Guides de soupapes

Ca y est , j'avais pas compris car je chasse les guides dans le sens chambre de combustion-culbuteur donc l'épaulement me gène pas, et si j'ai bien saisi tu le fais dans l'autre sens.

Déjauger, déjauger, quelle idée aussi de rouler en side-car ...

Je viens de changer les miens. Pour les monter sans encombre je te conseille de faire un montage mécano soudé, je les ai finis à la presse car même en chauffant la culasse et en refroidissant les guides, la fin est dure. J'ai aussi tourné un outil qui permet de les rentrer en la prenant par l'extérieur, ça marche bien.

j'ai a peu pres le meme support ( pas mieux soudé,)

mais je sorts les guides dans l'autre sens , la partie qui est dans les conduit, admission et échappement , n'est pas tres clean, la calamine n'aide pas a l'extraction,

Dans l'autre sens, une fois coupé la partie qui est coté culbuteur , les guides sortent tout seul

J'ai fait la même chose que toi pour les sortir mais la prochaine fois je les sortirai par l'autre côté après avoir fraisé jusqu'à la butée.
J'ai rajouté au montage des soupapes des joints de queue de villebrequin en téflon que l'on m'avait donné. Est ce quelqu'un sait où on peut trouver ces trucs?

Ce sont des joints de queue de soupape et c'est justement ce dont je parle plus haut.
Apparemment sur cette image les guides ont été modifié dans la culasse. Je connais pas l'outillage pour le faire mais comme c'est de cette manière que ça avait été fait sur les miennes et qu'ils tenaient pas je préfère usiner au tour avant montage
Ceux en téflon m'intéresse aussi.
Il est essentiel de décolter la portée d'une certaine manière et d'un certain diamètre pour que le joint tienne bien.

Bah oui, joints de queue de soupape...
La personne qui me les a donné m'a aussi filé un outil spécial pour le décolletage des guides, à fixer sur une perceuse. le travail est fait vite et bien, système de guidage qui rentre dans le guide... Trop simple!

Tu as déjà combien de kilomètre de fait avec ces joints ?

il y a eu ce type d'outils pour mettre des joints sur les 2CV

Il semblerait que les joints souple type Viton conserve plus longtemps l'étanchéité, ça peut se comprendre étant donné que pendant la durée de vie du couple guide-soupape il va y avoir un jeu grandissant.

Concernant le montage je pensais à ce type d'usinage de la photo pour que les joints tiennent bien et c'est ce que je ferais car j'ai déjà donné dans le genre joints baladeurs.
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PaB a écrit:Tu as déjà combien de kilomètre de fait avec ces joints ?

Comme je l'ai dit, je les ai posés hier donc 0kms, même pas encore démarré la pétoire...

Voilà j'ai choisis des joints en Viton de Manley, commandé par 8 à un revendeur USA
Selon certains préparateurs Nascar les versions teflon sont plus adaptées aux extrêmes de moteurs de courses mais moins endurant que les versions en Viton.
La forme de ces joints change selon leur dimensions
Ceux-ci on l'intérieur avec un épaulement cylindrique sur env 3 mm puis à nouveau une sorte d'épaulement "pointu", après le diamètre fait 2,2mm de plus que ces épaulements.
Pour tenter d'avoir une meilleure tenue j'ai réusiné mes guides en les raccourcissant et en décoltant un cône pour faciliter la mise en place du joint sur le guide afin qu'il passe l'épaulement et se cale après sur le diamètre inférieur.
Bientôt dans les culasses, je prépare les chasses pour démonter et remonter à chaud avec une petite presse hydraulique à 6 tonnes, je n'aime pas le montage au marteau, la maitrise est moyenne et on déforme le guide à cause du choc.
Se rappeler de bien placer la rondelle d'appuis du ressort de soupape avant de poser le joint ...
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Super!

