Il ne faut pas...

Mi non ci pas un vailo, ci un vilo briquin ...

PizzaRoller a écrit:Se pointer chez un mécano perfectionniste avec deux bielles différentes (/6 et /7) pour les monter sur le même vilo et ne même pas s'en rendre compte

Ça le fait vraiment pas

t'as vu... j'avais pas balancé.

PizzaRoller a écrit:Mi non ci pas un vailo, ci un vilo briquin ...

Vous étiez avec jbt au Maroc?????

C'était chez Sabater ? Comment a-t-il réagit ?

Alastor 2262 a écrit:
C'était chez Sabater ? Comment a-t-il réagit ?

Avec humour !

On s'y fait, demande à bib...

Heu Pizzaroller comment dire...




Heu en restant poli...




Heu...









Ben je me moque pas, j'aurais pu faire la même...







Mais quand même...

loiclux a écrit:On s'y fait, demande à bib...

ouais, moi j'aurais pensé qu'il cherchait à m'entuber et je serais revenu avec Bouba pour foutre le feu à son bouclard à la con

Toujours à la pointe de la recherche des conneries à ne pas faire, j'ai le plaisir de vous faire part d'une nouvelle découverte ce matin.
Il ne faut pas retirer le réservoir d'une moto, en étant placé du côté droit, sans vérifier que la durit est bien débranchée du côté gauche: car comme le carbu est équipé d'un cornet, il n'est plus maintenu et le tuyau d'essence le déboite du moteur.

Ca n'est pas grave me direz-vous...effectivement, ça on peut le faire.
Ce qu'il ne faut pas faire, c'est tenter de replacer ce carburateur sur la culasse en étant penché au dessus.
Comme le cornet d'admission est obturé par un bouchon en mousse évitant à la poussière d'y pénétrer, le fait de remboiter le carbu sur la pipe crée une surpression à l'intérieur de celui-ci, faisant du coup jaillir un jet d'essence pile dans l'oeil qui surveille le bon déroulement de l'opération d'en haut... Aïe.

Ah, tu nous l'avais pas encore faite celle-là.

Faut dire que celle-là elle est sophistiquée.

Richard de Sainté a écrit:Faut dire que celle-là elle est sophistiquée.

Oui, mais il arrive au sommet de son art.

Pourtant, les médecins du travail disent qu'il faut porter des lunettes protectrices quand on fait un travail manuel

J'avais des lunettes. Tu me prends pour un débutant ou quoi?

Merci pour tous ceux qui m'encouragent, un jour, j'arriverai à battre Palica.

Alors, t'as super bien visé

bientôt l'élève dépassera le maître....

Je tente le mauvais jeux de mot, ça permet ensuite de se rincer l'oeil.

Ballot en effet.

Alors,je ne vois plus que le masque de plongée.

Il est vraiment.......il est vraiment.....il est vraiment phé-no-mé-nal la la la la la .......

Francesco a écrit:Il est vraiment.......il est vraiment.....il est vraiment phé-no-mé-nal la la la la la .......

Il mérit'rait .......il mérit'rait.....il mérit'rait d'êtr' dans l'journal la la la la la .......

et merde......




il y est déjà.

on va feter ça .... allons boire un coup!!!!

jeje8469 a écrit:on va feter ça .... allons boire un coup!!!!

.. un cht'it coup de SP 95 ??

G/Seur a écrit:
Oui, mais il arrive au sommet de son art.

C'est pour ça qu'il est passé pro ...nous on est encore en Ligue 2, on joue pas dans la même cour !!!!

bizarre ta méthode pour te rinçer l'oeil il y a un post "pin-up en bm" pour cela

en tout cas pour avoir déja pratiqué .............sa pique HAchment les yeux ce truc là

Ce que je n'ai pas eu le temps de vous raconter hier, c'est qu'une fois la conjonctive baignant dans la 100LL (bin oui, c'était le racer surcomprimé, ça marche mal au 95...) je me suis rué toutes affaires cessantes dans le cagibi attenant au garage, muni d'un lavabo pour me rincer abondamment le globe oculaire comme le préconise la sagesse populaire andine en cas de crachat de Bing dans l'oeil ("Quand Carbu faché, señor, lui toujours faire ainsi).
Et je me suis rapidement trouvé confronté à un problème:
Le coude du robinet possède une extrêmité située assez bas dans le lavabo, en fait presque à hauteur du sommet de la vasque. A force de contorsions j'ai réussi à y caser ma tête pour faire couler un filet d'eau sur l'oeil.
Mais l'oreille touchait le fond du lavabo et la situation était très inconfortable.
M'enfin, c'est ça ou perdre l'oeil; vu que c'est le seul bon qui me reste, j'ai pas mégoté et ouvert les robinets.

C'est froid.
Très froid. La flotte est presque gelée, et au bout de quelques secondes, je sens mes sinus givrer de l'intérieur, cryogénisés par l'eau à 2° qui coule sur mon front avant de s'écouler sur mon oeil.

