La blague du jour
+96
cjl
desmot
coyote
holaf
valérian
BMvince
Fr@nck03
jacques
FLAT U LANCE
nikon
Bula
tontonrico
Ornach
GeorgeS 69
yapalfeu
zouaverifle
Pierrot 78
barney gumble
zenoob57
Lippo
tcherpeti
Alatriste
calendos
flatmanu
gunthar
NONO84
Migou
Pierrebm
Flatosaure
flatouille-68
fondu-21
TIVEK
yves78
MarcoPolo
Eric S2
piegux
caramba
franz2B
Bartofer
pierre.dupond
Titi85
rotor83
Roland78
Edouard bracame
luclmf
Gandalf2
srv
evergreen
Motocine
Airedale 09
Gaël
Gastair
ffrd
PATMOUCHE
flatouine
BravoFox
Dom
flattwin66
oufkerbi
Mick13
Savate
ninefeet
westy64
DJEFF
Domj
Papiflat
bebert 84
bib
gabounette77
breizracer
whitecap
Doume3851
mickie
wafid
montagnard67
numero27
Jucmoto
moumouille49
Flatman
BernardP
gaspard
bip bip
nonyd
the thing
Royal Enfileur
tortilla
Dekker
georgesgiralt
beaujolais racer
Francesco
PizzaRoller
Phil...
Juanito
orsatus
nortonton
cacajou
100 participants
Page 15 sur 40
Page 15 sur 40 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 27 ... 40
Re: La blague du jour
un Corse se plaint :
- C'est épouvantable ! Avec mon chef, il m'est impossible de dormir au bureau.
- Pourquoi ? Il te réveille ?
- Non, il ronfle.
montagnard67
Re: La blague du jour
Un Corse désespère :
- Enfin, Didier, dit-il à son fils, je sais bien que ton arrière-grand-père est un fainéant, que ton grand-père est un fainéant, que ton grand-oncle est fainéant. Je suis moi-même fainéant comme mon frère. Je comprends donc que toi aussi tu sois fainéant, mais il n'y a des limites ! A trente ans, tu devrais fonder un foyer. Imagine que tu aies des enfants. Ils pourront peut-être travailler pour toi et te nourrir quand tu seras vieux.
- C'est une bonne idée ça, papa, que je me marie. Mais, par hasard, tu connaitrais pas une femme enceinte ?
- Enfin, Didier, dit-il à son fils, je sais bien que ton arrière-grand-père est un fainéant, que ton grand-père est un fainéant, que ton grand-oncle est fainéant. Je suis moi-même fainéant comme mon frère. Je comprends donc que toi aussi tu sois fainéant, mais il n'y a des limites ! A trente ans, tu devrais fonder un foyer. Imagine que tu aies des enfants. Ils pourront peut-être travailler pour toi et te nourrir quand tu seras vieux.
- C'est une bonne idée ça, papa, que je me marie. Mais, par hasard, tu connaitrais pas une femme enceinte ?
montagnard67
Re: La blague du jour
Un Corse affirme :
- Moi et ma femme, nous formons le plus heureux des couples. En effet, pour être heureux, il faut avoir un bon boulot et une bonne santé. Ma femme a le bon boulot, et moi, j'ai une bonne santé !
- Moi et ma femme, nous formons le plus heureux des couples. En effet, pour être heureux, il faut avoir un bon boulot et une bonne santé. Ma femme a le bon boulot, et moi, j'ai une bonne santé !
montagnard67
Re: La blague du jour
Dans le cimetière d'un petit village corse, une vieille dame frappe rageusement sur une tombe avec sa canne.
Doumé qui passe par-là s'en étonne et demande à la grand-mère :
- Oh ! Antonia, qu'est-ce qui te prend ?
- C'est mon mari, il est allé voter aujourd'hui et il n'est même pas passé me voir !
Doumé qui passe par-là s'en étonne et demande à la grand-mère :
- Oh ! Antonia, qu'est-ce qui te prend ?
- C'est mon mari, il est allé voter aujourd'hui et il n'est même pas passé me voir !
montagnard67
Re: La blague du jour
C'est tristement vrai !
Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
Celui ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue. Pour complaire à la reine il met ses plus beaux atours.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi dit: «Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps."
