qu'est ce qu'on en fait ????????
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Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Merci de m'avoir éclairé.beaujolais racer a écrit:Oui, je ne suis pas d'accord avec le terme bienpensance.piegux a écrit:Le post de Beaujolais Racer exprime une opinion respectable et rassure-toi, je ne pense pas que tu sois le seul à y adhérer.the thing a écrit:Put1 enfin un post que je comprend et auquel j'adhère totalement, c'est pas de la bienpensance c'est de la vie réelle, merci Pierre, merci je me sens moins seul......
On peut avoir un avis différent (c'est mon cas) mais le qualifier de bien-pensance (terme péjoratif) me semble peu respectueux.
Sûrement mon côté Bobo qui ressort.
Cordialement.
Il y aurait plutot de la non pensance,....
Le fait de ne pas avoir ton avis relèvant de la "non-pensance" clôt effectivement tout débat.
piegux
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Parler de mon vécu me met une étiquette de raciste car parler c'est l’être.
Ma famille n'était pas argentée, nous habitions au centre de Toulouse (et oui les pauvres, les petits vieux étaient dans les centre ville à cette époque... )
Puis au Mirail, en 1969 ils ont construit Bellefontaine... les barres d'immeubles entourées de verdure.
Ces constructions étaient destinées à offrir aux personnes pas très argentées des logements modernes situés dans un cadre agréable.
Je me rappelle encore la visite des lieux alors que j'avais 6-7 ans, ma soeur 9... le rêve ! géniales ces HLM !
Alors nous sommes arrivés avec armes et bagages, mes parents étaient fiers et avec ma sœur nous avons dés les premiers jours investi les parcs avec bassins... pour la première fois on pouvait sortir seul.
Rapidement chaque appartement a trouvé ses occupants...beaucoup de français de souche, des Portugais, pas mal d'espagnols, de rares italiens.
J'allais à l'école à pieds avec ma frangine, dans un cours d'eau artificiel on faisait des courses de bâtonnets de glace... dans les bassins, chacun amenait son prototype de bateau miniature artisanal pour comparer l'efficacité des modes de propulsion... élastique, vapeur, petit moteur électrique.
En bas des barres on jouait à faire du vélo, les filles sautaient à l'élastiques, jouaient à la marelle, avec des patins à roulettes ou avec ces boules en bois attachées à des cordes et qu'on fait s'entrechoquer en rythme....
Laisser les enfants jouer seul en bas des immeubles n'était pas un problème... et personne n'aurait reproché aux parents, et à raison, de laisser ainsi les enfants. Cela n'a jamais été la cause d'une dérive de l'éducation.
Pas d'étrangers non Européens. Pas un seul. En face tout en béton, un ensemble regroupait des commerces où on se rendaient seul faire quelques courses, acheter des bonbons et même faire le catéchisme. (Ça çà me barbait)
Le week end avec la 2cv mes parents nous amenaient à la campagne proche et ne pas avoir un rond n'était pas un frein pour amener l'été les enfants en vacance... simplement le camping c'était pas loin et dans un champ avec l'autorisation du propriétaire... les parents n'avaient pas besoin d'associations pour faire cela et ça ne coutait presque rien... et puis en partant tôt le matin on allait faire un tour à la mer ou la montagne.
En 1972 dans ma classe il y avait un noir d'origine Africaine il s’appelait Bernis puis un peu plus tard un nord Africain, Kamel.
Il étaient mes potes, surtout Bernis avec qui je jouais au foot. Mon père qui avait fait la guerre d'Algérie avec des Tirailleurs sénégalais gardait un souvenir ému de ses camarades africains de "la classe" alors il insistait pour qu'il vienne souvent avec nous tout en l'aidant à s'intégrer... mis on parlait pas d'intégration, c'était juste être avec ceux qu'on veut aider parce qu'on les apprécie.
En classe Bernis avait des difficulté mais il suivait, Kamel était le chouchou du prof, il était génial, intelligent mais quel pitre, quand il passait au tableau c'était un plaisir.
Comme nous étions bien.
Si je continus à raconter mon passé je bascule dans l'interdit... tant pis
Puis vers 1973 les familles qui réussissaient à monter dans l'échelle sociales partaient et étaient remplacées par d'autres avec une majorité d'africains, principalement du nord.
Très rapidement le ton à changé... les gamins étaient plus agités, plus fougueux si ils étaient en bande ils nous attaquaient, je me suis fait agressé deux fois juste pour les avoir croisé. Avnat de déscendre dans les escaliers j'écoutais pour vérifier que je ne les croiserai pas.
Certains étaient très bien et certainement la majorité mais ce qui avait changé avec eux c'est que le coté négatif l’emportait, c'était plus les bagarres "normales" entre copains, c'était méchant et destructeur.
Très rapidement on a trouvé des cadis ramenés du centre commercial voisin et parfois jetés des balcons, puis les ascenseurs ont été tagués, saccagé on y trouvait des excréments alors on montait à pieds... puis il y a eu un meurtre... mais je ne connais pas l'histoire.
Extrêmement rapidement, ce qui était installation collective a été détruite... alors on est parti.
Plus tard es nouveaux habitants se plaignaient d'être logé dans un endroit pourrit et sans confort... se plaignaient d’être parqués dans un taudis....je ne comprenais pas puisque nous nous y étions heureux.
Voila ce qui c'est passé mais le dire c'est être raciste. Assister à cela et oser le dire est-ce être raciste ? suis-je raciste et ai-je inconsciemment modifié les événement que j'ai vécu ?
On dit que ces immeubles ont été un échec mais moi je n'ai vu que l'échec de l'arrivée d'une population.
Ce n'est peut etre pas leur faute, le façon de vivre n'est peut être pas adaptée à ce genre de construction, je ne sais franchement pas.
Nous on était heureux avec ça et être pauvre ne nous à pas rendu marginal, il n'y avait pas d'aide, on emmenait pas les enfants en bus voir la mer ou la montagne aux frais de la collectivité, il n'y avait pas d'association de quartier et jamais une voiture n'était brulée.
Mes parents ne sont jamais monté vraiment dans l’échelle sociale alors ils habitent toujours dans cet environnement entourés de "commerces religieux" de chiche-kebab avec les gens assis parterre en bas de l'immeuble et enrubannés.
