Filtre à essence soluble

Ou alors je suis maudit, ou c'est la Corse qu'est une destination maudite.
Alors je résume, à quelques jours du départ, moi qui n'ai quasi jamais eu de soucis avec ma R80, j'ai eu
- problèmes de pots (hauteur Vattiers)
- pas de vis foiré sur le remplissage du cardan
- problème de roulements sur la roue avant
- et le dernier, les robinets d'essence qui fuient

Je démonte afin d'appliquer les bons conseils du tuto de Palica et à droite, rien. Pas de filtre à essence. J'en avait pourtant acheté 2, à gauche le filtre neuf est bien là
J'ai retourné tout le garage à la recherche du filtre manquant mais nib.

Il se promène dans ton réservoir ?

(Si tu parles des grillages intégrés aux robinets)

La drogue, c'est mal.


Tu es certain que ton petit tamis n'est pas resté coincé dans l'orifice (et pas le contraire, je vous vois venir...)

Francesco a écrit:Il se promène dans ton réservoir ?

(Si tu parles des grillages intégrés aux robinets)

Tu penses bien que j'ai secoué le réservoir dans tous les sens.

jbt a écrit:La drogue, c'est mal.


Tu es certain que ton petit tamis n'est pas resté coincé dans l'orifice (et pas le contraire, je vous vois venir...)

Mais il y a un bord large. J'aurai retrouvé au moins ça dans la bague filetée.

G/Seur a écrit:Ou alors je suis maudit, ou c'est la Corse qu'est une destination maudite.
Alors je résume, à quelques jours du départ, moi qui n'ai quasi jamais eu de soucis avec ma R80, j'ai eu
- problèmes de pots (hauteur Vattiers)
- pas de vis foiré sur le remplissage du cardan
- problème de roulements sur la roue avant
- et le dernier, les robinets d'essence qui fuient

Je démonte afin d'appliquer les bons conseils du tuto de Palica et à droite, rien. Pas de filtre à essence. J'en avait pourtant acheté 2, à gauche le filtre neuf est bien là
J'ai retourné tout le garage à la recherche du filtre manquant mais nib.

N'ignore pas les signes que t'envoies le Destin. Pour ma part, j'ai eu un cas semblable en 99. Je fais mon paquetage pour partir en vacances (direction Lac de Come/usine Moto Guzzi) après quelques péripéties personnelles m*rdiques. Mais je me dis, j'insiste. On va pas se laisser emm*rder?
La fixation de ma tente sur le porte-bagages qui lache. Pas grave. Je refixe.
Je bousille la tente en la refixant. Comment je vais loger??? Pas grave, je prendrais une caravane en loc. J'me casse quand même! Nan, mais...
Pas moyen de trouver une carte routière Italienne? On verra ça sur place.
Arrivée vers Toulon, la grêve des camionneurs fait qu'on ne trouve que difficilement du carburant.
Pas grave, je roule cool et devrais arriver jusqu'à la frontière (en Italie ça va, y'a de l'essence).
Mauvaise météo qui s'annonce. M'en fous, y'a la combine de pluie.
Pas un bureau de change ouvert...pas grave, un ami de mon padre tient un bureau de change à Nice. Je m'y arrêterai.
Grosse pluie en Italie. En effet. On continue. Le vin est tiré, il faut le boire.
Pas de CB, pas de possibilité de retirer de la thune. Pas grave, je vais gérer.
Putin...l'hôtellerie et la bouffe c'est cher en Italie...va falloir serrer les fesses, j'ai que le cash que j'ai pu changer avec moi.
La caravane louée (les hôtels m'ont refusé en voyant ma gueule de motard trempé dans leur hall d'accueil) fuit.
La douche est payante et j'ai juste le temps de me mouiller, pas de me réchauffer (je commence à me peler en moto là...temps pourri!). Les portes de douches sont des trucs façon bar western. Toute la "chaleur" de la douche fout le camp. B*rdel...j'en ai marre.
Un plat de pâtes pesto degueulasse à hors de prix. Je suis seul dans le camping (hors saison).
Le lendemain : l'usine Guzzi est fermée.
Bon, je peux pas rester plus longtemps, j'ai plus de fric. Retour casbah.
On va passer par le Fréjus. C'est beau.
La descente côté français se fera en roue libre, moteur coupé. J'ai plus de carburant et les pompes sont absentes pendant encore un moment...
Retour de nuit, je suis épuisé ça fait depuis 7/8h du mat' que je roule non stop, il est 22H et je suis encore loin d'Avignon.
Entre Serres et Rosans j'enquille sévère : 200/220 (voire plus...) de croisière sur les "nationales". Le moteur ronronne.
Je me dis que j'abuse un peu quand même. On ralentit. 110. L'impression d'être à l'arrêt.
Et soudain, dans une courbe, juste le temps de penser "mer..", pas le temps de finir de penser. Un chevreuil saute devant la moto. L'avant est bien amoché, je ne suis pas tombé.
Endroit DESERT. Pas de réseau (portable). Une lumière au loin. Allez, on pousse le tas de ferraille. Minuit ou pas loin, je sonne chez les gens. J'appelle la famille qui monte me chercher dans la foulée (2/3h de route aller et autant retour). Je reviendrai chercher la moto dans la semaine avec une remorque.

Putain de galère cette histoire. Depuis, j'écoute les signes du Destin et je ne m'obstine pas dans la mauvaise direction.
Errare humanum est, perseverare diabolicum!
IL a toujours le dernier mot...

En plus tu as écrit " putain" sans mettre de * à la place d'une lettre....

Le destin à toujours le dernier mot... ce qui démontre bien son caractère tautologique!

jbt a écrit:Le destin à toujours le dernier mot... ce qui démontre bien son caractère tautologique!

Même en moto?

Richard de Sainté a écrit:

jbt a écrit:Le destin à toujours le dernier mot... ce qui démontre bien son caractère tautologique!

Même en moto?

Oui c'est la Motologie dans ce cas là.....

On verra bien.
En attendant mes robinets ne fuient plus, mes pots sont ok. Vais aller faire une tite ballade test.

Fais gaffe aux crevaisons.....

Francesco a écrit:Fais gaffe aux crevaisons.....

J'ai un kit de rustines