqu'à plus de 300.000 morts en Afrique. 'Think Tank' ça veut dire Réservoir d'Intelligence (c'est de l'Anglais-L'anglais fait toujours plus intelligent que le Français), pour bien marquer la distinction entre les intelligences supérieures et les métallos et les bouseux. Cette engeance est essentiellement composé d'intellectuels, de journalistes (c'est la même chose), de politiciens, de philosophes, d'experts enfin plein de mecs que j'admire beaucoup. Pour résumer,ce genre de machin est composé d'abrutis prétentieux totalement inefficaces qui se sentent le cul pour se reconnaitre.
Les gouvernements africains sont dévastés par la nouvelle car toute la bonne 'mange' est en train de s'évanouir avec ce maudit virus traitre et capricieux. Certains s'accrochent encore au 10 cas par jour comme un morbaque au poil d'une étudiante Portugaise mais on voit que l'envie n'y est plus.
Kaboré (Président viral du Burkina) a quand même eu le culot de dire qu'au Burkina, après 40 jours de blocage de l'économie, l'épidémie était vaincue et que le pic était passé. (La valeur du pic : 15 cas par jour et 1/2 mort par jour). C'est un petit pic pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité des 'mangeurs'.
Ce qu'il oublie de dire, c'est le nombre de morts dans le même temps dus à la rougeole, à la méningite,...entrainés par le blocage des axes routiers et que les terroristes sont passés maitre dans plusieurs villes de l'Est. Il oublie aussi de parler du coup d'arrêt à une économie déjà moribonde. Depuis 3 jours, tous les blocages ont été levés au Burkina sauf la fermeture des frontières. L'économie repart. L'avantage d'une économie de subsistance, c'est qu'elle peut repartir vite mais de toute façon, elle ne reviendra pas au niveau d'avant les 'mesures' qui était déjà très faible. Mesures totalement inutiles car le Mali dont les seules mesures sont la fermeture des frontière et un couvre feu non respecté n'enregistre pas plus de cas de maladie que le Burkina.
Encore plus surprenant, Kaboré, s'affichant comme l'homme qui a sauvé le Burkina de la pandémie dévastatrice, va se présenter aux élections fin de l'année...et là, P......ça risque d'être sacrément...pandémique avec le virus machette et le virus Kalach 47.
Au Mali, l'opposition est un peu affaiblie car le principal opposant (Cissé) vient de se faire enlever par des terroristes d'Amadou Kouffa ( le Peul) qui lui reprochent de ne pas savoir faire sa prière et qu'ils allaient lui expliquer. Cours du soir qui risquent de couter une fortune car les kidnappeurs demandent des centaines de millions de FCFA pour les frais de scolarité en pension complète de leur pensionnaire.
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
gné ?tortilla a écrit:Regarde comme on pense bien à toi, nous en Rnône-alpes
westy64
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Tu sais bien que Tortilla cultive l'art d’être incompris.
Cliques sur le petit bonhomme...
Cliques sur le petit bonhomme...
Gastair
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
J'adore, Caramba, a propos des "Stink tanks" tu résume bien ",ce genre de machin est composé d'abrutis prétentieux totalement inefficaces qui se sentent le cul pour se reconnaitre. "
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Mick13
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Ah bon?tortilla a écrit:Regarde comme on pense bien à toi, nous en Rnône-alpes
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Attends. La dernière de l'OMS.Mick13 a écrit:J'adore, Caramba, a propos des "Stink tanks" tu résume bien ",ce genre de machin est composé d'abrutis prétentieux totalement inefficaces qui se sentent le cul pour se reconnaitre. "
Il y a une ou deux semaines, ils prévoyaient 300.000 morts en Afrique. Maintenant ils n'en prévoient plus que 19.000. Ca me fait penser aux taxis lorsqu'on arrivait à Dakar à l'aéroport. Le gars commençait à 10.000 Fcfa et finissait à 2.000 F.
L'OMS c'est pareil mais eux, il divisent presque par 20 au lieu de diviser par 5.
Je suis peut être vieux jeu, mais quand je raconte une connerie ou fait une erreur dans le boulot (Ca arrive à tout le monde, enfin je suppose), je ne la ramène plus pendant quelques temps...Je me sens tout 'péteux' et surtout j'essaye de ne plus en faire. A l'heure actuelle, on a l'impression que le fait de raconter ou même de faire des conneries ne gène plus.