Il y a 5 ans ils se sont fait massacrer par deux immigrés en bas de l'immeuble et pour arracher la bague en toc de ma mère ils lui ont massacré les doigts après avoir éclaté la tête de mon père.
Je ne vote pas FN, mes parents non plus et j'ai des amis partout et de toutes les origines... je n'ai aucun apriori. J'ai juste vécu.
Dire cela est interdit, tabou et c'est pour cela peut être qu'on en est là.
Mon père pleure quand il entend la marseillaise tellement il est ému, ma mère a depuis son agression tous les doigts d'une main qui se sont refermés elle dessinait encore bien et même souvent des tableaux orientalistes. Mon père lui achetait les cadres nu dans les vide grenier. La pauvreté ne conduit donc pas forcément à l'inculture.
A vous théoriciens et matheux qui voient les choses de loin... un petit carré dans le coin ?
Ceux qui disent ce que je viens de dire ne sont que des racistes aveuglés par la haine.
Ma famille n'était pas argentée, nous habitions au centre de Toulouse (et oui les pauvres, les petits vieux étaient dans les centre ville à cette époque... )
Puis au Mirail, en 1969 ils ont construit Bellefontaine... les barres d'immeubles entourées de verdure.
Ces constructions étaient destinées à offrir aux personnes pas très argentées des logements modernes situés dans un cadre agréable.
Je me rappelle encore la visite des lieux alors que j'avais 6-7 ans, ma soeur 9... le rêve ! géniales ces HLM !
Alors nous sommes arrivés avec armes et bagages, mes parents étaient fiers et avec ma sœur nous avons dés les premiers jours investi les parcs avec bassins... pour la première fois on pouvait sortir seul.
Rapidement chaque appartement a trouvé ses occupants...beaucoup de français de souche, des Portugais, pas mal d'espagnols, de rares italiens.
J'allais à l'école à pieds avec ma frangine, dans un cours d'eau artificiel on faisait des courses de bâtonnets de glace... dans les bassins, chacun amenait son prototype de bateau miniature artisanal pour comparer l'efficacité des modes de propulsion... élastique, vapeur, petit moteur électrique.
En bas des barres on jouait à faire du vélo, les filles sautaient à l'élastiques, jouaient à la marelle, avec des patins à roulettes ou avec ces boules en bois attachées à des cordes et qu'on fait s'entrechoquer en rythme....
Laisser les enfants jouer seul en bas des immeubles n'était pas un problème... et personne n'aurait reproché aux parents, et à raison, de laisser ainsi les enfants. Cela n'a jamais été la cause d'une dérive de l'éducation.
Pas d'étrangers non Européens. Pas un seul. En face tout en béton, un ensemble regroupait des commerces où on se rendaient seul faire quelques courses, acheter des bonbons et même faire le catéchisme. (Ça çà me barbait)
Le week end avec la 2cv mes parents nous amenaient à la campagne proche et ne pas avoir un rond n'était pas un frein pour amener l'été les enfants en vacance... simplement le camping c'était pas loin et dans un champ avec l'autorisation du propriétaire... les parents n'avaient pas besoin d'associations pour faire cela et ça ne coutait presque rien... et puis en partant tôt le matin on allait faire un tour à la mer ou la montagne.
En 1972 dans ma classe il y avait un noir d'origine Africaine il s’appelait Bernis puis un peu plus tard un nord Africain, Kamel.
Il étaient mes potes, surtout Bernis avec qui je jouais au foot. Mon père qui avait fait la guerre d'Algérie avec des Tirailleurs sénégalais gardait un souvenir ému de ses camarades africains de "la classe" alors il insistait pour qu'il vienne souvent avec nous tout en l'aidant à s'intégrer... mis on parlait pas d'intégration, c'était juste être avec ceux qu'on veut aider parce qu'on les apprécie.
En classe Bernis avait des difficulté mais il suivait, Kamel était le chouchou du prof, il était génial, intelligent mais quel pitre, quand il passait au tableau c'était un plaisir.
Comme nous étions bien.
Si je continus à raconter mon passé je bascule dans l'interdit... tant pis
Puis vers 1973 les familles qui réussissaient à monter dans l'échelle sociales partaient et étaient remplacées par d'autres avec une majorité d'africains, principalement du nord.
Très rapidement le ton à changé... les gamins étaient plus agités, plus fougueux si ils étaient en bande ils nous attaquaient, je me suis fait agressé deux fois juste pour les avoir croisé. Avnat de déscendre dans les escaliers j'écoutais pour vérifier que je ne les croiserai pas.
Certains étaient très bien et certainement la majorité mais ce qui avait changé avec eux c'est que le coté négatif l’emportait, c'était plus les bagarres "normales" entre copains, c'était méchant et destructeur.
Très rapidement on a trouvé des cadis ramenés du centre commercial voisin et parfois jetés des balcons, puis les ascenseurs ont été tagués, saccagé on y trouvait des excréments alors on montait à pieds... puis il y a eu un meurtre... mais je ne connais pas l'histoire.
Extrêmement rapidement, ce qui était installation collective a été détruite... alors on est parti.
Plus tard es nouveaux habitants se plaignaient d'être logé dans un endroit pourrit et sans confort... se plaignaient d’être parqués dans un taudis....je ne comprenais pas puisque nous nous y étions heureux.
Voila ce qui c'est passé mais le dire c'est être raciste. Assister à cela et oser le dire est-ce être raciste ? suis-je raciste et ai-je inconsciemment modifié les événement que j'ai vécu ?
On dit que ces immeubles ont été un échec mais moi je n'ai vu que l'échec de l'arrivée d'une population.
Ce n'est peut etre pas leur faute, le façon de vivre n'est peut être pas adaptée à ce genre de construction, je ne sais franchement pas.
Nous on était heureux avec ça et être pauvre ne nous à pas rendu marginal, il n'y avait pas d'aide, on emmenait pas les enfants en bus voir la mer ou la montagne aux frais de la collectivité, il n'y avait pas d'association de quartier et jamais une voiture n'était brulée.
Mes parents ne sont jamais monté vraiment dans l’échelle sociale alors ils habitent toujours dans cet environnement entourés de "commerces religieux" de chiche-kebab avec les gens assis parterre en bas de l'immeuble et enrubannés.
Il y a 5 ans ils se sont fait massacrer par deux immigrés en bas de l'immeuble et pour arracher la bague en toc de ma mère ils lui ont massacré les doigts après avoir éclaté la tête de mon père.