Après un délais interminable j'ai enfin avancé :
Extraction des anciens guides avec un chasse maison qui à une partie centrale entrant d'envrion 1cm dans le guide pour pousser droit avec ma presse made in India. Dessous une douille alu dont le diamètre extérieur correspond à la surface usinée de l’appui de la coupelle du ressort. Ce montage me permet d'avoir une poussée qui se met dans l'axe malgré une presse très rustique.
Je chauffe la culasse sur une plaque électrique de 2kW et termine au décapeur thermique. Sur la mesure avec ce truc sans contact j'ai plus de 150°c.

Puis pose des nouveaux guides
Je re-chauffe avec le décapeur thermique comme un sauvage, je veux que ça rentre facile.
Toujours dans l'idée que le bazar se mette en place en ayant des bons appuis bien alignés sur la culasse, j'ai un "tas" qui à chaque extrémités à un épaulement qui correspond l'un au siège de soupape d'échappement l'autre à l'admission. En positionnant doucement tout se met bien dans l'axe.
J'ai aussi une cale maison qui permet l’appui sur le guide sans écraser la lèvre du bord du guide et à nouveau un bout d'environ 1 cm se prolonge à l'intérieur du guide.
Sur la phot c'est un peu de travers mais j'ai aligné correctement avant de pousser, là le guide était descendu avec très peu de force, et pour bien centrer le tout il faut que l'ensemble soit en légère pression.

Là sa rigole plus
C'est le point crucial du pourquoi j'ai fabriqué mes guides dans du Colibro, pouvoir avoir des guides avec le jeux minimum, car cela permet de minimiser au maximum le passage de pression des gaz d'échappement dans la culasse, et donc le bloc moteur, et aussi de moins aspirer d'huile par la soupape d'admission qui pollue le mélange, diminuant la bonne combustion. Les parapluie étant là pour encore limiter, voir supprimer, ces problèmes.
D'autre part les culbuteurs en appuyant sur les tiges de soupapes crée un effort perpendiculaire en poussant la tige à l'opposé du culbuteur.
Cet effort déforme les guides et comme la matière de ceux-ci est en tomme de Savoie avec d'origine un jeu déjà important il en résulte que les soupapes pose rarement bien dans l'axe et l'effort finis par fatiguer la tulipe qui casse parfois dès 80'000 kms
Donc pour y arriver à optimiser tout ça il faut diminuer le jeux entre les guides et les tiges de soupapes mais il est nécessaire d'avoir un alliage de qualité, d'où le Colsibro, et une rectification précise des guides après montage dans la culasse.
Pour ça j'ai un alésoir "type Paris" qui dise sur le catalogue, ajuster au centième par un atelier de mécanique de précision. C'est le genre d'alésoir pour les canons d'arme à feu. Le top car il s'aligne parfaitement et il faut à peine lubrifier avec une huile extra fine sinon cela augmente l'alésage.

mon beau père spécialiste de la deuche en a monté sur un 1000 bm 
au premier reglage de culbu les joints étaient au bout des queues de soupapes 

fondu-21 a écrit:mon beau père spécialiste de la deuche en a monté sur un 1000 bm 
au premier reglage de culbu les joints étaient au bout des queues de soupapes 

Juste j'ai eu aussi ce problème sur un autre bloc, mais monté par un atelier.
Après il faut savoir que le guide doit être moins long sinon la rondelle du ressort vient écraser le joint et le coupe pour le laisser se balader sur la tige.

Après j'enchaine avec les parapluies Viton en utilisant aussi une cale maison pour appuyer sur le bord et encore une fois le "tas" qui lui se loge dans le siège de soupape.
Pour la suite j'ai ouvert un post siège de soupape, mais le travail des siège se fait avant la pose de ces parapluies

je comprend le problème 
merci

J'ai un doute sur l'intérêt des joints de queue de soupape. Ne pas polluer le bloc par des remontées de gaz,OK en ce qui concerne la soupape d'échappement. Mais ce faisant on se prive aussi de la lubrification des guides et tiges  par le brouillard d'huile présent sous le cache culbuteur, aspiré par la dépression lors de la descente du piston. Ca concerne particulièrement la soupape d'admission puisqu'elle est ouverte en phase d'admission, mais celle d'échappement peut aussi être concernée dans les phases de croisement.
Je crains que l'association des joints de queue et du montage avec un jeu minime n'entraîne des risques de grippage de la tige dans le guide.
Qu'en pensez-vous?

