BMW RS54 : Une Histoire.
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Re: BMW RS54 : Une Histoire.
effectivement il fait beau il faut en profiter.
mais nous on est confiné et on veut la suite!
mais nous on est confiné et on veut la suite!
jp69
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Bilan de la saison 1954.
de 1950 à 1968, seuls les six premiers marquent des points.
8 au premier, 6 au second, 4 au troisième, et 3, 2, 1 respectivement aux ; quatrième, cinquième et sixième. De plus seuls les quatre meilleurs résultats sont pris en compte pour le classement général.
Le bilan sportif pour la firme BMW en 1954 est couronné d'un titre de champion du Monde side-car pilote et passager pour l'équipage Wilhem Noll et Fritz Cron.
Le titre constructeur n'est pas officiellement décerné par la Fédération Internationale , bien qu'a égalité de points entre Norton et BMW, les temps de courses sont additionnés et le mono anglais l'emporte sur le flat allemand de 1mn 32 secondes et 8/10e. Malgré cela, BMW s'adjugera le titre « officieux » de champion du monde des marques.
Cette saison est marquée par le déferlement de puissance des Gilera, des MV et des Guzzi 4 cylindres, de l'AJS et des Norton. En solo il n'est pas interdit que la RS54 ; client ou officielle « ne voit pas le jour ». Même les versions usines de Zeller sont reléguées au second plan. En side, l'extraordinaire habileté d'Eric Oliver secondé par le département course de Norton dirigé par l'équipe de Joe Craig, supplante le moteur BMW, qui plus est sur des circuits rapides, seule sa blessure, à la course du Felderberg marquera la fin de sa carrière. Pour réussir à battre à la régulière des twins avec un mono, il fallait conjuguer l'habileté d'Oliver conjuguée à la science du service course de Norton, or, BMW n'avait pas, cette année là, la puissance de feu nécessaire. Alors BMW concentra toute son énergie pour la saison 1955.
La RS 54 sera absente de tout classement, aucun point attribué à aucun pilote. Non classés lorsqu'il franchissent le drapeau à damier, ils seront contraints de jeter l'éponge sur de nombreux problèmes technique. La RS54 est surclassée par toutes les autres machines alignées, généralement des 4 cylindres mais aussi par la Norton de Ray Amm qui se classe second du championnat du Monde avec un monocylindre.
GP de France,Reims, Gueux, 30 mai.
Première course du Championnat du Monde, Francis Flahaut s'aligne au guidon sa RS54 privée. Lors du contrôle technique, le vérificateur lui fait qu'il n'a pas indiqué la marque de sa chaîne de transmission secondaire ! Rares les BMW sur circuit ? En France certainement. Il prend le départ des essais mais sera contraint à l'abandon faute à un pont trop court qui faisait rugir le moteur en sur-régime dans les lignes droites. Ne voulant pas ruiner son moteur il rejoint le paddock.
GP de Grande Bretagne, TT de l'ile de Man, 14 au 19 Juin.
Seconde épreuve le TT anglais de l'île de Man. Si les 500 solo courent sur le grand circuit, Zeller blessé sur le circuit du Nürburgring fin Mai, ne fera pas le déplacement.
GP d'Ulster, Dunrod, 24 et 26 Juin.
GP de Belgique, Spa-Francorchamps 4 Juillet.
TT hollandais, Assen, 10 Juillet.
GP d'Allemagne, Solitude (Stuttgard) 25 Juillet.
Walter Zeller abandonne sur ennuis d'injection au premier tour.
GP de Suisse, Berne, 21-22 Août.
Hans Bartl 10e à 3 tours.
GP des Nations, Monza, 12 Septembre. (également appelé Grand Prix des Nations)
Walter Zeller 13e à 1 tour.
GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 3 Octobre.
1
Première course du Championnat du Monde, le TT anglais de l'île de Man. Les sides-car courront sur le « petit » circuit de Clypse, long de 17,364 Km. A noter que les sides étaient absents depuis 1925 de la compétition insulaire.
10 tours = 173,640 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 1h.34'00.2/10
Moyenne = 110,830 km/h
2 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 1h.35'56.2/10
3 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 1h.39'16.4/10
4 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 1h.40'27.4/10
5 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D Norton 1h.41'18.0
6 = Bill Boddice/ J. Pirie GB Norton 1h.43'22.8/10
nombre de finisseurs : 15
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 9'09,0 = 114.022 km/h
2
GP d'Ulster, Dunrod, 26 Juin.
10 tours = 120,670 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 58'10.0
Moyenne = 123.055 km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 58'38.2/10
3 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 59'34.4/10
4 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 1h.00'59.
5 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 1h.01'31.2/10
6 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D Norton 1h.02'24.0/10
9 équipages terminent
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 5'40.6 = 126,140 km/h
8 tours = 112,960 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 44'40.6/10
Moyenne = 151,703 km/h
2 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 45'25.3/10
3 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 46'23.1/10
4 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 47'12.7/10
5 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 47'13.910
6 = J. Deronne-B. Leys B Norton 47'48.1/10
15 équipages terminent
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 5'30.0 = 153,805 km/h
je cite Gilbert Gaspard « Le triangle oublié » les courses motocyclistes sur l'ancien circuit de Francorchamps. Richement illustré et commenté. Je suis tout a fait en accord avec l'historien et je cite sa préface : cet ouvrage fera revivre un passé cher à ceux qui aiment le sport motocycliste et plus particulièrement à ceux qui ont gardé la nostalgie de l'inoubliable circuit Francorchamps-Malmédy-Stavelot.
l'équipage officiel BMW, Wilhelm Nol-Fritz Cron fait face aux Norton de Oliver-Nutt et Smith-Dibben, les deux anglais ont échangés leurs équipiers. De bons privés vont animer cette épreuve : les allemands Faust, Hillebrand et Schneider et le belge Deronne. La BMW d'usine à un carénage de la roue avant, de la fourche et de la tête de fourche.La Norton d'Oliver à un important carénage englobant tout l'avant de la moto avec un pare brise profilé pour que le pilote et faisant corps avec le carénage du side-car. Le réservoir à essence est disposé sur le côté, entre la moto et le side, Oliver conduit à genoux, le « Kneeler » est né. Oliver domine la course de la tête et des épaules, du premier au dernier tour. Deux fois il bat le record du tour, pour le descendre à 5'30'' soit 153,896 km/heure. Noll termine à quarante cinq secondes de cet inaccessible leader. L'allemand a réussi à creuser un important écart entre lui et Smith. Derrière ces trois équipages de beaux duels opposent Hillebrand et Deronne prennent l'avantage dans ces combats singuliers. Pour Eric Oliver c’est la sixième victoire consécutive sur le circuit de Francorchamps.
4
GP d'Allemagne, Solitude (Stuttgard) 25 Juillet.
Eric Oliver, blessé lors d'une épreuve hors championnat en Allemagne ne participe pas au GP allemand.
Hillebrand abandonne sur ennuis d'injection au premier tour.
10 tours = 114.530 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 55'59.5/10
Moyenne = 122.800km/h
2 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 56'00.6/10
3 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 57'09.1/10
4 = O. Schmid-O. Kölle D Norton 1h.00'23.2/10
5 = L. Neussner-W. Oxner D Norton 1h.00'32.4/10
6 = E. Kussin-F. Steidel A Norton 1h.00'32.6/10
16 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 5'30.8 = 124,627 km/h
5
GP de Suisse, Berne, circuit de Bremgarten, 22 Août.
16 tours = 116.480 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 53'43.1/10
Moyenne = 130.100km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 54'10.8/10
3 = W. Faust-Remmert D BMW 54'23.8/10
4 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 55'36.5/10
5 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 55'42.1/10
6 = H. Haldemann-L. Taveri CH Norton 56'09.6/10
19 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 3'16.4 = 133,334 km/h
Je cite Roudy Grob « Échappements libres et effluves de ricin » (imprimé à compte d'auteur : Imprimerie du Cachot Mars 2010). livre à se procurer impérativement pour qui aime la précision des documents, la rigueur des commentaires, la référence historique de la compétition suisse et des Norton.
Oliver, en tête du Championnat, est loin d'être remis de la fracture compliquée de son bras suite à, l'accrochage daont il été victime, il y a un mois, lors d'une course dans grand enjeu. Pour se ménager, il s'est contenté de quelques tours d'essais.
C'est un autre bouleversement qui s'annonce lors de la course des side-cars ; l'arrivée massive d'attelages allemands équipés de moteur BMW avec leur side placé à droite. Wilhelm Cron et son passager Fritz Noll disposent d'une machine officielle. Pour la première fois la suprématie mondiale des Norton pourrait elle aussi mise à mal par un équipage germanique. Et ils sont trois à jouer le titre lors de la course qui, bien que le temps se soit mis au beau, se déroule sur une piste encore humide. Dès le départ, on voit bien qu'Oliver peine à tenir le rythme imposé par les allemands. A chaque tour, il perd du terrain. Aussi la lutte pour la victoire se joue entre Cron et Smith. Longtemps l'anglais résiste, mais il finit par céder ; la BMW est nettement plus rapide que la Norton, même si elle se montre moins à l'aise dans les parties sinueuses. De surcroît, la menace des BMW de Faust et Schneider n'est pas écartée. Il faut toute la virtuosité de Smith pour résister, mais au fil des tours la victoire s'éloigne. Oliver de son côté, limite les dégâts. Il finit à la cinquième place, un résultat héroïque, car son bras n'a pas tenu le choc et ses os se sont déplacés dans l'effort. Sa saison est terminée et il ne pourra pas défendre son titre à Monza. C’est aussi la fin d'une époustouflante carrière et le début d'une très longue suprématie des BMW dans le monde des trois-roues.
Oliver se retirera au termes d'une ultime tentative au GP d'Espagne en 1955.
6
GP des Nations, Monza, 12 Septembre.
16 tours = 100.800 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 40'19.7/10
Moyenne = 149.968km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 41'14.7/10
3 = W. Faust-Remmert D BMW 42'35.9/10
4 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D BMW 41'36.6/10
5 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 42'36.7/10
6 = R. Betemps-A. Drivet F Norton 1 tour
9 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 2'28.0 = 153,245 km/h
C'est dans son numéro du 18 septembre que Moto Revue, présente 2 photos du nouveau side-car entièrement caréné, piloté par Wikhel Noll.
16 équipages prennent le départ de l'ultime grand prix catégorie side-car de la saison 1954. Oliver blessé, Noll est le grand favori. A noter 3 équipages français ; Murit, Bétemps et Drion. Noll-Cron donnèrent une leçon de pilotage et ne fut jamais menacé. Hillebrand, malchanceux, alors second, casse dans le dernier tour. Smith s'assurera de la seconde place laissant la BMW de Faust-Remmert à plus d'une minute. Drion et Bétemps terminent dans les points, Murit abandonne sur incident technique.
BMW remportera cette année 1954 3 titres nationaux solo et side. Deux en Allemagne et un en Hollande.
Champion d'Allemagne des 500 : Walter Zeller.
Champion d'Allemagne des side-cars : Noll-Cron.