Je ne vote pas FN, mes parents non plus et j'ai des amis partout et de toutes les origines... je n'ai aucun apriori. J'ai juste vécu.
Dire cela est interdit, tabou et c'est pour cela peut être qu'on en est là.
Mon père pleure quand il entend la marseillaise tellement il est ému, ma mère a depuis son agression tous les doigts d'une main qui se sont refermés elle dessinait encore bien et même souvent des tableaux orientalistes. Mon père lui achetait les cadres nu dans les vide grenier. La pauvreté ne conduit donc pas forcément à l'inculture.
A vous théoriciens et matheux qui voient les choses de loin... un petit carré dans le coin ?
Ceux qui disent ce que je viens de dire ne sont que des racistes aveuglés par la haine.
Gastair
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Je crois que tu m'as pas bien compris.piegux a écrit:Merci de m'avoir éclairé.beaujolais racer a écrit:Oui, je ne suis pas d'accord avec le terme bienpensance.piegux a écrit:Le post de Beaujolais Racer exprime une opinion respectable et rassure-toi, je ne pense pas que tu sois le seul à y adhérer.the thing a écrit:Put1 enfin un post que je comprend et auquel j'adhère totalement, c'est pas de la bienpensance c'est de la vie réelle, merci Pierre, merci je me sens moins seul......
On peut avoir un avis différent (c'est mon cas) mais le qualifier de bien-pensance (terme péjoratif) me semble peu respectueux.
Sûrement mon côté Bobo qui ressort.
Cordialement.
Il y aurait plutot de la non pensance,....
Le fait de ne pas avoir ton avis relèvant de la "non-pensance" clôt effectivement tout débat.
On a le droit de penser qu'on peut accueillir encore plus de monde, puisque effectivement on peut le faire matériellement.
On a le droit d'être généreux mais ce n'est pas une pensée , c'est un sentiment.
On a le droit de penser que les multinationales qui détiennent le vrai pouvoir partagent cette générosité.
Seulement les faits sont têtus.
Si tu as un autre éclairage, je serai ravi de l'entendre.
Si tu préfères claquer la porte, libre à toi
beaujolais racer
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Merci pour ce témoignage qui est le même que beaucoup de gens de ma génération...Gastair a écrit:Parler de mon vécu me met une étiquette de raciste car parler c'est l’être.
Ceux qui disent ce que je viens de dire ne sont que des racistes aveuglés par la haine.
Pas plus raciste que toi.
Ma mère et ma grand mère ont connu les camps nazis et m'ont donné une saint horreur de toute discrimination basée sur la "race".
Mais devant la splendide réussite de l'intégration, ou plutôt de désintégration française on se dit que la coupe est largement pleine et qu'il est inutile d'en rajouter.
Et que ceux qui pensent l'inverse ne sont généralement pas ceux qui les subissent.
beaujolais racer
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Gastair,je crois que malheureusement ce phénomène s'est élargi a certaines rues de nos villes le soir venu et terrasses de bistrots ou bien des personnes ne s'aventurent même plus seul ou en famille non par peur d'agression mais par l'évidence de ne pas être le bienvenu !
Merci en tout cas pour ces souvenirs de cités .
Merci en tout cas pour ces souvenirs de cités .
coyote
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Gastair a écrit:
...........Mon père pleure quand il entend la marseillaise tellement il est ému, ma mère a depuis son agression tous les doigts d'une main qui se sont refermés elle dessinait encore bien et même souvent des tableaux orientalistes. Mon père lui achetait les cadres nu dans les vide grenier......
A vous théoriciens et matheux qui voient les choses de loin... un petit carré dans le coin ?
Ceux qui disent ce que je viens de dire ne sont que des racistes aveuglés par la haine.
Gastair tu m'a bouleversé, beaucoup d'émotions dans tes écrits.
Tu vois le problème de la bienpensance c'est qu'à cause de ça on ne peut plus relater, expliquer les choses calmement, y a toujours un abruti pour penser que t'es raciste alors qu'on ne l'est pas. Chaque mot est décortiqué, analysé, évalué et c'est à cause de ça qu'on à les Nationalistes aux portes de chaque états, on a trop laissé faire sans cadres, sans règles.
Un p'tit carré oui, et on se fait plaisir en se disant qu'on est un humaniste, et c'est p'tet bien l'inverse qui arrive ensuite dans la vraie vie....
the thing
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
C'est beau et à mes yeux est plus parlant que des chiffres avec des petits carrés ou courbes que l'on peut interpréter de façon différentes.Gastair a écrit:
Il y a 5 ans ils se sont fait massacrer par deux immigrés en bas de l'immeuble et pour arracher la bague en toc de ma mère ils lui ont massacré les doigts après avoir éclaté la tête de mon père.
Je ne vote pas FN, mes parents non plus et j'ai des amis partout et de toutes les origines... je n'ai aucun apriori. J'ai juste vécu.
Dire cela est interdit, tabou et c'est pour cela peut être qu'on en est là.
Mon père pleure quand il entend la marseillaise tellement il est ému, ma mère a depuis son agression tous les doigts d'une main qui se sont refermés elle dessinait encore bien et même souvent des tableaux orientalistes. Mon père lui achetait les cadres nu dans les vide grenier. La pauvreté ne conduit donc pas forcément à l'inculture....
A vous théoriciens et matheux qui voient les choses de loin... un petit carré dans le coin ?
Ceux qui disent ce que je viens de dire ne sont que des racistes aveuglés par la haine.
Merci d'avoir prit le temps.
Et quelle à été la punition des agresseurs ?
DJEFF
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Le constat est terrible nous sommes tous victime dans ce mixer, ceux pour qui le logement social a été un tremplin,ceux pour qui c'est un cul de sac et ceux pour qui même un bidonville serait un espoir
Le seul espoir qu'il nous reste ne viendra pas des politiques qui n'ont pas su prévoir mais de tous les citoyens exemplaires qui se battent pour entreprendre,canaliser et avancer dans la dignité et l’honnêteté.
Quel mérite d'ailleurs a tous ces jeunes de cité qui décrochent des diplômes et entreprennent en partant de tant d'encombres !
Le seul espoir qu'il nous reste ne viendra pas des politiques qui n'ont pas su prévoir mais de tous les citoyens exemplaires qui se battent pour entreprendre,canaliser et avancer dans la dignité et l’honnêteté.
