Ponton semi submergé.

Salut à tous,
J'ai récemment changé de région, quitté la Savoie pour la Touraine.
Nouvelle vie et ....nouveaux travaux.
Je souhaiterais faire un ponton avancé de 2 métres sur l'eau et d'environ 6m.carrés, mais le niveau de l'eau monte couramment de 60 cm l'hiver et ce pendant plusieurs mois. C'est cette alternance de périodes immergées/émergées qui pose problème.
Le cadre est ancien et pour plusieurs raisons, je ne souhaite pas introduire du bois exotique.
Jadis, ce genre de ponton était couramment réalisé en chêne, et de temps à autre on changeait la planche à travers laquelle  le dernier couillon passé avait justement passé la jambe.
Une scierie voisine me propose des planches de chêne de 350cmx20cmx4cm.
Pour ceux qui connaissent le bois, ça vous parait une solution jouable ? Une meilleure idée, une protection du bois ?

et c'est pas mieux un ponton flottant ?

rémi 83 a écrit:et c'est pas mieux un ponton flottant ?  itou  ... si ce n'est qu'en cas de crue  

à pilotis, peut être, mais à l'époque où tu fantasmes, on noyait les madriers pendant cent ans avant
et comment vas tu enfoncer les pieux dans pierre/vase/rien , plus sûr, un ponton parallèle à la berge.

J.marc a écrit: Une scierie voisine me propose des planches de chêne de ...20cmx4cm.
  as tu oublié que tu as vécu 30 ans au bord d'un lac ? on y enfonce des IPN et le ponton coulisse, monte/descend le long

sinon tu peux essayer de noyer des corps morts en coulant des formes en béton avec trou, mais renseigne toi autour avant ! et mets une chaine.
Sinon flottant et rétractable à roulettes .

.
y'a le petit Grégory en bas des marches ?

C'est quoi ton étendu d'eau ? une rivière ou une mare ? j’entends par là de l'eau qui est sans cesse renouvelée ou la même eau qui "stagne"

Le chêne c'est bourré de tanin, le chêne va rejeter son tanin dans l'eau et teinter l'eau si c'est un petit bassin

Le bois immergé complétement dans l'eau tiendra plus longtemps que du bois qui subit les intempéries, mais le chêne est pas le meilleur en extérieur et ça coute 3 couilles et demi 
Pour ce qui est lame de terrasse et bois pour l’extérieur et non  protégé, nous on préfère vendre du mélèze

C’ est la douve du château ? 

a proximité de chez moi dans l’Aveyron , il y a un lac et tout les pontons sont flottants . c'est foutu en deux parties , il y a une première partie flottante qui est relié a la berge par une seconde partie qui est fixée a la berge par une articulation . de ce fait la partie flottante est toujours a la bonne hauteur pour accoster le bateau .

Tu peux peut-être t'inspirer des systèmes d'appontements flottants des ports de plaisance (ils coulissent sur des poteaux fixes).

Salut j marc , joli petit coin de paradis  
Le chêne est de mon expérience le meilleur choix que tu puisses faire en essence indigène.
(Autrement je t’aurais suggéré l’azobé)
Assure toi à l’achat des planches , qu’elles sont bien purgées de leur aubier, car cette partie du bois imparfait ne durerait pas longtemps.
La question du tanin n’est pas importante, le bois se fera vite « laver ».
Contrôle la siccité des planches , ne les fixes pas trop près l’une de l’autre si elles sont bien sèches.
Bon travail

Je n'ai pas été assez précis.

Le cadre structure(bois, IPN ?) va s'appuyer et longer les deux murs de part et d'autre, en entrant d'un métre cinquante, en gros jusqu'à la troisième marche, et en "sortant"d'un autre métre, cette fois-ci sur la rivière. Autrement dit, il n'y aura ni pieux, ni aucune partie immergée en permanence. C'est ce que tu veux dire Tortilla par "parallèle  à la berge" ? Pour cette partie, je me fais aider d'un charpentier.
Pour fixer les idées, voilà  le principe vu au villlage d'à côté:

 Le ponton flottant/coulissant est évidemment une bonne idée, mais je n'en ai jamais vu de joli...et trop  "moderne, à mon goût, pour le lieu. Et puis techniquement, c'est quand même une mise en oeuvre beaucoup plus lourde et onéreuse.

L'eau en question est un bras de l'Indre et donc une rivière, pas un bassin ni une marre, donc pas de problème de tanin. L'acacia ?oui, j'y ai bien pensé, mais je suis en lisière d'une forêt domaniale essentiellement composée de chênes et de sylvestres. Mais pourquoi pas si je peux en trouver localement, sans le faire venir de trop loin. Idem pour le mélèze, mais là, ce n'est franchement pas la région...Et puis quid des échardes ? Le mélèze que j'ai utilisé professionnellement était une vraie daube venue de l'est. Poussé trop vite. Il faut savoir l'acheter.

