Merci Charlie

BernardP a écrit:Par chez moi, le douloureux reliquat est dû essentiellement à deux facteurs:
- proposer aux élèves un "plus" pour justifier le choix du privé sur le public: garderie à large plage horaire, activités coûteuses (voile, équitation etc ...) en matériel ou transport.
- volonté de rester entre "gens convenables".
!

BernardP a écrit:Pour Gaspard, je te rappelle que j'ai commencé par "Par chez moi ..."
Je veux bien admettre que ce soit différent ailleurs mais comme je ne sais pas ...

Lippo a écrit:Une hiérarchie, on lui rentre dedans, on l'insulte si besoin, bref on n'accepte pas tout ce qui vient du rectorat, surtout quand on est capesien et donc intouchable et inamovible !
Au pire, on se barre faire autre chose il me semble quand ça devient insupportable ! )

Plus de moyens pour une meilleure organisation, une dé-ghettoïsation de bahuts, une ouverture sur le monde moderne, du matos adapté seraient bien venus.

A condition évidemment que l'on cesse de dire amen aux conneries des parents et qu'un prof retrouve le droit de filer une baffe à un gosse qui l'a insulté.

(Mais ça c'est aussi un rapport de force entre corps enseignant et représentation nationale !

Lippo a écrit:


Qu'il existe des écoles privées ne me gênent pas.
T'aurais dû y aller.........




Une hiérarchie, on lui rentre dedans, on l'insulte si besoin, bref on n'accepte pas tout ce qui vient du rectorat, surtout quand on est capesien et donc intouchable et inamovible !
Au pire, on se barre faire autre chose il me semble quand ça devient insupportable ! 

Si tu savais comme on est vite isolé, simplement quand on nomme les choses telles qu'elles sont. Dans mon boulot en tout cas. J'ai vécu l'enfer pendant deux ans parce-que je voyais des gamins trinquer car ma hiérarchie se refusait à mettre en cause une collègue qu'elle avait bombardée "chef implicite" du groupe dans lequel je bossais, et qui était d'une psycho rigidité extrême. 
Et là, pendant que je disais aux collègues qu'on pouvait faire grève, ou au minimum manifester notre refus d'une réorganisation merdique imposée par la direction, je vois de jeunes collègues qui se prennent la tête à reprendre nos horaires pour que ça puisse fonctionner au mieux.....(boulot du chef de service)
Bon, la seule chose qui me rassure, c'est qu'après 4 mois de bordel, ils commencent à craquer les uns après les autres. 

Aller bosser ailleurs, à mon grand âge, c'est tout bonnement impossible. (J'ai vraiment essayé il y a 10 ans,c'était déjà mort).

Francesco a écrit:
T'aurais dû y aller.........

Francesco a écrit:

Aller bosser ailleurs, à mon grand âge, c'est tout bonnement impossible. (J'ai vraiment essayé il y a 10 ans,c'était déjà mort)..

Flatosaure a écrit:

Lippo a écrit:Une hiérarchie, on lui rentre dedans, on l'insulte si besoin, bref on n'accepte pas tout ce qui vient du rectorat, surtout quand on est capesien et donc intouchable et inamovible !
va voir comment ta carrière va bien progresser quand tu ouvres ta gueule, l'administration a horreur des vagues, car s'il n'y a pas de vagues, c'est que ça se passe bien (alors que c'est rigoureusement le contraire, prend la peine de lire le rapport Obin -lien précédent
Je suis en fin de carrière et pas encore au dernier échelon, la cause: grande gueule, mais j'assume
Au pire, on se barre faire autre chose il me semble quand ça devient insupportable ! )
Déjà qu'il y a pénurie de vocations, vu la récente campagne de recrutement à la télé, alors là , il n'y aurait plus personne
Plus de moyens pour une meilleure organisation, une dé-ghettoïsation de bahuts, une ouverture sur le monde moderne, du matos adapté seraient bien venus.
C'est précisément pour ça qu'on se met en grève...contre les réformes dont la seule justification est l'économie de moyens et la mort du statut d'enseignant, en pourrissant nos conditions de travail qui sont celles des élèves.
A condition évidemment que l'on cesse de dire amen aux conneries des parents et qu'un prof retrouve le droit de filer une baffe à un gosse qui l'a insulté.
Les parents votent: ils ont raison
(Mais ça c'est aussi un rapport de force entre corps enseignant et représentation nationale !
La féminisation du métier fragilise le rapport de force et explique en partie nos salaires

