des motos avec des morceaux de BM dedans...

un emjambeur ?
celui ci à un moteur 2cv, 
alors pourquoi pas un flat BM ?

De beaux essais, mais ça n'est pas non plus un enjambeur.
Vous voulez la réponse?
C'est une merde je suis à la bourre ce matin, je file, je vous la donnerai ce soir.

Ménager le suspense, ils appellent ça...

J'en étais à l'ULM au point même de chercher sur Gogol un de ces oiseaux avec 4 roues et un guidon (le volant pouvant être moteur...)
Les devinettes ça titille mes TOC...

S'il nous mène en bateau, je propose le goudron et les plumes


Bateau, bateau............ un bateau amphibie avec un Flat ?

Charrue à disque autoportée.

Le moment est venu de dévoiler la réponse...
Ca m'étonne qu'aucun suisse n'ait tilté en voyant les caractéristiques: 4 roues, un essieu, un volant, un guidon et un moteur de BMW 600/2. (700 en fait)
C'est une fraise à neige Rolba, la Snow Boy 2004!





Celle-ci à même les poignées chauffantes...



Je me suis tâté pour en acheter une pour la maison, mais bon, ça sert 3 jours par an et c'est un tantinet encombrant tout de même.

L'idée m'avait effleurée

effectivement, c'est un engin collector

Nous allons prendre un peu d'altitude 





ou bien en restant les pattes sur terre 



Le FLATAUZOR , notez qu'il est propre, il vise la grille au cas 

Ca y est enfin! J'ai pu jouer avec ma fraise à neige à moteur BMW, une fois qu'il y a eu une épaisseur suffisante pour ne pas tourner dans le vide (et que j'ai pu empêcher mon père de déneiger compulsivement avec son tracteur de compète).



Bon point: le redémarrage après 6 mois d'inactivité n'a pas été un problème, mais pas la peine d'y songer uniquement avec la ficelle, hein...Perçeuse coupleuse obligatoire. Qui a d'ailleurs grillé au final.
Après avoir deneigé la cour, l'heure est au bilan.
Je suis aussi fatigué que si je l'avais fait à la pelle, mais j'ai plus de fourmis dans les mains et des acouphènes malgré les bouchons d'oreilles en neige dont l'usage de la fraise m'a instantanément gratifié.
Ensuite, à l'usage, c'est assez retords...en tout cas ça demande de l'humilité et un nouvel apprentissage des commandes, c'est pas parce qu'on a un guidon entre les mains et un flat entre les pattes qu'on sait conduire ça. Accélérateur à levier au guidon droit, direction par blocage des freins ( à commande par câble qui actionne un circuit hydraulique, dans la plus pure tradition ATE de la série 6), qui marche très bien tant qu'on veut tourner à gauche. Il y a bien un volant mais qui, par fantaisie du concepteur, ne sert pas à se diriger mais à orienter la tuyère, et trois leviers.
Celui de droite est le levier de vitesse de la transmission motrice ( Boite 4 + marche arrière surmultipliée).
Celui du milieu commande les deux vitesses de rotation de la fraise.
Celui de gauche, c'est l'embrayage. Tiré vers soi, c'est débrayé, repoussé un mètre en arrière, c'est embrayé. Le point de patinage se gère en fonction du coefficient d'adhérence du sol. Sachant que les pneus à profil tracteur sont équipés de chaînes, ça doit être jouable sur un sol parfaitement lisse en béton, mais dans la neige, c'est ON ou OFF.
Bon, ça s'apprend, il suffit de ne pas aller trop vite au début pour ne pas se mélanger les pinceaux et tenter de prendre un virage en s'accrochant comme un perdu à cette saloperie de volant qui veut pas tourner (ah oui, il y a aussi un levier à côté du volant qui en bloque la rotation pour éviter que la tuyère fasse manche à air).
Il faut aussi penser à gérer la vitesse de rotation en jouant sur les deux rapports disponibles, si elle n'est pas assez rapide la tuyère se bouche et la fraise forme une congère de neige tassée devant elle, si elle est trop rapide la fraise mord dedans et tire plus vite que les roues n'avancent.
Finalement c'est assez simple, il suffit de penser à tout en même temps. C'est pas pire que piloter un planeur à commandes inversées, sur le dos, en étant bourré.
Mention spéciale aux manoeuvres en marche arrière, qui a un rapport très long, dès que tu as repoussé le levier d'embrayage en avant, elle se précipite sur toi. Pour éviter d'avoir les tibias grignotés par la poulie de démarrage du moteur, tu recules, et c'est là que tu remarques que les axes des leviers de frein, qui dépassent de quelques centimetres, se sont pris dans tes poches et t'empêchent de te dégager.
Alors tu veux débrayer, mais le levier est trop loin et tu dérapes sur la neige bien tassée par les skis de la fraise lors du passage précédent.
Donc t'as le choix: te faire coincer contre le trottoir puis écraser , déchiqueter et pulvériser par la fraise en un Jackson Pollock hivernal, ou tenter une manoeuvre par un 180 Ollie full-grab en broyant une poignée de frein (celle qui fonctionne!) pour qu'elle pivote sur elle-même et aille plutôt s'encastrer dans une voiture garée à côté pour la bloquer.
Ah oui, interdit de recourir au coupe-contact comme joker: elle ne redémarrera qu'avec l'entrainement de la poulie par une perceuse branchée sur le 380V, et la rallonge ne fait que 10m. En fait c'est une fraise hybride, elle combine la pollution du thermique avec le manque d'autonomie de l'électrique.
C'est un peu comme le jeu du couteau qui frappe entre les doigts, faut de la coordination et de la rapidité.