Bien sûr, le roi continue en pensant: «Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé grassement payé qui m'a indiqué le contraire. Poursuivons...... "
Et c'est ce qu'il fait ... mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents. Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant........Mais le paysan refuse en ces termes :
«Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées cela signifie qu'il va pleuvoir "
Et le roi embauche l'âne...
C'est ainsi que commença en FRANCE la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés. C'est depuis ce moment, que fut décidé de créer une école : l'E.N.A. (l'Ecole Nationale des Anes) et ses diplômés, dont nous pouvons mesurer, tous les jours, les brillantes compétences...
Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
Celui ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue. Pour complaire à la reine il met ses plus beaux atours.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi dit: «Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps."
Bien sûr, le roi continue en pensant: «Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé grassement payé qui m'a indiqué le contraire. Poursuivons...... "
Et c'est ce qu'il fait ... mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents. Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant........Mais le paysan refuse en ces termes :
«Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées cela signifie qu'il va pleuvoir "
Et le roi embauche l'âne...
C'est ainsi que commença en FRANCE la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés. C'est depuis ce moment, que fut décidé de créer une école : l'E.N.A. (l'Ecole Nationale des Anes) et ses diplômés, dont nous pouvons mesurer, tous les jours, les brillantes compétences...
Papiflat
Re: La blague du jour
même qu'il y en a deux qui se disputent en ce moment la place de chef de l'écurie...
cela dit , la nature fondamentale de l'âne , c'est plutôt ça...
https://www.youtube.com/watch?v=gArdKAvtL4s
Alors , je propose de modifier la blague de Papiflat en définissant ENA par Ecole Nationale des Arrivistes , ce qui colle mieux à la réalité et respecte le sigle de cette prestigieuse école qui n'a pas d'^sur le" A"
cela dit , la nature fondamentale de l'âne , c'est plutôt ça...
https://www.youtube.com/watch?v=gArdKAvtL4s
Alors , je propose de modifier la blague de Papiflat en définissant ENA par Ecole Nationale des Arrivistes , ce qui colle mieux à la réalité et respecte le sigle de cette prestigieuse école qui n'a pas d'^sur le" A"
moumouille49
Re: La blague du jour
Le fou et le pneu.
C'est l'histoire d'un mec qui crève le pneu de sa voiture devant le mur d'un asile.
Sur le mur, un fou est accoudé et le regarde.
Le mec démonte sa roue, troublé par le regard fixe du fou qui le regarde toujours.
Il prend sa roue de secours et, toujours troublé, fait tombé les écrous de la roue dans la bouche d'égout qui était justement tout à côté. Alors, le mec est très embêté parce qu'il ne peut plus remonter sa roue.
Il se demande ce qu'il va faire quand tout à coup, le fou lui dit :
- Vous n'avez qu'à prendre un écrou sur chaque roue. Avec trois écrous par roue, vous pourrez facilement aller à un garage.
Le mec, là, il est épaté...
- Ben ça alors ! C'est vachement intelligent, ce que vous me dites là. Mais qu'est-ce que vous faites dans cet asile.
- Ben je suis fou, pas con !
C'est l'histoire d'un mec qui crève le pneu de sa voiture devant le mur d'un asile.
Sur le mur, un fou est accoudé et le regarde.
Le mec démonte sa roue, troublé par le regard fixe du fou qui le regarde toujours.
Il prend sa roue de secours et, toujours troublé, fait tombé les écrous de la roue dans la bouche d'égout qui était justement tout à côté. Alors, le mec est très embêté parce qu'il ne peut plus remonter sa roue.
Il se demande ce qu'il va faire quand tout à coup, le fou lui dit :
- Vous n'avez qu'à prendre un écrou sur chaque roue. Avec trois écrous par roue, vous pourrez facilement aller à un garage.
Le mec, là, il est épaté...
- Ben ça alors ! C'est vachement intelligent, ce que vous me dites là. Mais qu'est-ce que vous faites dans cet asile.
- Ben je suis fou, pas con !
Papiflat
Re: La blague du jour
Lu ce matin sur Pit-Lane, une perle d'écriture avec des morceaux de flat dedans
La prose de Gégé, un pote de l'amicale Honda CB et Four
“Temps superbe, propice à une balade avec un pote et sa moto teutonne qui n’avait pas vu le jour depuis trop longtemps, le pote non plus d’ailleurs.
