Safari BMW. 3 musées pour le centenaire de la R32

Sacré reportage, merci François

Zündappmann a écrit:Sacré reportage, merci François 

Hello ! 
J'aurais l'occasion de revenir sur les Zündapp (et tant d'autres) tes connaissances de la marque seront utiles pour les identifier et nous éclairer de leurs particularités.

ffrd a écrit:J'aurais l'occasion de revenir sur les Zündapp (et tant d'autres) tes connaissances de la marque seront utiles pour les identifier et nous éclairer de leurs particularités.

Avec plaisir !

Retour avant guerre avec une superbe RS255 rigide.
Rarissime, toutes les rigides seront transformées en coulissantes après les essais concluants d'Alexandre Von Falkenhausen.
Je vous détaille ce bijoux.

Wouha ! Quel safari !

URSULE a écrit:Wouha ! Quel safari !

Salut Michel  
Et encore, je n'ai pas fini ma soirée diapo ! 

Il n'y aurait eu "que" 17 R51RS de construite.
Pour simplifier, la distribution se fait par cascade de pignons -à chaîne pour les R51SS et R51.
Celle çi, survivant à la seconde guerre fut largement modifiée par son propriétaire? son pilote ? : Wolz en 1949.
Pas de trace de son palmarès connu à ce jour.

Toujours sur le podium circulaire une R17 de 1938 bien customisée par son propriétaire.
Sacrée locomotive que cette culbutée donne pour plus de 33CV

Ca va sembler fou pour beaucoup, mais ce voyage était surtout pour rencontrer l'autre version de la BMW F750 allemande.
Ce modèle 1973, est équipée d'un ensemble selle réservoir monobloc en polyester, le freinage n'est plus assuré par le 4 cames Fontana de 250mm mais par une paire de disque fortement percés.
Je vous laisse contempler.

A Hochgurgl, il y avait d'autres BMW d'exposées, en voila un échantillon.

Merci François de nous faire partager ton voyage et tes connaissances  
J'apprécie particulièrement les détails de toutes ces machines uniques que ton œil de lynx a repérés.

Et tu me donnes envie de retourner en Autriche, je ne connaissais pas l'existence du musée de Vorchdorh et le Top Mountain Museum n'existait pas encore la dernière fois que je suis allé au Tyrol.

J'attends la suite de ton feuilleton.
Patrick

Le Mountain Musée renferme des motos exceptionnelles.
Quelques exemplaires reconstruits ou dans un jus extraordinaire.










A Suivre...

Toutes fabuleuses machines !
Jamais vues en vrai en ce qui me concerne sauf la Clément (des cycles Clément Gladiator si je ne m'abuse) aperçue il y a fort longtemps au musée des arts et métiers .

Clément Gladiator ? je ne sais pas Pierre, elles étaient nombreuses les motos françaises, d'ailleurs autant de motos hexagonales, c'est surprenant.
 

Des sportives, de beaux moteurs, de belles machines !

Je vais terminer la visite d'Hochgurgl avec une vue des plateaux thématiques marques, pays etc...

Content de voir que ce musée que j'avais visité il y a quelques années, avant l'incendie, est rené de ses cendres!
La nouvelle version vaut bien l'ancienne...

Le musée possède maintenant un système d'extinction sprinkler.
En parcourant ton sujet, il est facile de faire le jeu des 777 erreurs, malheureusement les belles Brough Supérior de courses ne sont plus. 
J'ai mis une photo du système d'arrosage automatique sur le dernier post.

Vorchdorf ; Les flat-Twins.

Voici quelques Flats non construits à Munich.





A suivre.

ffrd a écrit:

Le moteur est d'origine automobile, il est dérivé et adapté à un deux roues du moteur de la Fiat-Steyr, version autrichienne de la Fait 500.

Sur cette version du moto prototype dérivé de l'auto, ce bloc moteur flat-twin 4 temps, le delco, à droite est cependant trop exposé aux projections d'eau de la roue avant.

Le carburateur et son filtre sont biens protégés, un dynastar assure le démarrage et la charge de la batterie.

le flux des gaz d'admission et d'échappement n'est pas horizontal mais vertical ce qui concourt à la compacité du bloc moteur.

Ce bloc reprend la distribution, arbre à cames en dessous du vilebrequin.

Sur les 4 prototypes construits par Edi Maglot, pilote de course. 

A suivre.

Une petite digression pour relater une anecdote :

Les Fiat Steyr Puch à moteur flat-twin étaient interdites de compétition en Italie car elles mettaient des branlées monumentales aux Abarth.
Quand on sait que Carlo Abarth était, lui aussi, d’origine autrichienne, je trouve que ça ne manque pas de sel ! 

Salut Nono, je reviens à tes chères et sympathiques 500 de Turin,* ça sortait combien de canassons une Abarth ?

* Dans un film (j'ose pas dire vieux film) il y avait deux méchants, barbouzes, flics - je ne sais pas- dans une Fiat 500, l'un disait à l'autre "ne respire pas quand je change de vitesse". 

ffrd a écrit:Salut Nono, je reviens à tes chères et sympathiques 500 de Turin,* ça sortait combien de canassons une Abarth ?

* Dans un film (j'ose pas dire vieux film) il y avait deux méchants, barbouzes, flics - je ne sais pas- dans une Fiat 500, l'un disait à l'autre "ne respire pas quand je change de vitesse". 

De « série », la plus puissante sortait 42 cv (vs 18 d’origine).
De mémoire (suis pas chez moi pour compulser mes docs) la Steyr Puch TR650 sortait 50 bourrins.


Le plus drôle, c’est que Dante Giacosa, l’ingénieur concepteur de la 500, avait proposé un flat-twin au lieu du vertical twin.
« Trop cher » lui a répondu papy Agnelli !