Et celle là....
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Re: Et celle là....
Il y a une entretoise entre la boite et le couvercle de boite. Boite 6 ? Kaiser ?
Mick13
Re: Et celle là....
Désolé, pas beaucoup de temps cette fin de semaine.
Je vous en dirais plus (du moins ce que j'ai lu) sur cette moto.
Je vous en dirais plus (du moins ce que j'ai lu) sur cette moto.
ffrd
Re: Et celle là....
Vu que tous est refait c'est plus une BM mais quel travail!Le genre de bijou que l'on ose pas utiliser par peur de tous casser mais qui est fait pour ça.
Elle est magnifique et tant pis si ce n'est pas la plus rapide, c’est une œuvre d'art.
Elle est magnifique et tant pis si ce n'est pas la plus rapide, c’est une œuvre d'art.
Re: Et celle là....
Voila un peu d'éclairage sur cette belle réalisation.
Cette réalisation exceptionnelle est détaillée dans la revue allemande MO BMW en deux occasions ; la première fois le ptojet en est au stade du montage à blanc dans le N° 36 Janvier-Mars 2011 et le projet fini et roulant N°49 Avril-Juin 2014.
C’est l’œuvre de deux compères Jan Petersen et Hans-Jürgen Schelbe, un chef d’œuvre de mécanique « vintage » revisitée et modernisée monté dans une partie cycle futuriste classique.
J’admire beaucoup le travail réalisé avec beaucoup de soin et de minutie, le résultat final dépasse de loin bien des réalisations approximatives présentées le plus souvent dans les salons branchés.
La somme des heures d’usinage sur des machines-outils modernes ajoutée aux montants de l’achat des pièces spéciales doit atteindre des sommets. Selon mon avis personnel, j’aurais placé toutefois placé cette merveille de mécanique dans un berceau plus classique, dans le droit fil des Rennsports RS54.
Commençons par la mécanique, c’est un bloc moteur emprunté aux petites voitures BMW 600.
Fabriquée entre 1957 et 1959, la BMW 600 est un produit sorti des bureaux d’étude de Munich et non pas une extrapolation de l’Isetta-BMW. Sur cette dernière ; 2 places 3 roues et un monocylindre de 300 cm3, la BMW 600 c’est 4 places, 4 roues et un flat-twin de 600 cm3.
Le moteur est un flat-twin issu des moteurs de moto ; il a été utilisé dans sa version 700 cm3 par Claude Douniaux entre-autre lorsque la FFM à admis les sides en 750 pour relancer la catégorie au début des années 70. Ce moteur gonflé tant par l’usine que par des préparateurs très pointus dopait la petite berline 700 Lexus dans le championnat de la montagne au main de Hans Stuck.
Un dynastar remplace la dynamo, une turbine souffle l’air de refroidissement, la pompe à l’huile émigre en partie arrière du bloc moteur –comme sur les flats /5 et suivants, une cartouche filtrante épure l’huile de toutes particules solides.
Alésage 74 et course 68 sur la voiture, deviennent respectivement 76 et 66 sur la moto. La puissance passe de 19.5cv à plus de 50 cv.
Les pistons sont des Mahles moulés à 3 segments, fortement bombés donnant un rapport volumétrique de compression de 10 à 1. Les cylindres sont en aluminium tournés et traités Nikasyl
Les bielles sont des Carillo forgées.
Les manetons ne sont pas emmanchés à la presse mais assemblés par vissage et un système de denture Hirth.
La distribution reste culbutée mais les poussoirs à galet se substituent aux classiques poussoirs cylindriques ce qui diminue les frottements et cela permet d’utiliser des arbres à cames « carrées ». Cette technique était utilisée couramment par les sidecaristes sur les blocs R50S dans les années 60.
Les culasses sont à elles seules des pièces uniques conçues intelligemment en intégrant des caractéristiques modernes. Elles sont coulées et fabriquées sur la base des culasses de R69S avec la même fixation en 6 points mais les conduits d’admission sont redressés, des supports de culbuteurs sont indépendants et forment un cadre rigide, les culbuteurs oscillent sur des cages à aiguilles et une butée à bille limite encore ici les frictions. Les soupapes sont en titane à tige mince -5.5mm- de 40mm à l’admission et 35mm à l’échappement. Deux bougies assurent l’inflammation du mélange.
Autre prouesse mécanique, le carter frontal est coulé puis usiné afin de supporter l’allumage. Le circuit de graissage est profondément refondu avec un déplacement de la pompe à huile en face avant.
L’embrayage à commande hydraulique est d’origine Sachs copieusement allégé.
La boite de vitesses est à 6 rapports d’origine série 5 modifiée par le sorcier de Strümpfelbach, j’ai nommé Wolfgang Kayser. Le carter est modifié par les deux génies Jan Petersen et Hans-Jürgen Schelbe.
Pour la description de la partie cycle, je vous conseille de suivre ce post.
PS : Je ne doute pas un instant qu'une telle réalisation à dû être étudiée par d'autres revues et sans doute sur le Net, n'hésitez pas un instant a partager.
Cette réalisation exceptionnelle est détaillée dans la revue allemande MO BMW en deux occasions ; la première fois le ptojet en est au stade du montage à blanc dans le N° 36 Janvier-Mars 2011 et le projet fini et roulant N°49 Avril-Juin 2014.
C’est l’œuvre de deux compères Jan Petersen et Hans-Jürgen Schelbe, un chef d’œuvre de mécanique « vintage » revisitée et modernisée monté dans une partie cycle futuriste classique.