Il a une méconnaissance magnifique de la moto, de ses besoins, conduit à moitié bien, mais semble jouer d’une chance qui toujours le ramène à la maison. Il roule très peu, et je pense que ça doit bien faire trois ou quatre ans que sa meule n’avait pas pris l’air.
Il bénéficie de l’aide précieuse d’une descente conséquente de plus de trois kilomètres devant chez lui, qui lui permet de s’abstenir de toute pensée triviale telle que des problèmes de batterie, d’autant, qu’une fois démarré, il n’éteint jamais son moteur jusqu’à avoir réintégré ses pénates. Chacun de ses véhicules a toujours accepté de démarrer avant le pied de la route. J’avais bien suggéré que nous changions l’essence avant de nous jeter dans le vide, mais il m’a regardé avec l’air de croire que je doutais, ce qui était bien le cas. Lui ne connaît pas le doute et ça semble être payant. Il a juste fait le plein avec un liquide bizarre dont nous n’étions pas très surs de la provenance, mais comme il était écrit essence sur le bidon, il y est allé franco.
Il m’a quand même concédé de remettre un peu d’air frais dans ses pneus qui en manquaient autant que les poumons d’un asthmatique qui aurait décidé de griller une clope au sommet de l’Himalaya.
Nous commençons la descente et je le suis, désireux à l’avance d’assister au réveil de la madone. Ça crache, ça pète, puis, ça commence à fumer à gauche, signe d’une bonne nouvelle puisque la moitié du moulin semble être en mesure de produire quelque chose, et, que, pour avoir déjà vu rouler le monstre, c’est quand il ne fume pas qu’il faut s’inquiéter. Ça saccade, et commence à crachoter à droite, jusqu’au réveil bruyant de cette seconde moitié dont l’échappement ne doit probablement encore sa présence qu’à l’habitude qu’il a d’être là.
Je me place à côté et ne peux que profiter éberlué de son absence totale de satisfaction puisque, dans son esprit, il est impossible qu’il en soit autrement, il n’a même pas imaginé que sa moto puisse ne pas démarrer. J’adore ce mec avec lequel je partage un goût immodéré pour les débats de toute nature, qu’ils soient utiles ou pas d’ailleurs, et qui me surprend toujours par cette conception magistrale de la vie où il est hors de question de s’encombrer de problème matériel.
Seulement, la Germaine a décidé de fuiter comme un vieux lave-vaisselle. Comme je le suivais, j’aurais pu refaire son niveau d’huile en tordant la jambe gauche de mon pantalon et son niveau d’essence en tordant la manche droite de ma veste.
— Tu tires trop, lui ai-je dit, profitant d’un arrêt à un stop, ta teutonne tente honteusement de téter toute ta tisane.
Il est bon de s’entendre sur le « tu tires trop », celui-ci n’ayant pour but, outre celui de rajouter des T dans ma phrase, que de créer un sursaut de fierté quant aux performances de sa belle qui permettrait peut être qu’il accepte qu’elle défaille, car, en fait de tirer, nous nous sommes fait gratter par tous les jeunes en mob et avons peiné à dépasser un troupeau de cyclotouristes bedonnants. La stratégie semble payante et nous voici à l’arrêt sur un parking.
Ma pensée s’échappe à me demander si cette moto n’est pas plus rapide aux ralentis sur sa béquille, tant les vibrations l’emmènent. J’ai d’ailleurs mis ralenti au pluriel car il parait bien qu’elle en a plusieurs, à la fois au regard des régimes différents vers lesquels elle saute allègrement d’une seconde à l’autre, mais aussi de cette tendance surprenante que chaque cylindre a de paraitre mener une vie indépendante de son congénère. Ce n’est pas un twin, c’est un bi-mono. Faudrait lui mettre une chaine, pas pour éviter qu'on la vole, mais pour éviter qu'elle ne se barre toute seule.
Visiblement, tout ce qui est sensé contenir de l’huile en perd, de la fourche au cardan. Je glisse à mon pote de bien regarder, ce qui lui permettra de deviner où il est normalement utile qu’il s’en trouve, mais, ça ne semble pas le toucher car il me glisse que ce qui l’étonne, c’est que, finalement, ça soit les rétroviseurs les dernières pièces semblant en état sur cette moto, pourtant issue d’un peuple qui a plus souvent avancé qu’il n’a reculé. Je lui suggère que, peut être, les rétroviseurs ne s’usent que quand on s’en sert et cette réflexion le satisfait au point que nous pouvons revenir à nos moutons.
