BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
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BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Bien entendu BMW à remporté la victoire au classement général du Bol d'Or avec un flat, mais jamais avec un flat deux soupapes culbutées à palier lisses.
En 1960 c'est avec une R50 culbutée à roulements que ne nom de BMW est gravé dans le marbre.
A jamais.
Dans son dernier Hors Série « Collection » Moto Revue Classic nous offre un article de 3 pages sur les BMW au Bol d'Or,
C'est peu.
Et ça commence mal ; je cite ; « L'usine BMW s'engage officiellement au Bol d'Or dès 1971 avec deux équipages les allemands Butenuth et Hiller, et les anglais Green et Dickie ».
Ce sujet, les BMW au Bol d'Or, je ne l'ai jamais lu sur le Flatistan,
J'ouvre mes archives et voici ; les BMW engagées au Bol d'Or.
Allez ! retour en arrière !
1960 : 32e Bol d'Or à Montlhéry 28 et 29 Mai, BMW remporte l'épreuve.
C'est l'équipage Vasseur René Maucherat René qui sort grand vainqueur d'un Bol d'Or a bout de souffle.
A bout de souffle par le nombre d'engagés 31 et le nombre de motos passant sous le drapeau à damier 10.
Depuis le début des années 1950 c'était 50 motos en moyenne qui prenait le départ de la prestigieuse épreuve.
Cette année là l'engagement était fixé à 200Francs (nouveaux) et le prix était de une coupe et zéro franc. Pas un centime pour le vainqueur, c'est motivant !
Clément Garreau absent offre 1000F à qui battra le record de la moyenne établie en 1959 soit 123,416Km/h par sa Norton.
BMW engage deux motos par l'intermédiaire de Jean Murit en lui fournissant deux moteurs préparés selon les limites du règlement de la catégorie « Sport », charge à Murit de les loger dans une partie cycle. La N° 8 et la N°7 termineront respectivement première et seconde.
La moyenne horaire sur la durée de l'épreuve 1960 s'établit à 113,886 Km/h. Clément peut garder ses 1000 Francs.
1er ; N°8 ; Vasseur René et Maucherat René ; 500 BMW catégorie Sport 435 tours ; 2733,726 Km, moyenne 113,886 Km/h.
2e ; N°7 ; Bargetzi Jean-Claude et Manteau ; 500 BMW catégorie Sport 430 tours distance 2707,740 Km moyenne 94,903 Km/h.
1959, le premier Briand Georges et Bargetzi Jean-Claude sur 500 catégorie course bouclent 471tour soit 2962,459 Km parcourus soit une moyenne horaire de 123,416 Km/h
1969, Montlhéry, 33e Bol d'Or, le Bol de la reprise.
L'épreuve est uniquement réservée aux licenciés français, elle comptera pas pour la Coupe FIM d'Endurance. Ce format réduit permet aux organisateurs de mesurer l'engouement des compétiteurs, des spectateurs et des annonceurs mais c'est aussi un rodage et un étalonnage nécessaire après 8 années de jachère.
3 BMW sont engagées par des indépendants, ce sont toutes des machines issues des anciennes « série 2 » normal, les nouvelles séries 5 ne sont pas encore disponibles en ce mois de Septembre (leur production commencera en Octobre 1969) ,
N°63 Lepke Ulrich – Porcher sur BMW R60 finissent 12e.
N°78 Gaillard René – Gaillard Jean-Claude ; BMW R60 21e.
N°67 Beau François – Drexler Jean-Pierre ; BMW 500 Abandon,
Les premiers, Rougerie Michel et Urdich Daniel sur Honda 750 bouclent 445tour soit 2803,000 Km parcourus soit une moyenne horaire de 116,609Km/h.
Dix ans auparavant en 1959 sur le même circuit la Norton 500 Manx de course de Briand Georges et Bargetzi Jean-Claude terminent vainqueur au général le Bol d'Or en bouclant 471tour soit 2962,459 Km parcourus à la moyenne de 123,416 Km/h. Le record n'est pas tombé mais le circuit à été modifié par l'adjonction de deux chicanes -Nord et Sud- casant la vitesse à l'entame et la sortie de la partie relevée de l'anneau de vitesse. Passées 445 fois de suite les deux chicanes ont sans aucun doute contribué à fausser la donne.
