Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
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Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Pour moi, ça serait un Cezeta 502 175cc.
Pas facile à trouver !
Pas facile à trouver !
piegux
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Ben y fait trop frais pour rouler avec une moto en simple jeans.Francesco a écrit:Non, je voulais dire " pourquoi avec une Vespa..........et pas avec une moto ? "
Royal Enfileur
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Le vieux trail japonais à carbu, j'ai donné avec la Honda Vigor de ce même post mais ça ne l'a pas fait pour une bonne et une mauvaise raison.BernardP a écrit:Vu le descriptif d'usage que tu en fais, Gunthar, effectivement, cette bécane devrait te convenir.
Moi j'aurais plutôt pensé à un trail mais, à la réflexion, les trails moyenne cylindrée, simples et pas chers, y a plus que les vieux japonais à carbu et aussi fiables soient-ils, faut quand même y mettre un peu les doigts dedans.
Et puis y a le père Kriter (pardon, Crit'Air) qui guette...
En modernes, il ne reste guère que les Dakar Réplica, chers, (trop) performants et tu aurais dû acheter la panoplie du parfait baroudeur/explorateur et coller un giga poster du Ténéré au fond de ton garage.
Effectivement chez RE, je ne pense pas que tu trouves une bécane propre pour 3000 balles !
Allez, on attend de ta belle plume un essai complet.
La bonne, c'est que pour régler la précontrainte d'amortisseur, fallait déposer l'échappement droit. Comme j'alterne sans cesse solo et duo, c'était pas possible...
La mauvaise c'est que je la trouvais pousse au crime : J'arrive à rouler cool avec un gros cube à gros couple et même avec n'importe quoi. Mais ce mono de 40 chevaux, il me faisait un effet T-Max : je pouvais pas m'empêcher de tirer dessus, j'étais toujours entre deux accélérations et je reconnais que c'était bien rigolo même si je me suis fait 2 PV et une chaleur.
Quand je me forçais à la conduire cool, je la trouvais infernalement chiante : aucune sensation sympa, juste les vibrations, et toujours à chercher le bon rapport entre le sous-régime qui guette et l'effet groupe électrogène qui s'emballe.
Elle est jolie la 350 RE, mais effectivement, elle vient de sortir et c'est 4500 €.
Jolie mais un peu clinquante, avec un côté surjoué dans le vintage bien chromé qui fera fureur à Paris, dans la suite du carton qu'y a fait la Bullet.
D'habitude, j'aime bien le chrome et l'alu poli, mais quand on arrive à ce niveau de désuétude dans le design, pas besoin d'en rajouter. Je préfère le métal tout noir de la Benelli, plus discret et sans doute moins chiant à entretenir.
Quant à la 500, c'était sans doute la meilleure à tous points de vue, mais j'ai pas l'âme mécanicienne.
Sinon, la RE 350 est assez nettement plus petite que la Benelli et pour moi, c'était rédhibitoire. J'avais revendu mon Estrella 250 parce que j'étais un peu plié dessus et elle me faisait mal au dos. Pareil à chaque fois que je prends une Yam SR 125 de chez Légendes, mais en pire.
D'ailleurs, le challenge avec l'Imperiale, ça va être de lui mettre un amortissement correct avec plus de débattement. Pis d'aggrandir un peu la selle passager parce que sinon, les gamins voudront pas grimper dessus...
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
La BSA va régler leurs comptes à tous ces monos de motards d'opérette.
Épicétou.
Épicétou.
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
La SR, faut vraiment pas être grand effectivement. Sur ma XRL je suis très bien posé. Dans le genre on trouve aussi des 125 Vaderetro qui sont bien foutues et correctes en performance.
La nouvelle BSA ? Du mou de veau à démarreur et radiateur pour les motards qui se la pètent.
Seul la 650 Enfield est authentique ! (Claude m'a rendu les clés, les yeux embrumés, en parlant de Norton Atlas..... )
La nouvelle BSA ? Du mou de veau à démarreur et radiateur pour les motards qui se la pètent.
Seul la 650 Enfield est authentique ! (Claude m'a rendu les clés, les yeux embrumés, en parlant de Norton Atlas..... )
Francesco
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Un tel blasphème mérite l'excommunication, les BSA sont les meilleures motos du monde quand elles fonctionnent.nortonton a écrit:Prends garde Padre !
Un testament ça se modifie.
beaujolais racer
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
T'ain, c'te faux cul....
Un tel blasphème mérite l'excommunication, les BSA sont les meilleures motos du monde quand elles fonctionnent.
Tu devrais faire de la politique, Beaujo.
Quoique la fin de ta phrase respire la
l'honnêteté.
Francesco
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
C'est de la Realpolitik: j'attends qu'il te déshérite et qu'il me couche sur son testament.Francesco a écrit:T'ain, c'te faux cul....
Un tel blasphème mérite l'excommunication, les BSA sont les meilleures motos du monde quand elles fonctionnent.
Tu devrais faire de la politique, Beaujo.
Quoique la fin de ta phrase respire laCastrolGP
l'honnêteté.
beaujolais racer
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Méfie toi quand même, avec moi il a d'abord voulu coucher de son vivant.
