c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
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Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Merci à toi pour ton passage, nous sommes contents d'être soutenus.
L'arverne
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Le WE a commencé mardi matin (oui, je sais...) lorsque j'ai décidé de remettre en route le mulet pour "au cas où" il y en aurait besoin. Comme deux semaines auparavant je m'étais rendu compte que la pression d'huile chutait haut dans les tours lors d'un essai sur le circuit de Fay de Bretagne, réduisant à l'état de miettes des coussinets de bielles neufs de 20 minutes, il fallait envisager une profonde refonte de l'ensemble, dont le remplacement du vilbrequin et de l'ensemble de ses coussinets de tourillons. Effectivement, il n'a pas trop aimé les miettes de nikasyl de l'année dernière...
Donc mardi matin, dépose du moteur/boîte entre 7 et 8, avant que la gamine ne se réveille. Je retourne à l'atelier vers 9h15, dépiautage du moteur : cylindres pistons culasses, réhausse moteur, nettoyage... puis le remontage commence : un nouveau bloc équipés de nouveaux coussinets
, je mets dedans un vilo "dans les clous", le premier arbre à cames racing qui me tombe sous la main, l'ensemble de la distribution neuve (pinaillons pas, c'est quand même une moto de course...), un ensemble volant moteur-embrayage qui a fait se preuves (l'est sur le racer depuis le rallye de la Sarthe en ... 2012, quasi neuf...). Merde, les bagues de pied de bielles sont HS, et j'en ai pas d'avance. Je fouille dans la caisse de bielles pour en trouver deux pas trop laides, je sors la balance de dealer et la disqueuse à lamelles pour équilibrer ça au dixième de grammes. Ensuite remontage des bielles avec des vis neuves. Et le moteur sur la moto, hop !
'Tain, il est déjà 13h avec ces conneries, j'ai pas encore bouffé. J'en suis à remettre la réhausse de carter d'huile quand le défilé de clients commence jusqu'à 15h, je remonte presque sans m'énerver les clips de pistons, renquille tout le bazar cylindres culasses. Il est 16h30, je récupère la gamine dans une demi-heure et c'est pas prêt d'être fini... Le temps de poser la boîte sur le moteur et d'ajuster les fixations, et me voilà à la garderie avec des traces de cambouis plein la tronche.
Je laisse jouer la môme dans le camion (vroooom vroom je m'attache papa, oui mais te pends pas avec la ceinture de sécurité) et retourne serrer la boîte (mais arrête d'appuyer sur le klaxon les voisins vont appeler la DDASS), tous les renforts arrières de cadre (bon, tu viens avec moi dans l'atelier mais tu touches à rien, OK), ainsi que les vis de cardan (non, pas les doigts dans les pots d'échappement).
18h15, ouf, voilà la maman du monstre qui rentre du taf, je règle les culbuteurs, cale l'allumage, fais le plein d'huile, les caches culbus...
Et pis je vais manger, quand même, parce que bon, il est déjà 19h30. J'y retourne une fois la gamine couchée pour remonter la ligne d'échappement, voilà, c'est prêt !
Le mercredi matin je prend mon temps pour charger le camion, aidé par ma fille que sa grand-mêre vient récupérer en début d'après-midi. Le temps de tout bien charger, de faire un tour par la décheterie, de passer faire le plein, je pars en retard pour chez Luc, direction Nevers. J'y arrive vers 21h, nickel pour une bonne pizza maison !
Le jeudi matin, on charge les affaires de Luc et la vraie moto de course sur la remorque, on continue à prendre notre temps... et on part vers 13h30 pour Alès. Sortis de l'autoroute un peu avant Mende, on s'engage sur les routes à poules à travers la Lozère pour rattraper Florac. Ca fait une demi-heure de virages que je surveille d'un oeil de plus en plus écarquillé ma jauge de gasoil qui s'enfonce dans la réserve sans qu'aucune pompe salvatrice ne pointe le bout de son tuyau sur le bord de la route... Le panneau "Florac 23kms" me remet du baume au coeur, surtout qu'une immense descente s'amorce jusqu'à une pompe à essence à l'entrée du bled. A l'écran du cadran, les litres défilent tandis que le réservoir de carburant s'alourdit, et le bidule claque en même temps que les chiffres s'arrêtent à 79,63L. Pas mal, pour un réservoir de 80L... Il était temps.
Le reste du trajet se déroule sans encombres.
On arrive, on retrouve les potes, première soirée bien sympatoche, le stress monte gentiment.
Venredi matin, premiers essais chronos. Luc et moi prenons chacun notre moto. Le circuit est pleins de virages dans tous les sens, difficile à mémoriser au début, surtout qu'au bout de deux tours ma chiotte se met à ratatouiller dans tous les sens, pour finir par me planter bel et bien en rade : plus de batterie. N'ayant pas eu le temps de monter le circuit de charge, je ne m'en formalise pas, de toutes manières cette moto est là juste au cas où...
La sécance suivante je prend la vraie moto de course de Luc, et là, la claque ! Le moteur est d'une puissance impressionnante, dès qu'on touche la poignée, ça pousse sévère ! J'accélère plus fort que pas mal de motos bien plus modernes et sportives, dès qu'on passe la trois et qu'on tourne la poignée, c'est plus une moto, c'est une catapulte ! J'apprends le circuit tranquillement. Au cours de la journée on fera encore une session chacun, histoire de d'apprendre le circuit, de déterminer le meilleur couple conique pour ne pas avoir de vitesses à passer dans des endroits chiants, et de faire un calcul de consommation, avant de voir d'autres copains arriver et de prendre l'apéro !
Samedi matin, la tension monte d'un cran, qualifications dès 9h pour ma pomme. Je prends gentiment mes marques, roule en 1'34, pas délirant, mais bon. On remet 5L d'essence pour Luc, et il part pour sa qualif. Alors qu'il tourne en 1'35, il se fait passer par un ZXR qui l'énerve, et les temps descendent ! Il rattrape le gars, le passe. Il fait un 1'32 (je suis deg' !) mais tout-à-coup on le voit s'arrêter ! Fuck, qu'est-ce qui se passe ?
Un peu inquiet, je retrouve Luc à la fin de la session, ramené par le camion. A sa tête, les nouvelles ne sont pas bonnes "au bruit, le moteur est mort". Il enlève une bougie de gauche, elle est nickel, il me passe la clé, je démonte celle de droite, déjà pas bon signe, elle force un peu. L'électrode est complètement écrasée, l'hypothèse penche pour être validée, et l'est complètement lorsqu'on sort la culasse : soupape cassée, tulipe arrachée. Vu la gueule de la casse, on penche vers une rupture de fatigue. Comme quoi, changez vos soupapes, bordel ! Tous les 12h, comme nous. Bon, celle-là, elle n'a pas été changé depuis le BOC 2014, eh bien ça fait trop...
Après réflexion avec l'équipe, on étudie les données du problèmes : Luc a une bonne moto avec un moteur mort, j'ai une moto moyenne (n'oublions pas qu'elle est faite avec les bouts qui traînent dans le garage) avec une moteur qui marche. On pourrait faire un échange de moteur, mais ça s'avère trop compliqué : le moteur de Luc est modifié au niveau des fixations pour les réhausses. Non, on va plutôt greffer les éléments qui font que la moto de Luc est plus efficace : les amortisseurs arrière, et l'ensemble fourche-roue-frein avant. Aussitôt dit, aussitôt fait, pendant que PizzaRoller câble un circuit de charge, on permute les fourches des motos. Mon mulet passe donc le contrôle technique à 14h30 et à 15h je prend la piste pour la dernière séance d'essais qualificatifs, juste pour contrôler que tout est OK.