Quel mérite d'ailleurs a tous ces jeunes de cité qui décrochent des diplômes et entreprennent en partant de tant d'encombres !
coyote
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Toutafé d'accord.coyote a écrit:.
Quel mérite d'ailleurs a tous ces jeunes de cité qui décrochent des diplômes et entreprennent en partant de tant d'encombres !
DJEFF
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
La question du sujet était: qu'est ce qu'on fait de tous ces gens qui arrivent par bateau ? (cf titre)
Le débat est devenu : est ce que c'est bien ou pas ?
Les réponses à la première question sont interprétées comme un avis sur le second point.
Les petits carrés, c'était une partie de réponse à la première question
Le témoignage de Gastair c'est un éclairage - pourquoi tabou? - sur la seconde question.
Dire qu'il faut aider ces personnes,les traiter humainement et les intégrer s'il n'a y a pas d'autre recours, ça n'est PAS se déclarer favorable à l'immigration massive.
Les effets pervers et les solutions à apporter, c'est après mais là on est au service des urgences ...
Le débat est devenu : est ce que c'est bien ou pas ?
Les réponses à la première question sont interprétées comme un avis sur le second point.
Les petits carrés, c'était une partie de réponse à la première question
Le témoignage de Gastair c'est un éclairage - pourquoi tabou? - sur la seconde question.
Dire qu'il faut aider ces personnes,les traiter humainement et les intégrer s'il n'a y a pas d'autre recours, ça n'est PAS se déclarer favorable à l'immigration massive.
Les effets pervers et les solutions à apporter, c'est après mais là on est au service des urgences ...
slam79
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Djeff, tu exagéres, on peut cracher dans la chorba mais pas dans la bièreDJEFF a écrit:Voilà t'as donné ton idée de solution, pour le moment t'es à peu près le seul.bib a écrit:
Pourtant, les états unis d'Afrique, c'est une bonne idée à l'origine, non ?
Voilà ma proposition E : les Etats Unis d'Afrique
Flatos, merci, pas de vanne, je sais que c'est utopique...
Et il vaut mieux avoir un idéal presque impossible, que de ne pas en avoir (sauf pour ça gueule) et de cracher sur tout.
Plus sérieux, une autre infos que Bib vient de sortir, celle des mercenaires...comme quoi, ces phénomènes de migration sont beaucoup plus complexes que l'on peut l'imaginer.
Un autre fait que personne n'a soulevé est que les Africains sont extraordinairement mobiles, ils ont l'habitude de parcourir de grandes distances pour faire du commerce ou bien simplement aller voir la famille.
Autre chose, dans certaines régions du Mali, Kaye pour ne pas la nommer, il est de tradition chez les Sarakolés qu'un membre de la famille parte en Europe. C'est comme ça.
Cette région de Kaye à Kéniéba au sud est une des régions les plus riches du Mali aussi bien au niveau agricole qu'aurifère. Et de l'or, il y en a un paquet et ça ne date pas d'aujourd'hui.
L'or de Tombouctou dont parle les explorateurs ne provenait pas de Tombouctou mais de ces régions.
En 1300 et des brouettes, Kanga Moussa partit pour un pélerinage à la Mecque, il avait amené avec lui ses quelques économies (plusieurs tonnes d'or), arrivé en Egypte, il a dépensé tellement qu'il a fait écrouler le cours de l'or.
Mais j'entends déjà des voix s'élever :
"C'est les blancs qui exploitent les matières premières de l'Afrique"
C'est pas faux non plus, sauf que dans les années 2010, il y a une société Malienne appelée Wassoulor qui a réussi, je ne sais comment, à être côté à la bourse de Francfort.
Cette société s'est révélée être une grosse escroquerie et plusieurs investisseurs ont été spoiliés.
J'entends encore des voix : "C'est pas grave, c'étaient des porcs de capitalistes" (La propriété c'est le vol)
Sauf que pour développer un pays, il faut des industries et des investisseurs locaux et je peux vous dire que si je souhaitais investir dans une mine d'or au Mali, je choisirais plutot une mine Canadienne ou Sudaf
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Il est magnifique ton texte Gastair, j'en suis ému.Gastair a écrit:Parler de mon vécu me met une étiquette de raciste car parler c'est l’être.
J'essaye comme je peux de lutter jour après jour contre le racisme et ce n'est pas toujours facile mais dans ce que tu racontes je n'en vois pas, aucun.
Merci pour ton histoire.
srv
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
L'amalgame est une erreur fréquente, moi aussi j'ai vécu dans le mélange, sauf que ce n'était pas dans des achléhaine mais dans une vieille rue de mineurs, les français côté paire et les différents immigrés côté impaire. des russes, des pollacks, des ritals des escargots , des bicots. Les chiottes étaient en bas dans la rue et chacun avait la pudeur de les laisser propres. On se traitait de tous les noms mais les gosses jouaient ensemble.Le jour où la maison des marocains a brûlé, ils ont tous été relogés par les français d'en face, parfois au grenier.
Professionnelement étant le seul homme de mon centre de soins j'ai connu les taudis avec l'eau courante...sur les murs. Et je me donne le droit sans être pour autant raciste de dire qu'un arabe m'emmerde quand un arabe m'emmerde. Ce qui a dégradé l'ambiance par chez nous c'est la montée de l'individualisme, minot je savais que si je faisait le con en présence d'adultes n'importe lequel pouvait me fiche une torgnolle, puis les gens se sont mis à regarder ailleurs et les minots -français- se sont sentis tout puissants, les arabes qu'on était allé chercher à l'époque de l'industrie florissante se sont retrouvé chom'du et regardé de travers. Les chibanis ne pouvaient même pas retourner vivre au pays sous peine de ne plus toucher leur retraite. Alors oui, certains arabes m'emmerdent, très fort, mais je refuserai toujours de rejeter des populations en masse, personnellement je pense que les frontières sont une vaste arnaque qui n'arrête que les pauvres.
