Vous avez passé votre permis sur quelle moto ?

Et fissa, la foire aux slips, et la java des cartes grises  

Sur 350 four.
Une moto très facile pour l'épreuve de maniabilité lente. Pour la rapide, fallait ouvrir en grand par contre....
Du coup, ce fut ensuite ma 1ère " grosse" bécane.

(C'est le frangin qui a la main au cul de la copine. Moi je fais mon Michel Blanc qui espère conclure.....  )

école sur une 350 Jawa...
le jour du permis, coucou ! c’était une 250 Suzuki,
sélecteur de l'autre coté et vitesses inversées...

Bah!, à l'époque il fallait faire le tour de la place du foirail et voilà 

flat racer a écrit:bmw r45 en 1980... suis le seul a avoir passé le permis sur un flat? 

ben non, Proteus aussi... (GS Citroen) :-)

Moi aussi j'ai passé mon permis sur un flat...mais 8 cylindres vu que c'était un AMX13!


Permis en poche je me suis dépêché pour acheter un autre flat qui était une R65.

Ducati 350, 1973

Honda cb 450 dohc , en  mars 1973 .Il pleuvait , 2 candidats moto : Vous passerez en dernier avait dit l'examinateur...TOUS les candidats autos recalés ...Avec le collègue , on était prêts à repartir , dépités . Puis le moniteur a démarré la 450 ,l'examinateur a décidé de simplifier l'examen ,"Vous passez 3 vitesses , demi-tour au bout de la rue , ne tombez pas" . On a bien fait de rester jusqu'au bout ! 

jean-antoine a écrit:"Vous passez 3 vitesses , demi-tour au bout de la rue , ne tombez pas" . On a bien fait de rester jusqu'au bout ! 

C'était une autre époque
Mon père a du faire le tour de la place Turenne à Dunkerque, à une époque où il y avait encore très peu de voiture...

jean-antoine a écrit:Honda cb 450 dohc , en  mars 1973 .Il pleuvait , 2 candidats moto : Vous passerez en dernier avait dit l'examinateur...TOUS les candidats autos recalés ...Avec le collègue , on était prêts à repartir , dépités . Puis le moniteur a démarré la 450 ,l'examinateur a décidé de simplifier l'examen ,"Vous passez 3 vitesses , demi-tour au bout de la rue , ne tombez pas" . On a bien fait de rester jusqu'au bout ! 

Idem c'était sur une 450 Honda , j'étais venu avant avec en candidat libre.  Quand mon tour fut arrivé , on était  2 à le passer  l'inspecteur  m'a dit d'aller chercher la moto  qui était garé  un virage plus loin .
Je suis arrivé en poussant la  moto . C'était à un carrefour sur une allée principale à Montpellier  . Il m'avait demandé d'aller en face  faire demi tour qu'il ne pouvait voir à cause d'un virage , ensuite j'ai marqué le stop et tourné à droite  et fait un demi tour à vue sur l'allée principale (très dangereux même à l'époque ) et je me suis arrêté  à ses pieds  .
 Longueur du parcours max 100ml . Pour le passage de vitesses ,je pense que je n'ai pas dépassé la seconde . Je suis reparti avec la moto(sans assurance) devant l'inspecteur . C'était un autre temps  en en 72 ou 73

the thing a écrit:

jean-antoine a écrit:"Vous passez 3 vitesses , demi-tour au bout de la rue , ne tombez pas" . On a bien fait de rester jusqu'au bout ! 

C'était une autre époque
Mon père a du faire le tour de la place Turenne à Dunkerque, à une époque où il y avait encore très peu de voiture...

Pareil à Lorient, en 69 je crois : il a fait le tour d'une place en side BM, et c'était réglé. 

Heu....350 Jawa California   1972

  Premières leçons en 71 à Marseille sur CB 250. Puis sur Jawa en 72 à Rochefort en Charente M.
  Deux tours de la grande place, demi-tours à gauche et à droite avec gesticulations du bras pour tout indicateur, descente de trottoir,
  déplacement de la moto (non assis) ,et enfin béquillage......

  Pas un mot ou un regard de l'inspecteur....aie !!

  Et mon polonais de moniteur qui me dit:  tu peux rrrramener la moto à l'auto-école.....ouf !!

En janvier 1976 sur un CB 360 Honda sous une pluie battante et bien froide.
Lors de l'épreuve routière, lorsque l'inspecteur m'a hurlé dans le haut parleur situé devant les compteurs qu'il fallait le doubler dès que possible (il roulait assez fort devant avec une Renault 5) je faisais pas le fier sous la flotte.
Mais c'était beau, c'est passé !

Nathalie c'était pendant l'été 2006 sur une Kawette ER5 dans les bouchons des touristes qui allaient à la plage. Du coup, elle n'a pas fait beaucoup de fautes.
Ensuite elle s'est acheté une autre ER5 qu'on a amené en virée dans le Mercantour mais vu le confort du bestiau, elle l'a gardée un an puis s'est offert une XJ6 qu'elle a toujours.