Mon pote décide de rejoindre la maison sans autre forme de procès, s’offusque que je suggère de vérifier au moins le niveau d’huile moteur, arguant qu’ils en mettent toujours trop, donc qu’il doit en rester assez. Ben, c’est possible, lui dis-je, mais c’était il y a longtemps.
En le suivant au retour, décalé pour ne pas rouler dans le gras, je me dis que Don Quichotte sur sa Rossinante, ça devait ressembler à ça.
Etonnante machine, qui l’a ramené une fois de plus à la maison, comme un vieux cheval fidèle ramenant le facteur le jour de la tournée où il portait les pensions des vieux, et qui a l’air prête à se contenter du peu qu’il lui donne.
Une fois posé à table devant un coup, il est sorti de ses songes pour me dire que « ça fait du bien un tour en moto, on devrait faire ça plus souvent ». Le pire, c’est qu’il a raison, je me suis en définitive bien amusé, le tout étant de ne pas lier le plaisir au nombre de kilomètres parcourus“.
La prose de Gégé, un pote de l'amicale Honda CB et Four
“Temps superbe, propice à une balade avec un pote et sa moto teutonne qui n’avait pas vu le jour depuis trop longtemps, le pote non plus d’ailleurs.
Il a une méconnaissance magnifique de la moto, de ses besoins, conduit à moitié bien, mais semble jouer d’une chance qui toujours le ramène à la maison. Il roule très peu, et je pense que ça doit bien faire trois ou quatre ans que sa meule n’avait pas pris l’air.
Il bénéficie de l’aide précieuse d’une descente conséquente de plus de trois kilomètres devant chez lui, qui lui permet de s’abstenir de toute pensée triviale telle que des problèmes de batterie, d’autant, qu’une fois démarré, il n’éteint jamais son moteur jusqu’à avoir réintégré ses pénates. Chacun de ses véhicules a toujours accepté de démarrer avant le pied de la route. J’avais bien suggéré que nous changions l’essence avant de nous jeter dans le vide, mais il m’a regardé avec l’air de croire que je doutais, ce qui était bien le cas. Lui ne connaît pas le doute et ça semble être payant. Il a juste fait le plein avec un liquide bizarre dont nous n’étions pas très surs de la provenance, mais comme il était écrit essence sur le bidon, il y est allé franco.
Il m’a quand même concédé de remettre un peu d’air frais dans ses pneus qui en manquaient autant que les poumons d’un asthmatique qui aurait décidé de griller une clope au sommet de l’Himalaya.
Nous commençons la descente et je le suis, désireux à l’avance d’assister au réveil de la madone. Ça crache, ça pète, puis, ça commence à fumer à gauche, signe d’une bonne nouvelle puisque la moitié du moulin semble être en mesure de produire quelque chose, et, que, pour avoir déjà vu rouler le monstre, c’est quand il ne fume pas qu’il faut s’inquiéter. Ça saccade, et commence à crachoter à droite, jusqu’au réveil bruyant de cette seconde moitié dont l’échappement ne doit probablement encore sa présence qu’à l’habitude qu’il a d’être là.
Je me place à côté et ne peux que profiter éberlué de son absence totale de satisfaction puisque, dans son esprit, il est impossible qu’il en soit autrement, il n’a même pas imaginé que sa moto puisse ne pas démarrer. J’adore ce mec avec lequel je partage un goût immodéré pour les débats de toute nature, qu’ils soient utiles ou pas d’ailleurs, et qui me surprend toujours par cette conception magistrale de la vie où il est hors de question de s’encombrer de problème matériel.
Seulement, la Germaine a décidé de fuiter comme un vieux lave-vaisselle. Comme je le suivais, j’aurais pu refaire son niveau d’huile en tordant la jambe gauche de mon pantalon et son niveau d’essence en tordant la manche droite de ma veste.
— Tu tires trop, lui ai-je dit, profitant d’un arrêt à un stop, ta teutonne tente honteusement de téter toute ta tisane.
Il est bon de s’entendre sur le « tu tires trop », celui-ci n’ayant pour but, outre celui de rajouter des T dans ma phrase, que de créer un sursaut de fierté quant aux performances de sa belle qui permettrait peut être qu’il accepte qu’elle défaille, car, en fait de tirer, nous nous sommes fait gratter par tous les jeunes en mob et avons peiné à dépasser un troupeau de cyclotouristes bedonnants. La stratégie semble payante et nous voici à l’arrêt sur un parking.