Circuit de Noris, Nurenberg : side-cars : 1er : Noll-Cron.
Schottenring, 500 solo : 1er : Walter Zeller. 1Er : Side-cars : Faust-Remmert.
Feldbergrennen 18 juillet : W Zeller 3e, Peter Knees 10e et Karl Kronmüller 11e.
Courses d'Eilenriede, Hanovre : 1er side-cars : Faust-Remmert.
de 1950 à 1968, seuls les six premiers marquent des points.
8 au premier, 6 au second, 4 au troisième, et 3, 2, 1 respectivement aux ; quatrième, cinquième et sixième. De plus seuls les quatre meilleurs résultats sont pris en compte pour le classement général.
CHAMPIONNAT DU MONDE SOLO ET SIDE-CAR 1954.
Le bilan sportif pour la firme BMW en 1954 est couronné d'un titre de champion du Monde side-car pilote et passager pour l'équipage Wilhem Noll et Fritz Cron.
Le titre constructeur n'est pas officiellement décerné par la Fédération Internationale , bien qu'a égalité de points entre Norton et BMW, les temps de courses sont additionnés et le mono anglais l'emporte sur le flat allemand de 1mn 32 secondes et 8/10e. Malgré cela, BMW s'adjugera le titre « officieux » de champion du monde des marques.
Cette saison est marquée par le déferlement de puissance des Gilera, des MV et des Guzzi 4 cylindres, de l'AJS et des Norton. En solo il n'est pas interdit que la RS54 ; client ou officielle « ne voit pas le jour ». Même les versions usines de Zeller sont reléguées au second plan. En side, l'extraordinaire habileté d'Eric Oliver secondé par le département course de Norton dirigé par l'équipe de Joe Craig, supplante le moteur BMW, qui plus est sur des circuits rapides, seule sa blessure, à la course du Felderberg marquera la fin de sa carrière. Pour réussir à battre à la régulière des twins avec un mono, il fallait conjuguer l'habileté d'Oliver conjuguée à la science du service course de Norton, or, BMW n'avait pas, cette année là, la puissance de feu nécessaire. Alors BMW concentra toute son énergie pour la saison 1955.
CATEGORIE 500cm3 SOLO
La RS 54 sera absente de tout classement, aucun point attribué à aucun pilote. Non classés lorsqu'il franchissent le drapeau à damier, ils seront contraints de jeter l'éponge sur de nombreux problèmes technique. La RS54 est surclassée par toutes les autres machines alignées, généralement des 4 cylindres mais aussi par la Norton de Ray Amm qui se classe second du championnat du Monde avec un monocylindre.
GP de France,Reims, Gueux, 30 mai.
Première course du Championnat du Monde, Francis Flahaut s'aligne au guidon sa RS54 privée. Lors du contrôle technique, le vérificateur lui fait qu'il n'a pas indiqué la marque de sa chaîne de transmission secondaire ! Rares les BMW sur circuit ? En France certainement. Il prend le départ des essais mais sera contraint à l'abandon faute à un pont trop court qui faisait rugir le moteur en sur-régime dans les lignes droites. Ne voulant pas ruiner son moteur il rejoint le paddock.
GP de Grande Bretagne, TT de l'ile de Man, 14 au 19 Juin.
Seconde épreuve le TT anglais de l'île de Man. Si les 500 solo courent sur le grand circuit, Zeller blessé sur le circuit du Nürburgring fin Mai, ne fera pas le déplacement.
GP d'Ulster, Dunrod, 24 et 26 Juin.
GP de Belgique, Spa-Francorchamps 4 Juillet.
TT hollandais, Assen, 10 Juillet.
GP d'Allemagne, Solitude (Stuttgard) 25 Juillet.
Walter Zeller abandonne sur ennuis d'injection au premier tour.
GP de Suisse, Berne, 21-22 Août.
Hans Bartl 10e à 3 tours.
GP des Nations, Monza, 12 Septembre. (également appelé Grand Prix des Nations)
Walter Zeller 13e à 1 tour.
GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 3 Octobre.
CATERGORIE SIDE-CAR
le side usine de Noll-Cron
1
Première course du Championnat du Monde, le TT anglais de l'île de Man. Les sides-car courront sur le « petit » circuit de Clypse, long de 17,364 Km. A noter que les sides étaient absents depuis 1925 de la compétition insulaire.
10 tours = 173,640 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 1h.34'00.2/10
Moyenne = 110,830 km/h
2 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 1h.35'56.2/10
3 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 1h.39'16.4/10
4 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 1h.40'27.4/10
5 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D Norton 1h.41'18.0
6 = Bill Boddice/ J. Pirie GB Norton 1h.43'22.8/10
nombre de finisseurs : 15
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 9'09,0 = 114.022 km/h
-Cron-Noll au TT 1954-
-les mêmes du côté pilote-
2
GP d'Ulster, Dunrod, 26 Juin.
10 tours = 120,670 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 58'10.0
Moyenne = 123.055 km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 58'38.2/10
3 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 59'34.4/10
4 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 1h.00'59.
5 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 1h.01'31.2/10
6 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D Norton 1h.02'24.0/10
9 équipages terminent
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 5'40.6 = 126,140 km/h
-Cron-Noll à l'Ulster-
3
GP de Belgique, Spa-Francorchamps 4 Juillet. 8 tours = 112,960 km
1 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 44'40.6/10
Moyenne = 151,703 km/h
2 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 45'25.3/10
3 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 46'23.1/10
4 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 47'12.7/10
5 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 47'13.910
6 = J. Deronne-B. Leys B Norton 47'48.1/10
15 équipages terminent
meilleur tour : E Oliver-L Nutt 5'30.0 = 153,805 km/h
je cite Gilbert Gaspard « Le triangle oublié » les courses motocyclistes sur l'ancien circuit de Francorchamps. Richement illustré et commenté. Je suis tout a fait en accord avec l'historien et je cite sa préface : cet ouvrage fera revivre un passé cher à ceux qui aiment le sport motocycliste et plus particulièrement à ceux qui ont gardé la nostalgie de l'inoubliable circuit Francorchamps-Malmédy-Stavelot.
l'équipage officiel BMW, Wilhelm Nol-Fritz Cron fait face aux Norton de Oliver-Nutt et Smith-Dibben, les deux anglais ont échangés leurs équipiers. De bons privés vont animer cette épreuve : les allemands Faust, Hillebrand et Schneider et le belge Deronne. La BMW d'usine à un carénage de la roue avant, de la fourche et de la tête de fourche.La Norton d'Oliver à un important carénage englobant tout l'avant de la moto avec un pare brise profilé pour que le pilote et faisant corps avec le carénage du side-car. Le réservoir à essence est disposé sur le côté, entre la moto et le side, Oliver conduit à genoux, le « Kneeler » est né. Oliver domine la course de la tête et des épaules, du premier au dernier tour. Deux fois il bat le record du tour, pour le descendre à 5'30'' soit 153,896 km/heure. Noll termine à quarante cinq secondes de cet inaccessible leader. L'allemand a réussi à creuser un important écart entre lui et Smith. Derrière ces trois équipages de beaux duels opposent Hillebrand et Deronne prennent l'avantage dans ces combats singuliers. Pour Eric Oliver c’est la sixième victoire consécutive sur le circuit de Francorchamps.
4
GP d'Allemagne, Solitude (Stuttgard) 25 Juillet.
Eric Oliver, blessé lors d'une épreuve hors championnat en Allemagne ne participe pas au GP allemand.
Hillebrand abandonne sur ennuis d'injection au premier tour.
10 tours = 114.530 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 55'59.5/10
Moyenne = 122.800km/h
2 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 56'00.6/10
3 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 57'09.1/10
4 = O. Schmid-O. Kölle D Norton 1h.00'23.2/10
5 = L. Neussner-W. Oxner D Norton 1h.00'32.4/10
6 = E. Kussin-F. Steidel A Norton 1h.00'32.6/10
16 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 5'30.8 = 124,627 km/h
-Cron-Noll-
5
GP de Suisse, Berne, circuit de Bremgarten, 22 Août.
16 tours = 116.480 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 53'43.1/10
Moyenne = 130.100km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 54'10.8/10
3 = W. Faust-Remmert D BMW 54'23.8/10
4 = Walter Schneider-H. Strauss D BMW 55'36.5/10
5 = Eric Oliver -Less Nutt GB Norton 55'42.1/10
6 = H. Haldemann-L. Taveri CH Norton 56'09.6/10
19 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 3'16.4 = 133,334 km/h
Je cite Roudy Grob « Échappements libres et effluves de ricin » (imprimé à compte d'auteur : Imprimerie du Cachot Mars 2010). livre à se procurer impérativement pour qui aime la précision des documents, la rigueur des commentaires, la référence historique de la compétition suisse et des Norton.
Oliver, en tête du Championnat, est loin d'être remis de la fracture compliquée de son bras suite à, l'accrochage daont il été victime, il y a un mois, lors d'une course dans grand enjeu. Pour se ménager, il s'est contenté de quelques tours d'essais.
C'est un autre bouleversement qui s'annonce lors de la course des side-cars ; l'arrivée massive d'attelages allemands équipés de moteur BMW avec leur side placé à droite. Wilhelm Cron et son passager Fritz Noll disposent d'une machine officielle. Pour la première fois la suprématie mondiale des Norton pourrait elle aussi mise à mal par un équipage germanique. Et ils sont trois à jouer le titre lors de la course qui, bien que le temps se soit mis au beau, se déroule sur une piste encore humide. Dès le départ, on voit bien qu'Oliver peine à tenir le rythme imposé par les allemands. A chaque tour, il perd du terrain. Aussi la lutte pour la victoire se joue entre Cron et Smith. Longtemps l'anglais résiste, mais il finit par céder ; la BMW est nettement plus rapide que la Norton, même si elle se montre moins à l'aise dans les parties sinueuses. De surcroît, la menace des BMW de Faust et Schneider n'est pas écartée. Il faut toute la virtuosité de Smith pour résister, mais au fil des tours la victoire s'éloigne. Oliver de son côté, limite les dégâts. Il finit à la cinquième place, un résultat héroïque, car son bras n'a pas tenu le choc et ses os se sont déplacés dans l'effort. Sa saison est terminée et il ne pourra pas défendre son titre à Monza. C’est aussi la fin d'une époustouflante carrière et le début d'une très longue suprématie des BMW dans le monde des trois-roues.
Oliver se retirera au termes d'une ultime tentative au GP d'Espagne en 1955.
-Cron-Noll-
-Faust-Remmert-
6
GP des Nations, Monza, 12 Septembre.
16 tours = 100.800 km
1 = Wilhelm Noll-Fritz Cron D BMW 40'19.7/10
Moyenne = 149.968km/h
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 41'14.7/10
3 = W. Faust-Remmert D BMW 42'35.9/10
4 = Jacques Drion-Inge Stoll F/D BMW 41'36.6/10
5 = Fritz Hillebrand-M. Grünwald D BMW 42'36.7/10
6 = R. Betemps-A. Drivet F Norton 1 tour
9 équipages terminent
meilleur tour : Wilhelm Noll-Fritz Cron 2'28.0 = 153,245 km/h
C'est dans son numéro du 18 septembre que Moto Revue, présente 2 photos du nouveau side-car entièrement caréné, piloté par Wikhel Noll.