J’admire beaucoup le travail réalisé avec beaucoup de soin et de minutie, le résultat final dépasse de loin bien des réalisations approximatives présentées le plus souvent dans les salons branchés.
La somme des heures d’usinage sur des machines-outils modernes ajoutée aux montants de l’achat des pièces spéciales doit atteindre des sommets. Selon mon avis personnel, j’aurais placé toutefois placé cette merveille de mécanique dans un berceau plus classique, dans le droit fil des Rennsports RS54.
Commençons par la mécanique, c’est un bloc moteur emprunté aux petites voitures BMW 600.
Fabriquée entre 1957 et 1959, la BMW 600 est un produit sorti des bureaux d’étude de Munich et non pas une extrapolation de l’Isetta-BMW. Sur cette dernière ; 2 places 3 roues et un monocylindre de 300 cm3, la BMW 600 c’est 4 places, 4 roues et un flat-twin de 600 cm3.
Le moteur est un flat-twin issu des moteurs de moto ; il a été utilisé dans sa version 700 cm3 par Claude Douniaux entre-autre lorsque la FFM à admis les sides en 750 pour relancer la catégorie au début des années 70. Ce moteur gonflé tant par l’usine que par des préparateurs très pointus dopait la petite berline 700 Lexus dans le championnat de la montagne au main de Hans Stuck.
Un dynastar remplace la dynamo, une turbine souffle l’air de refroidissement, la pompe à l’huile émigre en partie arrière du bloc moteur –comme sur les flats /5 et suivants, une cartouche filtrante épure l’huile de toutes particules solides.
Alésage 74 et course 68 sur la voiture, deviennent respectivement 76 et 66 sur la moto. La puissance passe de 19.5cv à plus de 50 cv.
Les pistons sont des Mahles moulés à 3 segments, fortement bombés donnant un rapport volumétrique de compression de 10 à 1. Les cylindres sont en aluminium tournés et traités Nikasyl
Les bielles sont des Carillo forgées.
Les manetons ne sont pas emmanchés à la presse mais assemblés par vissage et un système de denture Hirth.
La distribution reste culbutée mais les poussoirs à galet se substituent aux classiques poussoirs cylindriques ce qui diminue les frottements et cela permet d’utiliser des arbres à cames « carrées ». Cette technique était utilisée couramment par les sidecaristes sur les blocs R50S dans les années 60.
Les culasses sont à elles seules des pièces uniques conçues intelligemment en intégrant des caractéristiques modernes. Elles sont coulées et fabriquées sur la base des culasses de R69S avec la même fixation en 6 points mais les conduits d’admission sont redressés, des supports de culbuteurs sont indépendants et forment un cadre rigide, les culbuteurs oscillent sur des cages à aiguilles et une butée à bille limite encore ici les frictions. Les soupapes sont en titane à tige mince -5.5mm- de 40mm à l’admission et 35mm à l’échappement. Deux bougies assurent l’inflammation du mélange.
Autre prouesse mécanique, le carter frontal est coulé puis usiné afin de supporter l’allumage. Le circuit de graissage est profondément refondu avec un déplacement de la pompe à huile en face avant.
L’embrayage à commande hydraulique est d’origine Sachs copieusement allégé.
La boite de vitesses est à 6 rapports d’origine série 5 modifiée par le sorcier de Strümpfelbach, j’ai nommé Wolfgang Kayser. Le carter est modifié par les deux génies Jan Petersen et Hans-Jürgen Schelbe.
Pour la description de la partie cycle, je vous conseille de suivre ce post.
PS : Je ne doute pas un instant qu'une telle réalisation à dû être étudiée par d'autres revues et sans doute sur le Net, n'hésitez pas un instant a partager.
Dernière édition par ffrd le Dim 24 Jan - 16:51, édité 1 fois (Raison : pas de photo...)
ffrd
Re: Et celle là....
il me semble que le montage des masses de villo était aussi d'origine sur les Porsche Carrera (les 356, et 550).
Merci pour toutes ces infos
Merci pour toutes ces infos
____________________
“Due to budget constraints, the light at the end of the tunnel has been temporarily shut off. Please find your way in the dark.”
Mick13
Re: Et celle là....
Merci François,c'est comme d'hab,pensé réfléchit et bien écrit.Vivement la suite!!!
bebert 84
Re: Et celle là....
+1Seven a écrit:... et des moteurs MAG (Motosacoche allée des Acacias Genève) extraordinaire
Motocine
Re: Et celle là....
+1 un des meilleurs moteurs avant la WW2Seven a écrit:... et des moteurs MAG (Motosacoche allée des Acacias Genève) extraordinaire
Motocine
Re: Et celle là....
Finalement c'est Route des AcaciasPaB a écrit:C'est avenue des AcaciasSeven a écrit:... et des moteurs MAG (Motosacoche allée des Acacias Genève) extraordinaire
Lors de la liquidation de l'entreprise, fin des années 80 je crois, après avoir produits des groupes électrogènes, toutes les archives avaient été déposées sur le trottoir en attendant la voirie ... heureusement un des frères Bezon est passé par là et à tout récupéré.
Il y a déjà un bail j'avais visité la collection des frères et vu les plans fait au tire ligne, sorte de plume plus basique qu'un rotring.
La légende des frères BEZON m'étonne car les SUISSES sont réputés sensibles au maintien de leur patrimoine industriel
Probablement un des meilleurs moteurs des années 30 et plus particulièrement le moteur semi culbuté
Motocine
Re: Et celle là....
Ben là... http://www.flat-twin-bmw.com/t37168-choucroute-mozzarella#744990
goeland_
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