1970 34e Bol d'Or deviens une épreuve internationale.
L'épreuve se déroule toujours à Montlhéry.
Elle est intégrée au sein de la Coupe FIM d'Endurance, les usines intéressées par le classement à la Coupe envoient leurs équipes d'ingénieurs et de techniciens. Cette émulation apporte un souffle nouveau. La publicité aidant la foule est estimée à 25 000 spectateurs.
Ce sont 174 pilotes répartis sur 72 motos, répertoriées en 3 catégories 250, 500, 750 et plus qui sont au départ.
BMW y engage une moto officielle pilotée par Karl Hoppe et Hans Otto Butenuth. Ils sont accompagnés d'une équipe de techniciens et de mécaniciens. Peux aux faits des spécificités de cette épreuve de 24 heures se courant pour partie sur une portion de l'anneau, l'usine à réquisitionné René Maucherat ex-vainqueur du Bol d'Or 1960 et Responsable Technique moto au sein de BMW France afin de cornaquer les équipes pilotes et techniciens.
Dans sa livrée blanche à filets noir la R75/5 porte le N°26. C'est naturellement une 750cm3 préparée à l'usine et équipée de pistons haute compression, d'un arbre à cames course -le fameux 336°- d'un embiellage et d'un volant moteur allégé, la boite est un modèle course ; pignons de 1ere, seconde et troisième « allongés », Les carburateurs restent des Bing, les « silencieux » d'échappement laissent perplexe les spectateurs. Les mécaniciens détachés par l'usine affirment pour leur part « qu'elle est identique à celle que vous achetez chez un revendeur ». Dominique Bernardin écrira dans Moto Revue qu'elle accélérait aussi fort qu'une 750 Honda 4 quoiqu'un peu moins rapide en vitesse de pointe.
Compte tenu de la météo exécrable régnant sur le plateau de sainte Eutrope, le carénage se voit adjoindre deux déflecteurs au niveau du guidon de part et d'autres du carénage. Ce sont les deux autres équipages BMW, dont les machines sont pourvue de larges carénages protecteurs et enveloppants Gläser apprécieront le confort.
Le départ est donné à 14h00 sous un ciel bas et gris le tout arrosé par une pluie soutenue.
Le rythme malgré la pluie est les chutes nombreuses. A 4h du matin la BMW officielle pointe à la 4e place. Las, à 06h00 la moto N°26 rentre au stand. Elle disparaitra de son stand aux mains d'un mécanicien dans le bruit et la fumée d'un moteur « rincé ». Contre-publicité pour une machine dite « strictement de série ».
Discrètes mais efficaces les BMW « série deux » terminent à la 17e place pour l'équipage Lepke-Carlier avec 389 tours effectués et 22e pour la paire Gaillard-Gaillard et 380 boucles au compteur. Le résultat est remarquable si l'on tiens compte des 36 équipages classés sur 72 au départ et à l'abandon de pointures comme les Honda 4 usine couvées par un équipe de japonais « sereins et impassibles ».
1971
C'est le samedi 11 et le dimanche 12 Septembre que les protagonistes se retrouvent sur le circuit Bugatti pour le 35e Bol d'Or.
BMW engage deux motos. La N°59, aux mains d'une équipe allemande : Hans Otto Butenuth et Ernst Hiller. La seconde, équipe, N°60, est anglaise, : Tom Dickie et Gary Green. Une troisième moto bavaroise, N°52, est pilotée par François Sieklucki et Marc Boucher, ce sont des pilotes privés.
H.O. Butenuth, c'est un pilote éclectique bien connu dans le milieu BMW, il court par passion et enthousiasme sur les machines munichoises mais aussi sur tout ce qui passe à portée de guidon.