16 équipages prennent le départ de l'ultime grand prix catégorie side-car de la saison 1954. Oliver blessé, Noll est le grand favori. A noter 3 équipages français ; Murit, Bétemps et Drion. Noll-Cron donnèrent une leçon de pilotage et ne fut jamais menacé. Hillebrand, malchanceux, alors second, casse dans le dernier tour. Smith s'assurera de la seconde place laissant la BMW de Faust-Remmert à plus d'une minute. Drion et Bétemps terminent dans les points, Murit abandonne sur incident technique.
-le side-car usine pour Monza-
-Cron-Noll-
-Champions du Monde-
AUTRES CHAMPIONNATS
BMW remportera cette année 1954 3 titres nationaux solo et side. Deux en Allemagne et un en Hollande.
Allemagne.
Champion d'Allemagne des 500 : Walter Zeller.
Champion d'Allemagne des side-cars : Noll-Cron.
-Champions d'allemagne-
Circuit de Noris, Nurenberg : side-cars : 1er : Noll-Cron.
Schottenring, 500 solo : 1er : Walter Zeller. 1Er : Side-cars : Faust-Remmert.
Feldbergrennen 18 juillet : W Zeller 3e, Peter Knees 10e et Karl Kronmüller 11e.
Courses d'Eilenriede, Hanovre : 1er side-cars : Faust-Remmert.
Hollande.
Championn de Hollande des 500 : Knijenburg.RECORDS
Cette année 1954, BMW va inscrire son nom sur les tablettes de la FIM dans la rubrique "records"
Ce sera l'objet d'un second chapitre.
Dans la récap' de cette année 1954, il y à de nombreux blancs...
Lâchez-vous si vous possédez les comptes rendus de la presse d'époque ou autres.
A bientôt pour les grandes vitesses
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
RECORDS
En cette année 1954, BMW vient à Montlhéry, sur l'anneau de vitesse pour s'attaquer aux records du monde longues distances catégorie 500cm3 solo mais aussi 750 et 1000cm3 pas moins. Dans la nuit du 12 au 13 mai, Georg et Hans Meier, Walter Zeller, s'élancent à tour de rôle au guidon d'une machine spécialement aménagée.
-la machine des records à pleine vitesse, notez que lors des records, les machines tournent "à l'envers"-
Les records de vitesse hantent le états-majors des plus grande marques de motos. Vitesse sur 1Km ou 1 miles, records de l'heure puis allant crescendo 6, 10, 12, 24 et plus encore en jours et semaines -voir les records de la firme Gnome et Rhone d'avant guerre 50 000Km du 19 juin au 8 juillet 1938-.
Pour BMW, les records de vitesse et d'endurance sont à la fois vecteurs publicitaires et retour d'expérience technique portant sur la tenue mécanique de la machine à haute vitesse dans une durée largement supérieure aux Grands-Prix.
La machine alignée est présentée comme étant une RS54 client modifiée pour la circonstance. Moteur de série et carburant du commerce, quelques modifications sur le moteur longue course ; protection du flector de l'arbre de transmission démonté,
- -
une dynamo en bout de vilebrequin alimente les deux phares qui équipent la machine. Sur certaines tentatives de records les compétiteurs disposaient des fanaux types SNCF pour éclairer la piste et ses virages relevés.
-la dynamo rapportée est bien visible-
La position de conduite est adaptée aux vitesses élevées attendues et au confort des pilotes en prévision des longs relais. La selle au petit dosseret est allongée, deux gouttières reçoivent les jambes des pilotes positionnés à genoux les commandes aux pieds sont rejetées en arrière de l'axe de la roue motrice. Le guidon vertical -à la moustache gauloise selon le journaliste de Moto-Revue- participe à la plus faible surface frontale.
Le carénage intégral en aluminium renferme les deux gros phares dissimulés le jour sous un capot.
-impossible de placer la photo à l'endroit! -
-les deux phares sont bien visibles-
-capot enlevé-
Curieusement le carénage arrière vu sur les circuits rapides en 1953 n'est pas repris dans cette version, propice aux écoulements de l'air et diminuant les turbulences, l'usine à fait le choix de ne pas le monter.
-Zeller à l'Avus en 1953-
La tentative de record ne dépassera pas la 9e heure sur problème technique. La raison évoquée est une fissuration du réservoir. Ce motif semble ne pas résister une investigation de l'historique, il est indiqué dans la presse que l'équipe BMW c'est rendue directement après une course à Hockenheim sur l'anneau de vitesse parisien. Sachant qu'à Hockenheim il y avait une épreuve solo et une épreuve side, les fourgons de transport devaient avoir plus d'un réservoir de rechange. Le réservoir vu sur la machine des records est une pièce standard, et non pas de grande capacité, compte tenu des arrêts au stand toutes les heures. Alors, cette information cache-t-elle une dissimulation d'une avarie de moteur ? Un an plus tard, toujours dans sa quête de records, BMW communiquera à la presse spécialisée des photos détaillées du moteur des records démonté.
Quoi qu'il en soit, BMW ce jour là bat 6 records du monde solo : en 500, 750 et 1000cm3.
Records side-car, octobre 1954 Montlhéry.
La marque munichoise reviens sur le plateau de Saint-Eutrope fin octobre avec une nouvelle machine attelée afin de battre des records de vitesse. C'est Wilhem Noll-Fritz tout auréolé de son titre de Champion du Monde des side-cars qui sera aux manettes.
-Wilhem Noll "plein badin" bien positionné sur le milieu de la piste-
-séance de réglages lors des essais-
Le moteur est un longue course à carburateurs et injection directe. Le carburant, contenu dans le réservoir principal, est d'un indice d'octane élevé dit-on pudiquement, ce qui n'est pas le cas du mélange contenu dans un réservoir additionnel placé devant la colonne de direction.
-le réservoir contenant la mixture injectée directement dans les culasses est bien visible au dessus de la roue-
-sur ce cliché, le robinet et la durite d'alimentation et du carburateur droit sont bien visibles-
-de même à gauche-
Eau additionnée de méthanol ? de l'alcool ? Nul ne le sait mais c'est sans doute une de ces mixtures préparées par l'industrie chimique allemande à base d'hydrazine utilisé sur les avions de chasse pendant la seconde guerre mondiale. Ce « carburant » fut interdit après le drame des 24 heures du Mans 1955.
Pas besoin de passager, mais un lest de 60Kg le remplace. Ce lest est loin d'être aussi aérodynamique que les carènes de la moto et du panier,
-le disque métallique est bien visible sur ce cliché-
c'est en fait un disque de fonte au poids idoine, originellement fixé sur le moyeu de la roue du panier.
-le disque métal, même s'il ne pèse pas 60Kg (voyez l'épaisseur du "plancher") devait bien "plomber" la roue du panier-
Il se retrouve boulonné sur les tubes reliant la moto à la troisième roue ! Cette pièce usinée, jure sur l'ensemble. En y regardant mieux, la revue Motocycle présente des photos de la machine dans un stand, la roue du side-car est lestée par un disque de métal ceinturant le moyeu de la roue. Ce qui est confirmé par cette photo.
Sur un cliché pris en hauteur lors d'un arrêt technique, nous voyons la roue du panier démunie de ce cerclage et il est boulonné sur le panier !
Puisque nous parlons du carénage, seuls les couvres-culasses son apparents, deux prises d'air, sur la face avant ventilent le moteur,
une large fente verticale sur l'empennage évacue l'air surchauffée. Les cornets d'admission aspirent l'air frais au moyen de cheminées pratiquées sur les flancs du carénage. Les échappements sortent latéralement au niveau de l'axe de la roue arrière
Vendredi 29 octobre ce sont 6 records qui « dégringolent » 10 miles (184,160 km/h) et des 50 kilomètre (184,950 km/h), malgré un arrêt afin de contrôler le pneu arrière -un Continental- qui fait chuter la moyenne, alors qu'elle était de 195Km/h. Le samedi la pluie empêche la reprise des roulages et le dimanche 31, une fois le brouillard dégagé la machine reprends la piste.
Malgré le vent qui perturbe Ce sont douze records qui passent dans le giron de la marque munichoise 50 miles -181,260 km/h-, 100Km -181,950 km/h-, 100 miles -170,510- et 1 heure -171,212.
-question pour un champion : ces coulures blanches sur le côté droit du carénage,
c'est du Champagne ou de la mixture du réservoir ?-
-BMW et Noll font la couv' de Moto-Revue, Bravo !-
Trois semaines après son escapade parisienne, Noll retourne à sa chasse aux records sur l'autoroute Munich-Ingolstadt. La machine est encore optimisée, les couvres culasses sont intégrés dans le carénage et cette fois le lest prends la forme d'une torpille, forme parfaitement aérodynamique s'il en est.
Six nouveaux records tombent dans l'escarcelle de Noll et de BMW,
Il améliore de manière indiscutable celui des 10 miles 184,160 à Montlhéry qui passe à 208,8 Km/h pour la 500cm3, 10 km side 750 cm3 et 1000 cm3 à 212,71.
Merci de m'avoir suivi...
Le prochain chapitre c'est déjà la fin de 1954, quelques infos et photos puis nous irons en 1955.
N'hésitez-pas à intervenir si vous voyez des c.......s
Dernière édition par ffrd le Mar 21 Avr - 4:10, édité 1 fois
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Salut les aminches
Une semaine sans poster...
pas d’inquiétude, l'année 1955, c'est du lourd !
ça viens, ça viens, c'est bientôt prêt.
Pour vous faire patienter ; je n'ai aucune idée de l'identité du Monsieur et sa moto noire.
Si vous savez qui c'est vous ferez avancer le schmilblick !
Karl Kronmueller de Mannheim, 1929-2012.
Feldberg ou Hockenheim 1954.
Merci à l'ami Lothar Middlebrath et surtout achetez son livre !
bienvenueauflatistan.motards.net/t12282p100-ma-bibliotheque-bmw
Une semaine sans poster...
pas d’inquiétude, l'année 1955, c'est du lourd !
ça viens, ça viens, c'est bientôt prêt.
Pour vous faire patienter ; je n'ai aucune idée de l'identité du Monsieur et sa moto noire.
Si vous savez qui c'est vous ferez avancer le schmilblick !
Karl Kronmueller de Mannheim, 1929-2012.
Feldberg ou Hockenheim 1954.
Merci à l'ami Lothar Middlebrath et surtout achetez son livre !
bienvenueauflatistan.motards.net/t12282p100-ma-bibliotheque-bmw
Dernière édition par ffrd le Mer 29 Avr - 15:36, édité 1 fois
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
184km/h pas 1984
Dernière édition par ffrd le Mar 21 Avr - 4:08, édité 1 fois (Raison : faute d'erreur)
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Bonjour les amis
Voila le compte rendu de la saison.
Il y a plus de 8 pages A4 de texte illustrées de nombreuses photos.
J'ai tenu a indiquer le nom des passagers de side-car, trop souvent ignoré de la presse, c'est une recherche fastidieuse pour déterrer les infos et les recouper.
