Mitra, Iris et antiquités informatiques
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Mitra, Iris et antiquités informatiques
Salut,
Dans la blague du jour, on parle des iris 80 et des Mitra 15 et 125.
Il a été suggéré qu'on ne pollue pas ce sujet stratégique avec nos c... d’ancêtres.
Donc je crée le sujet ici.
On discutait du "nombre de transactions par secondes". Et je disais que l'on ne pouvait pas comparer la CPU seule par rapport à un smartphone ou une console de jeux.
Une transaction c'est par exemple le distributeur de billets qui envoie ton numéro de carte bleue à ta banque et qui reçoit une réponse disant "oui tu peux lui donner les 50 e demandés" ou non ton client est ruiné car il a acheté la dernière Triumph T100 avec optionSSS.
C'est un processus complexe qui traite des données reçues, interroge une base de données, prend une décision (oui/non) construit la réponse et l'envoie.
Imagine que le serveur ne traite qu'une seule transaction par seconde. Et imagine combien de client une grande banque (choisis : la poste, la Société Générale, BNP...) a de clients qui demandent des biftons en même temps...
Alors, oui, si tu regardes la puissance CPU rien que de la carte graphique de ton smartphone, tu est sûrement au dessus de la puissance du vénérable iris80. Mais si tu met les milliers de distributeurs de billets de France en liaison avec ton smartphone, il sera comment dire... dépassé ?
Évidemment l'IRIS 80 ferait pale figure aujourd'hui dans le monde de la gestion qui était le sien à l'époque. Mais les CPU des modèles actuels sont souvent moins puissantes que le top des constructeurs de CPU. Ce qui importe c'est la "plomberie" pour connecter et traiter tous les milliers d'utilisateurs en même temps.
Quand aux Mitra, ce sont des machines destinées au temps réel, et faites à l'origine pour piloter les batteries radar et missiles de l'armée. Et peut être autre choses. Comme c'était des machines increvables, on les a utilisées "jusqu'à plus soif" comme contrôleurs de périphériques, et on leur a préféré la gamme des Solar pour le temps réel.
C'est la même chose chez les Ricains. Digital Equipment avait les PDP comme ordi 16 bits temps réel et informatique scientifique qui devaient avoir une origine plus ou moins proche du militaire et ces PDP servaient à démarrer les premier VAX 11/750 et 11/780.
Aujourd'hui, on emploie des miro-processeurs (souvent des puces de type Arm) comme contrôleurs (tu as un micro processeur dans la carte Ethernet, un dans la carte Wifi, un dans le disque dur, ... Dans ton smartphone tu dois avoir 4 ou 5 processeurs Arm (32 et 64 bits) autour du processeur central dit "SoC" qui est le coeur de ton smartphone. Ce Soc est souvent fait de 2, 4, 6 ou 8 cœurs Arm dont chacun dispose de plus de puissance que tous les ordis du programme Apollo...
Mais les Iris n'ont pas à rougir. C'était des bêtes de courses dans leur époque et ils ont bien duré preuve qu'ils ont mis longtemps à devenir obsolètes. La preuve, Bull est toujours actif dans le monde des super-calculateurs...
Dans la blague du jour, on parle des iris 80 et des Mitra 15 et 125.
Il a été suggéré qu'on ne pollue pas ce sujet stratégique avec nos c... d’ancêtres.
Donc je crée le sujet ici.
On discutait du "nombre de transactions par secondes". Et je disais que l'on ne pouvait pas comparer la CPU seule par rapport à un smartphone ou une console de jeux.
Une transaction c'est par exemple le distributeur de billets qui envoie ton numéro de carte bleue à ta banque et qui reçoit une réponse disant "oui tu peux lui donner les 50 e demandés" ou non ton client est ruiné car il a acheté la dernière Triumph T100 avec optionSSS.
C'est un processus complexe qui traite des données reçues, interroge une base de données, prend une décision (oui/non) construit la réponse et l'envoie.
Imagine que le serveur ne traite qu'une seule transaction par seconde. Et imagine combien de client une grande banque (choisis : la poste, la Société Générale, BNP...) a de clients qui demandent des biftons en même temps...