Professionnelement étant le seul homme de mon centre de soins j'ai connu les taudis avec l'eau courante...sur les murs. Et je me donne le droit sans être pour autant raciste de dire qu'un arabe m'emmerde quand un arabe m'emmerde. Ce qui a dégradé l'ambiance par chez nous c'est la montée de l'individualisme, minot je savais que si je faisait le con en présence d'adultes n'importe lequel pouvait me fiche une torgnolle, puis les gens se sont mis à regarder ailleurs et les minots -français- se sont sentis tout puissants, les arabes qu'on était allé chercher à l'époque de l'industrie florissante se sont retrouvé chom'du et regardé de travers. Les chibanis ne pouvaient même pas retourner vivre au pays sous peine de ne plus toucher leur retraite. Alors oui, certains arabes m'emmerdent, très fort, mais je refuserai toujours de rejeter des populations en masse, personnellement je pense que les frontières sont une vaste arnaque qui n'arrête que les pauvres.
Richard de l'Aulagnier
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Ben voilà, je savais bien qu'on était d'accord sur le fond.Richard de l'Aulagnier a écrit: mais je refuserai toujours de rejeter des populations en masse, personnellement je pense que les frontières sont une vaste arnaque qui n'arrête que les pauvres.
Ou tu faisais peut être de l'humour.
Parce que ça fait déjà DEUX FOIX qu'on est d'accord en 8 mois.
DJEFF
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Gastair, Richard, sympas vos histoires, quoiqu'un peu tristes
Quand j'étais gamin, j'habitais un bled qui s'appelait les 3 Moutiers dans le nord de la Vienne. Certains connaissent peut être mais ça n'a plus rien à voir avec ces 3 Moutiers d'un autre monde et d'une autre époque.
La région venait juste de sortir du moyen age, il n'y avait pas l'eau courante et les habitants devaient venir chercher l'eau à la pompe sur la place de l'église. A la maison, on avait un puit.
Sur 600 habitants, 80% étaient bourrés tous les jours, il y avait plus de bistrots que de bonnes soeurs à l'école privée, et je ne parle pas de ceux qui ouvraient après la messe.
Il y avaient des commerces, des artisants, ça vivait c'était super. Les gamins passaient leur temps dans la campagne (pas de maniaques, de pédophiles ou autres à l'époque). On faisait des cabanes, des arcs, des lances pierres. A 10 ans on prenait la Diana du frangin, à 12 on s'entrainait à la 22 balle longue sur des bouteilles.
Les parents étaient prudents car le 12 avec chevrotine 00 ou balle brenneke n'était autorisé qu'à partir de 14 ans. Tous les gamin révaient d'avoir la winchester canon court de Jos Randall.
Les paysans mettaient du gros sel dans le 16 pour tirer dans le cul des manouches qui piquaient les poules.
Et puis ça a été la fin de la guerre d'Algérie. Les Pieds noirs sont arrivés, les riches et les pauvres. Et puis les Harkis et enfin les derniers démobilisés : Les flics
Ca n'a pas changé grand chose, sauf qu'on trouvait qu'ils ne participaient pas beaucoup à résorber les excédent de pinard et que les flics, qui n'étaient pas plus costauds que les paysans du coins connaissaient mieux la bagarre dans les bals. De toutes façons, ça finissait toujours avec un coup de rouge ou un coup de blanc.
Il y avait un algérien qui s'appelait Tafna et qui vivait avec sa femme et son gars dans la maison désafectée du garde barrière sur la route de Loudun. On aimait bien le père Tafna, il était gentil.
Des mauvaises langues disaient qu'il mettait des torgnoles à sa femme, mais ça devait être dans les traditions amoureuses de son lointain pays et tous le monde s'en branlait.
Le gamin que sa mère appelait Jean Claude, mais que nous appelions Nafnaf était un bon copain.
Et pis un jour, des étrangers venus de Loudun (à 9 km) ont voulu faire un pique nique dans les bois à côté des 3 Moutiers. Ils sont tombés sur le pére Tafna le nez sectionné et le sourire Kabyle fendu jusqu'aux oreilles.
Ca leur a coupé l'appétit, que les gens y z'ont dit.
Tout de suite on a embastillé la maman Tafna. Les indigénes du coin se sont quand même demandés comment une petite bonne femme de 30 kg toute mouillée avait réussi à égorger, couper le nez et transporter le cadavre d'un grand gaillard comme ça sur une longue distance avec une brouette. Même les flics ont eu un doute.
Mais c'est vrai qu'à l'époque, on ne s'inquiétait pas pour si peu; d'autant plus que les vendanges allaient commencer.
Finallement, elle a du faire 1 ou 2 ans de tôle pour la forme, Nafnaf a été adopté par un gendarme de Loudun.
Ah oui, il y avait aussi un polonais, lui aussi mettait des branlées à sa femmes. Mais contrairement aux autres, il contribuait beaucoup à l'effort pinardesque du pays, ce qui lui valait l'estime général du patelin. Il devait aussi y avoir des juifs, des espagnols,... et on vivait tous bien ensemble. Les seuls étrangers qu'on n'aimait pas c'était les parigots, mais eux, c'était temporaire, on les supportait juste pour les vacances; et pis contrairement aux autres, y z'avaient du pognon.
Ces histoires pour dire que les problèmes d'intégration ne se ramènent pas à un petit carré blanc dans un grand carré noir mais au taux d'absortion d'étrangers que peut digérer une population. Je parle socialement.
Et ce taux dépend bien sur de la religion, de la langue, de la culture,ect, ect...
Quand j'étais gamin, j'habitais un bled qui s'appelait les 3 Moutiers dans le nord de la Vienne. Certains connaissent peut être mais ça n'a plus rien à voir avec ces 3 Moutiers d'un autre monde et d'une autre époque.
La région venait juste de sortir du moyen age, il n'y avait pas l'eau courante et les habitants devaient venir chercher l'eau à la pompe sur la place de l'église. A la maison, on avait un puit.
Sur 600 habitants, 80% étaient bourrés tous les jours, il y avait plus de bistrots que de bonnes soeurs à l'école privée, et je ne parle pas de ceux qui ouvraient après la messe.
Il y avaient des commerces, des artisants, ça vivait c'était super. Les gamins passaient leur temps dans la campagne (pas de maniaques, de pédophiles ou autres à l'époque). On faisait des cabanes, des arcs, des lances pierres. A 10 ans on prenait la Diana du frangin, à 12 on s'entrainait à la 22 balle longue sur des bouteilles.
Les parents étaient prudents car le 12 avec chevrotine 00 ou balle brenneke n'était autorisé qu'à partir de 14 ans. Tous les gamin révaient d'avoir la winchester canon court de Jos Randall.
Les paysans mettaient du gros sel dans le 16 pour tirer dans le cul des manouches qui piquaient les poules.
