Question historique BM

Boxer ou twin flat ?

Francesco a écrit:Boxer ou twin flat ?

Ce ne sont pas des camions Volvo, mais la dame est aware

La dame, la dame, faut le dire vite on dirait plutôt une athlète Russe gonflée aux hormones... 

ldx a écrit:La dame, la dame, faut le dire vite on dirait plutôt une athlète Russe gonflée aux hormones... 

Et elle réussit le grand écart aussi bien que Jean-Claude Van Damme

Ah ces athlètes ! 

NONO84 a écrit:Et ça, c'est un truc qui m'a toujours heurté... pourquoi appeler "tête"  ce qui est en bas ? Je suis rassuré de voir que nos voisins sont logiques, eux !  Y aurait-il une explication ?

Moi je ne l'ai pas
Ça fait partie de ces bizarreries comme le tourne-à-gauche que l'on tourne vers la droite, le micromètre qui mesure des centièmes et pas des microns...etc

Oui, ou encore " culbuteurs" 
Non, Monsieur ; on doit dire ; "basculeurs"...

 ça alors !!! pourtant, on dit moteur culbuté et non moteur basculé, non ?

Souvent les désignations sont anthropomorphiques et le domaine mécanique n’y échappe pas. Pour expliquer pied et tête de bielle, il faut peut-être remonter plus loin, à savoir au cylindre borgne. Un cylindre borgne est ouvert d’un côté et fermé de l’autre, c’est-à-dire qu’il a un fond, autrement dit un cul, tout comme une bouteille. Quand, par commodité, on a détaché ce cul, c’est devenu une culasse, mais c’est toujours resté le fond, et il est normal que du côté du fond soit le pied *. De l’autre côté, c’est évidemment la tête, par analogie au corps humain.
 
Les Allemands voit le moteur dans l’autre sens, et pour eux la culasse détachable (Zylinderkopf) est la « tête ». Il est donc logique que de ce côté-là soit aussi Pleuelkopf (ce que les Français appellent pied de bielle), le côté opposé étant évidemment Pleuelfuss (ce que les Français appellent tête de bielle, mais littéralement, en allemand, Fuss est le pied)  **
 
Il y a donc une logique à tout cela et si le traducteur a la connaissance thématique, il ne fera pas d’erreur.
 
Les Anglais puritains ont évité toute connotation corporelle et se contentent de small end et big end.
 
* Je préviens ici la remarque de beaujolais racer qui prétendra qu’il s’agit en l’occurrence du fameux pied au cul.
 
** Je devance ici la remarque de PizzaRoller qui dira qu’avec des explications pareilles on n’est pas près de prendre le sien.
 
Cordialement

Toutafé ! 

Si après toutes ces réponses, le fils de JairF n'a pas les idées cul par dessus tête, on aura de la chance.

jpd a écrit:

"S'il vous plaît, n'appelez pas ça boxer.

Techniquement, il est correct de dire que ce moteur est un flat-12,

ou a 12 cylindres avec les culasses à un angle en V de 180°.

La différence entre ce moteur et un vrai 'boxer' est que sur le moteur Ferrari

les bielles correspondantes de chaque banc sont accouplées sur le même maneton,

donc les deux pistons se déplacent dans le même sens, alors que dans un vrai moteur boxer

(par exemple le moteur six cylindres à plat Porsche) les pistons se déplacent dans des directions opposées."

Generalement tous les 12 à plat sont des flat, mais jamais des boxers
sinon le vilo serait trop long.
Ferrari, mais aussi celui de la porsche 917, ou celui de matra

1969. Assemblage des moteurs de la 917. Regardez ce que tiennent les deux mécanos dans leur main gauche. 2 pieds de bielle d'un même banc de cylindres.

popov1100 a écrit:les 12 à plat sont des flat, mais jamais des boxers

Toujours pas compris d'où vous sortez cette nuance  
J'ai un dictionnaire technique français/allemand de 1965, j'ai regardé à "Boxermotor" : "moteur à cylindres opposés horizontaux".
Que les manetons soient communs ou pas n'a pas de rapport : cylindres horizontaux et opposés, c'est tout.

"Sur la base d'une 908, équipée d'un moteur huit cylindres trois litres et 258 kW (350 PS ), prît forme un coupé massif muni d'un 12 cylindres de 4,5 litres. Contrairement à l'opinion publique, il ne s'agissait pas d'un moteur type BOXER mais d'un V12 ouvert à 180 dégrés d'une puissance de 427KW (580 PS)."