Francesco
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
:hahaha:Je je préfère mort, au moins il est raide.
beaujolais racer
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Aujourd'hui, c'était l'opération vérité avec la Benelli : le remplacement des morceaux de fer blanc qui servaient d'amortisseurs (en théorie, 5 cm de débattement, comme le pire des Sportsters, en pratique, 1 à 2 cm) par de magnifiques KYB tout neufs achetés une misère sur le bonkoin il y a un an à quelqu'un qui les jugeaient indignes de figurer sur sa Bonneville T120.
Le con : sur la T120, ils sont excellents : souples, moelleusement suspendus, pas trop sévèrement amortis, parfaits pour le tourisme et les départementales, mêmes pourries, même en enroulant un peu vite. Certes nuls en conduite sportive, mais vu que cette moto est aussi adaptée à ça qu'une TY au grand tourisme, ça ne me chaud point.
Challenge : je passe de 5 à 12 cm de débattement (mesurés sur la tige) et de 34 à 35 cm d'entraxe.
J'ai fait la même opération sur la Guzzi en craignant pour le débattement du pont, là, c'est pour le garde boue arrière que j'ai peur.
Je vous dirai demain ce que ça donne : si c'est pas bon ou pas roulable ou même pas plus confortable, j'aurai fait une grosse boulette en achetant cette moto ("inrevendable") dont la suspension d'origine digne d'une rigide est rigoureusement incompatible avec l'état de mes coussinets intervertébraux.
Si c'est bon, j'aurai fait l'affaire du siècle : 3000 euros pour une moto quasi neuve, parfaitement adaptée à mon quotidien dans les bouchons d'Ile de France et le boxon parisien.
J'ai déjà vérifié la tension de chaine en mettant mes 82 kilos à l'arrière et c'est bon, ça l'a retendue comme il faut...
Bref, ça m'a pris une grosse après midi au lieu de l'heures prévue. Tout ça à cause du faux châssis tubulaire qui enveloppe l'arrière et qu'il faut démonter pour sortir les amortisseurs. Pour le démonter, il faut virer le porte bagages difficilement monté l'avant veille (ce que je peut être con) et à ce moment là, le garde boue, la selle passager (et les outils dessus, le feux AR, les clignotants) s'effondrent sur la roue arrière.
Le temps de me gratter la tête, les sabres (oui, comme sur une Harley !) se mettent en berne...
Les nouveaux amortos mis en place, j'aurai mis quatre heures à remonter cet effondrement et pour ça, essayer de démonter la selle arrière, pas réussi mais ça m'a obligé à démonter la selle avant pour remettre deux vis de la selle arrière.
J'adore quand il faut passer une vis dans trois trous successifs qui ne veulent jamais s'aligner...
Bref, les joies de la découverte et je suis épaté par la simplicité de conception et de fabrication de cette moto : un gros mécano.
Vis et boulons chromés et pas piqués un peu partout même là où ça ne se voit pas, peu de taraudages mais beaucoup d'assemblages traversants vis + boulon, faisceau électrique avec du mou où il faut et bien protégé aux passages sensibles, peinture solide qui résiste aux chutes et dérapages de clés.
Finalement, le plus galère a été le remontage du porte bagages Givi, pas bien aux cotes lui, et avec une peinture fragile.
C'est le seul truc neuf que j'achète pour cette moto. Pour l'équiper, je vais utiliser des restes ; vieilles sacoches en cuir de Bonneville ressorties de la cave, pare-brise filé par un pote, top case que j'avais en avance (je ne résiste jamais à un beau Rickman), bavettes taillées dans du tapis caoutchouc, support GPS qui trainait dans la caisse à outils, prise 12 V oubliée dans un tiroir...
Tout ça pour dire que ça devrait le faire avec ces nouveaux amortos. Avant de virer les anciens avec leur fausse bonbonne à gaz, j'avais essayé de "pomper" l'arrière avec tout mon poids sur le porte-bagages, et ça bougeait autant qu'une suspension de 103 Peugeot.
Avec les nouveaux, ça s'enfonce, ça remonte, ça s'enfonce...
Hâte de l'essayer.
Le con : sur la T120, ils sont excellents : souples, moelleusement suspendus, pas trop sévèrement amortis, parfaits pour le tourisme et les départementales, mêmes pourries, même en enroulant un peu vite. Certes nuls en conduite sportive, mais vu que cette moto est aussi adaptée à ça qu'une TY au grand tourisme, ça ne me chaud point.
Challenge : je passe de 5 à 12 cm de débattement (mesurés sur la tige) et de 34 à 35 cm d'entraxe.
J'ai fait la même opération sur la Guzzi en craignant pour le débattement du pont, là, c'est pour le garde boue arrière que j'ai peur.
Je vous dirai demain ce que ça donne : si c'est pas bon ou pas roulable ou même pas plus confortable, j'aurai fait une grosse boulette en achetant cette moto ("inrevendable") dont la suspension d'origine digne d'une rigide est rigoureusement incompatible avec l'état de mes coussinets intervertébraux.
Si c'est bon, j'aurai fait l'affaire du siècle : 3000 euros pour une moto quasi neuve, parfaitement adaptée à mon quotidien dans les bouchons d'Ile de France et le boxon parisien.
J'ai déjà vérifié la tension de chaine en mettant mes 82 kilos à l'arrière et c'est bon, ça l'a retendue comme il faut...