Ernst Hiller, à 43 ans l'usine lui confie le guidon de la BMW 750 N° 59. Il fut champion d'Allemagne catégorie 500 sur RS256 en 1958 puis de nouveau en 1970 à l'age de 42 ans aux manettes d'une Kawasaki 500.
En 1960 c'est avec une R50 culbutée à roulements que ne nom de BMW est gravé dans le marbre.
A jamais.
Dans son dernier Hors Série « Collection » Moto Revue Classic nous offre un article de 3 pages sur les BMW au Bol d'Or,
C'est peu.
Et ça commence mal ; je cite ; « L'usine BMW s'engage officiellement au Bol d'Or dès 1971 avec deux équipages les allemands Butenuth et Hiller, et les anglais Green et Dickie ».
Ce sujet, les BMW au Bol d'Or, je ne l'ai jamais lu sur le Flatistan,
J'ouvre mes archives et voici ; les BMW engagées au Bol d'Or.
Allez ! retour en arrière !
1960 : 32e Bol d'Or à Montlhéry 28 et 29 Mai, BMW remporte l'épreuve.
C'est l'équipage Vasseur René Maucherat René qui sort grand vainqueur d'un Bol d'Or a bout de souffle.
A bout de souffle par le nombre d'engagés 31 et le nombre de motos passant sous le drapeau à damier 10.
Depuis le début des années 1950 c'était 50 motos en moyenne qui prenait le départ de la prestigieuse épreuve.
Cette année là l'engagement était fixé à 200Francs (nouveaux) et le prix était de une coupe et zéro franc. Pas un centime pour le vainqueur, c'est motivant !
Clément Garreau absent offre 1000F à qui battra le record de la moyenne établie en 1959 soit 123,416Km/h par sa Norton.
BMW engage deux motos par l'intermédiaire de Jean Murit en lui fournissant deux moteurs préparés selon les limites du règlement de la catégorie « Sport », charge à Murit de les loger dans une partie cycle. La N° 8 et la N°7 termineront respectivement première et seconde.
La moyenne horaire sur la durée de l'épreuve 1960 s'établit à 113,886 Km/h. Clément peut garder ses 1000 Francs.
Photo François Marie Dumas.
Visitez son site extrêmement bien documenté Moto-Collection.ORG
1er ; N°8 ; Vasseur René et Maucherat René ; 500 BMW catégorie Sport 435 tours ; 2733,726 Km, moyenne 113,886 Km/h.
Photo François Marie Dumas.
Visitez son site extrêmement bien documenté Moto-Collection.ORG
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2e ; N°7 ; Bargetzi Jean-Claude et Manteau ; 500 BMW catégorie Sport 430 tours distance 2707,740 Km moyenne 94,903 Km/h.
1959, le premier Briand Georges et Bargetzi Jean-Claude sur 500 catégorie course bouclent 471tour soit 2962,459 Km parcourus soit une moyenne horaire de 123,416 Km/h
Photo François Marie Dumas.
Visitez son site extrêmement bien documenté Moto-Collection.ORG
1969, Montlhéry, 33e Bol d'Or, le Bol de la reprise.
L'épreuve est uniquement réservée aux licenciés français, elle comptera pas pour la Coupe FIM d'Endurance. Ce format réduit permet aux organisateurs de mesurer l'engouement des compétiteurs, des spectateurs et des annonceurs mais c'est aussi un rodage et un étalonnage nécessaire après 8 années de jachère.
3 BMW sont engagées par des indépendants, ce sont toutes des machines issues des anciennes « série 2 » normal, les nouvelles séries 5 ne sont pas encore disponibles en ce mois de Septembre (leur production commencera en Octobre 1969) ,
(image capturée sur le forum bike 70 d'une vidéo d'époque)
N°63 Lepke Ulrich – Porcher sur BMW R60 finissent 12e.
Photo Bourdache ; un site web incontournable une science de la moto au pinacle;
N°67 Beau François – Drexler JeannPierre BMW 500 Abandon,
photo Bourdache.
N°63 Lepke Ulrich – Porcher sur BMW R60 finissent 12e.