Je respecte la chronologie mais en la bousculant parfois dans les principaux chapitres
Solo, Side-car, Records de vitesse et les différents championnats nationaux.
Si vous détectez des erreurs, merci de les signaler, on en discute et on corrige.
Bien entendu, vos contributions -en respectant la chronologie sont les bienvenues, merci de ne pas anticiper.
Bonne lecture, je démarre par les solos, les sides-car jus'qu'au GP de Belgique. ce sera saucissonné car c'est du lourd.
Bonne lecture.
ffrd.
Pour cette année 1955, seuls les quatre meilleurs résultats sont pris en compte pour le classement général catégorie side-car, alors que pour les 500 les cinq meilleurs résultats compteront.
BMW aligne cette année un team d'usine composé de Walter Zeller et de Ernst Riedelbauch en solo.
Catégorie side-car, l'usine confie un attelage à Wilhelm Noll- Cron et Walter Schneider
Norton annonce la fin du développement des machines d'usine touts les compétiteurs ; officiels et privés s'aligneront sur des machines figées dans les définitions 1954.
Le bilan sportif pour la firme BMW en 1955 sera couronné d'un titre de champion du Monde side-car pilote et passager pour l'équipage Willy Faust et Karl Remmert.
A la lecture de la liste des machines engagées, la RS54 client, se trouve confrontée à des clients sérieux ; Gilera, MV-Agusta, Moto-Guzzi, Norton, Matchless etc...
des 4 cylindres face à la route, toutes des machines d'usine pour le trois italiens, des Manx super affûtées par l'équipe de Joe Craig, et une cohorte de pilotes affamés sur tous les monos British plus tapés les uns que les autres. Ajoutez tous les grands noms de la vitesse ; Duke, Armstrong, Colnago, Monneret (Pierre, le fis de), Liberati pour Gilera. Massetti, Bandirola, Forconi, Pagani sur MV-Agusta. Hartle, Mc Intyre, Brett chez Norton.
Et de dizaines de pilotes tous désireux briller sur leur grand prix national.
En conséquence, l'usine BMW n'engagera ses deux poulains uniquement pour le Grand Prix d'Allemagne sur le fameux Nürburgring, préférant se focaliser sur le Championnat d'Allemagne.
Zeller pour sa seule participation se classe second sur le circuit de l'Eifel, ce qui fera méditer le patron du service course sur les possibilités de la RS54...
Sur les 103 pilotes engagés cette année 1955 catégorie 500cm3, 6 le seront sur BMW RS54 :
æquo
Grand Prix d'Allemagne de l'Ouest, Nürburgring 26 Juin.
9 tours = 205,650km.
Dans ce grand prix de gros-cœur, de tenue de route rigoureuse et de puissance maîtrisable Moto-Guzzi jette l'éponge après les essais, Gilera et MV-Agusta vont boxer seuls sous les projecteurs de ce ring. Le clan BMW aligne trois machines compétition client à Zeller une moto à carburateurs, Klinger et un petit jeune ; John Surtees à qui l'usine prête une BMW « pour voir ».
Conformes au modèles RS54 1955, le, frein avant est doté d'un extracteur qui fonctionne comme une pompe centrifuge, elle aspire l'air chaud au centre du moyeu et la rejette en périphérie d'ou l'apparente ressemblance avec un disque ventilé. Dans l'épaisseur du flasque, il y a des ailettes qui éjecte l'air de refroidissement.
Au baisser du drapeau, Duke sur Gilera, file en tête, tous les autres renifleront ses gaz d'échappement parfumés à la Castrol R. Enfin, un seul d'entres-eux aura ce privilège, il pilote une moto Noire, bien moins puissante que la Gilera de Duke mais bien plus maniable et agile, il possède une connaissance parfaite du circuit, c'est sa salle de jeu, ce pilote est Walter Zeller. La BMW ne lâche pas d'un pneu la Gilera, Zeller franchit la ligne d'arrivée cinq secondes derière Duke.
Klinger abandonne sur casse mécanique. Alors qu'il occupait la quatrième position Surtees casse également.
Deux autres pilotes prenaient le départ de l'épreuve du circuit de l'Eiffel : Mc Alpine et Gerold Klinger.
J'ose imaginer Le Docteur Baron Alexander von Falkenhausen, venu au volant de sa BMW 507 voir comment se comporte le nouvel impétrant anglais. Las, tout comme Klinger, Surtees casse. La petite histoire raconte que le team MV-Agusta rendit compte au Conte Agusta combien le petit anglais, était à l'aise au guidon d'une machine quelque peu délicate à driver. Le Directeur du service compétition de la marque à l'hélice prendra la mesure du talent de Zeller sur une machine client, (à la fin de la saison Zeller, alors que ce sera son unique participation programmée sur les huit épreuves de la saison, terminera 10e au classement général) l'idée fera son chemin mais ce n'est pas le moment d'en dévoiler l'histoire.
En attendant l'objectif de BMW c'est le Championnat d'Allemagne et on s'y tiens.
9 tours = 205,650km.
1er G. Duke GB Gilera 1h34'25''2/10 = 130,912km/h
2e W Zeller D BMW 1h34'30''4/10.
3e C Bandirola I MV-Agusta 1h37''35'.
4e U Masetti I MV-Agusta 1h37'55''1/10.
5e G Colnago I Gilera 1h38'44''2/10.
6e J Aheam AUS Norton 1h39'039''03'4/10.
meilleur tour ; G. Duke GB Gilera, en 10'23''3/10 à la moyenne de 131,628Km/h.
A tiut de suite pour les sides.
Voila le compte rendu de la saison.
Il y a plus de 8 pages A4 de texte illustrées de nombreuses photos.
J'ai tenu a indiquer le nom des passagers de side-car, trop souvent ignoré de la presse, c'est une recherche fastidieuse pour déterrer les infos et les recouper.
Je respecte la chronologie mais en la bousculant parfois dans les principaux chapitres
Solo, Side-car, Records de vitesse et les différents championnats nationaux.
Si vous détectez des erreurs, merci de les signaler, on en discute et on corrige.
Bien entendu, vos contributions -en respectant la chronologie sont les bienvenues, merci de ne pas anticiper.
Bonne lecture, je démarre par les solos, les sides-car jus'qu'au GP de Belgique. ce sera saucissonné car c'est du lourd.
Bonne lecture.
ffrd.
1955 est l'année du lancement des BMW R50 et 69, ces nouvelles machines sont l'ultime évolution d'une motorisation née avant la seconde guerre mondiale. L'usine de Munich produit cette année là 23531 motos ; R51/3, R67/3, R68, R50, R69 et 4567 autos, les grosses 502 et les flamboyantes 507 se vendent peu, c'est l'Iseta « le pot de yaourt » qui occupe les chaînes de montage.
Mais BMW ne gagne pas d'argent, les actionnaires grognent, l'auto luxueuse porte une étoile sur son capot, pas une hélice. La 505, modèle unique, sous traité en Italie et en Suisse, offerte au chancelier de la RFA n'est pas retenue, la Mercedes lui est préférée.
Pour bien des actionnaires, dans une Allemagne coupée en deux l'heure est à la reconstruction, au redressement de l'économie, alors pour les actionnaires, la compétition est une danseuse, elle plombe les résultats de l'entreprise et les retombées publicitaires ne sont pas à la hauteur des espérances de ventes.
Le bras de fer entre la FIM et les constructeurs de durcit anglais et allemands claquent la porte, trop d'épreuves et coup de théâtre, les italiens qui avaient menacés de réduire la voilure, changent radicalement de position. Ils reviennent sans condition sur le paddock des Grands Prix et en force.
C'est dans ce climat tendu, que Kurt Donath, directeur de BMW, fait l'annonce suivante lors de la présentation des deux nouvelles motos « l'usine ne participera à aucune épreuve de vitesse, tant en Allemagne qu'à l'étranger ».
Les machines « compétition client » seront là aux départs, et pour démontrer aux clients qu'elles sont abouties et capables de gagner, les pilotes d'usine rouleront sur ces compé-clients. Vœux pieux, rapidement des pièces d'usines équiperont les machines en bonne position afin de décrocher le titre.
Les officiels de la marque seront Zeller et Noll-Cron tous sur machines « client ». Mais … Comme Norton fournit à Oliver et Smith des moteurs du département course et développement, des châssis et éléments de châssis, des carénages plus ou moins expérimentaux uniquement pour les Grands Prix, BMW calquera sa position sur celle des anglais.
Plus fourbe que ça tu meurt !!!
Bien vite viendra rejoindre dans le giron de l'usine Ernst Riedelbauch en solo.
-Ernst Riedelbauch-
Catégorie side-car, l'équipage Willy Faust et Karl Remmert viendra épauler la paire Noll-Cron champion du monde sortants.
-Faust qui ajuste son casque et Remmert-
La RS54 1955.
-RS54 améliorée pour la saison 1955-
La moto solo se voit doter d'un amortisseur hydraulique de direction afin de corriger les effets du « shimmy ». Citons Françis Flahaut dans une interview donnée dans Moto Légende « ce n'était pas une moto facile, surtout les tous premiers modèles comme le mien qui ne possédait pas d'amortisseur de direction hydraulique. Je me suis fait des peurs suite à d'énormes shimmy (guidonnage) quand la lourde fourche Earles se mettait à gigoter dans tous les sens, c'était irrattrapable, j'ai vraiment pensé que j'allais mourir avec cette moto ».
Bien moins visible, les moteurs carré puis super-carré, à injection, bâtis sur les fameux moteurs 253 magnésium à « cage acier » vont pointer leurs couvres culasses sous les carénages des attelages.
-détails de l'amortisseur de direction il sera indifféremment monté à droite ou à gauche-
De 1950 à 1968, seuls les six premiers marquent des points.
8 au premier, 6 au second, 4 au troisième, et 3, 2, 1 respectivement aux ; quatrième, cinquième et sixième.Pour cette année 1955, seuls les quatre meilleurs résultats sont pris en compte pour le classement général catégorie side-car, alors que pour les 500 les cinq meilleurs résultats compteront.
CHAMPIONNAT DU MONTE SOLO ET SIDE-CAR.
Catégorie side-car, l'usine confie un attelage à Wilhelm Noll- Cron et Walter Schneider
Norton annonce la fin du développement des machines d'usine touts les compétiteurs ; officiels et privés s'aligneront sur des machines figées dans les définitions 1954.
Le bilan sportif pour la firme BMW en 1955 sera couronné d'un titre de champion du Monde side-car pilote et passager pour l'équipage Willy Faust et Karl Remmert.
CATEGORIE 500cm3 SOLO
A la lecture de la liste des machines engagées, la RS54 client, se trouve confrontée à des clients sérieux ; Gilera, MV-Agusta, Moto-Guzzi, Norton, Matchless etc...
des 4 cylindres face à la route, toutes des machines d'usine pour le trois italiens, des Manx super affûtées par l'équipe de Joe Craig, et une cohorte de pilotes affamés sur tous les monos British plus tapés les uns que les autres. Ajoutez tous les grands noms de la vitesse ; Duke, Armstrong, Colnago, Monneret (Pierre, le fis de), Liberati pour Gilera. Massetti, Bandirola, Forconi, Pagani sur MV-Agusta. Hartle, Mc Intyre, Brett chez Norton.