Bref, ça m'a pris une grosse après midi au lieu de l'heures prévue. Tout ça à cause du faux châssis tubulaire qui enveloppe l'arrière et qu'il faut démonter pour sortir les amortisseurs. Pour le démonter, il faut virer le porte bagages difficilement monté l'avant veille (ce que je peut être con) et à ce moment là, le garde boue, la selle passager (et les outils dessus, le feux AR, les clignotants) s'effondrent sur la roue arrière.
Le temps de me gratter la tête, les sabres (oui, comme sur une Harley !) se mettent en berne...
Les nouveaux amortos mis en place, j'aurai mis quatre heures à remonter cet effondrement et pour ça, essayer de démonter la selle arrière, pas réussi mais ça m'a obligé à démonter la selle avant pour remettre deux vis de la selle arrière.
J'adore quand il faut passer une vis dans trois trous successifs qui ne veulent jamais s'aligner...
Bref, les joies de la découverte et je suis épaté par la simplicité de conception et de fabrication de cette moto : un gros mécano.
Vis et boulons chromés et pas piqués un peu partout même là où ça ne se voit pas, peu de taraudages mais beaucoup d'assemblages traversants vis + boulon, faisceau électrique avec du mou où il faut et bien protégé aux passages sensibles, peinture solide qui résiste aux chutes et dérapages de clés.
Finalement, le plus galère a été le remontage du porte bagages Givi, pas bien aux cotes lui, et avec une peinture fragile.
C'est le seul truc neuf que j'achète pour cette moto. Pour l'équiper, je vais utiliser des restes ; vieilles sacoches en cuir de Bonneville ressorties de la cave, pare-brise filé par un pote, top case que j'avais en avance (je ne résiste jamais à un beau Rickman), bavettes taillées dans du tapis caoutchouc, support GPS qui trainait dans la caisse à outils, prise 12 V oubliée dans un tiroir...
Tout ça pour dire que ça devrait le faire avec ces nouveaux amortos. Avant de virer les anciens avec leur fausse bonbonne à gaz, j'avais essayé de "pomper" l'arrière avec tout mon poids sur le porte-bagages, et ça bougeait autant qu'une suspension de 103 Peugeot.
Avec les nouveaux, ça s'enfonce, ça remonte, ça s'enfonce...
Hâte de l'essayer.
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Ce à quoi il faudra aussi être attentif au début: sensation de tension extrême de la chaîne/moteur qui pêne lors des grosses accélérations ( ) ou dans les bosses/compressions max des amortos.
vu que tu augmentes un peu le débattement ( surtout si la chaîne vient s'appuyer sur des "rouleaux"... s'il y en a ).
Surtout si tu as un passager.
Modif intéressante, sinon.
vu que tu augmentes un peu le débattement ( surtout si la chaîne vient s'appuyer sur des "rouleaux"... s'il y en a ).
Surtout si tu as un passager.
Modif intéressante, sinon.
jéjé Funduriste
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Retour de chez le dentiste : les dents, c'est moyen, mais le dos, ça va...
Ce n'est plus la même moto. En fait, c'était un tréteau et c'est devenu une moto normale.
Je peux enfin passer sur un ralentisseur sans me mettre debout et prendre une rue abimée sans zigzaguer entre les trous, les tranchées et les plaques d'égout.
Ma Bonneville ne fait pas mieux et c'est normal, elles ont les mêmes amortisseurs....
Pas super confortable comme l'est ma 700 GS, mais normalement confortable. On verra ce que ça donne en duo, notamment la tension de chaîne. Faut d'ailleurs que je fasse un test de compression maxi avec mes gamins : amortos réglés au plus mou, moi à l'arrière, mon fils devant et sa soeur qui mesure la tension.
Ca devrait aller, le pignon de sortie de boite est très peu décalé par rapport à l'axe du bras oscillant.
Je ne comprend pas que cette moto, par ailleurs sérieusement fabriquée et joliment dessinée, avec un moteur spécifique pour elle, soit vendue avec des amortisseurs aussi merdiques.
Que ses concepteurs indiens l'aient voulue capable de transporter 4 personnes ou un demi yak sans talonner, je le comprends.
Mais pour le marché européen et pour une clientèle un peu sénior (je n'imagine pas un djeun sur cette bécane), mettre des amortisseurs normaux avec 8 ou 10 cm de débattement, c'est un minimum.
L'autre point d'agacement, c'est les essais des journalistes qui soulignaient presque tous une suspension arrière un peu sèche, manquant de souplesse, "parfois" raide et autres approximations euphémistiques.
Le fait est qu'elle n'avait pas d'amortissement, que c'est pas loin d'une rigide, que ça rendait la moto littéralement infernale à vivre voire dangereuse, un vrai remède contre la vente.
Bref, affaire réglée, et en cette belle matinée printanière, je me suis régalé au guidon.
Le moteur donne des bonnes sensations "longue course", on se faufile à coup de poum-poum sans jouer de l'embrayage, sans poser le pied par terre et on se fait draguer par Ginette et Mauricette = "feu mon mari avait la même !"
Ça me rappelle mes vertes années de célibat, à la fin des années 90 quand je voguais d'un bar à un ciné au guidon de ma Kawa Estrella.