Aaah, il ne pousse pas si mal, ce petit moteur (carbus de 36, culasses petites soupapes, petits conduits de culasses, simple allumage...) ! Bon, il n'a pas l'allonge de celui de Luc qui prend 8700trs, mais il catapulte bien ! C'est vrai que la plage d'utilisation est plus petite : 5500-7800trs, faut jouer de la boîte ! Par contre, ma position sur la selle est nettement meilleure, je pose le genou comme je veux, c'est top. Avec la selle de Luc, trop en avant, je n'y arrive pas. Allez, je freine plus tard là, j'accélère plus tôt ici... Et l'angle, whaa ! Oooh putain, je perds l'arrière dans le virage à gauche en descente, sur l'angle, même pas à la remise des gaz, ça raccroche, j'arrive à récupérer le tir je ne sais pas trop comment ! Pfiou, belle frayeur ! Bon, on se détend, je fais encore un tour et je rentre, la moto est validée, par la peine de la foutre par terre... Badame ! Je perds encore l'arrière tout doucement à l'entrée de l'épingle à droite, c'est quoi ce bordel !? Y a de l'huile sur le pneu ou quoi ? Je rentre aux stands, non tout à l'air normal... Je passe au sonomètre 102dB. Hé bé, mon silencieux de moderne fait un peu de potin quand même...
Rentré au paddock, notre team manager Grouniache est tout content de m'annoncer que pour un galop d'essai c'est pas mal, puisque je viens de rouler en 1'31 !Ah, c'est une bonne nouvelle, même si je flippe un peu de ces glisses intempestives... C'est Luc qui en contrôlant la pression des pneus à froid trouvera une pression un peu trop élevée, pouvant expliquer ça.
Bon, je veux quand même contrôler le jeu aux culbus, l'avance à l'allumage, voir si rien n'a bougé. L'avance a pris un peu de retard, je lui règle son compte à coup de marteau, tout en finesse, et c'est nickel. Pour les culbus, curieusement y a un jeu énorme sur celui d'échappement droit, on tique avec Luc. Je rerègle, et fuck, plus moyen de démarrer sur deux pattes... On contrôle tout un tas de trucs, pis je me dis que j'ai dû chier mon réglage, je redémonte, la soupape d'échappement n'a plus de jeu du tout, et reste même ouverte de très très gras. Incroyable, lors de l'ouverture du cache culbu la première fois, la soupape était gripée et n'était pas remontée à fond. Un réglage correct, et tout rentre dans l'ordre, on en profite même pour refaire le iletage du goujon central de cache-culbu dans la culasse.
Diamnche matin, la tension est forte, il pleut. On regarde les autres courses VMA. Vers 12h, la pluie s'arrête. On mange, puis on prépare le box. 13h45, la moto rechigne à démarrer sur la pit-lane (évidemment, puisqu'il n'y a pas de starters...). Je flippe. Puis elle pète. Je finis de m'habiller, puis très vite il faut sortir des stands pour le tour de formation. On est 18eme sur la ligne de départ (sur 31). Sam tient la bécane, c'est lui le boss pour ce job, y a jamais rien à redire. Premier départ (le faux, qui ne sert à rien, que je réussi toujours...), je cours, j'emjambe la chiotte, et écrase le démarreur, braaaaaaaaa ça pête tout de suite et je décolle. Grands gaz, je suis dans les 8 au premier virage. La piste est mouillée même si il ne pleut plus. Je tiens une bonne cadence, les pneus tiennent. Deux tours, et on se range à nouveau en épi sur la grille de départ. Sam me dit qu'il faut que je coupe le contact. Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? Oui oui, c'est un officiel qui le lui a dit, il ne faut pas que les voyants du tableau de bord soient allumés, sinon pénalité. C'est nouveau ça... ? Bon, pas stressé, je coupe le contact, un interrupteur pas accessible au tableau de bord, ça va être pratique, tiens ! On se remet de l'autre côté de la piste. La gonzesse qui tient le drapeau de départ est au milieu de la piste, très près de moi. Elle hésite à partir, je vois ses gestes, quand elle se met à courir dans un sens en agitant le drapeau, je galope dans l'autre sens, prendre le maximum d'avance pour avoir le temps d'actionner ce putain d'interrupteur ! Je saute sur la bécane, met le contact, appuie sur le bouton, un petit hoquet et ça part ! Ooooh putain, je manque je m'accrocher avec une Kawa, je coupe les gaz, il écarte la traj', meeeerde, départ à la con, bien moins bon que le premier ! Et c'est parti ! Mon premier relais se passe sans encombre, la moto marche du feu de dieu, le bruit est de plus en plus fort à l'échappement, il me semble, mais rien de grave, je surveille les soudures des pots, ça ne bouge pas. Je me méfie quand même des glissades, mais rien ne se produit, je roule sans forcer le trait, en restant aux alentours de la 9ème ou 10ème place au général, en tout cas c'est ce qu'on me panneaute. Vers la fin de mon relais, le safety car rentre pour je ne sais pas quelle raison. On perds du temps, car la moto derrière laquelle je suis n'arrive pas à recoller le groupe ! La piste est encore mouillée, et le safety car roule vite ! Quand enfin je peut redépasser, on a perdu un peu de temps. Je rentre aux stands pour déposer la moto à Luc. Je lui fais signe que tout va bien, les gars font un ravitaillement du tonnerre, et il repart. On doit être 2 ou 3 de la catégorie. Je suis relativement détendu, lorsque Sam traverse le stand en courant, il a entendu le speaker annoncer une chute de la 89 ! Ooh le coup de stress qui monte ! Mais bizarre, car lorsque je me précipite sur la pit-lane, je vois passer Luc dans la ligne droite des stands. On contrôle sur les écrans d'affichage, il a fait son dernier tour en 1'58, soit 25 secondes de plus qu'un tour normal... Je me dis qu'il a dû aller jardiner dans le bac à gravier, mais quelques minutes plus tard Lippo me montre sur sa caméra la chute de Luc, pile au même endroit où j'ai failli m'en mettre une la veille ! Je me prépare à ce que Luc s'arrête, mais non, il continue son relais comme si de rien n'était ! Je m'inquiète un peu pour le cache-culbu, pourvu qu'il ne soit pas cassé, car la moto a tourbilloné dessus. Si on perd de l'huile, c'est mort ! Mais non, tout à l'air d'aller. Lorsque je remonte sur la moto, Luc a le temps de me dire que le bracelet est un peu tordu, mais que ça roule très bien ! Et je m'élance. Effectivement, la moto roule impeccable, la piste est devenue séchante, mais justement je déteste ça, on ne sait pas si ça accroche ou pas. Je mets beaucoup de temps à me mettre dedans. Je rattrape la Guzzi, met un peu de temps à le passer. La piste est quasi sèche, je suis emmerdé à un endroit, si je reste en seconde je fais hurler le moteur, mais comme on est sur l'angle à gauche, c'est difficile de passer la trois, je gadouille, ça va pas, je ne suis pas content de moi. Un gars en Post-Classic me passe, et je le vois passer la trois, sur l'angle. Je me dis qu'il faut le faire, je réessaye, c'est mieux, à l'épingle je vois l'autre BM qui va me mettre un tour, ça me booste, je m'applique sur les trajectoires, freine plus violemment pour casser ma vitesse, arrondit les trajectoires, pendant deux-trois tours c'est vraiment bien, personne ne passe, puis la BM finit par me faire un freinage bien couillu, ça me déconcentre, je fais un tout droit au freinage d'après... je commence à fatiguer, ça fait 50 minutes que je roule, je commence à sentir mes cuisses, putain je le savais que j'aurai dû faire du sport cet hiver... Une heure de relais, toujours pas de panneau pour sortir, une heure cinq, une heure dix, j'en peu plus, ah, voilà le panneau, je rentre aux stands. Ohh la vache, c'est difficile de rouler doucement, je suis dans un état second, je m'arrête devant Grouniache, je sens la bécane qu'on béquille. Je descends de la moto, je n'ai plus de forces et m'abats dans un siège. Vache, je suis mort ! Un coup de flotte, et ça va mieux. Quelqu'un me tend la feuille de classement à trois heures de courses, curieux, la Guzzi aurait un tour d'avance sur nous, alors qu'il ne m'a jamais doublé ! Alors qu'une Ducati qui m'a passé deux fois pendant la course serait derrière. A n'y rien comprendre ! Il reste trois quarts d'heure de course, justement au classement la Ducati peut nous enlever le podium, Luc roule bien, mais plus il passe et plus il secoue la tête, et plus les chronos augmentent. Je m'inquiète, peut-être a-t-il mal ? je m'apprête à reprendre la piste, mais non, visiblement c'est la moto qui ne va pas bien, elle pète à la déccélération, je vois bien que Luc ne tire pas dedans. Plus que dix minutes, cinq minutes, la Ducati se rapproche, elle nous prend une poignée de secondes par tour... Ouf, le drapeau à damiers tombe, et Luc passe dessous, c'est bon. Remarque, on aurait pu finir derrière je m'en foutais, vu le WE pavé d'emmerdes, c'est beau d'être au bout !