Ma pensée s’échappe à me demander si cette moto n’est pas plus rapide aux ralentis sur sa béquille, tant les vibrations l’emmènent. J’ai d’ailleurs mis ralenti au pluriel car il parait bien qu’elle en a plusieurs, à la fois au regard des régimes différents vers lesquels elle saute allègrement d’une seconde à l’autre, mais aussi de cette tendance surprenante que chaque cylindre a de paraitre mener une vie indépendante de son congénère. Ce n’est pas un twin, c’est un bi-mono. Faudrait lui mettre une chaine, pas pour éviter qu'on la vole, mais pour éviter qu'elle ne se barre toute seule.
Visiblement, tout ce qui est sensé contenir de l’huile en perd, de la fourche au cardan. Je glisse à mon pote de bien regarder, ce qui lui permettra de deviner où il est normalement utile qu’il s’en trouve, mais, ça ne semble pas le toucher car il me glisse que ce qui l’étonne, c’est que, finalement, ça soit les rétroviseurs les dernières pièces semblant en état sur cette moto, pourtant issue d’un peuple qui a plus souvent avancé qu’il n’a reculé. Je lui suggère que, peut être, les rétroviseurs ne s’usent que quand on s’en sert et cette réflexion le satisfait au point que nous pouvons revenir à nos moutons.
Mon pote décide de rejoindre la maison sans autre forme de procès, s’offusque que je suggère de vérifier au moins le niveau d’huile moteur, arguant qu’ils en mettent toujours trop, donc qu’il doit en rester assez. Ben, c’est possible, lui dis-je, mais c’était il y a longtemps.
En le suivant au retour, décalé pour ne pas rouler dans le gras, je me dis que Don Quichotte sur sa Rossinante, ça devait ressembler à ça.
Etonnante machine, qui l’a ramené une fois de plus à la maison, comme un vieux cheval fidèle ramenant le facteur le jour de la tournée où il portait les pensions des vieux, et qui a l’air prête à se contenter du peu qu’il lui donne.
Une fois posé à table devant un coup, il est sorti de ses songes pour me dire que « ça fait du bien un tour en moto, on devrait faire ça plus souvent ». Le pire, c’est qu’il a raison, je me suis en définitive bien amusé, le tout étant de ne pas lier le plaisir au nombre de kilomètres parcourus“.
ffrd
Re: La blague du jour
La hiérarchie d'une entreprise,
c'est comme un arbre plein de singes,
tous sur des branches différentes
à des niveaux différents.
Certains des singes montent,
d'autre descendent.
Les singes d'en haut regardent les singes d'en bas
et voient un arbre avec plein de visages souriants.
Les singes d'en bas regardent en haut
et ne voient rien d'autre...
que des trous du cul.
c'est comme un arbre plein de singes,
tous sur des branches différentes
à des niveaux différents.
Certains des singes montent,
d'autre descendent.
Les singes d'en haut regardent les singes d'en bas
et voient un arbre avec plein de visages souriants.
Les singes d'en bas regardent en haut
et ne voient rien d'autre...
que des trous du cul.
Papiflat
Re: La blague du jour
Très agréable à lire, ca m'a fait penser au moment ou j'ai acheté ma RT, elle était stocké depuis quelques années dans un abris humide et son ancien proprio voulait la démarrer pour me montrer. J'avais de sérieux doute d'autant qu'au début il n'y avait aucun contact électrique, la batterie était montée à l'envers ! Je me suis dit que tout était grillé, pas de purge des carbus, vielle essence qui pue dans le réservoir et pourtant, la moto à démarrer et c'était tout a fais normal pour le proprioffrd a écrit:Lu ce matin sur Pit-Lane, une perle d'écriture avec des morceaux de flat dedans
La prose de Gégé, un pote de l'amicale Honda CB et Four
“Temps superbe, propice à une balade avec un pote et sa moto teutonne qui n’avait pas vu le jour depuis trop longtemps, le pote non plus d’ailleurs.
Il a une méconnaissance magnifique de la moto, de ses besoins, conduit à moitié bien, mais semble jouer d’une chance qui toujours le ramène à la maison. Il roule très peu, et je pense que ça doit bien faire trois ou quatre ans que sa meule n’avait pas pris l’air.