Etonnant comme la simplicité et la compacité d'une moto participent au sentiment de liberté : ce matin, je me sentais comme Nani Moretti sur son scooter dans Rome un matin de printemps.
Manque plus que des sacoches pour rapporter le pain et un vrai klaxon indien pour passer le mur du çon.
Ce n'est plus la même moto. En fait, c'était un tréteau et c'est devenu une moto normale.
Je peux enfin passer sur un ralentisseur sans me mettre debout et prendre une rue abimée sans zigzaguer entre les trous, les tranchées et les plaques d'égout.
Ma Bonneville ne fait pas mieux et c'est normal, elles ont les mêmes amortisseurs....
Pas super confortable comme l'est ma 700 GS, mais normalement confortable. On verra ce que ça donne en duo, notamment la tension de chaîne. Faut d'ailleurs que je fasse un test de compression maxi avec mes gamins : amortos réglés au plus mou, moi à l'arrière, mon fils devant et sa soeur qui mesure la tension.
Ca devrait aller, le pignon de sortie de boite est très peu décalé par rapport à l'axe du bras oscillant.
Je ne comprend pas que cette moto, par ailleurs sérieusement fabriquée et joliment dessinée, avec un moteur spécifique pour elle, soit vendue avec des amortisseurs aussi merdiques.
Que ses concepteurs indiens l'aient voulue capable de transporter 4 personnes ou un demi yak sans talonner, je le comprends.
Mais pour le marché européen et pour une clientèle un peu sénior (je n'imagine pas un djeun sur cette bécane), mettre des amortisseurs normaux avec 8 ou 10 cm de débattement, c'est un minimum.
L'autre point d'agacement, c'est les essais des journalistes qui soulignaient presque tous une suspension arrière un peu sèche, manquant de souplesse, "parfois" raide et autres approximations euphémistiques.
Le fait est qu'elle n'avait pas d'amortissement, que c'est pas loin d'une rigide, que ça rendait la moto littéralement infernale à vivre voire dangereuse, un vrai remède contre la vente.
Bref, affaire réglée, et en cette belle matinée printanière, je me suis régalé au guidon.
Le moteur donne des bonnes sensations "longue course", on se faufile à coup de poum-poum sans jouer de l'embrayage, sans poser le pied par terre et on se fait draguer par Ginette et Mauricette = "feu mon mari avait la même !"
Ça me rappelle mes vertes années de célibat, à la fin des années 90 quand je voguais d'un bar à un ciné au guidon de ma Kawa Estrella.
Etonnant comme la simplicité et la compacité d'une moto participent au sentiment de liberté : ce matin, je me sentais comme Nani Moretti sur son scooter dans Rome un matin de printemps.
Manque plus que des sacoches pour rapporter le pain et un vrai klaxon indien pour passer le mur du çon.
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Simple et compacte, oui ; légère, j'oserais pas dire : 200 kg quand même.
Ca se béquille avec l'auriculaire, mais la déplacer dans le garage ne se fait pas en soufflant dessus.
Il y a 30 kilos de trop, mais c'est la rançon de son grand gabarit, de sa conception et design, à l'ancienne et du choix de mettre du métal là où toutes les motos ont du plastique. Inutilement à mon avis : pourquoi des garde boues en acier en 2022 ?
Ca ne me dérange pas au roulage - ça se conduit comme une grande 250 - et ça lui donne un côté consistant et rassurant : on n'a pas l'impression d'avoir un courant d'air sous les fesses.
Mais plutôt philosophiquement. Une des motivations de l'achat était la simplicité et l'économie pour une moto vraiment adaptée à son environnement, la ville. Là, ça fait quand même un peu trop de matériaux et ça va forcément pénaliser un peu la consommation.
Ca se béquille avec l'auriculaire, mais la déplacer dans le garage ne se fait pas en soufflant dessus.
Il y a 30 kilos de trop, mais c'est la rançon de son grand gabarit, de sa conception et design, à l'ancienne et du choix de mettre du métal là où toutes les motos ont du plastique. Inutilement à mon avis : pourquoi des garde boues en acier en 2022 ?
Ca ne me dérange pas au roulage - ça se conduit comme une grande 250 - et ça lui donne un côté consistant et rassurant : on n'a pas l'impression d'avoir un courant d'air sous les fesses.
Mais plutôt philosophiquement. Une des motivations de l'achat était la simplicité et l'économie pour une moto vraiment adaptée à son environnement, la ville. Là, ça fait quand même un peu trop de matériaux et ça va forcément pénaliser un peu la consommation.
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Et comment ça marche un mono longue course quand tu merdouilles en 1ère à l'embrayage entre les voitures coincées ? Et dans toutes les autres situations urbaines bien pénibles ? Ca cogne pas trop ? C'est pas trop rugueux ?
C'est une vraie question parce que moi, ma meilleure moto de ville, facile, docile, c'était ma ................................ CB1000R. Et oui, un gros 4 bien souple avec un embrayage ultra-doux. Fallait dépasser 4000 pour qu'elle envoie les watts, en dessous c'était juste de la ouate...
C'est une vraie question parce que moi, ma meilleure moto de ville, facile, docile, c'était ma ................................ CB1000R. Et oui, un gros 4 bien souple avec un embrayage ultra-doux. Fallait dépasser 4000 pour qu'elle envoie les watts, en dessous c'était juste de la ouate...