Et de dizaines de pilotes tous désireux briller sur leur grand prix national.
En conséquence, l'usine BMW n'engagera ses deux poulains uniquement pour le Grand Prix d'Allemagne sur le fameux Nürburgring, préférant se focaliser sur le Championnat d'Allemagne.
Zeller pour sa seule participation se classe second sur le circuit de l'Eifel, ce qui fera méditer le patron du service course sur les possibilités de la RS54...
- Walter Zeller ; 10e au général, 1 participation, 6 points au Nürburgring.
- Ernst Riedelbauch ; 28e ex æquo, 2 participation, Nürburgring et Monza, abandon, à son Grand-Prix, 6e à Monza, 1 point.
- Gerold Klinger ; Autriche, 35e exéquo au général, 2 participations, Nürburgring il abandonne et Monza, 7e à Monza 0 point.
- Priem Rosenberh ; Hollande, 41e ex æquo au général, 1 participation, 8e ou 9e selon les sources, à Assen, 0 point.
- Tony McAlpine ; 103e ex æquo au général, Grande-Bretagne, 4 participations, Nürburgring, Spa-Francorchamps, Assen, Monza, 4 abandons.
- Jack forrest ; 103e ex æquo au général, Australie, 1 participation, Assen abandon.
æquo
Grand Prix d'Allemagne de l'Ouest, Nürburgring 26 Juin.
9 tours = 205,650km.
-Zeller le héro du jour-
Conformes au modèles RS54 1955, le, frein avant est doté d'un extracteur qui fonctionne comme une pompe centrifuge, elle aspire l'air chaud au centre du moyeu et la rejette en périphérie d'ou l'apparente ressemblance avec un disque ventilé. Dans l'épaisseur du flasque, il y a des ailettes qui éjecte l'air de refroidissement.
-Surtees sur la BMW RS54, notez l'extracteur d'air de
refroidissement du frein avant-
Surtees en course avant son abandon
-l'amortisseur de direction des machines d'usine
des 3 privés aidés par l'usine-
Au baisser du drapeau, Duke sur Gilera, file en tête, tous les autres renifleront ses gaz d'échappement parfumés à la Castrol R. Enfin, un seul d'entres-eux aura ce privilège, il pilote une moto Noire, bien moins puissante que la Gilera de Duke mais bien plus maniable et agile, il possède une connaissance parfaite du circuit, c'est sa salle de jeu, ce pilote est Walter Zeller. La BMW ne lâche pas d'un pneu la Gilera, Zeller franchit la ligne d'arrivée cinq secondes derière Duke.
Klinger abandonne sur casse mécanique. Alors qu'il occupait la quatrième position Surtees casse également.
Deux autres pilotes prenaient le départ de l'épreuve du circuit de l'Eiffel : Mc Alpine et Gerold Klinger.
-Mc Alpine içi au pesage-
-toujours Mc Alpine, en piste cette fois
J'ose imaginer Le Docteur Baron Alexander von Falkenhausen, venu au volant de sa BMW 507 voir comment se comporte le nouvel impétrant anglais. Las, tout comme Klinger, Surtees casse. La petite histoire raconte que le team MV-Agusta rendit compte au Conte Agusta combien le petit anglais, était à l'aise au guidon d'une machine quelque peu délicate à driver. Le Directeur du service compétition de la marque à l'hélice prendra la mesure du talent de Zeller sur une machine client, (à la fin de la saison Zeller, alors que ce sera son unique participation programmée sur les huit épreuves de la saison, terminera 10e au classement général) l'idée fera son chemin mais ce n'est pas le moment d'en dévoiler l'histoire.
-Zeller et Duke-
En attendant l'objectif de BMW c'est le Championnat d'Allemagne et on s'y tiens.
9 tours = 205,650km.
1er G. Duke GB Gilera 1h34'25''2/10 = 130,912km/h
2e W Zeller D BMW 1h34'30''4/10.
3e C Bandirola I MV-Agusta 1h37''35'.
4e U Masetti I MV-Agusta 1h37'55''1/10.
5e G Colnago I Gilera 1h38'44''2/10.
6e J Aheam AUS Norton 1h39'039''03'4/10.
meilleur tour ; G. Duke GB Gilera, en 10'23''3/10 à la moyenne de 131,628Km/h.
A tiut de suite pour les sides.
Dernière édition par ffrd le Mer 21 Oct - 9:05, édité 1 fois (Raison : Ajout d'une photo de Surtees en action au GP d'Allemagne sur le circuit du Nürburgring)
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Voila, Voila,
pas facile de tout poster, je vais le faire du mieux de mes possibilités (et de la liaison Internet)
1 : GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
27 tours = 102,330 km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 1h02'02''9/10
Moyenne = 98.967 km/h ou 102,347km/h selon les sources.
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 1h.03'02''4/10
3 = Eric Oliver-L Nutt GB Norton 1h.04'21''8/10
4 = R Koch-C Wirth D BMW 1tour
5 = E Merlo-E Magri I Gilera 1tour
6 = R Benz-J Kuchler CH Norton 1tour
9 équipages terminent
meilleur tour : W Faust-K Remmert ; 2'15''9/10 = 100,954 km/h.
Je vous le dit franco, je n'ai pas la moindre photo ni compte rendu de ce Grand-Prix, vous avez droit au résultats bruts, sans commentaire, si ce n'est que le dimanche soir, les équipages et leurs accompagnants ont bus de la sangria. Le récit de ce Grand-Prix se trouve dans le N° 1237 de l'excellente revue : Moto-Revue (que je n'ai pas).
1 : GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
27 tours = 102,330 km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 1h02'02''9/10
Moyenne = 98.967 km/h ou 102,347km/h selon les sources.
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 1h.03'02''4/10
3 = Eric Oliver-L Nutt GB Norton 1h.04'21''8/10
4 = R Koch-C Wirth D BMW 1tour
5 = E Merlo-E Magri I Gilera 1tour
6 = R Benz-J Kuchler CH Norton 1tour
9 équipages terminent
meilleur tour : W Faust-K Remmert ; 2'15''9/10 = 100,954 km/h.
Cent milles spectateurs se pressent sur les montagnes de Barcelone sur le circuit de Montjuich, non loin de la tristement célèbre prison du même nom, ou furent détenus et exécutés de nombreux opposants au général Franco. Fin du cours d'histoire.
11 attelages s'alignent au départ pour 27 tours du tourniquet.
Norton aligne ces deux équipages usine « aidés » pour les grands prix, Smith-Dibben sur un attelage caréné et Oliver-Bliss sur une machine nue. Faust-Remmert sont les seuls à prendre le départ de l'épreuve au guidon de leur BMW. Hillebrand-X, officiels BMW, se blesse grièvement lors d'un accrochage avec l'équipe Benz-Y lors des essais, il est évacué à l'hôpital avec une méchante fracture du fémur. Cette vilaine blessure va le tenir éloigné des circuits pour la fin de la saison des grands prix. Schneider-Grunwald absents du plateau et, surprenant, pas trace de Noll-Cron dans le compte rendu de la course espagnole.
En vieux habitués du circuit de Montjuich, Oliver-Bliss s'envolent en tête suivis de Smith-Dibben tous deux pris en chasse par Faust-Remmert. Au second tour, Faust-Remmert ont dépassés les deux équipages anglais, et s'éloignent vers la victoire et termineront avec une avance de une minute d'avance sur Smith-Dibben. Oliver-Bliss montent sur la troisième marche du podium. Koch-Wirth, BMW, 4e à un tour, tout comme les italiens 5e Merlot-Magri sur un mono Gilera Saturno, 6e Benz-Küchler sur Norton.
L'absence des deux pilotes d'usine est surprenante compte tenu du faible nombre de courses, bien que le mode de calcul des points prends en compte les quatre meilleurs résultats, ce qui es pris n'est plus à prendre.
Jamais remis de sa blessure de l'an dernier lors de la course à Feldberg, grandement diminué, il n'est plus en mesure de repartir à la conquète du titre mondial. Il prendra néanmoins le départ du TT de l'ïle de Man avec la fortune que l'on découvrira plus loin.Toutefois, sauvant son honneur et celui de la marque Norton, il rempoertera cette année son dernier titre de Champion d'Angleterre, couru sur une seule épreuve, Thruxton.
Jamais remis de sa blessure de l'an dernier lors de la course à Feldberg, grandement diminué, il n'est plus en mesure de repartir à la conquète du titre mondial. Il prendra néanmoins le départ du TT de l'ïle de Man avec la fortune que l'on découvrira plus loin.Toutefois, sauvant son honneur et celui de la marque Norton, il rempoertera cette année son dernier titre de Champion d'Angleterre, couru sur une seule épreuve, Thruxton.
2 : GP de Grande Bretagne, TT de l'ile de Man, 10 Juin.
La course emprunte comme l'année précédente le petit circuit de Clypse.
9 tours = 156,276km
1 = W Schneider-H Strauss D BMW 1h23'14''
Moyenne = 112.670km/h
2 = B Boddice-W Storr GB Norton 1h26'58''2/10
3 = P Harris-R Campbell GB Matchless 1h28'22''
4 = J Beeton-C Billingham GB Norton 1h28'54''
5 = F Taylor-R Taylor GB Norton 1h31'52''8/10
6 = E Walker-D Roberts GB Norton 1h31'56''4/10
15 équipages terminent.
meilleur tour ; W Noll-F Cron 9'00' = 115,760km/h.
Cette année encore les side-car et pas qu'eux -125GP Clubmen 350 et 500cm3- utiliserons le circuit de la Clypse du nom d'un petit cours d'eau. Long de 17,360km en empruntant une partie des routes du Mountain Circuit. Départs et arrivées se donnent au même endroit que le Mountain Circuit et utilise de fait le paddock. Moins éprouvant que le célèbre circuit de l'île de Man, il utilise de nombreuses parties sinueuses dont les fameux virages de Morney Bends.
16 partants pour cette épreuve, à la fois importante pour le Championnat mais aussi par l'image de cette course qui, pour beaucoup, prends valeur de victoire égalant un titre de champion du monde pour les équipages. Les BMW de pointe sont toutes équipées de carburateurs, sur cet étroit tourniquet la science du dépassement l'emporte sur la puissance du moteur. Seulle la machine de Noll-Cron n°1 (à cette époque, les numéros étaient attribués selon le classement de l'année précédente) est carénée sans la partie arrière, ce qui autorise au pilote de sortir dans les virages serrés, Schneider-Strauss adoptent le carénage de Noll-Cron de l'année 1954, Faust-Remmert sont démunis de carénage ormis le saute vent du passager. les autres équipages choisissent la nudité.
La course tourne à la bagare dechiffoniers, Schneider-Strauss passent en tête talonés par Oliver-Bliss, Boddice-Storr sur Norton, Harris-X Matchless, Noll-Cron, l'équipage usine de BMW, puis les autres.