Je mettrais bien plus chaud, mais ma position ne me permet pas d'actionner le robinet d'eau chaude. Alors je me relève , sors la tête de sous le robinet, et tout en dégustant le filet d'eau froide qui coule de la moitié gauche de ma tête courir le long de mon cou pour descendre le long du corps en prenant soin d'emprunter les itinéraires qui chatouillent le plus pour aboutir aux terminus les plus gênants, j'actionne le robinet d'eau chaude pour rendre plus supportable le rinçage et reprends vite ma place, craignant que l'interruption du lavage n'affecte l'état de l'oeil.
Une fois confortablement installé, je constate que c'est encore froid. J'hésite un moment, mais finalement je me relève, refais couler encore une rasade dans mon col, ouvre plus grand le robinet d'eau chaude et me réinstalle la tête dans le lavabo, sous le robinet.
Où je découvre l'effet retard du démarrage du chauffe eau qui me gratifie de quelques litres à 57°C avant que je n'estime que cette brûlure immédiate était plus insupportable que la brûlure a moyen terme due à l'essence.
Re-relevage, re-re coulure dans le col, et re-re-réglage de la température de l'eau, qui finit par se stabiliser à une valeur acceptable. Je replonge aussitôt dans mon lavabo.
Pour entendre sonner à la porte.
Merde.
LE colis que j'attendais pour finir la moto à livrer le soir même. Impossible de ne pas répondre, sinon je prends une semaine de retard.
Je me relève, laisse l'eau couler, m'humecte à nouveau l'échine et les gonades, accueille le livreur qui, si ce n'est pas la première fois qu'il dérange des gens sous la douche, se demande pourquoi ce client-là ne prend qu'une demi-douche, tout habillé, et persiste à lui faire un clin d'oeil appuyé.
Signature, merci, clac, plouf, aaaaaaah.

La brûlure de l'oeil s'estompe un peu, la température de l'eau idéale, tout baigne désormais: mon caleçon, mes chaussettes, le sol de la maison de l'entrée au cagibi, mon oreille gauche. Ma joue gauche aussi. Comme mon oeil, mon sourcil, et mon nez. Visiblement, la marée monte.
Merde. J'ai régulièrement procrastiné le débouchage du siphon: du coup, le débit d'entrée est supérieur au débit de sortie, le lavabo se remplit d'eau, et le niveau monte. Si je ne réagis pas rapidement, je vais me noyer borgne. J'essaye de jouer sur le débit d'eau froide: le chauffe-eau en route possède désormais une belle inertie thermique et m'ébouillante la face sitôt je prétends réduire un tant soit peu la part d'eau froide.
Je pourrais me mettre dans l'autre sens dans l'exigu cagibi pour moduler de la main gauche le robinet d'eau chaude, mais ça mouillerait ma moitié encore sèche, et pour que le filet d'eau ruisselle sur l'oeil gauche, il faudrait que j'ai la tête sous la flotte.
Bon. Abnégation.
Je me relève encore une fois, dégage mon bras pour fermer rapidement le robinet d'eau chaude. Mais le coude heurte la tablette en verre posée sur deux équerres au dessus du lavabo, qui reçoit une éponge usée, mes lunettes, un savon Palmolive hypo-allergénique et une brosse à poil dur pendant que la tablette explose en scintillant de mille petits éclats de verre sur le rebord et dans le lavabo.
Ça fait du monde dans la vasque, mais faut que j'y retourne: l'oeil me brûle toujours et j'ai la pupille qui sent encore l'essence. J'y replonge donc, dans une eau désormais froide et encombré de déchets, donc certains coupants.

Je suis resté encore quelques minutes ainsi, cassé en deux sur le côté, la tête à moitié immergée dans une eau gelée me coulant sur le front et l'oeil, le corps trempé jusqu'aux bottes de traînées aqueuses vivifiantes, jusqu'à ce que le savon immergé parvienne désormais à produire suffisamment de mousse pour qu'elle atteigne à nouveau mes orifices respiratoires. De toute façon, le syphon désormais bouché par les morceaux de verre recommence à faire grimper le niveau, je ne pourrai plus tenir longtemps, laissez-moi crevez là, je vais vous ralentir, partez devant, les gars, je vais les ralentir tant que je peux et dites à mes gosses que leur père est mort en héros et qu'il grelotte, j'ai trop froid, la fièvre mon cerveau gelé commence à me faire délirer.

Une crampe m'a finalement décidé à mettre fin à la séance d'hydrothérapie, m'imposant un redressement brutal et une prise en compte de façon retrospective de la persistance de l'équerre de soutien de la tablette sur la cloison, sur laquelle j'ai laissé en souvenir quelques cheveux et cm2 de scalp.

Aujourd'hui, je suis guéri. Je vois bien, mon oeil n'est plus rouge. Enfin, il est aussi rouge que son homologue, ce qui n'est à mettre qu'au crédit de la grosse sinusite gagnée dans cette opération de nettoyage oculaire.
Je me suis fait engueuler parceque j'ai pêté la tablette, bouché le lavabo avec du verre et tout dégueulassé le sol avec de la flotte, mais bon, je m'en fous, ça m'a presque pas touché parce qu'avec l'otite que j'ai à l'oreille gauche aujourd'hui, j'entends presque plus rien.

Vraiment, fallait pas.

La philatélie,c'est bien aussi.