Les 2 murs ? 3ème marche ?

Une présentaition plus précise du contexte pourrait aider à répondre.

Les traverses de chemin de fer, imputrescibles, résistantes, exotiques, increvables, lourdes, historiques mais créosotées et donc interdites à la vente mais on en trouve encore partout ...

zavez compris quelque chose vous ???

J'ai fait faire une terrasse en bois sur pilotis de 50 m2, elle n'a pas les pieds dans l'eau les spécialistes locaux m'ont conseillé le châtaignier, elle a à peu près 10 ans.

Christophe Jean-Michel a écrit:Les traverses de chemin de fer, imputrescibles, résistantes, exotiques, increvables, lourdes, historiques mais créosotées et donc interdites à la vente mais on en trouve encore partout ...

Les poissons de l'Indre vont-ils apprécier ?

R27 a écrit:

Christophe Jean-Michel a écrit:Les traverses de chemin de fer, imputrescibles, résistantes, exotiques, increvables, lourdes, historiques mais créosotées et donc interdites à la vente mais on en trouve encore partout ...

Les poissons de l'Indre vont-ils apprécier ?

Le secret du fumet exclusif de la bouillabaisse Marseillaise ? .

Les anciennes traverses de chemin de fer étaient la plupart du temps en azobé (dit bois de fer, mais des bois de fer il y en a des dizaines), un bois super dense et super difficile à travailler.
J'en ai scié quelques grumes au Gabon, il faut un outillage spécial, ça désaffûte les lames et ça pèse un âne mort.
Sûrement le meilleur choix pour des poteaux de ponton en rivière, question longévité tu n'en verras pas le bout.
Mais il ne faut pas avoir à trop percer, raboter, poncer tes poteaux parce que tu vas y passer des heures. Je ne vois d'intérêt à ce bois que pour les poteaux, pour le reste c'est à mon avis trop difficile à travailler, trop lourd et sûrement trop cher.

Henri a écrit:J'ai fait faire une terrasse en bois sur pilotis de 50 m2, elle n'a pas les pieds dans l'eau les spécialistes locaux m'ont conseillé le châtaignier, elle a à peu près 10 ans.

beau boulot et le châtaigner est une superbe essence de bois
pas la peine de deforester tout l'tiers monde, alors que l'on a des bois de qualité

C'est vrai, mais je doute que le châtaignier soit adapté pour les poteaux et tout ce qui sera immergé, même temporairement.
Pour le platelage, pourquoi pas.

R27 a écrit:Les 2 murs ? 3ème marche ?

Une présentaition plus précise du contexte pourrait aider à répondre.

rémi 83 a écrit:zavez compris quelque chose vous ???

 désolé. En voulant expliquer, j ai peut-être tout compliqué !
Un petit croquis en coupe, en rouge la structure(bois ou IPN), en noir le plattelage.
Bois ou IPN boulonné sur les deux murs opposés, sur environ 120cm entrant et débordant de 100cm sur la riviére. C'est une sorte de plate forme, quoi.

Henri a écrit:J'ai fait faire une terrasse en bois sur pilotis de 50 m2, elle n'a pas les pieds dans l'eau les spécialistes locaux m'ont conseillé le châtaignier, elle a à peu près 10 ans.

L'acacia comme le châtaignier sont des bois à très longues fibres. Quid des échardes(les morveux seront pieds nus, comme moi dailleurs, et bien sûr, comme ils le font déjà, sauteront dans la rivière ) à une exposition sud qui va faire travailler le bois à mort, en plus de l'immersion momentanée ?

Je verrais bien une structure métallique avec une plateforme un métal déployé.
C'est visuellement léger, c'est antidérapant, ça ne bouge pas.

Comme ces escaliers : on verrait même l'eau à travers.


ou ici :

Très bonne idée Gastair, que je regrette de n'avoir pas eue. 

Mais le look technique, un peu industriel, me choque un peu compte tenu du lieu. Mais parfaitement adapté dans un contexte plus contemporain.

Et puis j'entends déjà les hurlements du gamin dont l'un des mignons ripatons roses et dodus est resté coincé dans une alvéole. Encore ça,  ma foi...mais bien pire, les cris de la mère !

Concernant les gamins, on n'est pas censé avoir des normes d'aires de jeux d'enfant à un endroit ou un gamin pourrait en s'approchant de l'eau se noyer. Les embarcadères sur les fleuves et rivières sont fait ainsi...

Pour le style, c'est sur que c'est un peu indus...