N°78 Gaillard René – Gaillard Jean-Claude ; BMW R60 21e.
N°67 Beau François – Drexler Jean-Pierre ; BMW 500 Abandon,
Les premiers, Rougerie Michel et Urdich Daniel sur Honda 750 bouclent 445tour soit 2803,000 Km parcourus soit une moyenne horaire de 116,609Km/h.
Dix ans auparavant en 1959 sur le même circuit la Norton 500 Manx de course de Briand Georges et Bargetzi Jean-Claude terminent vainqueur au général le Bol d'Or en bouclant 471tour soit 2962,459 Km parcourus à la moyenne de 123,416 Km/h. Le record n'est pas tombé mais le circuit à été modifié par l'adjonction de deux chicanes -Nord et Sud- casant la vitesse à l'entame et la sortie de la partie relevée de l'anneau de vitesse. Passées 445 fois de suite les deux chicanes ont sans aucun doute contribué à fausser la donne.
1970 34e Bol d'Or deviens une épreuve internationale.
L'épreuve se déroule toujours à Montlhéry.
Elle est intégrée au sein de la Coupe FIM d'Endurance, les usines intéressées par le classement à la Coupe envoient leurs équipes d'ingénieurs et de techniciens. Cette émulation apporte un souffle nouveau. La publicité aidant la foule est estimée à 25 000 spectateurs.
Ce sont 174 pilotes répartis sur 72 motos, répertoriées en 3 catégories 250, 500, 750 et plus qui sont au départ.
BMW y engage une moto officielle pilotée par Karl Hoppe et Hans Otto Butenuth. Ils sont accompagnés d'une équipe de techniciens et de mécaniciens. Peux aux faits des spécificités de cette épreuve de 24 heures se courant pour partie sur une portion de l'anneau, l'usine à réquisitionné René Maucherat ex-vainqueur du Bol d'Or 1960 et Responsable Technique moto au sein de BMW France afin de cornaquer les équipes pilotes et techniciens.
René Maucherat indiquant à H. O ; Butenuth ou se placer dans les « startings block » tandis que la musique occupe encore la voie des stands.
Photo et commentaires savoureux de Bourdache à retrouve sur son site « les zumoristes »
Photo et commentaires savoureux de Bourdache à retrouve sur son site « les zumoristes »
La BMW aux contrôles techniques et aux pesages
Photo Bourdache
Dans sa livrée blanche à filets noir la R75/5 porte le N°26. C'est naturellement une 750cm3 préparée à l'usine et équipée de pistons haute compression, d'un arbre à cames course -le fameux 336°- d'un embiellage et d'un volant moteur allégé, la boite est un modèle course ; pignons de 1ere, seconde et troisième « allongés », Les carburateurs restent des Bing, les « silencieux » d'échappement laissent perplexe les spectateurs. Les mécaniciens détachés par l'usine affirment pour leur part « qu'elle est identique à celle que vous achetez chez un revendeur ». Dominique Bernardin écrira dans Moto Revue qu'elle accélérait aussi fort qu'une 750 Honda 4 quoiqu'un peu moins rapide en vitesse de pointe.
Toujours vaillante la R60/2 de l'équipage Gaillard / Gaillard, portée à 730cm3 par l'adoption d'un kit Kayser porte le N°41. (pas d'image)
toujours ces images fantômes
La troisième machine est également une série 2 moteur kité 750 cm3 sur une base de R69S, elle affiche le N°25, elle est pilotée par l'équipe Ulrich Lepke et Carlier.
Compte tenu de la météo exécrable régnant sur le plateau de sainte Eutrope, le carénage se voit adjoindre deux déflecteurs au niveau du guidon de part et d'autres du carénage. Ce sont les deux autres équipages BMW, dont les machines sont pourvue de larges carénages protecteurs et enveloppants Gläser apprécieront le confort.
Le départ est donné à 14h00 sous un ciel bas et gris le tout arrosé par une pluie soutenue.