Alors, oui, si tu regardes la puissance CPU rien que de la carte graphique de ton smartphone, tu est sûrement au dessus de la puissance du vénérable iris80. Mais si tu met les milliers de distributeurs de billets de France en liaison avec ton smartphone, il sera comment dire... dépassé ?
Évidemment l'IRIS 80 ferait pale figure aujourd'hui dans le monde de la gestion qui était le sien à l'époque. Mais les CPU des modèles actuels sont souvent moins puissantes que le top des constructeurs de CPU. Ce qui importe c'est la "plomberie" pour connecter et traiter tous les milliers d'utilisateurs en même temps.
Quand aux Mitra, ce sont des machines destinées au temps réel, et faites à l'origine pour piloter les batteries radar et missiles de l'armée. Et peut être autre choses. Comme c'était des machines increvables, on les a utilisées "jusqu'à plus soif" comme contrôleurs de périphériques, et on leur a préféré la gamme des Solar pour le temps réel.
C'est la même chose chez les Ricains. Digital Equipment avait les PDP comme ordi 16 bits temps réel et informatique scientifique qui devaient avoir une origine plus ou moins proche du militaire et ces PDP servaient à démarrer les premier VAX 11/750 et 11/780.
Aujourd'hui, on emploie des miro-processeurs (souvent des puces de type Arm) comme contrôleurs (tu as un micro processeur dans la carte Ethernet, un dans la carte Wifi, un dans le disque dur, ... Dans ton smartphone tu dois avoir 4 ou 5 processeurs Arm (32 et 64 bits) autour du processeur central dit "SoC" qui est le coeur de ton smartphone. Ce Soc est souvent fait de 2, 4, 6 ou 8 cœurs Arm dont chacun dispose de plus de puissance que tous les ordis du programme Apollo...
Mais les Iris n'ont pas à rougir. C'était des bêtes de courses dans leur époque et ils ont bien duré preuve qu'ils ont mis longtemps à devenir obsolètes. La preuve, Bull est toujours actif dans le monde des super-calculateurs...
georgesgiralt
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
pareil , mais je pense que les "initiés" apprécieronsnortonton a écrit:Merci de nous enseigner le chinois !
rémi 83
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
J'ai travaillé dans l'IRIS 80 pour mon stage de BTS, en 1976.
A mon arrivée, on m'a fait visiter l'unité centrale : une salle qui devait faire plus de 50 m2. Au centre trônait l'unité centrale elle-même : une boîte de 5 m x 5 m environ.
La personne qui me faisait visiter, pour me mettre dans la confidence, s'est approchée d'une trappe en me disant : « je vais te montrer la mémoire ! »
Il a ouvert la trappe, derrière laquelle s'entrecroisaient des fils minuscules, avec un pou accroché à chaque croisement : «ce sont le tores de la mémoire ! » J'ai ainsi regardé DANS la mémoire.
Devant l'armoire CPU, un pupitreur (c'est le nom de son métier) était à son chevet à plein temps.
Le long du mur, il y avait une rangée de «machines à laver». Chaque «machine à laver» était en réalité un disque dur, de 5 Mo me semble-t-il.
A mon arrivée, on m'a fait visiter l'unité centrale : une salle qui devait faire plus de 50 m2. Au centre trônait l'unité centrale elle-même : une boîte de 5 m x 5 m environ.
La personne qui me faisait visiter, pour me mettre dans la confidence, s'est approchée d'une trappe en me disant : « je vais te montrer la mémoire ! »
Il a ouvert la trappe, derrière laquelle s'entrecroisaient des fils minuscules, avec un pou accroché à chaque croisement : «ce sont le tores de la mémoire ! » J'ai ainsi regardé DANS la mémoire.
Devant l'armoire CPU, un pupitreur (c'est le nom de son métier) était à son chevet à plein temps.
Le long du mur, il y avait une rangée de «machines à laver». Chaque «machine à laver» était en réalité un disque dur, de 5 Mo me semble-t-il.
R27
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Au milieu des années 80, le bureau d'étude de l'Aérospatiale (qui conçoit les Airbus) employait une machine Control Data d'une puissance respectable pour l'époque de 27 MIPS (27 millions d'instructions par seconde) sur lequel tout le bureau d'étude était raccordé. La machine avait plus de tuyaux que de fils car les composants étaient refroidis par eau. Il y avait donc de fin tuyaux qui courraient partout le long des circuits imprimés.
