Tartiflatistanaise à Clermont (Haute Savoie) les 16, 17 et 18 septembre 2011

Trop fort Francesco

sympa les tofs,, !!! l'ambiance avait l'air bien bonne, ainsi que le repas !!!mmmmhh une tartiflette !!!

orange racer a écrit:
Trop fort Francesco

Voilà !!!! la même !!! ( j'ai eu le temps de voir les pédales...)

Le tout c'est d'y croire...

Ça,c'est "the eye of the tiger",un œil sur le point de corde,l'autre sur le virage suivant.

'Tain, ne dévoile pas le secret de mes trajectoires !!!!

pas pu me joindre a vous, navré,désolé, mais des impératifs m'on forçé de rester at-home.....

Richard, j'ai un bloc moteur embiellé,au cas ou......

Bin,j'avoue que s'il est en bon état...

Richard de l'Aulagnier a écrit:Bin,j'avoue que s'il est en bon état...

a 1ere vue,oui, mais faudrait que tu vois par toi même

pas mal le trotteur.

edit: à propos de la photo de rock23

Richard de l'Aulagnier a écrit:J'avais déjà helicoylé les 8 filetages... C'est mort,vu ce qu'il reste de matière sur un 1000.

une bonne sangle à cliquet de camionneur....

Marre toi,c'est ce que j'aurais fait si ça m'était arrivé dans un coin un peu éloigné.

Avec le piston en vrac ?

La question est posée : sommes nous encore au Flatistan ?

Une telle admiration béate pour une K.....j'vous demande un peu.....





Ah, c'est une Harley ? j'avions point vu !

Mais non,le piston est pas si en vrac que ça,il pourrait tourner en cas de besoin.

C'est la nouvelle à Dom ?

oggy a écrit:Avec le piston en vrac ?

Bhaaa, juste un coup d'ébarbeuse avant la sangle à cliquets.....

Vendredi matin.
Grand nettoyage;
Tout les participants de la Flatistanaise arrivent, je prépare la maison, et vide le garage au cas ou il pleuve, pour passer un bon coup de balai et pouvoir y faire dormir des campeurs non waterproof.
Un gros coup de tondeuse, quelques stères de bouffe diverse et avariée, et hop, tout est en place pour accueillir les premiers participants, qui arrivent en fin d'après-midi. Ne manque plus qu'une signalisation conforme aux préconisations de la Direction Flatistanaise de l'Equipement:
Tortilla et Mireille, puis Dom, Acatène, Lo84 et DR se pointent. Il fait beau, mais nuit, mais tiede, on calcine quelques saucisses dehors en refaisant le monde et en l'agrémentant de quelques douceurs alcoolisées. Moi, chuis timide, c'est la première fois que j'organise une flatistanaise chez moi, alors pour me détendre, je bois un petit verre ou deux...tout va bien.

Samedi matin, 3h.

Samedi matin, 7h30: je me lève et descends déjeuner (j'ai pas écrit: "je me réveille")
Perplexe, ma fille m'observe et lâche "Papa, tu as un petit lapin qui te grignote dans la tête".
Perspicace...mais je réponds pas, la fonction Langage Oral n'est pas opérationnelle, un ficher .dll est absent.
Samedi matin, 8h00: j'ouvre un oeil:

...et le referme aussitôt.
A l'heure ou j'écris ces lignes, j'ignore toujours si ce brouillard était quelque part entre ma rétine et mon cortex visuel, ou s'il avait une réalité météorologique. N'empêche qu'il faisait beau au réveil, et que là, ça se gâte...
J'erre ici ou là. J'entends des motos qui arrivent. Je comprends rien, sinon que l'expression "Rhum arrangé" s'écrit en fait "Rhum à ranger", en l'occurence à ranger au rayon des trucs à ne pas boire la veille d'accueillir une vingtaine de motards affamés chez soi.
Heureusement, j'ai une moitié formidable. Elle assure. Pas moi.
Devant le blocage de mes principales fonctions, je tente une recette éprouvée en m'appuyant en même temps sur les deux tempes et sur le front, ce qui équivaut à Ctrl+Alt+Supr.
Je retourne me coucher, je veux mourir, j'ai une gueule de bois abominable, plein de motards qui débarquent chez moi et ils parlent fort, en plus il pleut je vais les avoir sur le dos pendant deux jours. Allez, zou, un petit coma.