Le rythme malgré la pluie est les chutes nombreuses. A 4h du matin la BMW officielle pointe à la 4e place. Las, à 06h00 la moto N°26 rentre au stand. Elle disparaitra de son stand aux mains d'un mécanicien dans le bruit et la fumée d'un moteur « rincé ». Contre-publicité pour une machine dite « strictement de série ».
Discrètes mais efficaces les BMW « série deux » terminent à la 17e place pour l'équipage Lepke-Carlier avec 389 tours effectués et 22e pour la paire Gaillard-Gaillard et 380 boucles au compteur. Le résultat est remarquable si l'on tiens compte des 36 équipages classés sur 72 au départ et à l'abandon de pointures comme les Honda 4 usine couvées par un équipe de japonais « sereins et impassibles ».
1971
C'est le samedi 11 et le dimanche 12 Septembre que les protagonistes se retrouvent sur le circuit Bugatti pour le 35e Bol d'Or.
BMW engage deux motos. La N°59, aux mains d'une équipe allemande : Hans Otto Butenuth et Ernst Hiller. La seconde, équipe, N°60, est anglaise, : Tom Dickie et Gary Green. Une troisième moto bavaroise, N°52, est pilotée par François Sieklucki et Marc Boucher, ce sont des pilotes privés.
H.O. Butenuth, c'est un pilote éclectique bien connu dans le milieu BMW, il court par passion et enthousiasme sur les machines munichoises mais aussi sur tout ce qui passe à portée de guidon.
Ernst Hiller, à 43 ans l'usine lui confie le guidon de la BMW 750 N° 59. Il fut champion d'Allemagne catégorie 500 sur RS256 en 1958 puis de nouveau en 1970 à l'age de 42 ans aux manettes d'une Kawasaki 500.
H.O. Butenuth aux commandes.
Tom Dickie, anglais, à remporté le Bol d'Or associé à Paul Smart sur Triumph Trident l'année précédente, dernier Bol couru à Montlhéry. Cette année 1971, BMW lui met à disposition une 750 Production et le soutiens de l'équipe d'usine pour s'aligner au TT et des épreuves d'endurance.
Gary Green, anglais, est un excellent pilote d'endurance -qui en sait plus?-
La paire Sieklucki, Boucher, n'est pas inconnue dans le petit monde de l'endurance, ils terminent à la troisième place au général lors des 1000 Km du Mans de cette année 1971.
Les trois machines sont des 750 cm3, si les deux premières sont préparées par l'usine, la troisième à bénéficié des pièces compétition du catalogue. Elle impressionne le journaliste « la BMW est praiquement de série, tant par l'aspect extérieur que pour le moteur, tourne comme une horloge et il suffit de la regarder dans un virage pour constater que les nouvelles munichoises ne râpent plus leur culasses et permettent un angle impressionnant » le tout sur une piste transformée en patinoire par la pluie, les remontées et traces d'huile sans oublier les bandes blanches .
Les deux machines d'usine abandonnent sur bris de vilebrequin, en fait les coussinets de bielle.
La BMW de l'équipage français se classe 26e au scratch -17e en catégorie + de 500cm3. La BM a effectué 506 tours pour 616 aux vainqueurs ; Percy Tait et Ray Pickrell sur BSA 750. Oui la moto est une BSA, mais pour des raisons commerciales, il sera annoncé que c'est une Triumph !
La première des motos deux cylindres cubant 750cm3 se trouve être une surprenante Laverda SF aux mains de Augusto Brettoni et Sergio Angiolini avec 609 tours au compteur.
A suivre.
Gary Green, anglais, est un excellent pilote d'endurance -qui en sait plus?-
Pas d'image de la N°60.
La paire Sieklucki, Boucher, n'est pas inconnue dans le petit monde de l'endurance, ils terminent à la troisième place au général lors des 1000 Km du Mans de cette année 1971.