Et il me semble que la SNCF utilisait toujours son Iris 80 à la même époque.
On commençait à entendre parler des super calculateurs Cray qui enfonçaient tout ce qui existait en termes de puissance de calcul, et on pouvait avoir sur son bureau une station de travail Apollo ou Sun avec un micro-processeur Motorola dedans qui faisait 1 MIPS. Je vous dit pas le prix... Un IBM PC coûtait dans les 50 000 Fr hors taxes.
Et il me semble que la SNCF utilisait toujours son Iris 80 à la même époque.
On commençait à entendre parler des super calculateurs Cray qui enfonçaient tout ce qui existait en termes de puissance de calcul, et on pouvait avoir sur son bureau une station de travail Apollo ou Sun avec un micro-processeur Motorola dedans qui faisait 1 MIPS. Je vous dit pas le prix... Un IBM PC coûtait dans les 50 000 Fr hors taxes.
georgesgiralt
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Vers 83-85, le premier PC est arrivé dans l'immeuble où travaillaient plusieurs centaines de personnes.
Ce seul PC était enfermé dans une bibliothèque, une seule personne y avait accès.
Un midi où la porte était restée ouverte, je me suis approché subrepticement, j'ai allumé le PC. Après le C : >, j'ai tapé «Bonjour». Le PC m'a répondu «Command not found». Je l'ai éteint, et je n'ai pas retouché un PC avant 1 an.
Quelques années auparavant, au SICOB en 74, Schneider exposait sa première calculatrice. Elle était large comme un clavier actuel, profonde comme 3 claviers, mais ne disposait que du pavé numérique. L'affichage se faisait sur tubes Nixie.
Elle faisait les 4 opérations.
Elle coûtait 2600 Francs, le Smic devait être à 800 Francs.
J'ai continué à utiliser ma règle à calcul.
Ce seul PC était enfermé dans une bibliothèque, une seule personne y avait accès.
Un midi où la porte était restée ouverte, je me suis approché subrepticement, j'ai allumé le PC. Après le C : >, j'ai tapé «Bonjour». Le PC m'a répondu «Command not found». Je l'ai éteint, et je n'ai pas retouché un PC avant 1 an.
Quelques années auparavant, au SICOB en 74, Schneider exposait sa première calculatrice. Elle était large comme un clavier actuel, profonde comme 3 claviers, mais ne disposait que du pavé numérique. L'affichage se faisait sur tubes Nixie.
Elle faisait les 4 opérations.
Elle coûtait 2600 Francs, le Smic devait être à 800 Francs.
J'ai continué à utiliser ma règle à calcul.
R27
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
En 76, j'ai bossé tout l'été pour me payer la Texas Instruments SR56 calculatrice scientifique programmable ! A l'époque (je me souviens plus du prix) elle coûtait moins cher que la HP35 équivalente. Je rentrais à l'INSA de Toulouse...
georgesgiralt
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
C'est allé très vite ensuite : vers 1984-86 on avait une salle en libre accès pleine de PC et d'Apple II, et même une paire de Macintosh.
Les calculatrices de poche étaient déjà très répandues à la fin des années 70, j'ai encore une "4 opérations" à LED bleu-vert de 1976-77, qui fonctionne. Elle met une fraction de seconde (bien visible) à donner ses résultats.
J'ai aussi gardé une "3 opérations" (pas de divisions) sans écran mais avec une impression sur rouleau à 12 chiffres, de la taille d'une boîte à chaussures et pesant dans les 3 kilos. Elle avait coûté 1500 francs au milieu des années 60 (le SMIG est passé à 600 francs en 1968) à mon grand-père. Je n'ai hélas plus le câble d'alimentation (à 3 broches plates femelles en triangle, similaire aux câbles d'unités centrales d'ordinateurs mais de dimensions un peu différentes), ça fait des années que je me dis qu'il faut que je bricole ça.
Les calculatrices de poche étaient déjà très répandues à la fin des années 70, j'ai encore une "4 opérations" à LED bleu-vert de 1976-77, qui fonctionne. Elle met une fraction de seconde (bien visible) à donner ses résultats.