Dix minutes plus tard, coup de fil de Richard " Je viens pas, j'ai pêté le moteur de la Sancette".
Bon sang, mais c'est bien sur: pour cuver tranquille, voilà LA solution: tous les supprimer.
Du coup, je redémarre en mode sans échec et me rue rends traîne dans la salle de bains. Plus de brouillard, mais j'y découvre un Flatistanais inconnu, qui semble être le résultat d'une tournante autour d'Alice Sapritch avec Schrek et Paul Préboist.

Merde, c'est moi, ça?
En y regardant de plus près, je réalise que les vaisseaux sanguins zebrant le blanc vitreux de mon oeil gauche reprend très exactement la carte au 1/25000e de la balade prévue: elle aura donc lieu, j'ai le road book sous les yeux.
En attendant de trouver un solution acceptable pour me débarrasser de ces envahisseurs qui ne cessent d'affluer, je décide de les affamer. Je fais mine de préparer un barbecue pour donner le change, mais avec le bois au dessus du charbon, lui-même recouvrant les victuailles.
Forcément, ça à mis longtemps à cuire, mais ils sont tous restés quand même.

Visiblement, ils connaissent pas Raoul.
J'avale une boîte de Doliprane pour le repas, j'ai besoin de mes fonctions cognitives pour me débarrasser des invités un à un en les emmenant en promenade à un rythme d'enfer sur des routes glissantes au bords de précipices interminables bordés de sapins effilés, de rochers coupants et de barbelés rouillés.

On va rigoler.

(A suivre...)

oggy a écrit:C'est la nouvelle à Dom ?

Oui.

Monsieur se permet de faire la balade avec un cure dents entre les dents !

jbt a écrit:

mais j'y découvre un Flatistanais inconnu, qui semble être le résultat d'une tournante autour d'Alice Sapritch avec Schrek et Paul Préboist.

En hiéroglyphes je déchiffre : " C'est ta punition mon fils" .

Je t'avais trouvé une petite voix au téléphone,aussi.

Bien rentré à 20h35, la route fût un peu longue.

Grand merci à la famille Tissot pour l'organisation de cette belle rencontre.


Bien mangé bien bu, bien roulé,bien déconné, bien ronflé.
La vie est belle.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Excusez pour les points, je me suis écrasé de fatigue sur le clavier quelques secondes.
Vais me coucher
A vous tous.

Au début, ça a été facile.
En donnant le départ de la balade, j'ai donné comme consigne à Guillaume qui ouvrait: "Vas-y à fond, pousse-les à la faute." De mon côté, je me chargeais de donner une fausse impression de sécurité au convoi, en me postant aux carrefours stratégiques afin de bloquer la circulation.

Ca n'a pas traîné: Vincent coupe une nationale pile à l'instant ou un fourgon prioritaire arrive à sa droite, malgré un freinage désepéré qui a rasé Roland de près.

Et d'un.

Pour Dom, je n'ai pas eu à me creuser la tête longtemps: il m'a suffit de deux points de soudure discrêts sur l'axe de la béquille latérale de sa K1100 pour qu'au premier arrêt il trépassât écrasé sous les 325 kg de sa grande routière confortable. Détail cocasse, le bleu qu'arborait la peau de son visage lorsqu'on a sorti son corps ratatiné rappelait le vert du mien au réveil, mais avec l'impression Limited Edition à l'envers incrustée au milieu du front. Toujours classe, Dom.
Et de deux.

Un arrêt sur le site de la Chambotte et son vertigineux belvédère fut un prétexte idéal pour amener certains tout près du vide. Malheureusement, alors que Christine s'inquiétait de ne plus voir Jé qui était là il y a une seconde, (et de trois...) Claudius venait de prendre une photo qui laissait entrevoir la bourrade amicale que je lui avais assèné dans la nuque, le précipitant malencontreusement dans le vide.
J'ai pris peur lorsque j'ai réalisé que Roland, le Flatisnator redouté, avait compris mes manigances dès le premier "accident".
Heureusement, une ceinture de maintien lombaire et quelques cailloux calcaires ramassés dans les fourrés complices font une fronde très efficace pour réduire les témoins gênants au silence:
Et de quatre...

Et de cinq!

A suivre...