Je rejoins Luc au parc fermé. La moto pisse l'huile côté gauche sur l'ensemble des joints (cache, culasse et embase). Faut dire que c'est un montage sans joints de culasse, la feuille de cuivre minimaliste n'a pas dû aimer le coup de la toupie. Mais surtout, le problème vient de l'échappement, les tubes sont sortis du moteur, un peu plus et les coudes se barraient dans la nature... Bon, coup de chance, il en faut bien un peu, ils sont restés là. Le podium a bon goût quand même, même sur la troisième marche.
Voilà, on est crevé, on redescent gentiment, faut tout ranger, plier, charger, et rentrer.
Un immense merci à toute l'équipe de la Flatisteam (je fais pas la liste, j'aurai peur d'en oublier !) et en particulier à Luc.
Merci également à notre sponsor Belles Bécanes, à l'orga du VMA, et à nos concurrents préférés, Bob et Denis sur la BM 19 ! Bravo les gars !
Et pis retour, retour sur Nevers dans la nuit de dimanche, puis dans mes pénates lundi en milieu d'après-midi, pour retrouver ma crevette et sa môman qui m'ont quand même un peu manqué à travers tout ces épisodes mécaniques !
Donc mardi matin, dépose du moteur/boîte entre 7 et 8, avant que la gamine ne se réveille. Je retourne à l'atelier vers 9h15, dépiautage du moteur : cylindres pistons culasses, réhausse moteur, nettoyage... puis le remontage commence : un nouveau bloc équipés de nouveaux coussinets
, je mets dedans un vilo "dans les clous", le premier arbre à cames racing qui me tombe sous la main, l'ensemble de la distribution neuve (pinaillons pas, c'est quand même une moto de course...), un ensemble volant moteur-embrayage qui a fait se preuves (l'est sur le racer depuis le rallye de la Sarthe en ... 2012, quasi neuf...). Merde, les bagues de pied de bielles sont HS, et j'en ai pas d'avance. Je fouille dans la caisse de bielles pour en trouver deux pas trop laides, je sors la balance de dealer et la disqueuse à lamelles pour équilibrer ça au dixième de grammes. Ensuite remontage des bielles avec des vis neuves. Et le moteur sur la moto, hop !
'Tain, il est déjà 13h avec ces conneries, j'ai pas encore bouffé. J'en suis à remettre la réhausse de carter d'huile quand le défilé de clients commence jusqu'à 15h, je remonte presque sans m'énerver les clips de pistons, renquille tout le bazar cylindres culasses. Il est 16h30, je récupère la gamine dans une demi-heure et c'est pas prêt d'être fini... Le temps de poser la boîte sur le moteur et d'ajuster les fixations, et me voilà à la garderie avec des traces de cambouis plein la tronche.
Je laisse jouer la môme dans le camion (vroooom vroom je m'attache papa, oui mais te pends pas avec la ceinture de sécurité) et retourne serrer la boîte (mais arrête d'appuyer sur le klaxon les voisins vont appeler la DDASS), tous les renforts arrières de cadre (bon, tu viens avec moi dans l'atelier mais tu touches à rien, OK), ainsi que les vis de cardan (non, pas les doigts dans les pots d'échappement).
18h15, ouf, voilà la maman du monstre qui rentre du taf, je règle les culbuteurs, cale l'allumage, fais le plein d'huile, les caches culbus...
Et pis je vais manger, quand même, parce que bon, il est déjà 19h30. J'y retourne une fois la gamine couchée pour remonter la ligne d'échappement, voilà, c'est prêt !
Le mercredi matin je prend mon temps pour charger le camion, aidé par ma fille que sa grand-mêre vient récupérer en début d'après-midi. Le temps de tout bien charger, de faire un tour par la décheterie, de passer faire le plein, je pars en retard pour chez Luc, direction Nevers. J'y arrive vers 21h, nickel pour une bonne pizza maison !
Le jeudi matin, on charge les affaires de Luc et la vraie moto de course sur la remorque, on continue à prendre notre temps... et on part vers 13h30 pour Alès. Sortis de l'autoroute un peu avant Mende, on s'engage sur les routes à poules à travers la Lozère pour rattraper Florac. Ca fait une demi-heure de virages que je surveille d'un oeil de plus en plus écarquillé ma jauge de gasoil qui s'enfonce dans la réserve sans qu'aucune pompe salvatrice ne pointe le bout de son tuyau sur le bord de la route... Le panneau "Florac 23kms" me remet du baume au coeur, surtout qu'une immense descente s'amorce jusqu'à une pompe à essence à l'entrée du bled. A l'écran du cadran, les litres défilent tandis que le réservoir de carburant s'alourdit, et le bidule claque en même temps que les chiffres s'arrêtent à 79,63L. Pas mal, pour un réservoir de 80L... Il était temps.
Le reste du trajet se déroule sans encombres.
On arrive, on retrouve les potes, première soirée bien sympatoche, le stress monte gentiment.
Venredi matin, premiers essais chronos. Luc et moi prenons chacun notre moto. Le circuit est pleins de virages dans tous les sens, difficile à mémoriser au début, surtout qu'au bout de deux tours ma chiotte se met à ratatouiller dans tous les sens, pour finir par me planter bel et bien en rade : plus de batterie. N'ayant pas eu le temps de monter le circuit de charge, je ne m'en formalise pas, de toutes manières cette moto est là juste au cas où...
La sécance suivante je prend la vraie moto de course de Luc, et là, la claque ! Le moteur est d'une puissance impressionnante, dès qu'on touche la poignée, ça pousse sévère ! J'accélère plus fort que pas mal de motos bien plus modernes et sportives, dès qu'on passe la trois et qu'on tourne la poignée, c'est plus une moto, c'est une catapulte ! J'apprends le circuit tranquillement. Au cours de la journée on fera encore une session chacun, histoire de d'apprendre le circuit, de déterminer le meilleur couple conique pour ne pas avoir de vitesses à passer dans des endroits chiants, et de faire un calcul de consommation, avant de voir d'autres copains arriver et de prendre l'apéro !