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Là aussi...on en parlait hier avec des potes qui sont coincés aussi au Mali comme moi.pascal69 a écrit:
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
ben , je ne l'ai pas encore ramené , ma gueule , mais ce qui me manque vraiment le plus , ben c'est le TOP 14 .
moi messieurs , a l'age de six ans j'était déjà dans les tribunes du stade Mayol .
bien évidement depuis que c'est passé pro c'est différent , mais je garde mon clocher/cœur Toulonnais !!!
moi messieurs , a l'age de six ans j'était déjà dans les tribunes du stade Mayol .
bien évidement depuis que c'est passé pro c'est différent , mais je garde mon clocher/cœur Toulonnais !!!
rémi 83
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
.rémi 83 a écrit:ben , je ne l'ai pas encore ramené , ma gueule , mais ce qui me manque vraiment le plus , ben c'est le TOP 14 .
moi messieurs , a l'age de six ans j'était déjà dans les tribunes du stade Mayol .
bien évidement depuis que c'est passé pro c'est différent , mais je garde mon clocher/cœur Toulonnais !!!
un bon match.
pascal69
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Mick13 a écrit:J'adore, Caramba, a propos des "Stink tanks" tu résume bien ",ce genre de machin est composé d'abrutis prétentieux totalement inefficaces qui se sentent le cul pour se reconnaitre. "
Moi aussi je me marre constamment avec les propos imagés de Caramba. (Mais là c'était " Think Tank" et non " Stink tank". Stink signifiant puanteur en anglais, c'est un beau lapsus, Mick, vu la fin de la phrase. )
Je reviens sur ces gamins africains qu'on a accueillis dans le foyer où j'ai bossé 15 ans. A force, il se dégage quelques constantes :
- Souvent les filles sont très sérieuses, tiennent la route dans leurs études, même si c'est pas facile, et arrivent à des formations d'infirmière ou d'aide soignante. Chapeau ! ( En général elles ont un parcours bien traumatique avant d'arriver en France. Et j'aurais tendance à croire en leur histoire.
On en a accueilli du Congo, de Guinée Bissau, de Côte d'Ivoire aussi.
Elles tirent le max de bénéfices qu'elles peuvent attendre de leur placement, au niveau fric, soutien matériel, mais au moins elles en font quelque chose de positif pour elles.
- Pour les mecs, c'est très différent. On a eu des Tchadiens qui vivaient en Lybie au moment de la révolution, des Congolais, des Guinéens, Sénégalais, Côte d'Ivoire et Mali aussi. Sinon, pas mal de jeunes de Mayotte (mais là c'est la France) et quelques Albanais ( qui viennent surtout pour "raisons économiques").
Tiens, j'ai emmené un jeune Malien voir Amadou et Mariam qui passaient en concert à Besançon. Il n'en revenait pas de voir des gloires nationales maliennes ici.
Ce fût une soirée très sympa. Celui-là, il est super bosseur, gentil comme tout, il termine son apprentissage en boulangerie.
On a un autre jeune, Tchadien, qui est doué en mécanique, et assez bosseur pour tenir son apprentissage aussi.
Un autre, Camerounais, qui ira loin, tellement il a de la volonté, est engagé dans un apprentissage chauffagiste.
Et puis l'ancien " enfant soldat" de Kadhafi, un colosse taillé en V, plein de cicatrices, de traces de brûlures, mais une énergie dingue à apprendre le français. Lui il a hésité à moment donné, complètement bloqué entre sa culture (école islamique) et notre mode de vie.
Pendant longtemps, il banalisait les traces de la guerre qu'on lisait sur son corps : " Avec des copains on jouait à se faire couler du plastique brûlé sur la peau".....et puis il a fini par nous raconter qu'il n'avait pas eu le choix, enrôlé de force lorsque les rebelles sont arrivés.
Il a fuit car " les autres Noirs, les rebelles les tuaient, In'ch Allah, mais ceux qui venaient du Tchad, ils s'amusaient bien avec avant de les tuer......"
(Car la garde rapprochée de Kadhafi était composée en grande partie de soldats Tchadiens )
Quand je lui ai parlé d'aller à la mosquée, pour rencontrer des compatriotes, ou au moins parler arabe, il a éclaté de rire : " La mosquée en France ? ça c'est pas des musulmans !!! "'
Il me disait toujours " En France, vous marchez sur la tête". Pas faux sans doute, vis à vis de son existence d'avant.
Lui, il a failli crever en Méditerranée, ils ont eu 2 jours de tempête avant d'arriver sur Lampedusa.
A l'époque, on dormait encore sur place le soir, et pour la 1ère fois, j'ai fermé ma piaule à clé la nuit, je ne me sentais pas tranquille, tellement je sentais de violence contenue en lui. C'était avant les attentats, mais j'avais peur qu'il pète un cable.
Plus vraisemblablement, il serait parti un beau matin sans prévenir, il nous a toujours témoigné du respect, mais bon, j'étais pas tranquille.