J'ai aussi gardé une "3 opérations" (pas de divisions) sans écran mais avec une impression sur rouleau à 12 chiffres, de la taille d'une boîte à chaussures et pesant dans les 3 kilos. Elle avait coûté 1500 francs au milieu des années 60 (le SMIG est passé à 600 francs en 1968) à mon grand-père. Je n'ai hélas plus le câble d'alimentation (à 3 broches plates femelles en triangle, similaire aux câbles d'unités centrales d'ordinateurs mais de dimensions un peu différentes), ça fait des années que je me dis qu'il faut que je bricole ça.
Philooo
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
ben moi , si mes souvenirs sont bon , j'avais la TI-30 a cette époque , c'était le standard a prix "raisonnable"georgesgiralt a écrit:En 76, j'ai bossé tout l'été pour me payer la Texas Instruments SR56 calculatrice scientifique programmable ! A l'époque (je me souviens plus du prix) elle coûtait moins cher que la HP35 équivalente. Je rentrais à l'INSA de Toulouse...
rémi 83
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
et a cette même époque a 2/3 ans près , il y avais mon voisin qui avais un texas instruments TI-99? . je ne suis pas sur du chiffre . c’était l’ancêtre de l'ordi personnel . c'était un genre de clavier raccordé a une vieille télévision et il passait des heures et des heures a rentrer des lignes de programme pour finalement réussir a faire un jeu genre tennis . puis il est resté dedans , je l'ai perdu de vue mais je sais qu'il est programmateur informatique , comme quoi !!!
il avais essayé de m’expliquer , mais moi je préférais la caisse a outils !!!
il avais essayé de m’expliquer , mais moi je préférais la caisse a outils !!!
rémi 83
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
En 72, pour l'entrée en seconde, mes parents ont cassé la tirelire pour me payer une règle à calcul.
Entre 75 et 77, dans ma classe de BTS, ceux qui avaient une calculatrice étaient pour nous des gosses de riche.
On leur faisant la nique en traçant des traits droits avec le bord de la règle à calcul, avec laquelle on pouvait aussi jouer du mirliton .
Entre 75 et 77, dans ma classe de BTS, ceux qui avaient une calculatrice étaient pour nous des gosses de riche.
On leur faisant la nique en traçant des traits droits avec le bord de la règle à calcul, avec laquelle on pouvait aussi jouer du mirliton .
R27
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Mais R27, j'ai *aussi*ma règle à calcul ! Et les tables de logarithmes de Bouvard et Ratinet... (et j'ai encore la SR56 Texas dans un tiroir... SR signifiant Slide Rule pour règle à calcul pour les Perfides)... Dans ma jeunesse, j'ai même appris à extraire des racines carrées à la main. qui s'en souvient encore ?
L'oncle de ma mère avait des machines à calculer mécaniques.
De grosses choses avec des ergots et des tambours gradués et une manivelle. tu affichait un chiffre avec les ergots et pour le multiplier par 5, tu tournais la manivelle 5 fois...
C'était déjà un progrès à son époque.
L'oncle de ma mère avait des machines à calculer mécaniques.
De grosses choses avec des ergots et des tambours gradués et une manivelle. tu affichait un chiffre avec les ergots et pour le multiplier par 5, tu tournais la manivelle 5 fois...
C'était déjà un progrès à son époque.
georgesgiralt
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
J'ai toujours ma règle à calcul, j'ai racheté une table de logarithmes que j'avais égarée.
Au début des années 80, j'ai lu une série d'articles dans Toute l'Electronique, sur la notation polonaise inversée (RPN pour les anglophiles). Convaincu, j'ai acheté ma première calculatrice, une Novus à notation polonaise inversée, moins chère que la HP35.
J'utilise toujours la notation polonaise inversée, dès qu'un calcul est un peu complexe.
Je me souviens avoir appris à extraire les racines carrées à la main, en 3ème, mais je serai bien incapable de le refaire.
Au début des années 80, j'ai lu une série d'articles dans Toute l'Electronique, sur la notation polonaise inversée (RPN pour les anglophiles). Convaincu, j'ai acheté ma première calculatrice, une Novus à notation polonaise inversée, moins chère que la HP35.
J'utilise toujours la notation polonaise inversée, dès qu'un calcul est un peu complexe.