Samedi matin, la tension monte d'un cran, qualifications dès 9h pour ma pomme. Je prends gentiment mes marques, roule en 1'34, pas délirant, mais bon. On remet 5L d'essence pour Luc, et il part pour sa qualif. Alors qu'il tourne en 1'35, il se fait passer par un ZXR qui l'énerve, et les temps descendent ! Il rattrape le gars, le passe. Il fait un 1'32 (je suis deg' !) mais tout-à-coup on le voit s'arrêter ! Fuck, qu'est-ce qui se passe ?
Un peu inquiet, je retrouve Luc à la fin de la session, ramené par le camion. A sa tête, les nouvelles ne sont pas bonnes "au bruit, le moteur est mort". Il enlève une bougie de gauche, elle est nickel, il me passe la clé, je démonte celle de droite, déjà pas bon signe, elle force un peu. L'électrode est complètement écrasée, l'hypothèse penche pour être validée, et l'est complètement lorsqu'on sort la culasse : soupape cassée, tulipe arrachée. Vu la gueule de la casse, on penche vers une rupture de fatigue. Comme quoi, changez vos soupapes, bordel ! Tous les 12h, comme nous. Bon, celle-là, elle n'a pas été changé depuis le BOC 2014, eh bien ça fait trop...
Après réflexion avec l'équipe, on étudie les données du problèmes : Luc a une bonne moto avec un moteur mort, j'ai une moto moyenne (n'oublions pas qu'elle est faite avec les bouts qui traînent dans le garage) avec une moteur qui marche. On pourrait faire un échange de moteur, mais ça s'avère trop compliqué : le moteur de Luc est modifié au niveau des fixations pour les réhausses. Non, on va plutôt greffer les éléments qui font que la moto de Luc est plus efficace : les amortisseurs arrière, et l'ensemble fourche-roue-frein avant. Aussitôt dit, aussitôt fait, pendant que PizzaRoller câble un circuit de charge, on permute les fourches des motos. Mon mulet passe donc le contrôle technique à 14h30 et à 15h je prend la piste pour la dernière séance d'essais qualificatifs, juste pour contrôler que tout est OK.
Aaah, il ne pousse pas si mal, ce petit moteur (carbus de 36, culasses petites soupapes, petits conduits de culasses, simple allumage...) ! Bon, il n'a pas l'allonge de celui de Luc qui prend 8700trs, mais il catapulte bien ! C'est vrai que la plage d'utilisation est plus petite : 5500-7800trs, faut jouer de la boîte ! Par contre, ma position sur la selle est nettement meilleure, je pose le genou comme je veux, c'est top. Avec la selle de Luc, trop en avant, je n'y arrive pas. Allez, je freine plus tard là, j'accélère plus tôt ici... Et l'angle, whaa ! Oooh putain, je perds l'arrière dans le virage à gauche en descente, sur l'angle, même pas à la remise des gaz, ça raccroche, j'arrive à récupérer le tir je ne sais pas trop comment ! Pfiou, belle frayeur ! Bon, on se détend, je fais encore un tour et je rentre, la moto est validée, par la peine de la foutre par terre... Badame ! Je perds encore l'arrière tout doucement à l'entrée de l'épingle à droite, c'est quoi ce bordel !? Y a de l'huile sur le pneu ou quoi ? Je rentre aux stands, non tout à l'air normal... Je passe au sonomètre 102dB. Hé bé, mon silencieux de moderne fait un peu de potin quand même...
Rentré au paddock, notre team manager Grouniache est tout content de m'annoncer que pour un galop d'essai c'est pas mal, puisque je viens de rouler en 1'31 !Ah, c'est une bonne nouvelle, même si je flippe un peu de ces glisses intempestives... C'est Luc qui en contrôlant la pression des pneus à froid trouvera une pression un peu trop élevée, pouvant expliquer ça.
Bon, je veux quand même contrôler le jeu aux culbus, l'avance à l'allumage, voir si rien n'a bougé. L'avance a pris un peu de retard, je lui règle son compte à coup de marteau, tout en finesse, et c'est nickel. Pour les culbus, curieusement y a un jeu énorme sur celui d'échappement droit, on tique avec Luc. Je rerègle, et fuck, plus moyen de démarrer sur deux pattes... On contrôle tout un tas de trucs, pis je me dis que j'ai dû chier mon réglage, je redémonte, la soupape d'échappement n'a plus de jeu du tout, et reste même ouverte de très très gras. Incroyable, lors de l'ouverture du cache culbu la première fois, la soupape était gripée et n'était pas remontée à fond. Un réglage correct, et tout rentre dans l'ordre, on en profite même pour refaire le iletage du goujon central de cache-culbu dans la culasse.
Diamnche matin, la tension est forte, il pleut. On regarde les autres courses VMA. Vers 12h, la pluie s'arrête. On mange, puis on prépare le box. 13h45, la moto rechigne à démarrer sur la pit-lane (évidemment, puisqu'il n'y a pas de starters...). Je flippe. Puis elle pète. Je finis de m'habiller, puis très vite il faut sortir des stands pour le tour de formation. On est 18eme sur la ligne de départ (sur 31). Sam tient la bécane, c'est lui le boss pour ce job, y a jamais rien à redire. Premier départ (le faux, qui ne sert à rien, que je réussi toujours...), je cours, j'emjambe la chiotte, et écrase le démarreur, braaaaaaaaa ça pête tout de suite et je décolle. Grands gaz, je suis dans les 8 au premier virage. La piste est mouillée même si il ne pleut plus. Je tiens une bonne cadence, les pneus tiennent. Deux tours, et on se range à nouveau en épi sur la grille de départ. Sam me dit qu'il faut que je coupe le contact. Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? Oui oui, c'est un officiel qui le lui a dit, il ne faut pas que les voyants du tableau de bord soient allumés, sinon pénalité. C'est nouveau ça... ? Bon, pas stressé, je coupe le contact, un interrupteur pas accessible au tableau de bord, ça va être pratique, tiens ! On se remet de l'autre côté de la piste. La gonzesse qui tient le drapeau de départ est au milieu de la piste, très près de moi. Elle hésite à partir, je vois ses gestes, quand elle se met à courir dans un sens en agitant le drapeau, je galope dans l'autre sens, prendre le maximum d'avance pour avoir le temps d'actionner ce putain d'interrupteur ! Je saute sur la bécane, met le contact, appuie sur le bouton, un petit hoquet et ça part ! Ooooh putain, je manque je m'accrocher avec une Kawa, je coupe les gaz, il écarte la traj', meeeerde, départ à la con, bien moins bon que le premier ! Et c'est parti ! Mon premier relais se passe sans encombre, la moto marche du feu de dieu, le bruit est de plus en plus fort à l'échappement, il me semble, mais rien de grave, je surveille les soudures des pots, ça ne bouge pas. Je me méfie quand même des glissades, mais rien ne se produit, je roule sans forcer le trait, en restant aux alentours de la 9ème ou 10ème place au général, en tout cas c'est ce qu'on me panneaute. Vers la fin de mon relais, le safety car rentre pour je ne sais pas quelle raison. On perds du temps, car la moto derrière laquelle je suis n'arrive pas à recoller le groupe ! La piste est encore mouillée, et le safety car roule vite ! Quand enfin je peut redépasser, on a perdu un peu de temps. Je rentre aux stands pour déposer la moto à Luc. Je lui fais signe que tout va bien, les gars font un ravitaillement du tonnerre, et il repart. On doit être 2 ou 3 de la catégorie. Je suis relativement détendu, lorsque Sam traverse le stand en courant, il a entendu le speaker annoncer une chute de la 89 ! Ooh le coup de stress qui monte ! Mais bizarre, car lorsque je me précipite sur la pit-lane, je vois passer Luc dans la ligne droite des stands. On contrôle sur les écrans d'affichage, il a fait son dernier tour en 1'58, soit 25 secondes