Au final il bosse comme maçon (il a eu CAP, puis Bac Pro alors que 3 ans avant il ne parlait pas un mot de français), et il bosse à Paris dans une grosse boîte où il gagne super bien sa vie. Il est très démerde et rentre tous les WE à Besançon où il a un appart pour faire la fête avec ses potes.
Bref, pas mal de jeunes qui passent dans la boîte où je bossais vont s'en sortir et s'installer en France.
On a aussi eu quelques cas moins sympathiques, un jeune voyou de Guinée Bissau, bien fracassé qui nous a pourri la vie plusieurs mois. Perso j'avais demandé très vite à ce qu'on le vire, mais j'ai des collègues qui "ont la vocation" , et il a fallu qu'ils soient bien menacés, jusque dans leur vie privée pour qu'on le renvoie à l'Aide Sociale à l'Enfance qui nous l'avait confié. Il a traîné par là quelques mois, puis a disparu. Possible qu'il se soit pris un coup de couteau et ait fini sans que personne ne s'en inquiète.
Je dis "voyou", mais c'était un pauvre môme. Après m'avoir bien fait chié, détourné du fric donné pour son alimentation et essayé de me taxer encore du pognon, il finissait par me dire " Je sais que dans mon coeur, je suis bon. Le mal il est pas en moi". Il ne supportait pas cette image négative qu'il traînait, c'était incompatible avec ses valeurs, ça lui donnait quasiment une double personnalité.
Ces gamins, MNA, mineurs non accompagnés, sont arrivés dans nos services à partir de l'année 2000 environ. D'abord du Kosovo, de Bosnie, puis d'Afrique, d'Albanie.
Parfois de départements français, Mayotte ou la Guyane.
C'est un public avec lequel j'ai dû réapprendre à travailler. Très différent des "petits délinquants", des gamines victimes d'inceste, et des mômes issus de famille bien dénapiées auxquels j'avais eu affaire pendant les 20 années précédentes.
Francesco
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Intéressant retour sur un métier qui doit demander un investissement profond...
Gastair
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Je pense que ce sont des métiers de plus en plus difficiles, et malheureusement je pense que ça vas empirer, vu la tournure mondiale.
Je suis curieux de voir quelles vont être les évolutions du monde ... s'il y en a
Je suis curieux de voir quelles vont être les évolutions du monde ... s'il y en a
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Mick13
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Y'en aura pas... les vœux actuels sont comme ceux que l'on fait le premier janvier.
Gastair
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Oui, je suis pessimiste aussi, tout en gardant ma joie de vivre. Mais je ne suis pas rassuré par l'évolution de ce monde.
(L'investissement, dans mon boulot, est aussi porté par une équipe, c'est ce qui permet de tenir bon. Lorsque l'ambiance est bonne dans l'équipe....
Pour mon boulot, j'en garde aussi un souvenir attendri pour tous les moments sympas passés avec ces mômes, ceux qu'on a revu des années plus tard et qui allaient bien.
Les gamines qui avaient 16 ans lorsque j'ai commencé ma carrière, en ont 56 aujourd'hui. Eh oui.....
Et à deux reprises j'ai vu arriver les gosses de jeunes filles que j'avais accompagnées à l'époque. Et qui étaient reconnaissantes de l'accueil qu'elles avaient reçu à ce moment compliqué de leur vie. )
(L'investissement, dans mon boulot, est aussi porté par une équipe, c'est ce qui permet de tenir bon. Lorsque l'ambiance est bonne dans l'équipe....
Pour mon boulot, j'en garde aussi un souvenir attendri pour tous les moments sympas passés avec ces mômes, ceux qu'on a revu des années plus tard et qui allaient bien.
Les gamines qui avaient 16 ans lorsque j'ai commencé ma carrière, en ont 56 aujourd'hui. Eh oui.....
Et à deux reprises j'ai vu arriver les gosses de jeunes filles que j'avais accompagnées à l'époque. Et qui étaient reconnaissantes de l'accueil qu'elles avaient reçu à ce moment compliqué de leur vie. )
Francesco
Re: En cette période de crise qu'est ce qui vous manque le plus ?
Super match j'étais à gerland !pascal69 a écrit:.rémi 83 a écrit:ben , je ne l'ai pas encore ramené , ma gueule , mais ce qui me manque vraiment le plus , ben c'est le TOP 14 .
moi messieurs , a l'age de six ans j'était déjà dans les tribunes du stade Mayol .
bien évidement depuis que c'est passé pro c'est différent , mais je garde mon clocher/cœur Toulonnais !!!
un bon match.
patj
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