BernardP
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Un mono genre Enfield 500, c'est un pur bonheur en ville. Justement, le fun c'est de jouer sur le p'tit coup de piston pour se projeter dans les trous de souris et se faufiler.
Tiens, j'ai été voir un p'tit 250 Tricker cet aprèm'.
J'avais même pris le carnet de chèque, je le sentais bien ce coup-là, à présent que je ne fais plus de TT. En tout cas plus dans le gras.
1000 bornes et 3500 osus.
J'aurais vendu le 125.
https://www.leboncoin.fr/motos/2147816885.htm
L'annonce est sortie à 10h50, à midi il était vendu.
Du coup, c'était réglé.
Bon, vu de près, il était un peu moins propre qu'espéré. Stocké sale, la corrosion s'était installée un peu, mais c'était récupérable.
Du coup, les 2000 balles que j'aurais rajouté à la vente du 125 pourront aller dans une belle gratte genre Guild D40.
Tiens, j'ai été voir un p'tit 250 Tricker cet aprèm'.
J'avais même pris le carnet de chèque, je le sentais bien ce coup-là, à présent que je ne fais plus de TT. En tout cas plus dans le gras.
1000 bornes et 3500 osus.
J'aurais vendu le 125.
https://www.leboncoin.fr/motos/2147816885.htm
L'annonce est sortie à 10h50, à midi il était vendu.
Du coup, c'était réglé.
Bon, vu de près, il était un peu moins propre qu'espéré. Stocké sale, la corrosion s'était installée un peu, mais c'était récupérable.
Du coup, les 2000 balles que j'aurais rajouté à la vente du 125 pourront aller dans une belle gratte genre Guild D40.
Dernière édition par Francesco le Ven 15 Avr 2022 - 20:51, édité 2 fois
Francesco
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Mince, on aurait pu faire un club. Dès fois je me sent seul.Francesco a écrit:Un mono genre Enfield 500, c'est un pur bonheur en ville. Justement, le fun c'est de jouer sur le p'tit coup de piston pour se projeter dans les trous de souris et se faufiler.
Tiens, j'ai été voir un p'tit 250 Tricker cet aprèm'.
J'avais même pris le carnet de chèque, je le sentais bien ce coup-là, à présent que je ne fais plus de TT. En tout cas plus dans le gras.
1000 bornes et 3500 osus.
J'aurais vendu le 125.
https://www.leboncoin.fr/motos/2147816885.htm
L'annonce est sortie à 10h50, à midi il était vendu.
Du coup, c'était réglé.
Bon, vu de près, il était un peu moins propre qu'espéré. Stocké sale, la corrosion s'était installée un peu, mais c'était récupérable.
Du coup, les 2000 balles que j'aurais rajouté à la vente du 125 pourront aller dans une belle gratte genre Guild D40.
Royal Enfileur
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
BernardP a écrit:Et comment ça marche un mono longue course quand tu merdouilles en 1ère à l'embrayage entre les voitures coincées ? Et dans toutes les autres situations urbaines bien pénibles ? Ca cogne pas trop ? C'est pas trop rugueux ?
C'est une vraie question parce que moi, ma meilleure moto de ville, facile, docile, c'était ma ................................ CB1000R. Et oui, un gros 4 bien souple avec un embrayage ultra-doux. Fallait dépasser 4000 pour qu'elle envoie les watts, en dessous c'était juste de la ouate...
Ça marche très bien : la première est très courte et tu fais des baïonnettes dans les bouchons en 1ère sans toucher à l'embrayage. Et si tu y touches, il est doux et progressif comme sur toute moto moderne. On est loin de la Guzzi...
Faut dire que le moteur a la qualité de son défaut : la qualité, c'est très peu de vibrations et une excellente souplesse en bon longue course à faible taux de compression. Pour moi, le mono qui cogne, c'est plutôt le super carré un peu poussé, mais je ne suis pas un spécialiste
L'impérial, pour le faire cogner, faut le faire exprès, il a les memes régimes d'utilisation qu'un twin à 270° : on descend à 1500 tr/mn sans souci, même en 4 ème et passé 5000 tr/mn, il ne se passe plus grand chose même si ça allonge encore jusqu'à 6000.
Le défaut, c'est que c'est un peu mou. Disons qu'on peut tirer dessus sans risquer 3 points ni terrifier le piéton.
Mais en ville, sauf en mode hooligan, je trouve ça plus sympa que mon ex Honda 650 Vigor qui cognait facilement et n'était pas facile à doser en reprise.
Ou c'est moi qui dosais mal, en tout cas, j'étais toujours trop vite avec en ville et à fond sur la route.
Ce 370 cm3 suit le flot des bagnoles, même énervé, sans devoir tirer sur le compte tours, contrairement à une 125.
Mais il n'incite pas trop à les dépasser et c'est pas plus mal.
Le vendredi soir, vers 21 h, en ramenant ma fille de son cours de théâtre, en passant par les quais de Seine, on a pour coutume de se faire "une belle accélération" comme elle dit (en fait, elle dit pas, elle demande), en passant sous un pont. Une ligne droite de 6 ou 700 m avec plongée et remontée.
