Mesure débattement chaîne de transmission

La question est dans le titre :
Le débattement (la fourchette de tolérance indiquée par le constructeur) c'est (à mi-distance entre les pignons de sortie de boite et de roue) :
1) la distance entre le brin inférieur au repos et le brin inférieur poussé vers le haut au maxi.
2) la distance entre le brin inférieur poussé vers le bas au maxi et le brin inférieur poussé vers le haut au maxi.
Merci de votre réponse éclairée.

Réponse 1.

beaujolais racer a écrit:Réponse 1.

Avec suspension au repos ou contrainte?

J’ai toujours fait selon 2. Selon 1 la chaîne serait vraiment trop détendue. Mais je n’ai que 7cm de débattement à l’arrière.

Merci les gars, me voilà bien avancé.
Quand j'ai fini, je mets 6 sacs de pellets sur la selle, moto verticale sur les roues pour vérifier.
Sur la VStrom, il y a 5mm d'écart suivant la méthode 1ou 2.

Sinon la vraie méthode, c'est ni au repos, ni en contrainte mais au point de tension maxi de la chaîne, se trouvant sauf bizarrerie technique lorsque pignon de sortie de boîte, axe de bras oscillant et axe de roue sont alignés. Il faut alors +/- 2cm de débattement sur le brin du bas à son point milieux. 
On mesure ça, on règle, et vu que c'est chiant, après avoir mis la moto sur béquille on va remesurer le débattement entre un point repère du bras oscillant et le brins bas de la chaîne. Cette mesure sera la vraie bonne référence, et facile par la suite à répliquer.
C'est simple quoi !

Salut.
Toujours employé la version 2 itou...
-je viens de vérifier sur le Tuono ( 120mm de course d'amortisseur, 25mm de débattement conseillé, chaîne qui a déjà du vécu) et la Funduro (env. 170mm, entre 20 et 30mm conseillés, chaîne avec env 10 000km, comme
 neuve).
Résultat : grandmax 5mm de différence entre les 2 méthodes( environ 2/3mm sur la Funduro)... 

Tant que la chaîne se fait oublier ( pas de bruit, d'à-coups,...) et ne bride pas les performances/le confort... c'est que ce n'est pas trop mal réglé.

On est un peu dans les points de détail, mais sans sombrer dans lenc.... de mouches le diable se niche parfois dans les détails.
5mm de différence entre les deux méthodes ( préconisées l'une ou l'autre par les constructeurs en fonction des machines) c'est pas beaucoup.
Si j'utilise toujours la première, c'est parce que ainsi j'ai moins de chance de trop tendre la chaîne.
Et il vaut mieux, et de loin une chaîne un poil détendue que l'inverse, vu les dégâts considérables que peut faire une chaîne trop tendue sur l'arbre de boîte et son roulement.

Maladie bien connue des Africa Twin rd07 entre autres, peut-être due à un arbre un peu trop tendre mais beaucoup plus sûrement à une chaîne trop tendue par des propriétaires inexpérimentés et une absence de graissage des cannelures à la molykote lors du remplacement du pignon.
J'en profite pour rappeler la nécessité de ce graissage, aussi indispensable que celui des cannelures de couple conique sur nos flats.
Avec de la molykote, la graisse à roulement ne sert pratiquement à rien.

D’un autre coté, une chaine trop tendue peut aider si on a un amortisseur arrière qui a tendance à talonner.

Palica Gringo a écrit:D’un autre coté, une chaine trop tendue peut aider si on a un amortisseur arrière qui a tendance à talonner.

Une suspension à chaîne, quoi ? 

beaujolais racer a écrit:
Si j'utilise toujours la première, c'est parce que ainsi j'ai moins de chance de trop tendre la chaîne.
Et il vaut mieux, et de loin une chaîne un poil détendue que l'inverse, vu les dégâts considérables que peut faire une chaîne trop tendue sur l'arbre de boîte et son roulement.

Maladie bien connue des Africa Twin rd07 entre autres, peut-être due à un arbre un peu trop tendre mais beaucoup plus sûrement à une chaîne trop tendue par des propriétaires inexpérimentés et une absence de graissage des cannelures à la molykote lors du remplacement du pignon.
J'en profite pour rappeler la nécessité de ce graissage, aussi indispensable que celui des cannelures de couple conique sur nos flats.
Avec de la molykote, la graisse à roulement ne sert pratiquement à rien.

Oui, je n'avais pas précisé mais je mets un poil plus pour le débattement, en utilisant la "méthode 2"... donc sans doute pareil que la 1 ( à 1,5mm près, peut-être   )

-Bonne précision le graissage de l'entrainement de l'arbre (ça je n'ai jamais fait! ) , donc j'en prend note

Je ne comprends pas trop : graisser la zone de contact du PSB et de son arbre de sortie ? 
Je n'ai jamais fait non plus.

Francesco a écrit:Je ne comprends pas trop : graisser la zone de contact du PSB et de son arbre de sortie ? 
Je n'ai jamais fait non plus.

Moi non plus. 
D'autant que cette zone est généralement naturellement grasse.

J'imagine que Beaujolais propose de graisser l'axe au niveau du joint spi ou roulement( comme pour un axe de roue ) ... sinon en extérieur je ne vois pas trop l'intérêt non-plus.
Et en interne, c'est forcément huilé, il me semble.

nortonton a écrit:

Francesco a écrit:Je ne comprends pas trop : graisser la zone de contact du PSB et de son arbre de sortie ? 
Je n'ai jamais fait non plus.

Moi non plus. 
D'autant que cette zone est généralement naturellement grasse.

Sur une anglaise elle est parfois même dégoulinante

Il s'agit d'appliquer de la graisse au bisulfure de molybdène sur les cannelures de l'arbre, exactement comme sur un couple conique . Et de même, ça limite l'usure d'icelles.

Même si la zone semble grasse grâce à la lubrification de la chaîne, le lubrifiant est forcément centrifugé par la rotation du pignon et la jonction pignon/arbre reste sèche.

Ah, ok, merci.
Mais sur mes bécanes,  le lubrifiant a le temps de descendre par inertie, alors c'est un peu différent.