R50 Compétition usine.

ffrd Jeu 10 Nov 2022 - 19:08

L'usine prépara une version sport, ancêtre du superbike actuel, pour les courses de machines "sport", directement dérivées de la série.
Cette machine qui n'a rien à voir avec la RS54, devait être proposée aux écuries et importateurs impliqués dans les championnats nationaux.

Cette moto n'est pas une R50S, sortie en 1960.
A suivre...
clin

Topf Jeu 10 Nov 2022 - 21:56

Le reniflard de pont n’était pas encore de mise.
La prise de compte tours est inhabituelle.
Comme à la 68 et la 69 ils lu ont adapté le correcteur d’avance.
Reste à espérer que la liaison entre les joues de réservoir joue bien son rôle.
Jamais vu.

Seven Jeu 10 Nov 2022 - 23:21

Le réservoir ressemble à un 24 litres Meier dont l'arrière aurait été abaissé et c'est curieux qu'elle n'ait pas de commande reculées Exclamation

pierre.dupond Ven 11 Nov 2022 - 10:26

Topf a écrit:Reste à espérer que la liaison entre les joues de réservoir joue bien son rôle.

Il y a un robinet de chaque côté. C'est plus sûr.

Topf Ven 11 Nov 2022 - 10:43

pierre.dupond a écrit:
Topf a écrit:Reste à espérer que la liaison entre les joues de réservoir joue bien son rôle.
Il y a un robinet de chaque côté. C'est plus sûr.

J’ai dû apprendre, à mes dépends, que c’était jamais sûr.
D’où l’importance de la « communication »

Seven Ven 11 Nov 2022 - 13:47

C'est ceinture ET bretelles, mais des fois, ça te sauve la mise clin

pierrot Mar 15 Nov 2022 - 7:55

Jamais vu ce modèle, non plus...C'est un modèle avant 1960, nous sommes d'accord.
Celles de l'équipe de Jean MURIT en sont les descendantes ou bien les aïeuls ?
La prise de compte-tours (observée par TOPF) serait le prototype des séries 5? (à moins que les entrailles révèlent un autre montage)
Pas de boule de sidecar, mais les oeillets semblent être présents.

François, nous sommes curieux de voir la suite.
Merci du partage clin

marc D Mer 16 Nov 2022 - 8:47

Merci, c'est bon d'apprendre!

ffrd Sam 19 Nov 2022 - 17:56

De tout temps, BMW comme les autres constructeurs participants aux Championnat du Monde, ou avant la seconde guerre mondiale, le Championnat d'Europe la compétition est une vitrine d'un savoir-faire en termes de puissance et de fiabilité, De cette philosophie les motos proposées aux clients sont de robustes latérales haut de gamme et des sportives culbutées. En 1935 apparaît la R5, une 500 culbutée à cadre rigide de 24 CV et en 1938 sa déclinaison intégralement suspendue ; la R51. La même année BMW remporte le Championnat d'Europe de vitesse en 500 avec la RS255 pilotée par Georg. Meïer. L'usine propose une version «SS pour Super-Sport » au moteur plus comprimé, des arbres à cames plus méchants et toutes les bonnes recettes afin d'augmenter la puissance, cette moto était donnée pour 28CV et se trouvait homologuée pour une utilisation routière. Toujours plus ! Un slogan cher au département course de l'usine munichoise, aussi 17 machines baptisées R51RS sont proposées aux pilotes triés sur le volet, d'Allemagne et Autriche. Le moteur délivre 36CV la commande des arbres à cames s'effectue par pignons, allumage magnéto, culasses munies de grosses soupapes, divers carter fabriqués en électron, c'est une machine de piste.

(cette photo est datée de 1961 mais... j'ai des doutes)

Cette politique est reprise en 1958 avec ce prototype de moto de course destinée aux amateurs engagés dans divers Championnats. Ainsi pour le Bol d'Or 1959, Moto Revue dans son compte rendu du Bol d'Or indique « Les machines, très directement dérivées des modèles de série actuels, sont les prototypes d'essai des machines sport destinées au marché américain ». La préparation moteur est soignée selon les standards de toutes les officines ; augmentation du taux de compression, arbres à cames à grand croisements, gros carburateurs et mégaphones. Deux R50 sont engagées directement par l'usine la N°17 pilotée par la paire Ernst Hiller-Alois Huber, deux pilotes habitués aux Grand Prix et au championnat allemand sur des RS (cette année là Ernst Hiller, pilote d'usine, termine 8e du Championnat du Monde, il est Champion d'Allemagne et remporte le Grand Prix d'Autriche -hors Championnat mondial- ainsi que la course de Zandwort, Alois Huber se classera hors des points au Championnat du monde en 1958, il est promu pilote d'usine l'année suivante).

La seconde, N°9, aux mains de François Furling et Merle, tous deux gendarmes dans les forces d'occupation à Fribourg terminent second au général et premiers de la catégorie « Sport » et ce malgré le remplacement d'un piston percé qui leur coûtera 20 minutes d'arrêt aux stands. Ce résultat est le prix d'une course prudente, ils se tiennent à bonne distance de la course « en tête ».

Remarquez le réservoir.

La N°17 abandonne sur bris d'embrayage, partis (mal) avec une minute de retard ! Hiller soufflent la première place à la BMW de Maucherat-Vasseur (écurie Murit -nous y reviendrons- à la seconde heure avec une moyenne de 138Km/h pour Hiller, 125Km/h pour Maucherat,

Je passe sous silence le résultat de l'équipage Dagan-Pfuhl -21e au général et second catégorie "course" puisqu'ils tournaient avec la SJM 500, résultats de l'accouplement d'une R50 avec un moteur 253b.

A suivre.

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