de plus qu'un tour normal... Je me dis qu'il a dû aller jardiner dans le bac à gravier, mais quelques minutes plus tard Lippo me montre sur sa caméra la chute de Luc, pile au même endroit où j'ai failli m'en mettre une la veille ! Je me prépare à ce que Luc s'arrête, mais non, il continue son relais comme si de rien n'était ! Je m'inquiète un peu pour le cache-culbu, pourvu qu'il ne soit pas cassé, car la moto a tourbilloné dessus. Si on perd de l'huile, c'est mort ! Mais non, tout à l'air d'aller. Lorsque je remonte sur la moto, Luc a le temps de me dire que le bracelet est un peu tordu, mais que ça roule très bien ! Et je m'élance. Effectivement, la moto roule impeccable, la piste est devenue séchante, mais justement je déteste ça, on ne sait pas si ça accroche ou pas. Je mets beaucoup de temps à me mettre dedans. Je rattrape la Guzzi, met un peu de temps à le passer. La piste est quasi sèche, je suis emmerdé à un endroit, si je reste en seconde je fais hurler le moteur, mais comme on est sur l'angle à gauche, c'est difficile de passer la trois, je gadouille, ça va pas, je ne suis pas content de moi. Un gars en Post-Classic me passe, et je le vois passer la trois, sur l'angle. Je me dis qu'il faut le faire, je réessaye, c'est mieux, à l'épingle je vois l'autre BM qui va me mettre un tour, ça me booste, je m'applique sur les trajectoires, freine plus violemment pour casser ma vitesse, arrondit les trajectoires, pendant deux-trois tours c'est vraiment bien, personne ne passe, puis la BM finit par me faire un freinage bien couillu, ça me déconcentre, je fais un tout droit au freinage d'après... je commence à fatiguer, ça fait 50 minutes que je roule, je commence à sentir mes cuisses, putain je le savais que j'aurai dû faire du sport cet hiver... Une heure de relais, toujours pas de panneau pour sortir, une heure cinq, une heure dix, j'en peu plus, ah, voilà le panneau, je rentre aux stands. Ohh la vache, c'est difficile de rouler doucement, je suis dans un état second, je m'arrête devant Grouniache, je sens la bécane qu'on béquille. Je descends de la moto, je n'ai plus de forces et m'abats dans un siège. Vache, je suis mort ! Un coup de flotte, et ça va mieux. Quelqu'un me tend la feuille de classement à trois heures de courses, curieux, la Guzzi aurait un tour d'avance sur nous, alors qu'il ne m'a jamais doublé ! Alors qu'une Ducati qui m'a passé deux fois pendant la course serait derrière. A n'y rien comprendre ! Il reste trois quarts d'heure de course, justement au classement la Ducati peut nous enlever le podium, Luc roule bien, mais plus il passe et plus il secoue la tête, et plus les chronos augmentent. Je m'inquiète, peut-être a-t-il mal ? je m'apprête à reprendre la piste, mais non, visiblement c'est la moto qui ne va pas bien, elle pète à la déccélération, je vois bien que Luc ne tire pas dedans. Plus que dix minutes, cinq minutes, la Ducati se rapproche, elle nous prend une poignée de secondes par tour... Ouf, le drapeau à damiers tombe, et Luc passe dessous, c'est bon. Remarque, on aurait pu finir derrière je m'en foutais, vu le WE pavé d'emmerdes, c'est beau d'être au bout !
Je rejoins Luc au parc fermé. La moto pisse l'huile côté gauche sur l'ensemble des joints (cache, culasse et embase). Faut dire que c'est un montage sans joints de culasse, la feuille de cuivre minimaliste n'a pas dû aimer le coup de la toupie. Mais surtout, le problème vient de l'échappement, les tubes sont sortis du moteur, un peu plus et les coudes se barraient dans la nature... Bon, coup de chance, il en faut bien un peu, ils sont restés là. Le podium a bon goût quand même, même sur la troisième marche.
Voilà, on est crevé, on redescent gentiment, faut tout ranger, plier, charger, et rentrer.
Un immense merci à toute l'équipe de la Flatisteam (je fais pas la liste, j'aurai peur d'en oublier !) et en particulier à Luc.
Merci également à notre sponsor Belles Bécanes, à l'orga du VMA, et à nos concurrents préférés, Bob et Denis sur la BM 19 ! Bravo les gars !
Et pis retour, retour sur Nevers dans la nuit de dimanche, puis dans mes pénates lundi en milieu d'après-midi, pour retrouver ma crevette et sa môman qui m'ont quand même un peu manqué à travers tout ces épisodes mécaniques !
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Merci Looping!
Faut lire à voix haute pour bien tout entraver !!!
et là...
Félicitations à toute l'équipe!
Faut lire à voix haute pour bien tout entraver !!!
et là...
Félicitations à toute l'équipe!
pierrot
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Merci Pocka.
Du coup j'ai quelques questions
Vous utilisiez quel type de pont?
Quels est le virage ou tu te trouvais a faire hurler le moteur en seconde?
Vos chronos sont bien, j'ai un pote qui m'a chronométrer en 1'39 l'an passé, a l'arrache pas a l'alphano...
Le virage ou Luc c'est planté je pense que c'est le numéro 5, a chaque fois ou je roule la bas il y'en a un qui s'y met... l'an dernier c'était mon pote Fred avec son ER6, il faisait très chaud et les pneus des machines était bleu.
Je pense que ce virage doit ramasser l'écoulement entre les virages 4 et 6 ( la ou tu peut faire tout droit pour éviter le numéro 5 ) du coup t'a pas la même adhérence. Il y'a 15 jours c'était un des concurrents VMA (dont je t'ai fait voir la moto la Martin), qui c'est couché avec une cbr. Je finirais bien par en prendre une a celui la, c'est celui ou je me sent le mieux, un des rares ou je pose le genoux
Du coup j'ai quelques questions
Vous utilisiez quel type de pont?
Quels est le virage ou tu te trouvais a faire hurler le moteur en seconde?
Vos chronos sont bien, j'ai un pote qui m'a chronométrer en 1'39 l'an passé, a l'arrache pas a l'alphano...
Le virage ou Luc c'est planté je pense que c'est le numéro 5, a chaque fois ou je roule la bas il y'en a un qui s'y met... l'an dernier c'était mon pote Fred avec son ER6, il faisait très chaud et les pneus des machines était bleu.
Je pense que ce virage doit ramasser l'écoulement entre les virages 4 et 6 ( la ou tu peut faire tout droit pour éviter le numéro 5 ) du coup t'a pas la même adhérence. Il y'a 15 jours c'était un des concurrents VMA (dont je t'ai fait voir la moto la Martin), qui c'est couché avec une cbr. Je finirais bien par en prendre une a celui la, c'est celui ou je me sent le mieux, un des rares ou je pose le genoux
flattwin66
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Et encore, changer les soupapes toutes les 12 h ?
flattwin66
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Oui, je pense qu'on parle bien du même virage, le dernier vrai virage à gauche du circuit, en fait.
C'est à la sortie de celui-là que j'étais emmerdé avec la seconde, puisque soit je tirais jusqu'à 8000trs pendant un ou deux secondes (c'est long !) jusqu'à attaquer l'espèce de pif paf gauche-droite, ou alors je passais la troisième encore sur l'angle pour entrer fort dans le pif paf, et retomber la deux en entrant dans la parabolique à droite.
Avec la moto de Luc qui prend 8700trs, on prenait tout en seconde, ça hurlait aussi, mais on attaquait pas le rupteur, avec un pont 34/11. Avec ma moto on avait mis le rupteur à 8000 (plus de poids dans tous les trucs qui tournent dans le moteur !) et on avait aussi le pont de 34/11. Je pense qu'il aurait fallu un 33/11, voire un 32/11. Ou une boîte racing avec première et deuxième longue, là ça aurait été le top !
C'est à la sortie de celui-là que j'étais emmerdé avec la seconde, puisque soit je tirais jusqu'à 8000trs pendant un ou deux secondes (c'est long !) jusqu'à attaquer l'espèce de pif paf gauche-droite, ou alors je passais la troisième encore sur l'angle pour entrer fort dans le pif paf, et retomber la deux en entrant dans la parabolique à droite.
Avec la moto de Luc qui prend 8700trs, on prenait tout en seconde, ça hurlait aussi, mais on attaquait pas le rupteur, avec un pont 34/11. Avec ma moto on avait mis le rupteur à 8000 (plus de poids dans tous les trucs qui tournent dans le moteur !) et on avait aussi le pont de 34/11. Je pense qu'il aurait fallu un 33/11, voire un 32/11. Ou une boîte racing avec première et deuxième longue, là ça aurait été le top !
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
J'ai commandé ce matin des soupapes monobloc Black Diamond.
Finies les emmerdes à la con.
Finies les emmerdes à la con.
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Un superbe WE.
Avec des haut et des bas.
Et pour finir une superbe troisième place.
L'arverne
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
allez les gars encore un nez fort
c'est la last ligne droite du report
j'avais dit à Inès de s'occuper dupubis euh public relation avé le grand sachem
pfff cette conne à merdu surl'horreur euh l'horaire
mais pas tout à fait quand même
s'est pas planté de jour
c'est déjà ça
bon
z'êtes prêts ?
allez on y va
dans le parc
tout est prêt
les bidons de slurp pour la soif de la bestiole
ou l'on voit que le bain de pieds
était au rencard
les pilotes
le gang du stand
brêfle tout quoi
ça augurait de belles choses
la bestiole est à la chauffe
et elle chante son envie de pourrir les autres
le futale du père Luc
en est tout javaté
une ch' tiote partie du gang qui répète ses devoirs
pour que les danses soient au poil quand la java aura commencé
alors de dos au premier plan qu'on en voit qu'un bout
le préposé au pousse toi d' là et va javater plus loin Sam tpr (à tes souhaits)
le p'tit jeune est la progéniture du père Acatène (ou y a d' la chaine y a pas d' plaisir)
Waffid ( aussi porteur de lunettes et pélocheur d'images qui gigotent pour assister un tantinet le père Lippo qui est sur son nid d'aigle)
the king ofbéluettes euh étincelles électraques qui ggggzzzzz Pizza qui roule ( on ne sais ou d'ailleurs)
le cours de mimes est fait par the famous Acatène ( the king of the chili con carne qui cause dans l' poste sans prouter ou alors avé des flammes que t'allumes une bougie à 45 mètres de là - c'est les épices-)
de dos avec chapeau qu'a pas d' bords le wonderfull Arverne pélocheur et javateur dans des proportions qui forcent le respect
le gars Stéphane qui est pote avec Pockaman (derrière le mime)
et le master of ceremony Grouniache the best of dis time bloody hell bollocks etc etc
ah bun©
période pâques
y a une poule qui savait pas ou l' mettre celui là
(d' vait être dans l'urgence j'vois qu' ça)
d' vait avoir le QI d' unsinistre euh -après tout c'est pareil - ministre
pour en arriver là)
dans le stand
la mise en place s'organise
nous ont pas mis avec n'importe qui hein
y z' ont fait gaffe
parce que s' ils nous avaient collés avec une équipe
qui tourne sur une machine faite par les bols de riz
z'ont du s' rendre compte que des quolibets et autre mises en boite
n' auraient pas manqués !
un passage par une euhhh fille qu'a un défaut de parallélisme ( que sur la péloche à cet instant hein)
-doit avoir un gang de pingouins qui la suivent pour en arriver là-
l'a eu d'la chance celle-là
que j'aie fait voeux de célibat
sinon je lui aurais vérifié volontiers
si elle avait le réalésage effectué pour que le piston passe sans déglinguer mes segments
ahhh moi et les grandes brunes
y a qu' elles qui me font craquer
la bestiole attend son heure de gloire
en gémissant son envie de carboniser la concurrence
à tel point que ses cris déchirants
en font pleurer
la ch'tite dame qui s'essuie les larmouilles
au dehors des stands
ça mouillette aussi
les vêtements chauds et étanches sont de sortie
les machines pour le bal commencent à s'exhiber en prépa pour les tours de chauffe
le flatisteam est à son tour
prêt à en découdre
dernier p'tit coup de chauffe avant les hostilités
pocka (ahhhh je l'ai c' coup là !) va ouvrir le bal
quand à Lippo et Acatène
bunnnn© eux ils ont la langue bien pendue
(ils sont la-haut sur la terrasse alors ils peuvent hein )
un peu de ferouilles japoniaises
histoire de dire qui y en avait
avé des fourmis dans la poignée
-venues là avé l'impatience de les pourrir-
le p' tit gars Gaël s'élance
pour la mise en place sur la ligne de départ
arf ! vont pas voir eul' jour les japys
nan mais
petit merdier classique du rangement sur la ligne de départ
qui s'effectuera en type "le mans"
le Gaël prêt à en découdre
il n'a pas mis son pied d'appui dans l'herbe
qui se trouve derrière lui
pour éviter
de gauffrer en patinant dessus
ceci pour éviter les immanquables quolibets d'usage
et de bien galoper jusqu'à la meule
car il coure vite le bougre
-l'a du s'entrainer avé des types déguisés en bleu pour y arriver
j' vois qu' ça-
et hop !
le bonhomme est d' jà d' ssus
alors que les autres lèvent la patte tels euh
voyez un chien et un arbre nan ?
allez
c'est parti !
ça s' voit pas mais c'est le vrai départ
je vous ai évité les drapals d'usage et le bal du p' tit rat d'opéra qui ont lieu avant
car je sens
que vous aussi
êtes impatients
que ça envoie de l'air nan mais
sur la péloche
le môme Gaël est 4
mais il y en à d'autres devant
la piste est encore numide chouïa
ça avionne sévère dans la ligne des stands
ils passent vers les 190
et plus pour ceux dont la cavalerie
ne ronfle pas dans leur box
donc
pas taper si c'est léger flou
je n'ai toujours pas ma bécane en mains
ah ils croient
que ça à simplifié les choses avé leur numérique de daube
et bun© NAN !
c'est le cirque total
les berrichons envoient du lourd
normal
nous avons jamais fait dans l' détail !
le père Pockqua - eh bé! ça r' commence- s'accroche aux rideaux
mais le lourd il sait aussi l'envoyer
le gros gaz est de sortie
et un pourrissage de japy un !
la Doncques avé son carénage
qu'a les joues enflées
-faudrait quelle aille voir son arracheur de dents quand même
ça doit faire mal-
la 6 va se faire enrhumerrrrr nananèreu
et proute et gaspation na !
pour l'instant Gaël lui marche sur la ficelle de son tampon
et ça va faire CHPOP ! PHSSSSHHSHSHSH FLEUBEULEUB
oh mince
désolé pour les gars qui ont tout pris sur la tronche
euhhh
dis le 51
tu connais la chanson
qui s'appelle
j' t'ai pourri comme une larve
hein ?
el pockqua on the track
ouné poco comenced séco
euhhh
on ne montre pas du doa
nan mais Dom !
ça sèche de plus en plus
les sliders commencent à avoir les j' tons
mettez moi 3 demis pour la table 33 chuis à la bourre
n'empêche que de boire des demis
buuunnn© ça alourdit
sont au fond na !
c'est à cause du soleil
ils se sont crus à une terrasse de troquet
pendant c'temps là
ne se doutant de rien
y en à qui préparent le coup d' soif que la béééte va avoir
ça se fait en dehors du stand
pour éviter les gars qui pourraient jouer avé des allumettes
pis on a bien dit à l'Arverne qui fallait pas l' boire nan pu
la télé qui affiche le classement officiel
cachine de balayage
nous sommes en 13 ème position à 7 tours au classementcaporal euh général
NAN !
pas sur la tête !
-doit avoir les ongles longs et costauds pour se gratter le crâne dis donc-
un tour de panneautage ne fait pas de mal pour l'info
hé hé hé hic !
un d' mi et j'ai la tête en vrac hic ! hic !
euh la guz
c'est pas mieux
y z'en ont mis dans l' bidon
alors
vas-y que j' te guidonne et youpiiiii
y en a que 4 sur la péloche
mais bien plus derrière au classement
allez
c'est finiii
les coucous aux staffs se manifestent
la serpillère est agitée
nous allons commencer à réaliser que cette joie
efface les difficultés rencontrées
là
j' veux pas dire
mais y a eu comme qui dirai du boucan
savez le truc qui n'appartient qu'aux flatistanais quand ils mettent une rincée aux autres
c'est Luc qui savoure cet instant
et paf les types !
3 èmes de la catégorie !
l'est pas belle la vie ?
euhhh Gaël
fais gaffe y des gens qui pourraient te voir
eh ! madame Gaël
c'est pour le cinéma !
c'est pas pour de vrai
c'est des trucages de cinoche hein
sont heu reux
sur la péloche de famille nan ?
tous n'avaient pas de coupe dans les pognes
mais c'est la réunion de tous ces guerriers de l'asphalte
pour imager l'endurance qui à débarqué à alès
sur ce
je suis heureux de vous avoir fait partager ces instants de bonheur
et ce grâce à vous
qui avez fait pour que cela se fasse
merci encore autant de fois qu'il vous plaira
va falloir que je remette le couvert
ça m'a bien plu
mais j'ai un doute
car j'en connais une qui va pas tarder à piaffer
son p' tit nom c'est loopignette
et elle est belle avec sa robe Burt
-l'a d'la chance que j' sois pas un robot
sinon
y aurait eu d' l' inceste-
merci et à peluche
fin des émissions
à vous les studios
c'est la last ligne droite du report
j'avais dit à Inès de s'occuper du
pfff cette conne à merdu sur
mais pas tout à fait quand même
s'est pas planté de jour
c'est déjà ça
bon
z'êtes prêts ?
allez on y va
dans le parc
tout est prêt
les bidons de slurp pour la soif de la bestiole
ou l'on voit que le bain de pieds
était au rencard
les pilotes
le gang du stand
brêfle tout quoi
ça augurait de belles choses
la bestiole est à la chauffe
et elle chante son envie de pourrir les autres
le futale du père Luc
en est tout javaté
une ch' tiote partie du gang qui répète ses devoirs
pour que les danses soient au poil quand la java aura commencé
alors de dos au premier plan qu'on en voit qu'un bout
le préposé au pousse toi d' là et va javater plus loin Sam tpr (à tes souhaits)
le p'tit jeune est la progéniture du père Acatène (ou y a d' la chaine y a pas d' plaisir)
Waffid ( aussi porteur de lunettes et pélocheur d'images qui gigotent pour assister un tantinet le père Lippo qui est sur son nid d'aigle)
the king of
le cours de mimes est fait par the famous Acatène ( the king of the chili con carne qui cause dans l' poste sans prouter ou alors avé des flammes que t'allumes une bougie à 45 mètres de là - c'est les épices-)
de dos avec chapeau qu'a pas d' bords le wonderfull Arverne pélocheur et javateur dans des proportions qui forcent le respect
le gars Stéphane qui est pote avec Pockaman (derrière le mime)
et le master of ceremony Grouniache the best of dis time bloody hell bollocks etc etc
ah bun©
période pâques
y a une poule qui savait pas ou l' mettre celui là
(d' vait être dans l'urgence j'vois qu' ça)
d' vait avoir le QI d' un
pour en arriver là)
dans le stand
la mise en place s'organise
nous ont pas mis avec n'importe qui hein
y z' ont fait gaffe
parce que s' ils nous avaient collés avec une équipe
qui tourne sur une machine faite par les bols de riz
z'ont du s' rendre compte que des quolibets et autre mises en boite
n' auraient pas manqués !
un passage par une euhhh fille qu'a un défaut de parallélisme ( que sur la péloche à cet instant hein)
-doit avoir un gang de pingouins qui la suivent pour en arriver là-
l'a eu d'la chance celle-là
que j'aie fait voeux de célibat
sinon je lui aurais vérifié volontiers
si elle avait le réalésage effectué pour que le piston passe sans déglinguer mes segments
ahhh moi et les grandes brunes
y a qu' elles qui me font craquer
la bestiole attend son heure de gloire
en gémissant son envie de carboniser la concurrence
à tel point que ses cris déchirants
en font pleurer
la ch'tite dame qui s'essuie les larmouilles
au dehors des stands
ça mouillette aussi
les vêtements chauds et étanches sont de sortie
les machines pour le bal commencent à s'exhiber en prépa pour les tours de chauffe
le flatisteam est à son tour
prêt à en découdre
dernier p'tit coup de chauffe avant les hostilités
pocka (ahhhh je l'ai c' coup là !) va ouvrir le bal
quand à Lippo et Acatène
bunnnn© eux ils ont la langue bien pendue
(ils sont la-haut sur la terrasse alors ils peuvent hein )
un peu de ferouilles japoniaises
histoire de dire qui y en avait
avé des fourmis dans la poignée
-venues là avé l'impatience de les pourrir-
le p' tit gars Gaël s'élance
pour la mise en place sur la ligne de départ
arf ! vont pas voir eul' jour les japys
nan mais
petit merdier classique du rangement sur la ligne de départ
qui s'effectuera en type "le mans"
le Gaël prêt à en découdre
il n'a pas mis son pied d'appui dans l'herbe
qui se trouve derrière lui
pour éviter
de gauffrer en patinant dessus
ceci pour éviter les immanquables quolibets d'usage
et de bien galoper jusqu'à la meule
car il coure vite le bougre
-l'a du s'entrainer avé des types déguisés en bleu pour y arriver
j' vois qu' ça-
et hop !
le bonhomme est d' jà d' ssus
alors que les autres lèvent la patte tels euh
voyez un chien et un arbre nan ?
allez
c'est parti !
ça s' voit pas mais c'est le vrai départ
je vous ai évité les drapals d'usage et le bal du p' tit rat d'opéra qui ont lieu avant
car je sens
que vous aussi
êtes impatients
que ça envoie de l'air nan mais
sur la péloche
le môme Gaël est 4
mais il y en à d'autres devant
la piste est encore numide chouïa
ça avionne sévère dans la ligne des stands
ils passent vers les 190
et plus pour ceux dont la cavalerie
ne ronfle pas dans leur box
donc
pas taper si c'est léger flou
je n'ai toujours pas ma bécane en mains
ah ils croient
que ça à simplifié les choses avé leur numérique de daube
et bun© NAN !
c'est le cirque total
les berrichons envoient du lourd
normal
nous avons jamais fait dans l' détail !
le père Pockqua - eh bé! ça r' commence- s'accroche aux rideaux
mais le lourd il sait aussi l'envoyer
le gros gaz est de sortie
et un pourrissage de japy un !
la Doncques avé son carénage
qu'a les joues enflées
-faudrait quelle aille voir son arracheur de dents quand même
ça doit faire mal-
la 6 va se faire enrhumerrrrr nananèreu
et proute et gaspation na !
pour l'instant Gaël lui marche sur la ficelle de son tampon
et ça va faire CHPOP ! PHSSSSHHSHSHSH FLEUBEULEUB
oh mince
désolé pour les gars qui ont tout pris sur la tronche
euhhh
dis le 51
tu connais la chanson
qui s'appelle
j' t'ai pourri comme une larve
hein ?
el pockqua on the track
ouné poco comenced séco
euhhh
on ne montre pas du doa
nan mais Dom !