Il bénéficie de l’aide précieuse d’une descente conséquente de plus de trois kilomètres devant chez lui, qui lui permet de s’abstenir de toute pensée triviale telle que des problèmes de batterie, d’autant, qu’une fois démarré, il n’éteint jamais son moteur jusqu’à avoir réintégré ses pénates. Chacun de ses véhicules a toujours accepté de démarrer avant le pied de la route. J’avais bien suggéré que nous changions l’essence avant de nous jeter dans le vide, mais il m’a regardé avec l’air de croire que je doutais, ce qui était bien le cas. Lui ne connaît pas le doute et ça semble être payant. Il a juste fait le plein avec un liquide bizarre dont nous n’étions pas très surs de la provenance, mais comme il était écrit essence sur le bidon, il y est allé franco.
Il m’a quand même concédé de remettre un peu d’air frais dans ses pneus qui en manquaient autant que les poumons d’un asthmatique qui aurait décidé de griller une clope au sommet de l’Himalaya.
Nous commençons la descente et je le suis, désireux à l’avance d’assister au réveil de la madone. Ça crache, ça pète, puis, ça commence à fumer à gauche, signe d’une bonne nouvelle puisque la moitié du moulin semble être en mesure de produire quelque chose, et, que, pour avoir déjà vu rouler le monstre, c’est quand il ne fume pas qu’il faut s’inquiéter. Ça saccade, et commence à crachoter à droite, jusqu’au réveil bruyant de cette seconde moitié dont l’échappement ne doit probablement encore sa présence qu’à l’habitude qu’il a d’être là.
Je me place à côté et ne peux que profiter éberlué de son absence totale de satisfaction puisque, dans son esprit, il est impossible qu’il en soit autrement, il n’a même pas imaginé que sa moto puisse ne pas démarrer. J’adore ce mec avec lequel je partage un goût immodéré pour les débats de toute nature, qu’ils soient utiles ou pas d’ailleurs, et qui me surprend toujours par cette conception magistrale de la vie où il est hors de question de s’encombrer de problème matériel.
Seulement, la Germaine a décidé de fuiter comme un vieux lave-vaisselle. Comme je le suivais, j’aurais pu refaire son niveau d’huile en tordant la jambe gauche de mon pantalon et son niveau d’essence en tordant la manche droite de ma veste.
— Tu tires trop, lui ai-je dit, profitant d’un arrêt à un stop, ta teutonne tente honteusement de téter toute ta tisane.
Il est bon de s’entendre sur le « tu tires trop », celui-ci n’ayant pour but, outre celui de rajouter des T dans ma phrase, que de créer un sursaut de fierté quant aux performances de sa belle qui permettrait peut être qu’il accepte qu’elle défaille, car, en fait de tirer, nous nous sommes fait gratter par tous les jeunes en mob et avons peiné à dépasser un troupeau de cyclotouristes bedonnants. La stratégie semble payante et nous voici à l’arrêt sur un parking.
Ma pensée s’échappe à me demander si cette moto n’est pas plus rapide aux ralentis sur sa béquille, tant les vibrations l’emmènent. J’ai d’ailleurs mis ralenti au pluriel car il parait bien qu’elle en a plusieurs, à la fois au regard des régimes différents vers lesquels elle saute allègrement d’une seconde à l’autre, mais aussi de cette tendance surprenante que chaque cylindre a de paraitre mener une vie indépendante de son congénère. Ce n’est pas un twin, c’est un bi-mono. Faudrait lui mettre une chaine, pas pour éviter qu'on la vole, mais pour éviter qu'elle ne se barre toute seule.
Visiblement, tout ce qui est sensé contenir de l’huile en perd, de la fourche au cardan. Je glisse à mon pote de bien regarder, ce qui lui permettra de deviner où il est normalement utile qu’il s’en trouve, mais, ça ne semble pas le toucher car il me glisse que ce qui l’étonne, c’est que, finalement, ça soit les rétroviseurs les dernières pièces semblant en état sur cette moto, pourtant issue d’un peuple qui a plus souvent avancé qu’il n’a reculé. Je lui suggère que, peut être, les rétroviseurs ne s’usent que quand on s’en sert et cette réflexion le satisfait au point que nous pouvons revenir à nos moutons.