Lippo je te rejoins totalement sur ces points-là. Ca fait des années que je reproche aux profs de quasiment toujours faire grève pour des raisons politico-corporatistes et quasiment jamais pour faire respecter leur métier, que ce soit par la société en général ou leur hiérarchie en particulier.
On me répond à chaque fois qu'ils se battent pour le bien des élèves aussi. Ben le résultat est là.

Juste un petit exemple bien gentillet: quand cette connerie d'histoire des arts enseignée en transversalité dans toutes les disciplines (de mémoire un truc pondu par Sarko ou un de ses sbires) est entrée en vigueur, ben j'ai pas vu un seul prof faire grève. Même sans faire grève, suffisait juste que tout les profs disent "on s'assoit dessus, on le fait pas".T'inquiète, il y en plein qui le font... Et alors quoi, on aurait viré tous les profs de France ? Nan, il se serait rien passé du tout et le bidule aurait fini à la trappe.
Au lieu de ça, c'est une couche de poudre aux yeux supplémentaire qui emmerde tout le monde, profs et élèves, avec instruction que tous aient entre 15 et 20 en histoire des arts quoiqu'il arrive. Ca permet de dire qu'on fait des trucs et que les gosses sont au centre de leurs apprentissages, ça pour une belle connerie, le nombre de fois ou je me suis fait mal voir en disant que ce qui est au centre des apprentissages ce sont les savoirs et non pas les enfants... ou autre jargon creux du genre et pendant ce temps-là rien n'a changé.
Ce qui ne change pas depuis 30 ans c'est la volonté gouvernementale de tuer l'école de la république parce que ça coûte trop cher. .L’éducation coûte cher? essayez l'ignorance! (A. Lincoln)
Ben, pour ce qui est de l'ignorance, on vient de voir.17morts
 

pool-pgo a écrit:

DJEFF a écrit:
Et même si parfois certains peuvent heurter votre "sensibilité" vous êtes pas obligé de monter la sauce d'un cran à chaque message.
Pour le second degrés et le respect d'autrui certains ont de sacrés révisions à faire.

Je vais vous faire un post pour vous expliquer comment respirer avant de répondre à quelqu'un que vous avez trouvé "très con sur le coup".
Vous verrez c'est magique.

 Bein alors DJEFF, cette respiration???...

beaujolais racer a écrit:
Les mecs, c'est guère mieux de toutes façons, faut pas oublier qu'un enseignant, c'est souvent un ancien premier de la classe avec la mentalité de fayot qui va avec.

beaujolais racer a écrit:

Maintenant, le fait est que l'EN est un repère de moutons bêlants et de couilles molles, je vous suis là dessus.
La féminisation du métier n’étant pas étrangère à celà.Et ce n'est pas du sexisme, juste une constatation.
Les mecs, c'est guère mieux de toutes façons, faut pas oublier qu'un enseignant, c'est souvent un ancien premier de la classe avec la mentalité de fayot qui va avec.

Lippo a écrit:

BernardP a écrit:tu n'es pas sans savoir que les enseignants du privé sous contrat sont aussi payés par tes impôts (et les miens), les locaux et le matériel par les Mairies, Conseils Généraux et Régionaux pour lesquels nous cotisons tous (et c'est bien normal !).

A condition évidemment que l'on cesse de dire amen aux conneries des parents et qu'un prof retrouve le droit de filer une baffe à un gosse qui l'a insulté.

Francesco a écrit:
Ben, dans mon job, j'ai souvent vu des femmes plus courageuses que les mecs, quand il s'agit de défendre quelque chose. 
P'têt bien que mes collègues masculins ont le profil que tu décris, pour certains en tout cas, c'est clair.

breizracer a écrit:L'est passé où, Charlie?

breizracer a écrit:L'est passé où, Charlie?

Francesco a écrit:

Ben, dans mon job, j'ai souvent vu des femmes plus courageuses que les mecs, quand il s'agit de défendre quelque chose. 
P'têt bien que mes collègues masculins ont le profil que tu décris, pour certains en tout cas, c'est clair.
Je suis bien d'accord avec toi, les mecs c'est pas mieux dis-je, cependant il existe aussi pas mal de nanas qui sont profs, histoire de pas s'emmerder à la maison pendant leur mari cadre sup ramène plein d’oseille, alors les revendications salariales..... 
." Ca permet de dire qu'on fait des trucs et que les gosses sont au centre de leurs apprentissages, ça pour une belle connerie, le nombre de fois ou je me suis fait mal voir en disant que ce qui est au centre des apprentissages ce sont les savoirs et non pas les enfants... ou autre jargon creux du genre et pendant ce temps-là rien n'a changé."

 " Le jeune est au coeur de la prise en charge" (avec notre nouvelle formule de "Pôle éducatif".)
J'ai répondu que pour moi il est surtout loin derrière.   Idem

Flatosaure a écrit:

Lippo a écrit:Une hiérarchie, on lui rentre dedans, on l'insulte si besoin, bref on n'accepte pas tout ce qui vient du rectorat, surtout quand on est capesien et donc intouchable et inamovible !
Au pire, on se barre faire autre chose il me semble quand ça devient insupportable ! )

Plus de moyens pour une meilleure organisation, une dé-ghettoïsation de bahuts, une ouverture sur le monde moderne, du matos adapté seraient bien venus.

A condition évidemment que l'on cesse de dire amen aux conneries des parents et qu'un prof retrouve le droit de filer une baffe à un gosse qui l'a insulté.

(Mais ça c'est aussi un rapport de force entre corps enseignant et représentation nationale !

Lippo je te rejoins totalement sur ces points-là. Ca fait des années que je reproche aux profs de quasiment toujours faire grève pour des raisons politico-corporatistes et quasiment jamais pour faire respecter leur métier, que ce soit par la société en général ou leur hiérarchie en particulier.
On me répond à chaque fois qu'ils se battent pour le bien des élèves aussi. Ben le résultat est là.

Juste un petit exemple bien gentillet: quand cette connerie d'histoire des arts enseignée en transversalité dans toutes les disciplines (de mémoire un truc pondu par Sarko ou un de ses sbires) est entrée en vigueur, ben j'ai pas vu un seul prof faire grève. Même sans faire grève, suffisait juste que tout les profs disent "on s'assoit dessus, on le fait pas". Et alors quoi, on aurait viré tous les profs de France ? Nan, il se serait rien passé du tout et le bidule aurait fini à la trappe.
Au lieu de ça, c'est une couche de poudre aux yeux supplémentaire qui emmerde tout le monde, profs et élèves, avec instruction que tous aient entre 15 et 20 en histoire des arts quoiqu'il arrive. Ca permet de dire qu'on fait des trucs et que les gosses sont au centre de leurs apprentissages, ou autre jargon creux du genre et pendant ce temps-là rien n'a changé.

Richard a écrit:Putain, si on noyait les gosses à la naissance on serait moins emmerdé, l'éduknaz vient polluer jusqu'au Flatistan maintenant.Mettez l’émoticône qui vous semblera le plus approprié.

wafid a écrit:




ça te fait rêver ? 

wafid a écrit:

ça te fait rêver ?