Je me souviens avoir appris à extraire les racines carrées à la main, en 3ème, mais je serai bien incapable de le refaire.
R27
j'me reveille de ma sieste, il pleut ...
... c'est l'heure de la ramener, avec mes vieilles balivernes :
- des Mitra 25 militarisés, si je me souviens bien, il devait y en avoir dans les radars vendus à Saddam Hussein,
mais n'ayant pas eu droit au "bit" permettant l'agilité en fréquences, ils se sont faits dégommer en dix minutes par les Amerloks, lors de la 1re guerre du Golfe ...
- dans les missions Apollo il y avait souvent des Solar 16, militarisés itou, conçus par des Amerloks venus en France chez SEMS dans les années 70.
- des Mitra 25 militarisés, si je me souviens bien, il devait y en avoir dans les radars vendus à Saddam Hussein,
mais n'ayant pas eu droit au "bit" permettant l'agilité en fréquences, ils se sont faits dégommer en dix minutes par les Amerloks, lors de la 1re guerre du Golfe ...
- dans les missions Apollo il y avait souvent des Solar 16, militarisés itou, conçus par des Amerloks venus en France chez SEMS dans les années 70.
georgesgiralt a écrit: (chez Bull) ... En 76, j'ai bossé tout l'été pour me payer 9.000 Fr, ma 75/5 ! ... ( mais je me répète)
- et savez vous seulement quel était le nec plus ultra en la matière (c'est le cas de le dire) pour une régle à calcul ?R27 a écrit: ... j'ai allumé le PC. Après le C : >, j'ai tapé «Bonjour». Le PC m'a répondu «Command not found».
Je l'ai éteint, et je n'ai pas retouché un PC avant 1 an.... C'est du Sempé, j'adore, on l'a tous fait !
R27 a écrit:En 72, pour l'entrée en seconde, mes parents ont cassé la tirelire pour me payer une règle à calcul. j'en ai une demi douzaine touvées dans les poubelles ! .
Dernière édition par tortilla le Ven 28 Aoû 2020 - 17:56, édité 12 fois (Raison : le BAMBOU JAPONAIS ! salut, je retourne à ma sieste ;+)
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
tortilla a écrit:..R27 a écrit: ... j'ai allumé le PC. Après le C : >, j'ai tapé «Bonjour». Le PC m'a répondu «Command not found».
Je l'ai éteint, et je n'ai pas retouché un PC avant 1 an.... C'est du Sempé, j'adore, on l'a tous fait !
tortilla a écrit:
- et savez vous seulement quel était le nec plus ultra en la matière (cest le cas de le dire) pour une régle à calcul ?
Graphoplex, bien sûr !
Dernière édition par R27 le Ven 28 Aoû 2020 - 16:50, édité 1 fois
R27
perdu ...
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___|
__ V
_ _ -->
Dernière édition par tortilla le Ven 28 Aoû 2020 - 17:55, édité 10 fois (Raison : c'est écrit tout en bas du Post ;+)
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
rémi 83 a écrit:et a cette même époque a 2/3 ans près , il y avais mon voisin qui avais un texas instruments TI-99? . je ne suis pas sur du chiffre . c’était l’ancêtre de l'ordi personnel . c'était un genre de clavier raccordé a une vieille télévision et il passait des heures et des heures a rentrer des lignes de programme pour finalement réussir a faire un jeu genre tennis . puis il est resté dedans , je l'ai perdu de vue mais je sais qu'il est programmateur informatique , comme quoi !!!
il avais essayé de m’expliquer , mais moi je préférais la caisse a outils !!!
Moi, je faisais ça (en plus de la mécanique sur ma Motobecane D55TT et ma M50EV).
J'avais un ZX81, clavier à membranes, et je recopiais des centaines de lignes de Basic pour pouvoir jouer à un jeu. Des fois, je commençais le vendredi soir et je finissais le dimanche. J'achetais des magazines ou les lignes de Basic était recopiées sur plusieurs pages. Après, fallait débuguer: la moindre faute de frappe pouvait faire planter le programme. Et comme j'utilisais la petite télé noir et blanc de la cuisine, les autres membres de la famille me mettaient la pression pour que je finisse. Quand le programme fonctionnait, je branchais un vieux lecteur de cassettes et je transferais le programme sur une cassette audio. Comme c'était des cassettes enregistrées et effacées plusieurs fois, il était fréquent que ça ne fontionne pas et je devais tout recommencer le weekend suivant. Pour jouer 10 mns à Astéroïd.
