Tige de culbuteurs à la Helmut !
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Tige de culbuteurs à la Helmut !
J'ai trouvé ça mais ne comprenant pas tout si y'en a qu'on plus de neurone ou d'infos...
"Je voulais vous parler d’Helmut Dähne. D’aucun trouveront que je parle souvent de personnages d’Outre-Rhin, mais BMW n’est pas une marque brésilienne et il est donc normal que l’on retrouve beaucoup d’indigènes Teutons autour des histoires de Boxers. Helmut fut un pilote BMW dont je ne sais pas grand chose, mais il paraît qu’il a eu son petit succès dans les années 70 et 80. Helmut a débuté comme arpète chez BMW à Münich (ça aide pour les pièces d’usines plus tard) et il a toujours travaillé au département des essais. Aujourd’hui, il dévoile quelques-uns des trucs simples qu’il utilisait pour permettre à ses moteurs Boxers de survivre à des régimes permanents aux alentours de 8 000 tr/min. Nous parlons ici principalement du moteur de la série /5. Je vous rappelle que ces moteurs avait un arbre à cames placé sous le vilebrequin qui commandait les soupapes via de longues tiges et des culbuteurs. [...] Ensuite, il a divisé les longues tiges en deux tiges courtes de longueur moitié moindre et séparées par un petit cylindre en acier trempé avec une empreinte sphérique concave à chaque extrémité. A présent les petites tiges en aluminium étaient suffisamment rigides pour ne plus flamber. Il a même pu les alléger un peu davantage. Les empreintes sphériques du petit cylindre servaient à bien centrer les tiges courtes dans les tubes de tiges de culbuteurs (vous savez ces tuyaux brillants qui vont par paire sous les cylindres des vieux Boxers et dont l’embase pisse souvent l’huile). Pour bien centrer les courtes tiges, il fallait que le petit cylindre soit centré et guidé dans les tubes. Helmut s’est donc (fait) fabriqué des tubes en laiton (pour un meilleur contrôle des résistances passives = moins de frottement) avec une partie centrale servant au guidage du petit cylindre. Le problème c’est que ces tubes servaient aussi de canalisations de retour d’huile de la culasse vers le carter. Pour ne justement pas bloquer ce flux de retour d’huile, le petit cylindre fût pourvu de rainures longitudinales (des cannelures) ce qui permit aussi de l’alléger de façon conséquente. Au final le petit cylindre pesait 4 grammes. Et voilà le Boxer déjà près à prendre ses 8 000 tr/min de façon permanente (du moins côté distribution)."
Tiré de : http://isatis.mecanique.free.fr/curiosites.html
"Je voulais vous parler d’Helmut Dähne. D’aucun trouveront que je parle souvent de personnages d’Outre-Rhin, mais BMW n’est pas une marque brésilienne et il est donc normal que l’on retrouve beaucoup d’indigènes Teutons autour des histoires de Boxers. Helmut fut un pilote BMW dont je ne sais pas grand chose, mais il paraît qu’il a eu son petit succès dans les années 70 et 80. Helmut a débuté comme arpète chez BMW à Münich (ça aide pour les pièces d’usines plus tard) et il a toujours travaillé au département des essais. Aujourd’hui, il dévoile quelques-uns des trucs simples qu’il utilisait pour permettre à ses moteurs Boxers de survivre à des régimes permanents aux alentours de 8 000 tr/min. Nous parlons ici principalement du moteur de la série /5. Je vous rappelle que ces moteurs avait un arbre à cames placé sous le vilebrequin qui commandait les soupapes via de longues tiges et des culbuteurs. [...] Ensuite, il a divisé les longues tiges en deux tiges courtes de longueur moitié moindre et séparées par un petit cylindre en acier trempé avec une empreinte sphérique concave à chaque extrémité. A présent les petites tiges en aluminium étaient suffisamment rigides pour ne plus flamber. Il a même pu les alléger un peu davantage. Les empreintes sphériques du petit cylindre servaient à bien centrer les tiges courtes dans les tubes de tiges de culbuteurs (vous savez ces tuyaux brillants qui vont par paire sous les cylindres des vieux Boxers et dont l’embase pisse souvent l’huile). Pour bien centrer les courtes tiges, il fallait que le petit cylindre soit centré et guidé dans les tubes. Helmut s’est donc (fait) fabriqué des tubes en laiton (pour un meilleur contrôle des résistances passives = moins de frottement) avec une partie centrale servant au guidage du petit cylindre. Le problème c’est que ces tubes servaient aussi de canalisations de retour d’huile de la culasse vers le carter. Pour ne justement pas bloquer ce flux de retour d’huile, le petit cylindre fût pourvu de rainures longitudinales (des cannelures) ce qui permit aussi de l’alléger de façon conséquente. Au final le petit cylindre pesait 4 grammes. Et voilà le Boxer déjà près à prendre ses 8 000 tr/min de façon permanente (du moins côté distribution)."
Tiré de : http://isatis.mecanique.free.fr/curiosites.html
yohann
Re: Tige de culbuteurs à la Helmut !
Excellent, j'avais jamais lu cet article !
Bizarre, la forme du poussoir...
Bizarre, la forme du poussoir...
Re: Tige de culbuteurs à la Helmut !
Ouais, c'est un peu de la sodomie de drosophiles, là.
Et contrairement à ce que raconte l'auteur, BMW est bien une marque brésilienne.
Plus exactement, il y a une histoire (légende?) qui veut qu'un ingénieur de BMW soit parti au Brésil avec quelques plans de moto dans ses valises et qu'il y ait fondé une société appelée Brasilian Motor Werke, produisant de fidèles copies des motos teutonnes.
Je n'ai jamais eu de confirmation de cet épisode...
Et contrairement à ce que raconte l'auteur, BMW est bien une marque brésilienne.
Plus exactement, il y a une histoire (légende?) qui veut qu'un ingénieur de BMW soit parti au Brésil avec quelques plans de moto dans ses valises et qu'il y ait fondé une société appelée Brasilian Motor Werke, produisant de fidèles copies des motos teutonnes.
Je n'ai jamais eu de confirmation de cet épisode...
jbt
Re: Tige de culbuteurs à la Helmut !
certes mais j'aime bien l'idée très dans l'époque "peu de moyens, beaucoup d'idées" : c'est astucieux et/ou ingénieux , au choix
vu la faible longueur de la pièce, sa dilatation ne devait pas poser de gros problèmes.
Beaucoup d'améliorations sont aussi "dans la tête". Quant tu es persuadé d'avoir le "truc" qui fait la différence, c'est au moins équivalent à 5 ch de plus
vu la faible longueur de la pièce, sa dilatation ne devait pas poser de gros problèmes.
Beaucoup d'améliorations sont aussi "dans la tête". Quant tu es persuadé d'avoir le "truc" qui fait la différence, c'est au moins équivalent à 5 ch de plus
goeland_
Re: Tige de culbuteurs à la Helmut !
Merci Yohann!
Moi j'ai imaginé autre chose...moins couteux
Je n'ai plus qu'à...
Moi j'ai imaginé autre chose...moins couteux
Je n'ai plus qu'à...
pierrot
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