Mon pote décide de rejoindre la maison sans autre forme de procès, s’offusque que je suggère de vérifier au moins le niveau d’huile moteur, arguant qu’ils en mettent toujours trop, donc qu’il doit en rester assez. Ben, c’est possible, lui dis-je, mais c’était il y a longtemps.
En le suivant au retour, décalé pour ne pas rouler dans le gras, je me dis que Don Quichotte sur sa Rossinante, ça devait ressembler à ça.
Etonnante machine, qui l’a ramené une fois de plus à la maison, comme un vieux cheval fidèle ramenant le facteur le jour de la tournée où il portait les pensions des vieux, et qui a l’air prête à se contenter du peu qu’il lui donne.
Une fois posé à table devant un coup, il est sorti de ses songes pour me dire que « ça fait du bien un tour en moto, on devrait faire ça plus souvent ». Le pire, c’est qu’il a raison, je me suis en définitive bien amusé, le tout étant de ne pas lier le plaisir au nombre de kilomètres parcourus“.
Titi85
... bien fait ! Ben tiens ...
Titi85 a écrit:... la moto à démarré et c'était tout a fait normal pour le proprio que si tu roulais en 2 soupapes tu le saurais !
Re: La blague du jour
Une petite expérience valant mieux qu'un long discours, un curé décide qu'une démonstration donnerait plus de poids à son sermon du dimanche.
Pour cela, il mets quatre vers de terre dans quatre flacons :
Le premier vers dans un flacon de Ricard,
Le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
Le troisième dans un flacon de sperme,
Le quatrième dans un flacon d'eau pure.
A la fin de son sermon, le curé donna les résultats de son expérience :
Le vers dans le flacon de Ricard est mort,
Le second dans le flacon plein de fumée de cigarette est mort,
Le troisième dans le flacon de sperme est mort,
Le dernier dans le flacon d'eau propre est vivant.
Le curé demande donc à l'assemblée : Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette démonstration ?
On entends alors la voix d'une petite vieille au fond de l'église :
"tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on aura pas de vers..."
Pour cela, il mets quatre vers de terre dans quatre flacons :
Le premier vers dans un flacon de Ricard,
Le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
Le troisième dans un flacon de sperme,
Le quatrième dans un flacon d'eau pure.
A la fin de son sermon, le curé donna les résultats de son expérience :
Le vers dans le flacon de Ricard est mort,
Le second dans le flacon plein de fumée de cigarette est mort,
Le troisième dans le flacon de sperme est mort,
Le dernier dans le flacon d'eau propre est vivant.
Le curé demande donc à l'assemblée : Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette démonstration ?
On entends alors la voix d'une petite vieille au fond de l'église :
"tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on aura pas de vers..."
Eric S2
Re: La blague du jour
Eric S2 a écrit:
"tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on aura pas de vers..."
Dom
paix des couples
Bonjour,
J'ai parlé à on épouse de la quadri thérapie suggérée dans ce forum informatif sur la paix des couples, Dicommel, Penscommel, Faiscommel, Pifermla. mais elle m'a parlé du Sotlabi1. Le Sotlabi1 à l'avantage de ne nécessiter qu'une prise, plutôt avant ou après les repas, en revanche, pour être efficace, il faut au moins 200ml, cette thérapie se prend en ml, pas en mg.
J'ai regardé, pas de contre indications avérées, éventuellement une fatigue passagère et temporaire, parfois les jambes en coton. on signale juste, en cas de temps trop court entre les prises, une possibilité d'une impression d’échauffement, voire de brûlure localisée, mais rien qui prête à inquiétude.
Voila, pour info.
J'ai parlé à on épouse de la quadri thérapie suggérée dans ce forum informatif sur la paix des couples, Dicommel, Penscommel, Faiscommel, Pifermla. mais elle m'a parlé du Sotlabi1. Le Sotlabi1 à l'avantage de ne nécessiter qu'une prise, plutôt avant ou après les repas, en revanche, pour être efficace, il faut au moins 200ml, cette thérapie se prend en ml, pas en mg.
J'ai regardé, pas de contre indications avérées, éventuellement une fatigue passagère et temporaire, parfois les jambes en coton. on signale juste, en cas de temps trop court entre les prises, une possibilité d'une impression d’échauffement, voire de brûlure localisée, mais rien qui prête à inquiétude.
Voila, pour info.
MarcoPolo
Page 15 sur 40 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 27 ... 40
Page 15 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum