Remplacement du condo

Salut amis flateux

En parcourant le forum je suis tombé sur des réflexions concernant le remplacement du condensateur par un transistor TIP36C mais sans réel approfondissement, si je ne m'abuse..

Certain d entre vous l aurais il déjà monté, sur les sites parlant des anglaise j ai pu lire "améliorations bas régime et monté plus franche dans les tours et préservation des rupteur Qui ne s userais plus...

J ai un temps pensé à passer à un allumage électronique mais je n ai jamais été ennuyé par la bonne vielle avance centrifuge sur ma /5 que je vérifie à peu près tous les 5000 km 

Merci pour ceux qui pourront apporter un petit retour d expérience

cherche dans 'allumage cartier'..........et tu trouveras !!!!

Le TIP36 est à peu près l'équivalent du Cartier, un interrupteur "électronique". 
Ce n'est pas un allumage électronique, pas de correction d'avance, pas d'amplification du signal, pas de gestion du Dwell, juste ON/OFF comme le rupteur

L'avantage, c'est de réduire le courant que doit couper le rupteur d'origine. 
Une amélioration quelconque des performances est une vue de l'esprit, il ne fait que remplacer le rupteur mais comme c'est toujours le rupteur qui commande l'allumage, il aura forcément à peu près les mêmes défauts. 
L'avance est toujours pilotée par le système centrifuge et le rupteur s'use toujours mécaniquement sur la came. 
Seule, la durée de vie des contact se trouve améliorée et comme on dépose le condensateur, il n'y a plus de problème de qualité ou de claquage. 

Un inconvénient, il faut absolument le refroidir donc le montage hors du bloc moteur est indispensable et un bon radiateur de dissipation thermique est nécessaire. On peut le placer au niveau des relais demarreur ou régulateur. La qualité du montage est primordiale pour la fiabilité. 

Un autre avantage, le TIP n'a pas de tension propre, il fonctionnera aussi bien sur un Velosolex, un système en 6 ou 12 V ou une megnéto.

Il faut savoir qu'à l'époque le boîtier Cartier a été développé pour conserver un bon fonctionnement malgré un bobine plus puissante:
     pour être clair, dans les années 80 les constructeur voulaient améliorer l'énergie d'allumage pour garantir le bon départ par grand froid et éviter les ratés d'allumage à une époque où pour des raison d'antipollution on flirtait avec la limite de richesse.
     Augmenter l'énergie d'allumage, ça se fait entr'autres choses en réduisant la résistance du primaire pour augmenter le courant (les ampères) donc en augmentant le terme 1/2 L.I^2
     Avec l'augmentation du courant le système de rupteur mécanique n'assurait plus alors une durée de vie suffisante, donc il a été "électronifié".
     Mais à bobine identique l'utilisation d'un "interrupteur électronique" n'apporte que de la fiabilité par réduction du courant et suppression du condensateur, mais n'augmente pas l'énergie d'allumage.

     Pourquoi n'a-t-on plus besoin de condensateur avec les transistors utilisés ? Parce que ces transistors ont une fonction de "clamping" qui revient à "appliquer une tension sur leur commande (la gate) si la tension de rupture dépasse une certaine valeur de l'ordre de 300 à 500 volts.  Ce qui revient à prolonger la conduction de ce transistor (comme si le rupteur restait fermé) et à limiter la tension de rupture (celle que doit encaisser la jonction du transistor) à cette valeur de clamping.
     Certains modules de première génération comportent des diodes Zener en série pour totaliser 300 volts, connectées entre émetteur et base d'un transistor "ordinaire" pour réaliser cette fonction: si la tension émetteur dépasse 300 V ces zener conduisent et imposent un courant dans la base qui sature le transistor.

j'ai testé l'allumage cartier + vis.........trop sur de moi,jamais vérifié le réglage depuis le montage....il m'a laissé en rade au retour de la flatistanaise 2016
came complètement usée et plateau qui supporte les vis dans un état de 40 ans de service
je suis passé au boyer depuis,et plus de soucis (bon,faut dire que j'ai même pas fait 500 km depuis)