Les trois machines sont des 750 cm3, si les deux premières sont préparées par l'usine, la troisième à bénéficié des pièces compétition du catalogue. Elle impressionne le journaliste « la BMW est praiquement de série, tant par l'aspect extérieur que pour le moteur, tourne comme une horloge et il suffit de la regarder dans un virage pour constater que les nouvelles munichoises ne râpent plus leur culasses et permettent un angle impressionnant » le tout sur une piste transformée en patinoire par la pluie, les remontées et traces d'huile sans oublier les bandes blanches .
Les deux machines d'usine abandonnent sur bris de vilebrequin, en fait les coussinets de bielle.
La BMW de l'équipage français se classe 26e au scratch -17e en catégorie + de 500cm3. La BM a effectué 506 tours pour 616 aux vainqueurs ; Percy Tait et Ray Pickrell sur BSA 750. Oui la moto est une BSA, mais pour des raisons commerciales, il sera annoncé que c'est une Triumph !
La première des motos deux cylindres cubant 750cm3 se trouve être une surprenante Laverda SF aux mains de Augusto Brettoni et Sergio Angiolini avec 609 tours au compteur.
A suivre.
Dernière édition par ffrd le Dim 19 Mar 2023 - 19:00, édité 6 fois (Raison : correction orthographique)
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Merci Pascal,
J'ai recensé toutes les BMW engagées au Bol d'or, y compris les non qualifiées, années après années, infos, images, compte rendus de la presse et quelques informations recueillies auprès de pilotes ou mécaniciens.
Avec la communauté, nous serons en mesure d'écrire une page de l'histoire, chronologique et exhaustive, des motos qui nous tiennent à cœur.
A bientôt d'en écrire un peu plus.
J'ai recensé toutes les BMW engagées au Bol d'or, y compris les non qualifiées, années après années, infos, images, compte rendus de la presse et quelques informations recueillies auprès de pilotes ou mécaniciens.
Avec la communauté, nous serons en mesure d'écrire une page de l'histoire, chronologique et exhaustive, des motos qui nous tiennent à cœur.
A bientôt d'en écrire un peu plus.
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Ajout de l'année 1970 à la suite de l'année 1969.
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
très instructif tout ça , merci du partage .
rémi 83
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
ffrd, lorsque tu cites Clément GARREAU...de la maison GARREAU à Paris ? bouclard de bécanes Anglaises ?
Du célèbre: " de toute façon, y a que moi qui en ai !"
Du célèbre: " de toute façon, y a que moi qui en ai !"
Diabo
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
A Paris, rue Robert Lindet , Paris 15Diabo a écrit:ffrd, lorsque tu cites Clément GARREAU...de la maison GARREAU à Paris ? bouclard de bécanes Anglaises ?
Du célèbre: " de toute façon, y a que moi qui en ai !"
Clément GARREAU, beau-père de Gustave Lefèvre, pilote et multi champion de France
Seven
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
On parle bien du même. Incroyable, je ne connaissais pas cet anecdote.
Merci
Merci
Diabo
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
A Diabo, Seven, Rémi, Oui c'était bien le même Garreau !
Il avait bien préparé son coup de publicité.
Il n'était pas intéressé à préparer une Commando, l'usine lui refusa le prêt d'une Commando de formule Production TT, il fit l'impasse sur ce bol et les suivants.
Lorsqu'il à appris l'exclusion des "pointures" d'anglais aux manettes des triples et quatre pattes, de la mise en place des deux chicanes, peu de chance de battre le record la Manx, il annonça cette prime au record.
Il avait bien préparé son coup de publicité.
Il n'était pas intéressé à préparer une Commando, l'usine lui refusa le prêt d'une Commando de formule Production TT, il fit l'impasse sur ce bol et les suivants.
Lorsqu'il à appris l'exclusion des "pointures" d'anglais aux manettes des triples et quatre pattes, de la mise en place des deux chicanes, peu de chance de battre le record la Manx, il annonça cette prime au record.
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Ajout des résultats du BOL 1971.
Je ne détiens pas d'image de la BMW N° 60 des anglais Dickie et Green, si vous avez-ça dans vos petits papiers ne vous privez pas de nous faire plaisir.
Cet appel est valable pour tous les bols courus avec des flats deux soupapes à carbus.