Je vous épargne les vitesses atteintes avec la T120 ou la 700 GS, sans mettre du gros gaz, plutôt avec un poussin vivant entre la poignée et la paume.
Avec la Benelli, ce soir, on a quand même accroché 110 compteur. Bon, au GPS, ça doit faire un bon 102...
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Plus je m'en sers, plus j'aime ma Benelli.
La semaine dernière, j'ai du m'en séparer 36 heures, le temps de la faire équiper de quelques bidule électriques et de lui changer les pneus : les Cordial d'origine n'ont pas 5000 km mais ils déclenchent l'ABS dès qu'on freine un peu sur le mouillé. Et au toucher, ils évoquent plus le parmesan de fond de frigo que la gomme... Le mécano (qui est aussi le concessionnaire Benelli qui a vendu cette bécane) m'a dit que leur armature était en nylon ; rassurant...
Ben, pour un jour et demi, elle m'a manqué : deux fois, j'ai du démarrer une grosse pour aller à un rendez-vous et franchement, ça m'a emmerdé d'avoir tout ce poids et tous ces chevaux à emmener pour 10 ou 15 km, sans dépasser 70 ou 80 sur le périph...
Quand je l'ai retrouvée, avec ses Michelin tous neufs, c'était la fête au garage.
" />
C'est là que j'ai décidé que c'est elle que je mettrai sur la remorque direction la Bretagne pour les vacances de Pâques en famille.
Pour être franc, j'avais une autre bonne raison de la monter sur remorque : je voulais lui adapter des sacoches et à 40 cm du sol, ça fait moins mal au dos. Quand on n'a pas de pont mais un lumbago, une remorque, c'est bien aussi...
Les sacoches, celles de ma première Bonneville, trainaient depuis 5 ans au fond du garage, j'arrivais pas à les refourguer sur le bonkoin, me disant qu'elles reserviraient un jour. Une merveille de cuir d'il y a 15 ans, indestructible et 100 % étanche pour peu qu'on les graisse une fois par an.
Pour les installer, la bonne surprise est que cette moto a des genres de sabre, comme les Sportster Harley : 2 boulons à retirer pour lui greffer des supports
" />
En fait, ça n'a pas été si simple : ces sacoches sont trop grosses, il a fallu les coincer entre les repose pieds passagers qu'il faut pouvoir utiliser et les clignos... montés très souple, ça aide. Et pas moyen de les rapprocher contre la moto à cause de l'espèce d'arceau arrière qui ne fait pas que décorer mais aussi supporte le garde boue.
Fallait pas que ça soit trop bas (l'échappement) ni trop haut, bien horizontal, pas cintré, bref j'ai essayé toutes sortes de ferrailles datant d'autant de tentatives de sacochisation depuis ma Kawa Estrella de 99 et ça a été le festival de l'entretoise sur la remorque. Je fais bien de ne jamais rien jeter...
A l'arrivée, ça m'a pris la journée mais elles sont bien parallèles à la moto, supporteraient une enclume chacune, tordent à peine les clignotants et laissent les repose pieds fonctionnels à condition de ne pas chausser du 45, Dieu en préserve ma fillotte...
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Décidément, cette Benelli est un vide garage à elle toute seule : hormis le porte-bagage Givi acheté neuf, tout son équipement vient de mon foutoir.
Ca a commencé par remplacer son avertisseur de mobylette à peine criard par un vieux klaxon acheté en Inde il y a 15 ans, un truc de camion que je n'avais jamais réussi à adapter à aucune moto : trop lourd ou bien le moteur ne laissait pas la place. Là, de l'espace, le 370 cm3 en laisse...
J'avais aussi un petit phare LED qui trainait dans un carton, le genre de truc qui n'éclaire pas bezef mais fait l'affaire en feu de jour. J'avais pété l'autre et comme j'avais un seul emplacement possible, adopté. Pareil pour son interrupteur, jadis reçu en double, merci motoblouz.
Idem pour le support d'antivol, 20 ans de caisse à outils tout comme pour l'antivol U, donné avec la R100RT il y a 6 ans et remplacé par un plus léger, moins agressif pour les valises qui le trimballent.
Dans le genre récup, le montage des sacoches m'ayant obligé à retirer les deux grosses poignées chromées latérales (celle de gauche pour béquiller la moto, celle de droite, euh, pour faire symétrique ?), j'avais un vieux bout de sangle de sacoches Bagster qui, coupé, percé et rondellé, me fait une poignée de levage.
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Pas indispensable, la moto se béquillant de deux doigts, mais ça m'évite de tirer sur la selle.
Reste à lui monter le clou de mon étagère, l'avant dernier top case Rickman de ma collection perso (j'en avais si bien cherché un pour ma Bonneville que j'en ai trouvé 3) et ça devrait donner ça : 30 litres de contenance, pas plus moche qu'un Givi et léger comme une plume.
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L'autre truc que j'aimerais greffer, vu qu'ici dans le Finistère, ça pèle bien le soir en rentrant du cinoche, ce serait un pare-brise.
Ca tombe bien, j'en ai un de chez Puig qui m'encombre, acheté dans un vide grenier pour un pote qui rénove vaguement sa K75 mais l'ingrat a préféré garder sa pelle à neige d'origine, toute opaque et jaunie .