Smith-Dibben sont éliminés sur sortie de route, Dibben, légèrement blessé est pris en charge par les secouristes, Smith rentre alors au paddock sans passager, mal lui en pris, il se sort une seconde fois et se fracture le bras !
Au second passage Oliver-Bliss sont toujours dans le pneu arrière du tandem Schneider-Strauss. Noll-Cron sont troisièmes à 10 secondes suivis de Faust-Remmert, Boddice-Storr, Harris-Campbell, Beeton-Billingham, et des frères Taylor. Au quatrième tour Oliver-Bliss ont sautés Schneider-Strauss, Noll-Cron et Faust-Remmert. Toujours roues dans roues, les attelages de tête se passent et se repassent, devant les stands, c'est alors que Bliss reçoit une pierre projetée par la machine de Schneider-Strauss, ses verres de lunettes sont brisés, il est aveuglé, et il cafouille dans ses prises de rappel, le side-car est déstabilisé, il sort de ses trajectoires, Oliver rend la main puis abandonne, les ruades de son attelage Norton lui mettent son bras blessé et toujours pas guérit bien à mal.
Certes les BMW tiennent la course mais c'est un chacun pour sois, Noll-Cron passent Schneider-Strauss qui sera à son tour dépassé par Faust-Remmert. Le tour suivant voit toujours Noll-Cron, dans leur side intégralement caréné, en tête poursuivi par Schneider-Strauss qui ne lâchent rien.
Ils ont dépassé Faust-Remmert. Ces trois furieux sont à fond et ne se passent rien, s'accrochant à dépasser l'autre dans de longs dérapages et de coups de gaz ! Les poursuivants immédiats sont à plus de 3 minutes. Le sort frappe coup sur coup le trio des mécaniques munichoises ; Faust est stoppé au drapeau noir, malgré une roue du pannier plus que voilé, il est jugé dangereux pour les autres équipages par la direction de course.
Noll-Cron ne s'envoleront pas vers une victoire mais plus prosaîquement dans les décors, vol plané impressionnant puisqu'il détruit sa machine et arrache cylindre et culasse dans ses galipettes, les deux compères s'en tirent avec une belle trouille et une blessure à l'amour-propre.
Les observateurs avertis notent que ce circuit de Clyde est trop étroit pour autoriser les dépassements des attelages en sécurité, seuls les gros bras ou les plus hardis doublent dans les sections sinueuses et jouent des coudes et du carénage en passant les attardés. Faust-Remmert en feront les frais en tordant la roue du panier, ce qui ne les arrête pas pour autant. Les année suivantes l'organisation allongera le circuit d'un tour, mais il faudra attendre 1960 pour que les sides empruntent le « grand » circuit pour trois tours.
pas facile de tout poster, je vais le faire du mieux de mes possibilités (et de la liaison Internet)
CATÉGORIE SIDE-CAR
L'équipage Wily Faust et Karl Remmert sur BMW privée (au début du Championnat) est champion du monde. Fritz Hillebrand se blesse et ne pourra reprendre la compétition avant quelques temps.
BMW est l'usine Championne du monde 1955, avec 6 victoires, 48 points bruts 32 points nets. Toutes les épreuves ont été remportées par la marque à l'hélice en rotation sur l'azur bleu d'un ciel sans nuages.
Norton second avec respectivement 24 et 20 points, Matchless troisième avec 6 points bruts.
1 : GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
27 tours = 102,330 km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 1h02'02''9/10
Moyenne = 98.967 km/h ou 102,347km/h selon les sources.
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 1h.03'02''4/10
3 = Eric Oliver-L Nutt GB Norton 1h.04'21''8/10
4 = R Koch-C Wirth D BMW 1tour
5 = E Merlo-E Magri I Gilera 1tour
6 = R Benz-J Kuchler CH Norton 1tour
9 équipages terminent
meilleur tour : W Faust-K Remmert ; 2'15''9/10 = 100,954 km/h.
Je vous le dit franco, je n'ai pas la moindre photo ni compte rendu de ce Grand-Prix, vous avez droit au résultats bruts, sans commentaire, si ce n'est que le dimanche soir, les équipages et leurs accompagnants ont bus de la sangria. Le récit de ce Grand-Prix se trouve dans le N° 1237 de l'excellente revue : Moto-Revue (que je n'ai pas).
1 : GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
27 tours = 102,330 km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 1h02'02''9/10
Moyenne = 98.967 km/h ou 102,347km/h selon les sources.
2 = C. Smith-S. Dibben GB Norton 1h.03'02''4/10
3 = Eric Oliver-L Nutt GB Norton 1h.04'21''8/10
4 = R Koch-C Wirth D BMW 1tour
5 = E Merlo-E Magri I Gilera 1tour
6 = R Benz-J Kuchler CH Norton 1tour
9 équipages terminent
meilleur tour : W Faust-K Remmert ; 2'15''9/10 = 100,954 km/h.
Cent milles spectateurs se pressent sur les montagnes de Barcelone sur le circuit de Montjuich, non loin de la tristement célèbre prison du même nom, ou furent détenus et exécutés de nombreux opposants au général Franco. Fin du cours d'histoire.
11 attelages s'alignent au départ pour 27 tours du tourniquet.
Norton aligne ces deux équipages usine « aidés » pour les grands prix, Smith-Dibben sur un attelage caréné et Oliver-Bliss sur une machine nue. Faust-Remmert sont les seuls à prendre le départ de l'épreuve au guidon de leur BMW. Hillebrand-X, officiels BMW, se blesse grièvement lors d'un accrochage avec l'équipe Benz-Y lors des essais, il est évacué à l'hôpital avec une méchante fracture du fémur. Cette vilaine blessure va le tenir éloigné des circuits pour la fin de la saison des grands prix. Schneider-Grunwald absents du plateau et, surprenant, pas trace de Noll-Cron dans le compte rendu de la course espagnole.
En vieux habitués du circuit de Montjuich, Oliver-Bliss s'envolent en tête suivis de Smith-Dibben tous deux pris en chasse par Faust-Remmert. Au second tour, Faust-Remmert ont dépassés les deux équipages anglais, et s'éloignent vers la victoire et termineront avec une avance de une minute d'avance sur Smith-Dibben. Oliver-Bliss montent sur la troisième marche du podium. Koch-Wirth, BMW, 4e à un tour, tout comme les italiens 5e Merlot-Magri sur un mono Gilera Saturno, 6e Benz-Küchler sur Norton.
L'absence des deux pilotes d'usine est surprenante compte tenu du faible nombre de courses, bien que le mode de calcul des points prends en compte les quatre meilleurs résultats, ce qui es pris n'est plus à prendre.
Jamais remis de sa blessure de l'an dernier lors de la course à Feldberg, grandement diminué, il n'est plus en mesure de repartir à la conquète du titre mondial. Il prendra néanmoins le départ du TT de l'ïle de Man avec la fortune que l'on découvrira plus loin.Toutefois, sauvant son honneur et celui de la marque Norton, il rempoertera cette année son dernier titre de Champion d'Angleterre, couru sur une seule épreuve, Thruxton.
Jamais remis de sa blessure de l'an dernier lors de la course à Feldberg, grandement diminué, il n'est plus en mesure de repartir à la conquète du titre mondial. Il prendra néanmoins le départ du TT de l'ïle de Man avec la fortune que l'on découvrira plus loin.Toutefois, sauvant son honneur et celui de la marque Norton, il rempoertera cette année son dernier titre de Champion d'Angleterre, couru sur une seule épreuve, Thruxton.
2 : GP de Grande Bretagne, TT de l'ile de Man, 10 Juin.
La course emprunte comme l'année précédente le petit circuit de Clypse.
9 tours = 156,276km
1 = W Schneider-H Strauss D BMW 1h23'14''
Moyenne = 112.670km/h
2 = B Boddice-W Storr GB Norton 1h26'58''2/10
3 = P Harris-R Campbell GB Matchless 1h28'22''
4 = J Beeton-C Billingham GB Norton 1h28'54''
5 = F Taylor-R Taylor GB Norton 1h31'52''8/10
6 = E Walker-D Roberts GB Norton 1h31'56''4/10
15 équipages terminent.
meilleur tour ; W Noll-F Cron 9'00' = 115,760km/h.
-le plan du circuit-
Cette année encore les side-car et pas qu'eux -125GP Clubmen 350 et 500cm3- utiliserons le circuit de la Clypse du nom d'un petit cours d'eau. Long de 17,360km en empruntant une partie des routes du Mountain Circuit. Départs et arrivées se donnent au même endroit que le Mountain Circuit et utilise de fait le paddock. Moins éprouvant que le célèbre circuit de l'île de Man, il utilise de nombreuses parties sinueuses dont les fameux virages de Morney Bends.
16 partants pour cette épreuve, à la fois importante pour le Championnat mais aussi par l'image de cette course qui, pour beaucoup, prends valeur de victoire égalant un titre de champion du monde pour les équipages. Les BMW de pointe sont toutes équipées de carburateurs, sur cet étroit tourniquet la science du dépassement l'emporte sur la puissance du moteur. Seulle la machine de Noll-Cron n°1 (à cette époque, les numéros étaient attribués selon le classement de l'année précédente) est carénée sans la partie arrière, ce qui autorise au pilote de sortir dans les virages serrés, Schneider-Strauss adoptent le carénage de Noll-Cron de l'année 1954, Faust-Remmert sont démunis de carénage ormis le saute vent du passager. les autres équipages choisissent la nudité.
-l'attelage de Faust-Remmert au paddock-
-le départ : N°1 Noll-Cron, 17 X-Y,
5 Schneider-Strauss, 15 Faust-Remmert en seconde ligne6
-Schneider-Strauss à Governor's Bridge
en contre-braquage-
Smith-Dibben sont éliminés sur sortie de route, Dibben, légèrement blessé est pris en charge par les secouristes, Smith rentre alors au paddock sans passager, mal lui en pris, il se sort une seconde fois et se fracture le bras !
Au second passage Oliver-Bliss sont toujours dans le pneu arrière du tandem Schneider-Strauss. Noll-Cron sont troisièmes à 10 secondes suivis de Faust-Remmert, Boddice-Storr, Harris-Campbell, Beeton-Billingham, et des frères Taylor. Au quatrième tour Oliver-Bliss ont sautés Schneider-Strauss, Noll-Cron et Faust-Remmert. Toujours roues dans roues, les attelages de tête se passent et se repassent, devant les stands, c'est alors que Bliss reçoit une pierre projetée par la machine de Schneider-Strauss, ses verres de lunettes sont brisés, il est aveuglé, et il cafouille dans ses prises de rappel, le side-car est déstabilisé, il sort de ses trajectoires, Oliver rend la main puis abandonne, les ruades de son attelage Norton lui mettent son bras blessé et toujours pas guérit bien à mal.
-Oliver-Bliss-
(merci à Getty-Images)
Certes les BMW tiennent la course mais c'est un chacun pour sois, Noll-Cron passent Schneider-Strauss qui sera à son tour dépassé par Faust-Remmert. Le tour suivant voit toujours Noll-Cron, dans leur side intégralement caréné, en tête poursuivi par Schneider-Strauss qui ne lâchent rien.