Quand j'étais au college, j'ai développé pendant la fin de semaine un programme en basic pour résoudre une fonction a 1 ou 2 inconnues, je ne me souviens plus. Je rentrais la fonction, le programme faisait l'étude et traçait la courbe. Le lundi, quand je rentre en classe, je présente au prof la feuille argentée (impression thermique... Un peu comme les premiers fax) avec les études de fonction que l'on avait à faire, lui expliquant que j'avais développer le programme moi-même, fier comme un bar Tabac. Et j'ai eu zéro... Le prof m'a dit que j'avais triché et que je l'avais fait sur une machine. J'ai eu beau argumenter et lui expliquer que sans une connaissance parfaite des études de fonction, il était impossible d'écrire le programme, il n'a rien voulu entendre.
Ça a été ma dernière programmation en basic.
____________________
Cousindamérix
**************
- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Non, mais c’était prévu.
Storm
Palica Gringo
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Mon frère a eu un ZX81, mais il l'a acheté en kit et l'a monté lui-même.
Pour ma part, j'avais appris à programmer le microprocesseur Z80 (le même que dans le ZX81), en assembleur.
J'ai pris un poste pour moderniser une carte à microprocesseur 8080. Moi aussi fier comme un patron de bar tabac, j'ai proposé de passer en Z80, la Rolls de l'époque.
Mais mon chef ne le connaissait pas, il n'a rien voulu savoir. J'ai dû me contenter du modeste 8085. Impossible de mettre à profit la célèbre instruction DJNZ.
Pour ma part, j'avais appris à programmer le microprocesseur Z80 (le même que dans le ZX81), en assembleur.
J'ai pris un poste pour moderniser une carte à microprocesseur 8080. Moi aussi fier comme un patron de bar tabac, j'ai proposé de passer en Z80, la Rolls de l'époque.
Mais mon chef ne le connaissait pas, il n'a rien voulu savoir. J'ai dû me contenter du modeste 8085. Impossible de mettre à profit la célèbre instruction DJNZ.
R27
Évidemment
R27 a écrit: Mais mon chef ne le connaissait pas, il n'a rien voulu savoir.... il avait déja acheté la totale Intel Intellec MDS800 Development System + ICE .
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
j'ai connu le ZX81 et ses K7. ;-)
Et pendant mon service militaire un ordi qui était une salle avec des unités a bandes, et deux claviers, pour decoder les messages chiffrés. Maintenant, je pense qu'un smartphone est plus performant !!!
Et pendant mon service militaire un ordi qui était une salle avec des unités a bandes, et deux claviers, pour decoder les messages chiffrés. Maintenant, je pense qu'un smartphone est plus performant !!!
____________________
“Due to budget constraints, the light at the end of the tunnel has been temporarily shut off. Please find your way in the dark.”
Mick13
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
tortilla a écrit:R27 a écrit: Mais mon chef ne le connaissait pas, il n'a rien voulu savoir.... il avait déja acheté la totale Intel Intellec MDS800 Development System + ICE .
Ça aurait pu être une excuse valable.
Mais non, il avait encore une station Tektronix avec disquettes 8 pouces, non évolutive au-delà du 8080.
C'est mon collègue et moi qui avons dû nous occuper d'acheter la nouvelle station, et tout ce qui va avec.
Rien n'empêchait donc de passer au Z80. Je crois que c'est le brochage très proche entre le 8080 et le 8085 qui l'a séduit.
Et plus globalement la peur du changement.
R27
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Et il a probablement bien fait. Zilog a disparu, pas Intel et la compatibilité "montante" du moins coté code a été assurée.
Mais, bon, ré-écrire l'histoire 50 ans après c'est super facile !
Mais, bon, ré-écrire l'histoire 50 ans après c'est super facile !
georgesgiralt
Re: Mitra, Iris et antiquités informatiques
Qui sait, c'est peut-être notre commande qui a manqué pour sauver Zilog ?
R27
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