Tant pis pour lui, ça me fera le printemps et sans doute même l'hiver sur mon italienne de Chine.
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Reste à le monter...
En attendant, entre deux bricolages et trois boulots sur mon ordi, je me régale bien au guidon.
Cette moto n'est décidément pas une balle (première fois que je vois des sacoches jouer sur la vitesse de pointe) mais tant qu'on n'a pas besoin de rouler à plus de 100, elle est super agréable et même rigolote. Maintenant que ses nouveaux pneus sont rodés, je me surprends à taquiner le virage et c'est très sain, bien rigide, extrêmement neutre (Macron se revendique bien de "l'extrême centre") et équilibré.
Et merci à mes amortos de Triumph, vraiment bien suspendue. Je pensais qu'elle saucissonnerait un peu, et en fait non. Puis que ça frotterait tôt, ben même pas, j'ai pas encore fait sccrrriiitch.
Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il fait un temps de Jésus depuis mon arrivée, et encore (normalement, on est en Bretagne...) pour toute la semaine !
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La semaine dernière, j'ai du m'en séparer 36 heures, le temps de la faire équiper de quelques bidule électriques et de lui changer les pneus : les Cordial d'origine n'ont pas 5000 km mais ils déclenchent l'ABS dès qu'on freine un peu sur le mouillé. Et au toucher, ils évoquent plus le parmesan de fond de frigo que la gomme... Le mécano (qui est aussi le concessionnaire Benelli qui a vendu cette bécane) m'a dit que leur armature était en nylon ; rassurant...
Ben, pour un jour et demi, elle m'a manqué : deux fois, j'ai du démarrer une grosse pour aller à un rendez-vous et franchement, ça m'a emmerdé d'avoir tout ce poids et tous ces chevaux à emmener pour 10 ou 15 km, sans dépasser 70 ou 80 sur le périph...
Quand je l'ai retrouvée, avec ses Michelin tous neufs, c'était la fête au garage.
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C'est là que j'ai décidé que c'est elle que je mettrai sur la remorque direction la Bretagne pour les vacances de Pâques en famille.
Pour être franc, j'avais une autre bonne raison de la monter sur remorque : je voulais lui adapter des sacoches et à 40 cm du sol, ça fait moins mal au dos. Quand on n'a pas de pont mais un lumbago, une remorque, c'est bien aussi...
Les sacoches, celles de ma première Bonneville, trainaient depuis 5 ans au fond du garage, j'arrivais pas à les refourguer sur le bonkoin, me disant qu'elles reserviraient un jour. Une merveille de cuir d'il y a 15 ans, indestructible et 100 % étanche pour peu qu'on les graisse une fois par an.
Pour les installer, la bonne surprise est que cette moto a des genres de sabre, comme les Sportster Harley : 2 boulons à retirer pour lui greffer des supports
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En fait, ça n'a pas été si simple : ces sacoches sont trop grosses, il a fallu les coincer entre les repose pieds passagers qu'il faut pouvoir utiliser et les clignos... montés très souple, ça aide. Et pas moyen de les rapprocher contre la moto à cause de l'espèce d'arceau arrière qui ne fait pas que décorer mais aussi supporte le garde boue.
Fallait pas que ça soit trop bas (l'échappement) ni trop haut, bien horizontal, pas cintré, bref j'ai essayé toutes sortes de ferrailles datant d'autant de tentatives de sacochisation depuis ma Kawa Estrella de 99 et ça a été le festival de l'entretoise sur la remorque. Je fais bien de ne jamais rien jeter...
A l'arrivée, ça m'a pris la journée mais elles sont bien parallèles à la moto, supporteraient une enclume chacune, tordent à peine les clignotants et laissent les repose pieds fonctionnels à condition de ne pas chausser du 45, Dieu en préserve ma fillotte...
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Décidément, cette Benelli est un vide garage à elle toute seule : hormis le porte-bagage Givi acheté neuf, tout son équipement vient de mon foutoir.
Ca a commencé par remplacer son avertisseur de mobylette à peine criard par un vieux klaxon acheté en Inde il y a 15 ans, un truc de camion que je n'avais jamais réussi à adapter à aucune moto : trop lourd ou bien le moteur ne laissait pas la place. Là, de l'espace, le 370 cm3 en laisse...
J'avais aussi un petit phare LED qui trainait dans un carton, le genre de truc qui n'éclaire pas bezef mais fait l'affaire en feu de jour. J'avais pété l'autre et comme j'avais un seul emplacement possible, adopté. Pareil pour son interrupteur, jadis reçu en double, merci motoblouz.
Idem pour le support d'antivol, 20 ans de caisse à outils tout comme pour l'antivol U, donné avec la R100RT il y a 6 ans et remplacé par un plus léger, moins agressif pour les valises qui le trimballent.
Dans le genre récup, le montage des sacoches m'ayant obligé à retirer les deux grosses poignées chromées latérales (celle de gauche pour béquiller la moto, celle de droite, euh, pour faire symétrique ?), j'avais un vieux bout de sangle de sacoches Bagster qui, coupé, percé et rondellé, me fait une poignée de levage.
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Pas indispensable, la moto se béquillant de deux doigts, mais ça m'évite de tirer sur la selle.