Et puis ça a été la fin de la guerre d'Algérie. Les Pieds noirs sont arrivés, les riches et les pauvres. Et puis les Harkis et enfin les derniers démobilisés : Les flics
Ca n'a pas changé grand chose, sauf qu'on trouvait qu'ils ne participaient pas beaucoup à résorber les excédent de pinard et que les flics, qui n'étaient pas plus costauds que les paysans du coins connaissaient mieux la bagarre dans les bals. De toutes façons, ça finissait toujours avec un coup de rouge ou un coup de blanc.
Il y avait un algérien qui s'appelait Tafna et qui vivait avec sa femme et son gars dans la maison désafectée du garde barrière sur la route de Loudun. On aimait bien le père Tafna, il était gentil.
Des mauvaises langues disaient qu'il mettait des torgnoles à sa femme, mais ça devait être dans les traditions amoureuses de son lointain pays et tous le monde s'en branlait.
Le gamin que sa mère appelait Jean Claude, mais que nous appelions Nafnaf était un bon copain.
Et pis un jour, des étrangers venus de Loudun (à 9 km) ont voulu faire un pique nique dans les bois à côté des 3 Moutiers. Ils sont tombés sur le pére Tafna le nez sectionné et le sourire Kabyle fendu jusqu'aux oreilles.
Ca leur a coupé l'appétit, que les gens y z'ont dit.
Tout de suite on a embastillé la maman Tafna. Les indigénes du coin se sont quand même demandés comment une petite bonne femme de 30 kg toute mouillée avait réussi à égorger, couper le nez et transporter le cadavre d'un grand gaillard comme ça sur une longue distance avec une brouette. Même les flics ont eu un doute.
Mais c'est vrai qu'à l'époque, on ne s'inquiétait pas pour si peu; d'autant plus que les vendanges allaient commencer.
Finallement, elle a du faire 1 ou 2 ans de tôle pour la forme, Nafnaf a été adopté par un gendarme de Loudun.
Ah oui, il y avait aussi un polonais, lui aussi mettait des branlées à sa femmes. Mais contrairement aux autres, il contribuait beaucoup à l'effort pinardesque du pays, ce qui lui valait l'estime général du patelin. Il devait aussi y avoir des juifs, des espagnols,... et on vivait tous bien ensemble. Les seuls étrangers qu'on n'aimait pas c'était les parigots, mais eux, c'était temporaire, on les supportait juste pour les vacances; et pis contrairement aux autres, y z'avaient du pognon.
Ces histoires pour dire que les problèmes d'intégration ne se ramènent pas à un petit carré blanc dans un grand carré noir mais au taux d'absortion d'étrangers que peut digérer une population. Je parle socialement.
Et ce taux dépend bien sur de la religion, de la langue, de la culture,ect, ect...
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Très touché par le texte de Gastair.
J'ai vécu çà aussi, mais de l'extérieur, avec le quartier de la Devèze à Béziers.
Une lente déliquescence faite d'incivisme qui a conduit, fort heureusement à une destruction partielle pour "dé-guettoiser" le quartier (où, soit dit en passant, le FN fait ses meilleurs scores).
Il est peuplé maintenant de personnes déstructurées qui, de toutes façons, ne sont plus en état de se resocialiser.
Cette destruction partielle a amené un déplacement de population vers les villages satellites de Béziers et la tension y monte très fortement.
Les résultats à la municipale de Béziers puis aux départementales (3 cantons gagnés par le FN) sont le témoignage mathématique de ce que je raconte.
L'arrivée de quelques centaines de migrants (possible ou pas, j'ai pas la réponse) va arranger les affaires des crânes rasés.
J'ai vécu çà aussi, mais de l'extérieur, avec le quartier de la Devèze à Béziers.
Une lente déliquescence faite d'incivisme qui a conduit, fort heureusement à une destruction partielle pour "dé-guettoiser" le quartier (où, soit dit en passant, le FN fait ses meilleurs scores).
Il est peuplé maintenant de personnes déstructurées qui, de toutes façons, ne sont plus en état de se resocialiser.
Cette destruction partielle a amené un déplacement de population vers les villages satellites de Béziers et la tension y monte très fortement.
Les résultats à la municipale de Béziers puis aux départementales (3 cantons gagnés par le FN) sont le témoignage mathématique de ce que je raconte.
L'arrivée de quelques centaines de migrants (possible ou pas, j'ai pas la réponse) va arranger les affaires des crânes rasés.
BernardP
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Perso je ne trouve pas mon histoire triste, j'étais très heureux, là bas, ce que je trouve triste, c'est une société qui n'arrive même plus à intégrer ses vieux et qui les fout en cage, ça je connais bien.
Richard de l'Aulagnier
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Tant qu'on en est à parler de catastrophes: Le bassiste d'ABBA est mort.
Richard de l'Aulagnier
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
uuutaincaramba a écrit:
Quand j'étais gamin, j'habitais un bled qui s'appelait les 3 Moutiers dans le nord de la Vienne.
j'ai pas encore tout lu que j'ai déjà les boules pour toi
c'est sur l'axe pour aller dans la creuse, non ? là où on trouve encore des co-sanguins façon Maleville ?
c'est un bled que j'ai traversé plusieurs fois il me semble... sans jamais m'arrêter
bib
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Richard de l'Aulagnier a écrit:Tant qu'on en est à parler de catastrophes: Le bassiste d'ABBA est mort.
Ne dit-on pas Abba-Tue.
Paix à son âme, nous ici, c'est Martial qui est décédé hier d'une crise cardiaque à 54 ans en pleine forme et en pleine force, hier soir je me disais que tout ce qu'on écrit est bien ridicule face aux destins écourtés de ces gens qui partent trop tôt, le petit milieu des potes du coin est bien triste depuis....
the thing
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Richard de l'Aulagnier a écrit:Tant qu'on en est à parler de catastrophes: Le bassiste d'ABBA est mort.