ça sèche de plus en plus
les sliders commencent à avoir les j' tons
mettez moi 3 demis pour la table 33 chuis à la bourre
n'empêche que de boire des demis
buuunnn© ça alourdit
sont au fond na !
c'est à cause du soleil
ils se sont crus à une terrasse de troquet
pendant c'temps là
ne se doutant de rien
y en à qui préparent le coup d' soif que la béééte va avoir
ça se fait en dehors du stand
pour éviter les gars qui pourraient jouer avé des allumettes
pis on a bien dit à l'Arverne qui fallait pas l' boire nan pu
la télé qui affiche le classement officiel
cachine de balayage
nous sommes en 13 ème position à 7 tours au classement
NAN !
pas sur la tête !
-doit avoir les ongles longs et costauds pour se gratter le crâne dis donc-
un tour de panneautage ne fait pas de mal pour l'info
hé hé hé hic !
un d' mi et j'ai la tête en vrac hic ! hic !
euh la guz
c'est pas mieux
y z'en ont mis dans l' bidon
alors
vas-y que j' te guidonne et youpiiiii
y en a que 4 sur la péloche
mais bien plus derrière au classement
allez
c'est finiii
les coucous aux staffs se manifestent
la serpillère est agitée
nous allons commencer à réaliser que cette joie
efface les difficultés rencontrées
là
j' veux pas dire
mais y a eu comme qui dirai du boucan
savez le truc qui n'appartient qu'aux flatistanais quand ils mettent une rincée aux autres
c'est Luc qui savoure cet instant
et paf les types !
3 èmes de la catégorie !
l'est pas belle la vie ?
euhhh Gaël
fais gaffe y des gens qui pourraient te voir
eh ! madame Gaël
c'est pour le cinéma !
c'est pas pour de vrai
c'est des trucages de cinoche hein
sont heu reux
sur la péloche de famille nan ?
tous n'avaient pas de coupe dans les pognes
mais c'est la réunion de tous ces guerriers de l'asphalte
pour imager l'endurance qui à débarqué à alès
sur ce
je suis heureux de vous avoir fait partager ces instants de bonheur
et ce grâce à vous
qui avez fait pour que cela se fasse
merci encore autant de fois qu'il vous plaira
va falloir que je remette le couvert
ça m'a bien plu
mais j'ai un doute
car j'en connais une qui va pas tarder à piaffer
son p' tit nom c'est loopignette
et elle est belle avec sa robe Burt
-l'a d'la chance que j' sois pas un robot
sinon
y aurait eu d' l' inceste-
merci et à peluche
fin des émissions
à vous les studios
Dernière édition par Looping le Mer 30 Mar 2016 - 4:27, édité 1 fois
Looping
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Bien rentré à la maison.
Sacré bon week-end plein de rebondissements, mais l'essentiel est là.......................une troisième place bien méritée
Vivement la prochaine course
Sacré bon week-end plein de rebondissements, mais l'essentiel est là.......................une troisième place bien méritée
Vivement la prochaine course
Dom
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
je viens de passer un bon moment à tout lire, super récit de Pocka, et reportage génial de ta part, Looping.
Content d'être passé vous voir samedi et vivement que ça recommence!
Content d'être passé vous voir samedi et vivement que ça recommence!
Flatman
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
pockaman a écrit:Oui, je pense qu'on parle bien du même virage, le dernier vrai virage à gauche du circuit, en fait.
C'est à la sortie de celui-là que j'étais emmerdé avec la seconde, puisque soit je tirais jusqu'à 8000trs pendant un ou deux secondes (c'est long !) jusqu'à attaquer l'espèce de pif paf gauche-droite, ou alors je passais la troisième encore sur l'angle pour entrer fort dans le pif paf, et retomber la deux en entrant dans la parabolique à droite.
Avec la moto de Luc qui prend 8700trs, on prenait tout en seconde, ça hurlait aussi, mais on attaquait pas le rupteur, avec un pont 34/11. Avec ma moto on avait mis le rupteur à 8000 (plus de poids dans tous les trucs qui tournent dans le moteur !) et on avait aussi le pont de 34/11. Je pense qu'il aurait fallu un 33/11, voire un 32/11. Ou une boîte racing avec première et deuxième longue, là ça aurait été le top !
Je viens de voir la video, ç est la ou vous prenez là soupape dans la tronche il me semble. J ai un 37/11 sur la mienne, avec cylindres de 1000, culasses petites soupapes, Dell de 38 et un 336.
Je m interdis de dépasser les 7000/7500 trs. Je passe la 4 dans la ligne droite des stands.
Bon je suis pas à chasser le chrono non plus.
flattwin66
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Non, le moteur pète dans une parabolique à gauche aussi, mais c'est celle d'avant.
Dans la ligne droite des stands, je passais la 5, mais vraiment pas longtemps.
'Tain, Looping, t'es un malade ! Merci !!
L'Arverne, super photos !!!
J'oublais une dédicace spéciale dans mon récit pour Notre Team Manager en Chef, un certain A. Grouniache, entre autre pour ses délicats coups de poings sur le camion pour me réveiller tous les matins...
Dans la ligne droite des stands, je passais la 5, mais vraiment pas longtemps.
'Tain, Looping, t'es un malade ! Merci !!
L'Arverne, super photos !!!
J'oublais une dédicace spéciale dans mon récit pour Notre Team Manager en Chef, un certain A. Grouniache, entre autre pour ses délicats coups de poings sur le camion pour me réveiller tous les matins...
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
J'ai lu les 5 premières pages. Je garde cette 6ème avec le récit de Pocka pour la déguster demain ( c'est trop bon, et là je suis naze).
Bravo à tous, et un très grand merci pour les photos !!!!
Bravo à tous, et un très grand merci pour les photos !!!!
Francesco
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Super , la nuit va être bonne avec dans la caf'tière ces superbes tofs et ces commentaires "Pocka" entre autre et "Looping" itou... à lire et relire encore merci .
Papiflat
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Pour illustrer les compte rendus superbes de Looping et Pockaman quelques images montées à l'arrache pour relater ces trois jours.
(disponible dans quelques minutes)
(disponible dans quelques minutes)
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Joli résumé et belles images
Merci !
Merci !
____________________
Toutélectrix À l'âge de bière, l'homme habitait dans des tavernes ...
Doctorat Flatistanais honorifique en branchement de témoin de charge.
Pour ne pas trop me répéter : un voyant de charge (12 V, 3 W) se branche entre le fil bleu et le fil vert
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
ffrd a écrit:Le jeu de la la une erreur.
Je vois pas, je prend un joker, je demande à ma tante.
L'arverne
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Merci (encore!) pour cette superbe vidéo Lippo
on s'y croirait
Merci Pockaman pour tes talents de pilote, de mécano, de reporter et ta bonne humeur communicative
on s'y croirait
Merci Pockaman pour tes talents de pilote, de mécano, de reporter et ta bonne humeur communicative
srv
Re: c'est parti , Alés (30) 25,26 27 mars 2016
Merci "lippo"... et "wafid" , super reportage vraiment balaise à l'aise en prise de vues/montage
Dernière édition par Papiflat le Mer 30 Mar 2016 - 8:50, édité 1 fois
Papiflat
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