Merci
Je ne détiens pas d'image de la BMW N° 60 des anglais Dickie et Green, si vous avez-ça dans vos petits papiers ne vous privez pas de nous faire plaisir.
Cet appel est valable pour tous les bols courus avec des flats deux soupapes à carbus.
Merci
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Si ça concerne tous les flats 2 soupapes à carbus, alors je peux te dire que l'équipage François/Bourdonneau a remporté le bol d'or 1956 à Montlhéry en catégorie side +750cc sur Zündappffrd a écrit:Cet appel est valable pour tous les bols courus avec des flats deux soupapes à carbus.
Merci
Merci pour cette page d'histoire
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
11 et 12 septembre 1971
Le Mans (Circuit Bugatti) - Circuit 4,422 km
[size=32]35ème BOL D'OR
[/size]
Le Mans (Circuit Bugatti) - Circuit 4,422 km
[size=32]35ème BOL D'OR
[/size]
place | N° | Nom | Catégorie | Marque | tours, distance | moyenne | Class./Cat. |
1- | 70 | Pickrell, Ray (GB) Tait, Percy (GB) | > 500 | BSA 750 | 616 tours, 2723,952 km | 113,495 km/h | 1ers en + de 500cc |
N.C. | 60 | Dickie, Tom (GB) Green, Gary (GB) | > 500 | BMW 750 | 397 tours |
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Les BM au TT ?
Il y a de quoi remplir des pages et des pages rien que pour les séries 5, 6 et 7.
Qui-ci-colle ?
Il y a de quoi remplir des pages et des pages rien que pour les séries 5, 6 et 7.
Qui-ci-colle ?
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
ça ressemble bien à un disque en alu, généralement à gros trous , fixé sur le tambour.
C ' est sensé améliorer le refroidissement dudit tambour.
A la mode jadis sur les café racers anglais.
Rarement vu en course... Efficacité ?
https://www.alamyimages.fr/photo-image-triton-cafe-racer-moto-triumph-norton-moto-moto-classique-britannique-59395768.html
C'est beau un Triton , hein !
Dernière édition par nortonton le Lun 20 Mar 2023 - 19:29, édité 1 fois
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Merci Tonton. Je ne savais pas que cela avait existé. Même le principe je ne le comprends pas. A part alourdir la roue avant ?
BernardP
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
La chaleur se transfert du moyeu vers le "disque" qui est plus exposé donc refroidit mieux. Le contact disque / moyeux doit être soigné.
Réelle efficacité ???
Réelle efficacité ???
goeland_
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Salut Bernard,BernardP a écrit:Un quatre cames ventilé, d'accord mais on dirait que la roue est quasi-pleine ou alors c'est un effet photographique ?
c'est un double came Münch, pour les frettes c'était censé augmenter les surfaces de refroidissement.
Autre exemple de montage d'un frein Münch sur une R69/S, sans les frettes citées plus haut, sur une jante de 18", il ne reste plus grand chose pour les rayons.
L'ancrage du flasque de frein est conservée par cette pate de fixation sur le bras oscillant, contrairement à la N°78.
A noter le garde boue sport, option d'époque.
Dernière édition par ffrd le Mar 21 Mar 2023 - 7:47, édité 1 fois (Raison : Les corrections ajoutées son surlignées pour une meilleur compréhension.)
ffrd
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Pas tout à fait le bon exemple puisque c'est plus un tambour cylindrique dont la paroi gauche sert de surface (et de sortie) de refroidissement.
Il me semble que la question était plutôt sur les frettes (ou disque) externe au moyeu
Il me semble que la question était plutôt sur les frettes (ou disque) externe au moyeu
goeland_
Re: BMW et le Bol d'Or l'impossible conquête du Graal
Salut Goéland, je viens de modifier mon texte,goeland_ a écrit:Pas tout à fait le bon exemple puisque c'est plus un tambour cylindrique dont la paroi gauche sert de surface (et de sortie) de refroidissement. Il me semble que la question était plutôt sur les frettes (ou disque) externe au moyeu
ffrd
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