J'ai bouffé dans le resto de leur chanteur en Belgique, un boui boui atroce dont un de mes beau-frères malien avait pris les commandes de la cuisine. Ce soir là, le resto était fermé, il m'a préparé un pavé mariné depuis plusieurs jours de boeuf, juste saisi...
j'ai eu peur mais c'était puissant à la limite entre le pourri et le cru, et on a dormi dans le grenier...
bib
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
bib a écrit:uuutaincaramba a écrit:
Quand j'étais gamin, j'habitais un bled qui s'appelait les 3 Moutiers dans le nord de la Vienne.
j'ai pas encore tout lu que j'ai déjà les boules pour toi
c'est sur l'axe pour aller dans la creuse, non ? là où on trouve encore des co-sanguins façon Maleville ?
c'est un bled que j'ai traversé plusieurs fois il me semble... sans jamais m'arrêter
Parigot tête de veau, parisien tête de chien !
T'as vu le film "délivrance", bon alors t'arrêtes pas aux 3 Moutiers même pour fumer un clope.
Ce coin était bourré de dolmens, de vieux châteaux, de souterrains et autres vestiges historiques.
Il n'y avait pas de délinquance, tous le monde se souvenait encore du seigneur de Curçay qui avait été pendu haut et court par St Louis parce qu'il détroussait les voyageurs.
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
caramba a écrit:Gastair, Richard, sympas vos histoires, quoiqu'un peu tristes
Quand j'étais gamin, j'habitais un bled qui s'appelait les 3 Moutiers dans le nord de la Vienne. Certains connaissent peut être mais ça n'a plus rien à voir avec ces 3 Moutiers d'un autre monde et d'une autre époque.
La région venait juste de sortir du moyen age, il n'y avait pas l'eau courante et les habitants devaient venir chercher l'eau à la pompe sur la place de l'église. A la maison, on avait un puit.
Sur 600 habitants, 80% étaient bourrés tous les jours, il y avait plus de bistrots que de bonnes soeurs à l'école privée, et je ne parle pas de ceux qui ouvraient après la messe.
Il y avaient des commerces, des artisants, ça vivait c'était super. Les gamins passaient leur temps dans la campagne (pas de maniaques, de pédophiles ou autres à l'époque). On faisait des cabanes, des arcs, des lances pierres. A 10 ans on prenait la Diana du frangin, à 12 on s'entrainait à la 22 balle longue sur des bouteilles.
Les parents étaient prudents car le 12 avec chevrotine 00 ou balle brenneke n'était autorisé qu'à partir de 14 ans. Tous les gamin révaient d'avoir la winchester canon court de Jos Randall.
Les paysans mettaient du gros sel dans le 16 pour tirer dans le cul des manouches qui piquaient les poules.
Et puis ça a été la fin de la guerre d'Algérie. Les Pieds noirs sont arrivés, les riches et les pauvres. Et puis les Harkis et enfin les derniers démobilisés : Les flics
Ca n'a pas changé grand chose, sauf qu'on trouvait qu'ils ne participaient pas beaucoup à résorber les excédent de pinard et que les flics, qui n'étaient pas plus costauds que les paysans du coins connaissaient mieux la bagarre dans les bals. De toutes façons, ça finissait toujours avec un coup de rouge ou un coup de blanc.
Il y avait un algérien qui s'appelait Tafna et qui vivait avec sa femme et son gars dans la maison désafectée du garde barrière sur la route de Loudun. On aimait bien le père Tafna, il était gentil.
Des mauvaises langues disaient qu'il mettait des torgnoles à sa femme, mais ça devait être dans les traditions amoureuses de son lointain pays et tous le monde s'en branlait.
Le gamin que sa mère appelait Jean Claude, mais que nous appelions Nafnaf était un bon copain.
Et pis un jour, des étrangers venus de Loudun (à 9 km) ont voulu faire un pique nique dans les bois à côté des 3 Moutiers. Ils sont tombés sur le pére Tafna le nez sectionné et le sourire Kabyle fendu jusqu'aux oreilles.
Ca leur a coupé l'appétit, que les gens y z'ont dit.
Tout de suite on a embastillé la maman Tafna. Les indigénes du coin se sont quand même demandés comment une petite bonne femme de 30 kg toute mouillée avait réussi à égorger, couper le nez et transporter le cadavre d'un grand gaillard comme ça sur une longue distance avec une brouette. Même les flics ont eu un doute.
Mais c'est vrai qu'à l'époque, on ne s'inquiétait pas pour si peu; d'autant plus que les vendanges allaient commencer.
Finallement, elle a du faire 1 ou 2 ans de tôle pour la forme, Nafnaf a été adopté par un gendarme de Loudun.
Ah oui, il y avait aussi un polonais, lui aussi mettait des branlées à sa femmes. Mais contrairement aux autres, il contribuait beaucoup à l'effort pinardesque du pays, ce qui lui valait l'estime général du patelin. Il devait aussi y avoir des juifs, des espagnols,... et on vivait tous bien ensemble. Les seuls étrangers qu'on n'aimait pas c'était les parigots, mais eux, c'était temporaire, on les supportait juste pour les vacances; et pis contrairement aux autres, y z'avaient du pognon.
Ces histoires pour dire que les problèmes d'intégration ne se ramènent pas à un petit carré blanc dans un grand carré noir mais au taux d'absortion d'étrangers que peut digérer une population. Je parle socialement.
Et ce taux dépend bien sur de la religion, de la langue, de la culture,ect, ect...
Conclusion:
Le pinard ça devrait être OBLIGATOIRE pour l'intégration, pour être solidaire afin d'éponger l'excédant.
Et pour carambar, je suis pas du genre à cracher dans la soupe et encore moins dans la boisson.
Vous avez de jolies histoires, merci de prendre le temps de nous les faire partager.
Ce sujet ne fait pas beaucoup plus avancer le problème, de toute manière il eut été utopique de penser le contraire.
Mais au moins il devient sympa, vous m'avez fait imaginer 2 films en une journée avec vos récits.
Merci
DJEFF
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Et je peux te dire que c'est du vécu. Pour les 80%, il n'y a pas de statistiques mais c'était beaucoup.
Pareil pour les armes à feu et je n'ai pas de souvenir d'un meurtre ou d'un suicide avec arme à feu.
Pour le suicide c'était plutot la pendaison, pour le meurtre, à part le pauvre Tafna, c'était la taupicine.
Généralement, c'était la femme qui empoisonnait son mari.
Mais de toutes façons c'était rarissime.
Pareil pour les armes à feu et je n'ai pas de souvenir d'un meurtre ou d'un suicide avec arme à feu.
Pour le suicide c'était plutot la pendaison, pour le meurtre, à part le pauvre Tafna, c'était la taupicine.
Généralement, c'était la femme qui empoisonnait son mari.