Reste à lui monter le clou de mon étagère, l'avant dernier top case Rickman de ma collection perso (j'en avais si bien cherché un pour ma Bonneville que j'en ai trouvé 3) et ça devrait donner ça : 30 litres de contenance, pas plus moche qu'un Givi et léger comme une plume.
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L'autre truc que j'aimerais greffer, vu qu'ici dans le Finistère, ça pèle bien le soir en rentrant du cinoche, ce serait un pare-brise.
Ca tombe bien, j'en ai un de chez Puig qui m'encombre, acheté dans un vide grenier pour un pote qui rénove vaguement sa K75 mais l'ingrat a préféré garder sa pelle à neige d'origine, toute opaque et jaunie .
Tant pis pour lui, ça me fera le printemps et sans doute même l'hiver sur mon italienne de Chine.
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Reste à le monter...
En attendant, entre deux bricolages et trois boulots sur mon ordi, je me régale bien au guidon.
Cette moto n'est décidément pas une balle (première fois que je vois des sacoches jouer sur la vitesse de pointe) mais tant qu'on n'a pas besoin de rouler à plus de 100, elle est super agréable et même rigolote. Maintenant que ses nouveaux pneus sont rodés, je me surprends à taquiner le virage et c'est très sain, bien rigide, extrêmement neutre (Macron se revendique bien de "l'extrême centre") et équilibré.
Et merci à mes amortos de Triumph, vraiment bien suspendue. Je pensais qu'elle saucissonnerait un peu, et en fait non. Puis que ça frotterait tôt, ben même pas, j'ai pas encore fait sccrrriiitch.
Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il fait un temps de Jésus depuis mon arrivée, et encore (normalement, on est en Bretagne...) pour toute la semaine !
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gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Super!
J’ai vu que chez nous la Bullet est en 350 maintenant.
Et la Honda dans cette cylindrée n’est pas vilaine non plus.
Mais je les trouve quand même assez lourdes pour des 350.
J’ai vu que chez nous la Bullet est en 350 maintenant.
Et la Honda dans cette cylindrée n’est pas vilaine non plus.
Mais je les trouve quand même assez lourdes pour des 350.
Royal Enfileur
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Merci. Elles font un peu plus sixties que fifties mais bon, c'est plus rock n'roll et surtout aérodynamique...
Celles que vend Benelli, de la croute de cuir à plus de 500 euros avec les attaches, sont un genre de cartable vertical, moins larges et plus hautes que les miennes pour passer entre clignos et repose pieds. Mais elles sont bien plus écartées de la moto, pas bon dans les bouchons.
Pour le top case, je n'ai pas les bons crochets P pour le fixer au porte bagages. Faut que j'aille voir dans les bricoleries de Pont l'abbé.
J'aimerais bien bidouiller un système de dépose rapide, avec juste une ou deux vis pour le retirer, mais je n'ai pas trouvé le moyen.
En attendant, je vais lui tailler une bavette pour la roue avant dans un vieux tapis caoutchouc... A motifs diamant, comme une selle de bobo, quand même.
Détail étonnant, il y a déjà les trous et les vis dans le bas du garde boue.
Celles que vend Benelli, de la croute de cuir à plus de 500 euros avec les attaches, sont un genre de cartable vertical, moins larges et plus hautes que les miennes pour passer entre clignos et repose pieds. Mais elles sont bien plus écartées de la moto, pas bon dans les bouchons.
Pour le top case, je n'ai pas les bons crochets P pour le fixer au porte bagages. Faut que j'aille voir dans les bricoleries de Pont l'abbé.
J'aimerais bien bidouiller un système de dépose rapide, avec juste une ou deux vis pour le retirer, mais je n'ai pas trouvé le moyen.
En attendant, je vais lui tailler une bavette pour la roue avant dans un vieux tapis caoutchouc... A motifs diamant, comme une selle de bobo, quand même.
Détail étonnant, il y a déjà les trous et les vis dans le bas du garde boue.
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
Trickeur a écrit:Super!
J’ai vu que chez nous la Bullet est en 350 maintenant.
Et la Honda dans cette cylindrée n’est pas vilaine non plus.
Mais je les trouve quand même assez lourdes pour des 350.
Oui, c'est un nouveau mono moderne, déjà vu dans le custom Météor. Il est très proche du Benelli en cotes, puissance et couple. Plus vibrant parait-il.
Pour le poids, c'est lourd vu la vocation et les perfs, mais léger comparé à mes "gros" cubes, 30 ou 40 kg d'écart ça se sent.
C'est juste à l'accélération qu'elle a l'air plus lourde...
Si cette moto sortait avec un 500 ou un 650, je me jetterais dessus. Il lui manque une douzaine de chevaux pour que ce soit parfait.
Ce poids doit être du au cahier des charges indien : elle n'est pas faite pour trimballer un seul passager... Tout est surdimensionné, la pédale de frein irait sur un tracteur, le faux châssis arrière doit pouvoir s'attacher à une remorque et je ne blague pas.
Pourtant, les jantes sont en alliage (et les rayons en inox on dirait) ce qui me semble fragile pour les routes du Rajasthan...
gunthar
Re: Résistible acquisition d'une Benelli Imperiale
L'air breton c'est un vrai test, pour voir la résistance à la corrosion ( je parle de la moto .... )
FLATIX
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