En 96  à PAPEETEE TAHITI , premier cours avec le moniteur : T'as déja fait de la moto ? oui une 50 zundapp , 50 DT yamaha, et une 80 yamaha..Ok tu prends la 500 GSE suzuki tu vas faire un tour et tu reviens dans une heure j'ai pas le temps de venir avec toi . Et hop j'ai enfourché l'engin et j'ai pris la seule grande route de l'ile au taquet . Tous les autres cours étaient identiques jusqu'à l'examen ou j'ai du faire le tour de la place,  pour 700 frs de l'époque. A Mayotte  c'était pire tu devais te présenter avec ta moto le jour de l'examen car ils faisaient venir l'inspecteur de la Réunion . Donc entre temps ben t'apprenais tout seul .   

en 1978...sur un 360 cb honda

Et on est encore tous vivants, c'est dingue.......

flatmanu a écrit:En 96  à PAPEETEE TAHITI , premier cours avec le moniteur : T'as déja fait de la moto ? oui une 50 zundapp , 50 DT yamaha, et une 80 yamaha..Ok tu prends la 500 GSE suzuki tu vas faire un tour et tu reviens dans une heure j'ai pas le temps de venir avec toi . Et hop j'ai enfourché l'engin et j'ai pris la seule grande route de l'ile au taquet . Tous les autres cours étaient identiques jusqu'à l'examen ou j'ai du faire le tour de la place,  pour 700 frs de l'époque. A Mayotte  c'était pire tu devais te présenter avec ta moto le jour de l'examen car ils faisaient venir l'inspecteur de la Réunion . Donc entre temps ben t'apprenais tout seul .   

Ma première leçon, idem. 

En plein RABAT (MAROC). Le moniteur me passe la seule et unique moto de l'auto-école avec laquelle il est venu et me dit d'aller faire,seul, un tour en ville. 

Je lui fait remarquer que je n'ai jamais touché une moto de ma vie. (En fait si, le 125 de tonton pendant 10 minutes un dimanche... )
 Lui : "Ça va, tu es doué. Tu vas te débrouiller.". Il était 17h00 et c'était en centre ville. 

J'ai trouvé ça hyper formateur pour les contrôles et l'anticipation... 

La moto: Une 250cc BSA, C12 pour les connaisseurs, avec laquelle je suis venu en passager.

Le permis : un cercle sur la place du Champ de Foire de Fontenay le Comte, un Aller-Retour sur la rue à côté avec regard APPUYE sur le rétroviseur et bras BIEN TENDU à gauche pour le demi-tour.

Evidemment, pas de cours et un billet de 50F, si je me souviens bien, pour le timbre fiscal.

Honnêtement je crois que je serais incapable de le passer aujourd'hui !

Oups, il manquait la date : 1970 et le Code m'a servi pour le permis voiture (là avec qqs cours qud même) un an après.... Toute une époque

1974 sur un 200 Yamaha.
Comme les autres,200m de roulage,un arrèt au stop,un démarrage en cote(quand meme)et roule ma poule...
Et je suis toujours là et je pense que j'aurais du mal pour le repasser.
Le lendemain j'achetais mon premier flat,r50/5 chez Dubois Moto à Nimes qui m'a bien niqué avec une épave maquillée.Monsieur Lambert,à Tulette(pour ceux qui connaissent)ma vendu un R75/6 six mois plus tard.

175 Puch en 1971... Je n'ai jamais pris de leçon car j'ai dis au moniteur que je roulais depuis l'âge de 13 ans, j'emmenais juste la moto de l'auto école à la zone de conduite hors de la ville ! Et pis c'était au tour des autres.

Une CB 350 Honda en décembre 1972...J'avais 16 ans, pris 3 ou 4 leçons le samedi, et c'est tout...Le moniteur montait sur la moto en passager !
Le jour du permis, l'examinateur et mon moniteur n'arrêtaient pas de discuter sur une vaste place de marché vide, et gravillonnée...me laissant aller au prochain feu, instructions de faire demi-tour et de revenir...Je ne maîtrisais pas du tout le monstre (!) et évidemment, je chute en faisant demi-tour au feu...regard vers la place du marché, visiblement, personne n'a rien vu ! Vite, je redresse la moto (difficilement), je frotte les quelques traces sur la poignée, un coup de démarreur (merci Honda !) et je repars...jusqu'à la place du marché..."Ah, tiens, vous êtes là, vous ? Bon, allez au bout de la place, passez-moi trois vitesses, et freinez exactement sur la ligne là - il trace dans les gravillons une ligne avec son pied - "...Evidemment, je freine trop tôt et suis obligé de réaccélerer..."Bon, ça va , c'est un peu juste, mais soyez prudent"...et il me donne le papier rose provisoire !

Je conserve toujours mon vieux permis, avec ma photo de 16 ans dessus, tapé à la machine, grand format...(avec deux ans plus tard l'ajout en Préfecture du tampon pour le permis voiture) J'ai eu plusieurs fois la réflexion, par la police ou gendarmerie "Ah, il est pas jeune votre permis"...Et non, monsieur l'agent, mais j'y tiens, et aucun texte n'oblige à faire changer son permis pour un format "moderne"...