Un V12 de feu!

Le moteur de la 917 est sans aucun doute la pièce centrale de l’auto. Appelé « Type 912 », il est conçu par l’équipe du célèbre ingénieur Hans Mezger (à qui l’on doit aussi le moteur de la 911 ainsi que le bloc TAG-Porsche de formule 1).
Généralement désigné comme un 12 cylindres à plat, il s’agit en réalité d’un V12 à l’angle très ouvert. En effet, son concepteur, Hans Mezger, préfère le terme de V12 à 180° étant donné que les bielles (disposées par paires) partagent un même maneton. Une solution technique retenue pour réduire le nombre de pièces en mouvement et les frictions à l’intérieur du moteur.
Le moteur possède le même alésage et la même course que le 8 cylindres de la Porsche 908 qui court déjà au Mans à cette époque. Mais le moteur Type 912 n’est pas un moteur de « 908 et demi » (huit cylindres plus quatre pour arriver à douze) comme on l’entend souvent. La base est semblable, cependant il y a eu tant de modifications réalisées que Mezger trouve ce qualificatif inapproprié.
Au niveau du haut moteur, les quatre arbres à cames (2 par banc de cylindres) ouvrent et ferment deux soupapes par cylindre. Ils ne sont pas entraînés par une courroie ou une chaîne mais par une cascade de pignons. L’alimentation en essence est confiée à Bosch qui a mis au point un système d’injection mécanique associé à un allumage électronique.

Le moteur est refroidi par air. Porsche n’a pas développé de refroidissement liquide car le temps manquait et il souhaitait participer au Championnat du monde d’endurance dès la saison 1969. Pour évacuer les calories générées par le 12 cylindres, une turbine en plastique se charge de souffler de l’air frais sur le moteur, comme dans une Porsche 911.
Un choix technique qui aurait fait dire à Enzo Ferrari « qu’il n’y a rien à craindre d’un moteur refroidi par air ». L’histoire allait bientôt lui donner tort…
Passé au banc de puissance pour la première fois en décembre 1968, le bloc de 4,5 litres de cylindrée libère 520 chevaux dès son premier passage!
Après quelques améliorations suite à des fissures repérées au niveau du carter, l’équipe de Hans Mezger arrive rapidement à 542 puis à 580 chevaux grâce à des échappements optimisés.




https://mobile.guideautoweb.com/articles/53346/l-histoire-de-la-porsche-917-veritable-legende-sur-quatre-roues/

Zündappmann a écrit:

popov1100 a écrit:les 12 à plat sont des flat, mais jamais des boxers

Que les manetons soient communs ou pas n'a pas de rapport

Boxer :


Pas boxer :

Si tu ne vois pas la différence entre les manetons, on ne peut plus rien pour toi

jpd a écrit:

Ca c'est le 16 cylindres : ultime de chez ultime   Jamais couru à ma connaissance ?

Philooo a écrit:

Zündappmann a écrit:

popov1100 a écrit:les 12 à plat sont des flat, mais jamais des boxers

Que les manetons soient communs ou pas n'a pas de rapport

Boxer :


Pas boxer :

Si tu ne vois pas la différence entre les manetons, on ne peut plus rien pour toi

Mais oui, bien sûr, c'est évident : les bandes thermiques ! 

On ne va pas tarder à ressortir les moules frites ... ..

goeland_ a écrit:
Ca c'est le 16 cylindres : ultime de chez ultime   Jamais couru à ma connaissance ?

Exact, j'ai modifié.

ffrd a écrit:

Exactement ça

Philooo a écrit:
Boxer :


Pas boxer :

Si tu ne vois pas la différence entre les manetons, on ne peut plus rien pour toi

Bon sang mais c'est bien sûr ! Tout s'éclaire !
Avec un boxeur on comprend tout de suite l'analogie avec les bielles sur des manetons séparés, alors que juste des cylindres opposés non
Et toi par contre tu vois donc une analogie entre le hula hoop et le flat à un seul maneton on peut pas grand chose pour toi non plus

Bon je déclare forfait. On en discute autour d'une bière à l'occas', mais là derrière le clavier vous m'épuisez.
Surtout quand je lis des trucs comme "ce n'est pas un boxer mais un V ouvert à 180°"
Faudra quand même penser à dire à Honda que son Transalp c'est pas un V twin mais un boxer fermé à 52°

Allez je stoppe sur ce post.