-Noll-Cron devant Faust-Remmert-
-Schneider-Strauss-
Noll-Cron ne s'envoleront pas vers une victoire mais plus prosaîquement dans les décors, vol plané impressionnant puisqu'il détruit sa machine et arrache cylindre et culasse dans ses galipettes, les deux compères s'en tirent avec une belle trouille et une blessure à l'amour-propre.
-Cron-Noll-
Les observateurs avertis notent que ce circuit de Clyde est trop étroit pour autoriser les dépassements des attelages en sécurité, seuls les gros bras ou les plus hardis doublent dans les sections sinueuses et jouent des coudes et du carénage en passant les attardés. Faust-Remmert en feront les frais en tordant la roue du panier, ce qui ne les arrête pas pour autant. Les année suivantes l'organisation allongera le circuit d'un tour, mais il faudra attendre 1960 pour que les sides empruntent le « grand » circuit pour trois tours.
-les vainqueurs, Faust-Remmert-
-seconds Boddice-Storr-
-troisièmes Harris-Campbell-
Dernière édition par ffrd le Dim 26 Avr - 14:28, édité 1 fois
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
passionnant, photos superbes, merci
mais je dois avouer :
"1- GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
Je vous le dit franco,..."
là tu fais très fort!
mais je dois avouer :
"1- GP d'Espagne, Barcelone (Montjuich), 1er Mai.
Je vous le dit franco,..."
là tu fais très fort!
jp69
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
désolé françois c'était une pique, je ne pouvais laisser passer...
mais c'est un super travail qui nous tient en haleine pendant ce confinement
mais c'est un super travail qui nous tient en haleine pendant ce confinement
jp69
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Salut JP, je ne l'ai pas pris pour une piqu, bien au contraire, mais c'est ma façon à moi de lâcher, comment dire ? un juron, oui c'est ça.
Je ne me base pas sur les infos publiées "maintenant", je consulte ma petite documentation d'époque avec les imperfections de ce temps d'avant.
Ensuite avec le Net, je me farcit des tonnes de sites plus ou moins bien fiables, j'agrandis les images d'époque, je recoupe, bref je coupe les cheveux en quatre. Parfois une piste me mène à une impasse, je lâche un sonore "Chiabrena".
J'avoue que je connais pas bien les sites anglais ni teuton, d'ou ma dépense d'énergie.
Je pensais terminer tout en 15 jours de confinement mais macache, faudra plus de temps.
Au fait c'est quoi ce Printerest qui bloque les accès aux images ? une arnaque ?
Bon je vais déconnecter la box, l'orage gronde.
Chiabrena !
PS : merci de me lire
Je ne me base pas sur les infos publiées "maintenant", je consulte ma petite documentation d'époque avec les imperfections de ce temps d'avant.
Ensuite avec le Net, je me farcit des tonnes de sites plus ou moins bien fiables, j'agrandis les images d'époque, je recoupe, bref je coupe les cheveux en quatre. Parfois une piste me mène à une impasse, je lâche un sonore "Chiabrena".
J'avoue que je connais pas bien les sites anglais ni teuton, d'ou ma dépense d'énergie.
Je pensais terminer tout en 15 jours de confinement mais macache, faudra plus de temps.
Au fait c'est quoi ce Printerest qui bloque les accès aux images ? une arnaque ?
Bon je vais déconnecter la box, l'orage gronde.
Chiabrena !
PS : merci de me lire
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Il faut que tu t'inscrives pour voir les images .ffrd a écrit:
Au fait c'est quoi ce Printerest qui bloque les accès aux images ? une arnaque ?
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
What do you want to do ?
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Merci François de nous faire un cours d' Histoire pendant cette confinure
alfred_grouniache
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Bonjour Alfred et à la miss
Que faire en attendant la libération...
si elle arrive un jour
J'y r'tourne...
Que faire en attendant la libération...
si elle arrive un jour
J'y r'tourne...
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Comment ki va le Grouniache ?alfred_grouniache a écrit:What do you want to do ?New mailCopy
Merci François de nous faire un cours d' Histoire pendant cette confinure
Ça fait longtemps....
jacques
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
3 : GP d'Allemagne de l'Ouest, Nürburgring 26 Juin.
5 tours = 114,250km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 58'33''8/10
Moyenne = 116.800 km/h
2 = W Noll-F Cron D BMW 59'37''5/10
3 = W Schneider-Grunwald D BMW 1h00'25''8/10
4 = J Drion-I Stoll F/D Norton 1h01'05''7/10
5 = B Mitchell-M George AUS BMW 1h01'05''9/10
6 = J Murit-F Flahaut F BMW 1h02'06''
18 équipages terminent.
meilleur tour ; W Faust-K Remmert 11'37'' = 117,723km/h = 115,760km/h.
Au menus des sides-car, le circuit du Nürburgring dans son décor majestueux que les équipages ne prendront pas le temps d'admirer. 172 virages et courbes diverses, des déclivités à avaler tambour battant 5 fois durant l'épreuve pendant 114 kilomètres, et une seule ligne droite autorisant des vitesses « gaz en grand ». 860 changements de direction pendant une course de moins d'une heure, 14 virages à la minute, 1 virage toutes les 4 secondes et demi, vous voyez l'enfer du « Ring » ?
Pas une machine d'usine au départ parmi les vingt et un attelage au départ !
Lors des essais Cron-Noll rencontrent de sérieux problèmes moteur. Il s'en faut de peux qu'ils prennent le départ, arrivant trois minutes avant la fermeture des contrôles techniques.
Faust-Remmert partent le mors aux dents et cravachent leur monture, ils ne seront jamais rattrapés, augmentant leur avance à chaque passage devant les chronométreurs. Schneider, n'est pas à l'aise, son passager habituel, Strauss s'est blessé en tombant du plateau du side à l'arrêt, il s'est fracturé la clavicule et ne peut prendre le départ. Grünwald, passager habituel de Hillebrandt le remplace pour cette course. Noll-Cron le passe aisément, à la 4e place Robert « Bob Mitchell-X bouchonnent Drion-Stolle et Murit-Flahaut. Il faudra toute la science de Drion-Stolle pour dépasser Mitchell-M, Murit-Flahaut se démènent comme des diables au point de casser l'amortisseur de direction de leur attelage, les guidonnages deviennent difficilement contrôlables ils sont obligé de rendre la main, laissant jouer Drion-Stolle de leur côté. Podium 100% BMW, 100% allemand, le Nürburgring est leur chasse gardée comme le TT de l'Ile de Man l'est au anglais, du moins plus en side-car depuis quinze-jours. Faust-Remmert, touchés par la grâce dans leur invincible élan pulvérisent le records du tour le portant à 115km/h.
5 tours = 114,250km
1 = W Faust-K Remmert D BMW 58'33''8/10
Moyenne = 116.800 km/h
2 = W Noll-F Cron D BMW 59'37''5/10
3 = W Schneider-Grunwald D BMW 1h00'25''8/10
4 = J Drion-I Stoll F/D Norton 1h01'05''7/10
5 = B Mitchell-M George AUS BMW 1h01'05''9/10
6 = J Murit-F Flahaut F BMW 1h02'06''
18 équipages terminent.
meilleur tour ; W Faust-K Remmert 11'37'' = 117,723km/h = 115,760km/h.
Au menus des sides-car, le circuit du Nürburgring dans son décor majestueux que les équipages ne prendront pas le temps d'admirer. 172 virages et courbes diverses, des déclivités à avaler tambour battant 5 fois durant l'épreuve pendant 114 kilomètres, et une seule ligne droite autorisant des vitesses « gaz en grand ». 860 changements de direction pendant une course de moins d'une heure, 14 virages à la minute, 1 virage toutes les 4 secondes et demi, vous voyez l'enfer du « Ring » ?
Pas une machine d'usine au départ parmi les vingt et un attelage au départ !
Lors des essais Cron-Noll rencontrent de sérieux problèmes moteur. Il s'en faut de peux qu'ils prennent le départ, arrivant trois minutes avant la fermeture des contrôles techniques.
-le départ des sides-car,
-notez l'aufblasbarer-ballon, oublié depuis une dizaine d'année-
Faust-Remmert partent le mors aux dents et cravachent leur monture, ils ne seront jamais rattrapés, augmentant leur avance à chaque passage devant les chronométreurs. Schneider, n'est pas à l'aise, son passager habituel, Strauss s'est blessé en tombant du plateau du side à l'arrêt, il s'est fracturé la clavicule et ne peut prendre le départ. Grünwald, passager habituel de Hillebrandt le remplace pour cette course. Noll-Cron le passe aisément, à la 4e place Robert « Bob Mitchell-X bouchonnent Drion-Stolle et Murit-Flahaut. Il faudra toute la science de Drion-Stolle pour dépasser Mitchell-M, Murit-Flahaut se démènent comme des diables au point de casser l'amortisseur de direction de leur attelage, les guidonnages deviennent difficilement contrôlables ils sont obligé de rendre la main, laissant jouer Drion-Stolle de leur côté. Podium 100% BMW, 100% allemand, le Nürburgring est leur chasse gardée comme le TT de l'Ile de Man l'est au anglais, du moins plus en side-car depuis quinze-jours. Faust-Remmert, touchés par la grâce dans leur invincible élan pulvérisent le records du tour le portant à 115km/h.
-le défilé des sides-car au pied du château-
-Faust-Remmert sur le podium avec les zofficiels ici remerciés-
je remercie aussi le service de BMW archives-qui vend ses photos originales-
1955 nurburg faust-remmert
On quitte l’Allemagne pour la Belgique, a tout de suite.
c'est court je sais mais en 1955, les photographes devaient êtres confinés, malades ou en stage, j'sais pas
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
J'ai fait des crêpes à la confinure pour le goûter, c'était très bon !alfred_grouniache a écrit:What do you want to do ?New mailCopy
Merci François de nous faire un cours d' Histoire pendant cette confinure
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
4 : GP de Belgique, Spa-Francorchamps 3 Juillet.
L'épreuve devait être courue sur 8 tours, le Directeur de course s'étant trompé dans son décompte abaissera le drapeau au 7e tour ! Heureusement, les positions étant figées, aucune réclamation ne sera déposée par les équipages.
7 tours = 98,840km
1 = W Noll-F Cron D BMW 38'21''2/10
Moyenne = 154,625 km/h
2 = W Faust-K Remmert D BMW 38'22''3/10
3 = W Schneider Strauss D BMW 39'08''5/10
4 = J Deronne-B Leys B BMW 39'37''2/10
5 = P Harris-R Campbell GB Matchless 39'59''4/10
6 = J Drion-I Stoll F/D Norton 40'16''2/10''
9 équipages terminent.
meilleur tour ; C Smith-S Dibben, Norton : 5'20''7/10 = 158,407km/h.