Au passage, sans doute pour une bizarrerie administrative qui n'a pas duré, j'ai deux numéros de permis, le premier pour le permis moto, le second pour le permis auto...Il semblerait que j'ai donc 24 points, et j'alterne les deux numéros quand il s'agit, par exemple, de louer une voiture...

Bref, comme disait quelqu'un plus haut, on n'est pas mort !

Et bien je pense être le vétéran, 1967, sur la BSA A7 du paternel. Apprentissage : pas d'auto-école, bien sûr, mais pendant un bout de temps leçon tous les soirs avec mon frère ainé, jusqu'à ce que j'arrive à faire un 8 sans poser pied à terre, dans une petite rue de banlieue. L'examen en candidat libre : c'est mon frère qui m'a amené comme passager et je suis reparti au guidon de la moto, le frère étant alors passager. Examen à l'ancienne dans une voiture d'auto-école, le bouquin avec les illustrations ouvert sur les genoux de l'inspecteur. Et à toute vitesse : "Qui passe d'abord ? Ensuite ? Enfin ?" "Citez-moi les 18 interdictions de stationner !" "Où voyez-vous ce panneau (allumez vos lanternes) et qu'est-ce que vous faites ?" Je savais bien que le mot "lanterne" était l'appellation ancienne des feux de position, mais déjà que la BSA, en 6V, n'éclairait rien du tout, je me suis dit qu'en entrant dans un tunnel il valait mieux être vu, à défaut d'y voir. Alors j'ai répondu "le feu de croisement, c'est plus sûr", alors l'inspecteur, d'un ton revêche : "Non Monsieur (je venais d'avoir 18 ans), les feux de position". J'ai pensé que c'était fini pour moi, mais comme cela a été ma seule "erreur", j'ai quand même eu le papier rose.
La partie pratique a été comme pour ceux qui ont passé le permis à la même époque, à savoir aller au bout de la rue, faire un demi-tour ("Vous avez le droit de poser le pied par terre") et venir s'arrêter le long du trottoir. Le plus important était de bien regarder derrière au démarrage, de signaler sur la gauche, avec le bras droit, que l'on prend la route (il n'y avait évidemment pas de clignotants sur la BSA et la main gauche est occupée avec l'embrayage) et de signaler en balançant le bras droit que l'on va s'arrêter.

C'est drôle, ça fait un bail mais je m'en souviens comme si c'était hier. Il est vrai que c'est une des caractéristiques de l'âge que de se rappeler ce qui fut il y a un demi-siècle, d'oublier que votre femme vous a dit ce matin d'aller chez le coiffeur après le repas et donc de passer l'après-midi à bricoler sur la R50.

Tiens, que de souvenirs ! Sur une R 50/2 et c'était en 1985.

A l'époque, je travaillais en Haute Corrèze à Ussel. Nous avons eu l'occasion de présenter le permis de conduire militaire catégorie moto à Brive au régiment (je pense que c'était le 126 RI). J'avoue que les épreuves étaient loin d'être aussi dure que dans le civil. Ce qui n'empêche pas que l'on été un peu tête brûlée. On prenait des risques avec la R50/2 sur le circuit. C'était à celui qui frottait le plus et qui battait le record du parcours. Quelle moto quant on savait s'en servir (ce que je ne revendique pas of course) Les instructeurs étaient pointilleux. Ils nous apprenaient la maniabilité avant de franchir les autres étapes. Pas question de sortir tant que l'on ne savait pas maîtriser la machine à vitesse réduite comme ils disaient. Puis après, j'ai fait transformer le permis militaire en civil en Nouvelle Calédonie. Au retour, j'ai acheté ma première moto. Une BMW K 75 C. 

flatmanu a écrit:En 96  à PAPEETEE TAHITI , premier cours avec le moniteur : T'as déja fait de la moto ? oui une 50 zundapp , 50 DT yamaha, et une 80 yamaha..Ok tu prends la 500 GSE suzuki tu vas faire un tour et tu reviens dans une heure j'ai pas le temps de venir avec toi . Et hop j'ai enfourché l'engin et j'ai pris la seule grande route de l'ile au taquet . Tous les autres cours étaient identiques jusqu'à l'examen ou j'ai du faire le tour de la place,  pour 700 frs de l'époque. A Mayotte  c'était pire tu devais te présenter avec ta moto le jour de l'examen car ils faisaient venir l'inspecteur de la Réunion . Donc entre temps ben t'apprenais tout seul .   

En Suisse c'est encore presque comme ça.
Code. Tu obtiens un permis provisoire. Tu vas t'acheter une bécane. Tu fais 8h de cours soit 2 aprèms en groupe avec un moniteur et tu as un an pour te présenter à l'examen.

Francesco a écrit:Et on est encore tous vivants, c'est dingue.......

Exactement,ce que je pensais en lisant tous les posts!

Passionnant !

Certains d'entre vous savent comment se passe le choix des motos pour les autos-écoles aujourd'hui ?
C'est toujours la même salade!   (XJ6,ER6,MT07,Z60)

Il est vrai que l'on voit beaucoup moins de moto devant les lycées.