Mais de toutes façons c'était rarissime.
Re: qu'est ce qu'on en fait ????????
Bonsoir,
Ma grand mère est venue gamine du sud de l’Espagne à pied.
Etant donné que les arabes ont été arrêtés à Poitiers mais ont mis longtemps à redescendre, j'ai sûrement du sang arabe dans les veines.
Petit j’allais à l'école avec des "Cargol". C'est comme cela que se nommaient les Gitans. On aurait dit qu'ils étaient tous de la même famille.
Dans ma rue il y avait une dame qui devait faire 30 kg toute mouillée. Elle avait un drôle de tatouage sur son bras. Elle n'avait pas toute sa tête..... On se battait tous pour lui porter ses commissions , et bien sur, souvent les "Cargols" gagnaient car ils avaient l'habitude de gagner leur pitance. Elle donnait à celui qui lui avait porté son panier un bisou et 50 centimes ! C'était le roi du pétrole quand il revenait avec la trace de rouge à lèvres sur la joue... Tout a commencé à changer quand les Pied Noirs sont arrivés.
Sûrement qu'ils avaient trop souffert ou étaient trop remplis de haine, je ne sais pas.
Toujours est il que les Cargol ont commencé à morfler et que nous on a dû les protéger...
Récemment, j'y suis retourné pour un enterrement. On ne voit que des femmes voilées et des barbus en djellaba. Et le FN fait un score terrible dans le quartier.
En discutant avec un pote de l'époque qui vit toujours à Perpignan, il m'a dit que quasiment tout le quartier est au chômage depuis les années 75 ...
C'est ça qui est terrible. Commençons à donner du boulot à tout le monde et l'intégration se fera toute seule.
Mon père travaillait avec un rital qui parlait pas un mot de français quand il est arrivé. Il a appris à ses collègues l'italien et eux lui ont appris le français et comment pas se faire niquer par le contremaître... On le traitait de sale Rital. Même les Gitans... tu te rends compte !
Si tu veux que des étrangers s’intègrent, il faut qu'ils puissent trouver leur place dans la société. Et donc qu'ils aient du boulot....
Dans ma boite, on a un type, Rachid, papa poule, super diplômé, et hyper gentil. On l'appelle "le Roumain" car c'est lui qui a le salaire le plus bas et de loin. Lui, il s'en fout, il a du boulot avec des gens sympas alors que toute sa famille est chomedu. Son frère vient d'émigrer aux USA car depuis 5 ans qu'il a fini ses études d'avocat, personne ne voulait de lui. Les Ricains lui ont trouvé du boulot, tout musulman qu'il est. Gageons que dans 5 ans il sera intégré....
Quand au titre du fil, il faudrait qu'on trouve des idées valables et des quoi les occuper car entre les guerres et le changement climatique on n'a pas fini de voir arriver des migrants... Et si on les laisse tous se noyer, bientôt ils pourront venir à pied sec en marchant sur les cadavres de leur prédécesseurs...
Et ça touche pas que le Sud. Un de mes collègues a des Ukrainiens qui dorment dans leur bagnole au pied de son immeuble. La bagnole a rendu l'âme à cet endroit donc ils sont pas allés plus loin. Quelques bonnes âmes ont déjà proposé d'y foutre le feu...
Ma grand mère est venue gamine du sud de l’Espagne à pied.
Etant donné que les arabes ont été arrêtés à Poitiers mais ont mis longtemps à redescendre, j'ai sûrement du sang arabe dans les veines.
Petit j’allais à l'école avec des "Cargol". C'est comme cela que se nommaient les Gitans. On aurait dit qu'ils étaient tous de la même famille.
Dans ma rue il y avait une dame qui devait faire 30 kg toute mouillée. Elle avait un drôle de tatouage sur son bras. Elle n'avait pas toute sa tête..... On se battait tous pour lui porter ses commissions , et bien sur, souvent les "Cargols" gagnaient car ils avaient l'habitude de gagner leur pitance. Elle donnait à celui qui lui avait porté son panier un bisou et 50 centimes ! C'était le roi du pétrole quand il revenait avec la trace de rouge à lèvres sur la joue... Tout a commencé à changer quand les Pied Noirs sont arrivés.
Sûrement qu'ils avaient trop souffert ou étaient trop remplis de haine, je ne sais pas.
Toujours est il que les Cargol ont commencé à morfler et que nous on a dû les protéger...
Récemment, j'y suis retourné pour un enterrement. On ne voit que des femmes voilées et des barbus en djellaba. Et le FN fait un score terrible dans le quartier.
En discutant avec un pote de l'époque qui vit toujours à Perpignan, il m'a dit que quasiment tout le quartier est au chômage depuis les années 75 ...
C'est ça qui est terrible. Commençons à donner du boulot à tout le monde et l'intégration se fera toute seule.
Mon père travaillait avec un rital qui parlait pas un mot de français quand il est arrivé. Il a appris à ses collègues l'italien et eux lui ont appris le français et comment pas se faire niquer par le contremaître... On le traitait de sale Rital. Même les Gitans... tu te rends compte !
Si tu veux que des étrangers s’intègrent, il faut qu'ils puissent trouver leur place dans la société. Et donc qu'ils aient du boulot....
Dans ma boite, on a un type, Rachid, papa poule, super diplômé, et hyper gentil. On l'appelle "le Roumain" car c'est lui qui a le salaire le plus bas et de loin. Lui, il s'en fout, il a du boulot avec des gens sympas alors que toute sa famille est chomedu. Son frère vient d'émigrer aux USA car depuis 5 ans qu'il a fini ses études d'avocat, personne ne voulait de lui. Les Ricains lui ont trouvé du boulot, tout musulman qu'il est. Gageons que dans 5 ans il sera intégré....
Quand au titre du fil, il faudrait qu'on trouve des idées valables et des quoi les occuper car entre les guerres et le changement climatique on n'a pas fini de voir arriver des migrants... Et si on les laisse tous se noyer, bientôt ils pourront venir à pied sec en marchant sur les cadavres de leur prédécesseurs...
Et ça touche pas que le Sud. Un de mes collègues a des Ukrainiens qui dorment dans leur bagnole au pied de son immeuble. La bagnole a rendu l'âme à cet endroit donc ils sont pas allés plus loin. Quelques bonnes âmes ont déjà proposé d'y foutre le feu...
georgesgiralt
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