Les carénages gagnent en profil, enfin sur les attelages d'usine, la carène du panier est intégrée a celle de la moto et sur la BMW de Noll le carénage enferme le pilote à l'intérieur. Fruits des études en soufflerie et des retours d »'expériences des records de 1954. Mais les spectateurs et les journalistes pariaient sur un sursaut de Norton sur ce Grand Prix de Belgique. Les sides-car anglais se voyaient dotés de moteurs puissants, issus directement du département course, dotés d'un châssis bien au point et d'un profilage optimum au mains de Smith-Dibben et Oliver-Bliss (bien que le pilote soit fortement diminué).
BMW alignait ses équipages maintenant bien rodés ; Noll-Cron, Faust-Remmert et Schneider-Strauss sur des attelages équipés d'injection pour les deux premiers, Schneider-Strauss se contentant de carburateurs. L'attente des spectateurs fut bien récompensée par un grand-prix très disputé.
Au départ les trois attelages de la firme munichoise prennent la tête, Schneider-Strauss -qui au premier passage signent un chrono de 5'58'' soit une moyenne de 150km/l départ arrêté-, Noll-Cron, Faust-Remmert, quatrième Oliver-Eric Bliss suivis du belge Derrone-Leys sur BMW privée, Harris-Campbell (Norton). Mal partis, Smith-Dibben s'élancent en neuvième position. Se sortant les tripes Smith-Dibben vont assurer le spectacle, chaque dépassement c'est un mano à mano avec les adversaires. Au deuxième passage ils sont 5e.
Ils sautent successivement Harris-Campbell, Derrone-Leys puis Oliver-Bliss avant La Source au troisième tour. Ils sont troisièmes en déposant Faust-Remmert au quatrième tour. A ce rythme, l'équipage d'outre-Manches, bat le records du tour de 5km/h -précédent record Noll-Cron 153,805- en le hissant à 158,407. Mais les voilà roues dans roues avec Noll-Cron poursuivis par Faust-Remmert qui ne lâchent rien.
Dans le cinquième tour, ils doublent Noll et sont en tête du Grand Prix de Belgique devant Noll-Cron, Faust et Schneider.
Oliver-Bliss se sont arrêtés au stand pour une durite d'huile vagabonde, vite resserrée, ils repartent dixièmes.
Dans le sixième tour les hommes de tête forcent leurs moteurs, Noll-cron et Smith-Dibben se doublent et se doublent encore quand Smith-Dibben sortent légèrement de la piste et endommagent leur attelage, c'est l'abandon.
Entre temps Oliver-Bliss abandonnent à Stavelot moteur cassé, s'en est fini du spectacle les moteurs anglais sont battus. Noll-Cron sont alors premiers suivis de Shneider-Stauss à 35 secondes et Faust-Remmert détachés.
A l’entame du septième tour, le Directeur de course abaisse la drapeau à damier, la course est finie un tour avant la fin réglementaire devant des spectateurs surpris, les pilotes le sont encore plus. Le classement et figé 1er Noll-Cron, seconds Faust-Remmert, troisièmes Schneider-Strauss. L'équipage belge Deronne-Leys finissent au pied du podium, il sont équipés d'un attelage BMW client.
L'affaire du drapeau à damier de Spa-Francorchamps qui amputait d'un tour la course la réduisant à un kilométrage inférieur à 100 km, sera jugée au congrès de la FIM à Paris le 21 Octobre 1955, il confirme la validité du classement. .
Malgré mes recherches je ne trouve pas une image de Julien Deronne ni de son passager Bruno Leys, dommage.
Au dimanche soir, le bilan chiffré donne un net avantage à Faust-Remmert de points 22, sur Noll-Cron 14, ce n'est pas insurmontable, mais l'usine aide de plus en plu Faudt-Remmert.
les deux épreuves restantes sont à ne pas foirer ; TT d'Assen et Grand-Prix des Nations à Monza
L'épreuve devait être courue sur 8 tours, le Directeur de course s'étant trompé dans son décompte abaissera le drapeau au 7e tour ! Heureusement, les positions étant figées, aucune réclamation ne sera déposée par les équipages.
7 tours = 98,840km
1 = W Noll-F Cron D BMW 38'21''2/10
Moyenne = 154,625 km/h
2 = W Faust-K Remmert D BMW 38'22''3/10
3 = W Schneider Strauss D BMW 39'08''5/10
4 = J Deronne-B Leys B BMW 39'37''2/10
5 = P Harris-R Campbell GB Matchless 39'59''4/10
6 = J Drion-I Stoll F/D Norton 40'16''2/10''
9 équipages terminent.
meilleur tour ; C Smith-S Dibben, Norton : 5'20''7/10 = 158,407km/h.
-Cron-Noll vainqueurs à Spa-Francorchamps
font la couverture de Motocycle-
Les carénages gagnent en profil, enfin sur les attelages d'usine, la carène du panier est intégrée a celle de la moto et sur la BMW de Noll le carénage enferme le pilote à l'intérieur. Fruits des études en soufflerie et des retours d »'expériences des records de 1954. Mais les spectateurs et les journalistes pariaient sur un sursaut de Norton sur ce Grand Prix de Belgique. Les sides-car anglais se voyaient dotés de moteurs puissants, issus directement du département course, dotés d'un châssis bien au point et d'un profilage optimum au mains de Smith-Dibben et Oliver-Bliss (bien que le pilote soit fortement diminué).
BMW alignait ses équipages maintenant bien rodés ; Noll-Cron, Faust-Remmert et Schneider-Strauss sur des attelages équipés d'injection pour les deux premiers, Schneider-Strauss se contentant de carburateurs. L'attente des spectateurs fut bien récompensée par un grand-prix très disputé.
Au départ les trois attelages de la firme munichoise prennent la tête, Schneider-Strauss -qui au premier passage signent un chrono de 5'58'' soit une moyenne de 150km/l départ arrêté-, Noll-Cron, Faust-Remmert, quatrième Oliver-Eric Bliss suivis du belge Derrone-Leys sur BMW privée, Harris-Campbell (Norton). Mal partis, Smith-Dibben s'élancent en neuvième position. Se sortant les tripes Smith-Dibben vont assurer le spectacle, chaque dépassement c'est un mano à mano avec les adversaires. Au deuxième passage ils sont 5e.
Ils sautent successivement Harris-Campbell, Derrone-Leys puis Oliver-Bliss avant La Source au troisième tour. Ils sont troisièmes en déposant Faust-Remmert au quatrième tour. A ce rythme, l'équipage d'outre-Manches, bat le records du tour de 5km/h -précédent record Noll-Cron 153,805- en le hissant à 158,407. Mais les voilà roues dans roues avec Noll-Cron poursuivis par Faust-Remmert qui ne lâchent rien.
-Noll-Cron devancent Faust- Remmert-
Dans le cinquième tour, ils doublent Noll et sont en tête du Grand Prix de Belgique devant Noll-Cron, Faust et Schneider.
Oliver-Bliss se sont arrêtés au stand pour une durite d'huile vagabonde, vite resserrée, ils repartent dixièmes.
Dans le sixième tour les hommes de tête forcent leurs moteurs, Noll-cron et Smith-Dibben se doublent et se doublent encore quand Smith-Dibben sortent légèrement de la piste et endommagent leur attelage, c'est l'abandon.
avant la faute des anglais-
Entre temps Oliver-Bliss abandonnent à Stavelot moteur cassé, s'en est fini du spectacle les moteurs anglais sont battus. Noll-Cron sont alors premiers suivis de Shneider-Stauss à 35 secondes et Faust-Remmert détachés.
A l’entame du septième tour, le Directeur de course abaisse la drapeau à damier, la course est finie un tour avant la fin réglementaire devant des spectateurs surpris, les pilotes le sont encore plus. Le classement et figé 1er Noll-Cron, seconds Faust-Remmert, troisièmes Schneider-Strauss. L'équipage belge Deronne-Leys finissent au pied du podium, il sont équipés d'un attelage BMW client.
L'affaire du drapeau à damier de Spa-Francorchamps qui amputait d'un tour la course la réduisant à un kilométrage inférieur à 100 km, sera jugée au congrès de la FIM à Paris le 21 Octobre 1955, il confirme la validité du classement. .
- -l'équipage Drio-Stoll en action-
-avant leur abandon, Smith-Dibben menèrent la danse ici devant Noll-Cron et Faust-Remmert-
-une fois de plus Murit-Flahaut marquèrent les esprits par leur combativité-
Malgré mes recherches je ne trouve pas une image de Julien Deronne ni de son passager Bruno Leys, dommage.
Au dimanche soir, le bilan chiffré donne un net avantage à Faust-Remmert de points 22, sur Noll-Cron 14, ce n'est pas insurmontable, mais l'usine aide de plus en plu Faudt-Remmert.
les deux épreuves restantes sont à ne pas foirer ; TT d'Assen et Grand-Prix des Nations à Monza
Dernière édition par ffrd le Dim 26 Avr - 14:42, édité 1 fois (Raison : le prélèvement c'est Assen non pas à Spa)
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Salut Jean-Claude
c'est un sacré chantier que celui là, il faut bien s'occuper
Au fait t'a pesé tes roues ?
c'est un sacré chantier que celui là, il faut bien s'occuper
Au fait t'a pesé tes roues ?
ffrd
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Bonjour, chers amis BMW RS,
je voudrais tout d'abord remercier François pour ses recherches approfondies!
Je voudrais revenir sur le message de François du 20 avril. Il y a un jeune homme photographié en train de pousser la moto numéro 12. Malheureusement, je ne sais pas qui c'est. Tu sais Ai-je raté quelque chose?
Bon dimanche!
Lothar
je voudrais tout d'abord remercier François pour ses recherches approfondies!
Je voudrais revenir sur le message de François du 20 avril. Il y a un jeune homme photographié en train de pousser la moto numéro 12. Malheureusement, je ne sais pas qui c'est. Tu sais Ai-je raté quelque chose?
Bon dimanche!
Lothar
Lothar
Re: BMW RS54 : Une Histoire.
Hallo Lothar,
Ich freue mich, Sie zu lesen. Ich hoffe, Ihre Haft läuft gut für Sie und Ihre Familie.
Um auf das Foto vom 20. April zurückzukommen, habe ich weder Informationen noch Datum noch Ort und noch weniger den Namen des glücklichen Piloten.
Bis bald, François.
Pour les copains qui ne parlent pas la langue de Google-Schiller :
Bonjour Lothar,
je suis heureux de te lire. J'espère que ton confinement se passe bien pour toi et ta famille.
Pour revenir à la photo du 20 avril, je n'ai aucune information, ni la date, ni l'endroit et encore moins le nom de l'heureux pilote.
A bientôt, François.
Ich freue mich, Sie zu lesen. Ich hoffe, Ihre Haft läuft gut für Sie und Ihre Familie.
Um auf das Foto vom 20. April zurückzukommen, habe ich weder Informationen noch Datum noch Ort und noch weniger den Namen des glücklichen Piloten.
Bis bald, François.
Pour les copains qui ne parlent pas la langue de Google-Schiller :
Bonjour Lothar,
je suis heureux de te lire. J'espère que ton confinement se passe bien pour toi et ta famille.
Pour revenir à la photo du 20 avril, je n'ai aucune information, ni la date, ni l'endroit et encore moins le nom de l'heureux pilote.
A bientôt, François.
ffrd
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