Les parapluies sont montés sur tout les moteurs saufs ces vieilles bourriques
L'échappement qui chauffe le plus est pourtant toujours à "sec" et en laissant passer les gaz reçoit une petite dose de calamine, ce qui aide comme accélérateur d'usure.
Mon soucis est que les parapluies restent bien en place. Cependant il semble selon certains préparateurs que le plus important est de bien avoir un jeux minimum entre le guide et la tige car c'est là que se retient le plus les différences de pression.
J'ai repris la tolérance de jeux des Porsche car aussi en flat à air similaire au BMW 2V et similaire aussi aux tolérances des XT SR 500, BMW est bien au-dessus de tous en terme de jeux à neuf.
... là maintenant j'ai plus les valeurs en tête ...

Et pour illustré mes propos pour les soupapes :

Je déterre un peu ce post intéressant, quasiment un an jour pour jour ! 
On en est où ?
Personnellement je suis aussi un peu méfiant comme JBT concernant l'association joint spi/jeu mini...
Certes, toutes les mécaniques modernes sont dotées de joints spi de queue de soupape.
Mais il ne faut pas perdre de vue que la lubrification n'est pas tout à fait la même non plus...
Sur certains flats Zündapp (je parle de ceux que je connais bien) qui sont très semblables aux conceptions BM des mêmes années, la lubrification au niveau des culbuteurs est "modeste" et nécessite un certain jeu, et surtout pas de joints spi. Certains spécialistes allemands ont tenté l'adaptation par le passé, avec grippage et casse à la clé...
Mais peut-être que les BM sont mieux lubrifiées à ce niveau ?

J'avoue que le remontage est toujours pas terminé ... disons que deux déménagements de l'atelier ça complique aussi.
Le seul moyen de valider mon montage sera de faire tourner le moteur plus de 25'000 kms ... là je suis très , très en retard pour affirmer que cette préparation moteur est idéale pour un flat 2 soupapes.
Comme précisé plus haut je fais que reprendre des montages et tolérances d'usinage venant de moteur 2 soupapes similaires.
Pour ce qui est de la lubrification des guides, à ma connaissance il me semble qu'aucun moteur ait une projection spécifique d'huile à travers le ressort des soupapes pour lubrifier le guide.
Je pense que croire que les guides doivent être lubrifié me semble une fausse idée du fonctionnement, c'est plutôt la qualité de l'alliage du guide et son montage qui compte.
D'autant que la limitation de la pression dans le carter par le guide d'échappement comme de la limitation de l'aspiration d'huile par la soupape d'admission dépend de l'ajustage guide/soupape.
Il faut aussi compter que les culbuteurs sont courts, plus court que sur Guzzi, et qu'ils poussent en biais la soupape ce qui ovalise le guide et augmente le jeux avec la queue de soupape qui du coup se pose toujours un peu plus en biais sur le siège et fatigue la tulipe de la soupape qui pour l'échappement casse souvent vers 90'000 kms.

PaB a écrit:J'avoue que le remontage est toujours pas terminé ... disons que deux déménagements de l'atelier ça complique aussi.

Non?
T'as un nouveau placard?

Plus étroit mais avec 4 m de plafond ... tu avais vu la frqiseuse et le Emco 8 ? ben tout y est et le emco 4 est aussi utilisable ... un vrais atelier de sous-marinier, en deux pas ta traversé tout l'espace en longueur et en largeur t'arrives, ... disons, j'arrive à me tourner.
J'ai aussi un fond de boxe pour préparer le moteur et remonter la G/S.