Et une bonne couverture "accidents domestiques".

Ce n'est pas une déneigeuse... c'est une machine conçue pour fabriquer des congères d'histoires épiques.

 excellent.
 Sinon, tu tu as bien rangé le petit bois coupé à cette occasion?
Je comprends pourquoi tu m'as dit:"bien sûr ur côté de la palissade le figuier et la vigne, hein..."  .
P'tain, le fils rattrape pas le père....  
RV fin mars pour sauver ce qui peut l'être!

Ffrd, je reprends ton image de ce 4 cylindres.



Figure toi que j’ai vu cette /ces motos (3) de couleurs différentes lors d’un séjour au TT 2007.
Curieux, je me suis approché des utilisateurs pour en savoir plus.


Devant des créations artisanales, j’y ai observé quelques différences.
Je n’ai pu desceller si ils étaient réellement les géniteurs mais de leurs explications techniques,
 je me suis rendu compte qu’ils savaient bien ce qu’ils disaient.
Conception moteur artisanale certes avec nombres de morceaux divers.
Bases d’un moteur Suédois  ~ deux litres Volvo où l’équipement mobile ( vilo, bielles, ac, etc..) a  été greffé dans ce bloc en alu et à air auquel la boite 5 BMW a été greffée. 75 cv mais un couple fabuleux. Pas trop soucieux du bruit, ils étaient en tube.

Le fait qu’elle prenne les atours  d’Indian me surprend beaucoup.

jbt a écrit:

Impressionnant ! 

Tu n'as pas pensé envoyer le brevet à HD France pour qu'ils l'utilisent si une Japonaise se gare dans un rasso HD ?

jbt a écrit:
Et une bonne couverture "accidents domestiques".

Y a de quoi effectivement

Sacré travail... mais quand je vois l’allongement de l’empattement, la distance entre la selle et les T de fourche, et l'angle de chasse qui semble bien réduit ...

Gastair a écrit:Sacré travail... mais quand je vois l’allongement de l’empattement, la distance entre la selle et les T de fourche, et l'angle de chasse qui semble bien réduit ...

Sacré travail en effet, pour faire plus moche qu'une G/S faut pas s'endormir

Aîe, pas sur la tête

Moi qui allait dire qu’esthétiquement c'était réussi

Gastair a écrit:Moi qui allait dire qu’esthétiquement c'était réussi

Oui, surtout le réservoir

Caméliforme

Gastair a écrit:Caméliforme

Moui... on dirait une rose du désert qui aurait poussé à coté d'un puits de pétrole.....

Moi qui trouvais que la R100R était plutôt moche, même pour une BM......
Je vais à nouveau regarder la mienne avec les yeux de l'amour !