Désaccouplage pont/bras oscillant impossible sur Paralever

C’est sur la 1100S de mon fils aîné mais j’imagine que c’est la même sauce que pour les R100 GS, Classic et autre Mystic.

Tout est bien défait (voir photos) mais le pont ne vient pas et en tirant dessus, on recule toute la moto et on dit des jurons.

On sentait un point dur quand on tournait la roue, moto sur la béquille centrale. Un démontage semblait obligatoire pour un diagnostique sérieux.
Je pensais qu’un croisillon avait du jeu. Apparemment c’est plus grave et les cannelures du croisillon sont probablement bloquées dans celles d’entrée du pont.

Alors…
Y’aurait-il une astuce pour tomber le pont (le séparer du bras oscillant) ?
Avant d’en arriver à des solutions à la Hulk avec disqueuse, pied de biche et autre bâton de dynamite, j’ai suggéré au gamin de remonter la roue, de glisser un tournevis dans un trou d’axe/pivot jusqu’à bloquer le croisillon et tenter de débloquer le merdier en agissant sur la roue qui offre un bon bras de levier.

Mais si quelques Flatistanais ont déjà été confrontés au problème et l’ont résolu, nous sommes preneurs des solutions. 

Alors c'est pas un monolever mais un Paralever.
Ca arrive que l'arbre de transmission soit un peu ou carrément coincé avec son accouplement, soit au niveau du couple conique, soit au niveau de la sortie de boite. Il y a un circlips interne à chaque extrêmité de l'arbre.
Tu peux faire levier avec un gros tournevis au niveau des logements de pivots arrière (remonte la bague externe pour protéger la portée).
Ca ne sortira pas en tirant dessus, mais en tapant.
IL faut que l'arbre soit le plus droit possible, donc pas comme sur les photos. Cale-le ou relève-le avec une sangle.
Autre solution: déposer l'ensemble du Paralever, et le pendre avec le couple conique en bas. Ca sera plus pratique pour taper dessus, tout ceux avec qui j'ai utilisé cette méthode ont fini par céder.
Et pas que des Paralever.

Tu peux changer le titre du post.
Monolever=>Paralever

gabounette77 a écrit:Tu peux changer le titre du post.
Monolever=>Paralever

Fait ! 

Je pensais bien « paralever » mais en fouillant dans la rubrique, j’ai vu du pont pour monolever, alors…


Et puis merci jbt 
Je fais suivre ton conseil au gamin.

Une remarque qui n'a rien a voir:

Ne pas hésité sur la 1100 S de changer les durites de frein avant si cela n'a jamais été fait...(et l’arrière par la même occasion .)

Sur tous ces modèles des années 2000, les durites sont fragiles et vieillissent mal, elle peuvent éclater.

Par curiosité, elle a combien de kilomètres sa 1100 S ?

jpd a écrit:Une remarque qui n'a rien a voir:

Ne pas hésité sur la 1100 S de changer les durites de frein avant si cela n'a jamais été fait...(et l’arrière par la même occasion .)

Sur tous ces modèles des années 2000, les durites sont fragiles et vieillissent mal, elle peuvent éclater.

Par curiosité, elle a combien de kilomètres sa 1100 S ?

La durite éclatée, il y a goûté sur un freinage d’urgence (stop grillé par une bagnole). 
Il s’est chié dessus au sens sale du terme mais c’est passé : il a été bon pour faire demi-tour, se changer, téléphoner au patron qu’il serait en retard et prendre la bagnole.

Chez BMW à Albi on lui a presque ri au nez quand il a raconté sa mésaventure. Ben oui, faut les changer régulièrement les durites mon bon jeune homme, m’enfin, voyons. Ce à quoi il a raconté que son darron roulait en K1 et qu’il ne lui avait jamais causé d’une telle emmerde.
Bref ! Sur le forum 1100S, le souci est connu.

Sa bécane a dépassé les 100 000 bornes.
Après… y’a un proverbe qui dit qu’il « pleut sur les gens déjà mouillés » et faut reconnaître qu’il collectionne un sacré paquet de problèmes avec sa BM. Mais beaucoup moins qu’avec ses Kawa (il en a 4 ou 5) . Et son frangin, qui a travaillé un temps sur des protos d’une marque automobile avait proposé qu’on l’embauche pour les essais fiabilité. 

Je lui ai communiqué la réponse de jbt et lui ai recommandé d’acheter un bon maillet en caoutchouc pour taper, pas avec la masse ni même un maillet en bois et éventuellement de m’attendre. 

Laisse tomber le maillet en caoutchouc, c'est trop mou pour être efficace.
Massette acier de 2kg, administrer jusqu'au complet rétablissement.

jbt a écrit:Laisse tomber le maillet en caoutchouc, c'est trop mou pour être efficace.
Massette acier de 2kg, administrer jusqu'au complet rétablissement.

  A ce point !?
Waouh !

Suite de l’aventure.

La zénitude venant un peu avec l’âge, nous avons essayé la méthode non violente que j’envisageais, à savoir monter la roue, bloquer l’arbre de transmission en passant un tournevis dans le trou d’un axe et agir sur la roue en espérant que ça lâche.


Eh bien, c’est viendu ! :yess:Mais pas comme on espérait.  Voir photo ci-dessous.


D’abord, cela nous a permis de constater que le croisillon est quasiment bloqué sur un axe d’où probablement les à-coups ressentis.
Ensuite, on s’est dit qu’on devait à présent pouvoir taper comme des ânes sur ce  d’arbre tout en se demandant comment ce serait apprécié par l’autre extrémité.
Résultat, le croisillon s’est alors enfoncé un peu plus dans l’arbre mais n’a pas voulu sortir. 
Alors je suis rentré chez moi et j’ai bricolé un arrache à inertie que j’ai filé au gamin.

Ça a marché et l’arbre s’est dé-solidarisé de la boîte. 
Ah ben oui, mais ça ne passe pas dans le tunnel. 


Alors l’étape suivante sera à base de disqueuse et de rires sarcastiques.

Puis va y avoir dépose du bras (le gamin se confectionne tout seul comme un grand un arrache kivabien) et montage d’un arbre d’occasion trouvé sur eBay.

Bref ! On en voit le bout, le fiston surtout, et la pétrolette va pouvoir attaquer 100 000 bornes supplémentaires en essayant de ne plus se faire remarquer. 

Finalement, une fois l’axe du bras oscillant déposé, l’arbre de transmission est venu : pas besoin de sortir la disqueuse. 

Yapuka trouver sur le net un nouvel arbre.

Quelle idée aussi de rouler avec des trucs pareil