Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
4 participants
Page 1 sur 1
Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
Petit gars des Landes je n’ai pas eu souvent l’occasion de voir la neige à Mont de Marsan (sauf hivers 85/86). Et mes parents ne m’ont pas initié au joies du ski.
Plus tard, beaucoup plus tard, le boulot m’a emmener plus à l’Est, pendant 11 ans dans l’Ain. Pour situer grosso modo c’est entre Lyon et Genève.
A cette époque je pratiquais assidûment l’enduro, tous les week-end, et participais au championnat de ligue Dauphiné Savoie.
Dans ces régions aux longs hivers rigoureux et aux stations de ski à proximité, des copains d’enduro m’avaient initié à la glisse sur ski.
Le soir ils revenaient me chercher, et me racontaient leur journée sur des pistes merveilleuses serpentant entre les sapins, leurs grand dérapages, et éclats de rires..
Suivant leurs conseils Il me fallait acquérir les bases de sécurité. Je devais mettre mes pieds vers l’intérieur pour faire « chasse-neige ». Je ne pourrais les suivre qu’après maîtrise totale de cette technique. Je me voyais ridicule à 40 ans passés, en bas des pistes avec les petits enfants, qui se moquaient de moi à chacune de mes chutes, en-pétré avec ces bâtons et skis immenses. Et en plus ces p….n de chaussures me font mal aux pieds !
Un beau jour de l’année 1999 dans la revue Moto Verte, je vois un drôle d’engin constitué de tubes d’acier avec un surf de neige dessous et au bout d’un guidon sans frein une fourche de BMX avec un autre surf très court.
L’utilisateur se tient debout sur le surf arrière le guidon dans les mains. Une sorte de croisement entre un BMX et une trottinette des neiges.
C’est un Snowscoot !
En 1991 un savoyard professionnel de BMX à voulu combiner sa passion et le Snowboard, et a déposé le brevet du Snowscoot.
Il ne faut pas le confondre avec le « véloski » qui était apparu bien avant, sur lequel on est assis, et dont l’usage restreint ne permis pas son développement.
Au cœur de l’hiver suivant, mes copains d’enduro organisent une journée ski :
- Allez viens avec nous, de toute façon il y a trop de neige, on ne peux pas rouler en enduro, tu perfectionnera ton « chasse neige »…..
- Non ! le chasse-neige c’est fini pour moi. Par contre je vais louer un Snowscoot . J’ai appris qu’il y en un à louer à la station de ski !
Avant de partir de la boutique de location, je demande timidement comment on se sert de cet étrange appareil :
- Facile ! Tu s’est faire du vélo ? C’est pareil !
Là, j’ai rencontré un bon vendeur. Me voila parti sur les pistes. Tout n’est pas exactement aussi facile, mais l’engin a beaucoup d’avantage pour lui dans sa phase de découverte.
Comme sur une trottinette, on se tient debout les pieds passant sous une grosse sangle sans être attaché au Snowscoot.
Les pieds sont confortablement installés dans des chaussures de surf énormément plus souple que celles de ski et qui permettent la marche.
Par mesure de sécurité, autour d’une jambe un Leach (sorte de longe élastique) vous relie au Snowscoot.
Photo prise lors de ma première journée de location...d'accord la chute n'est pas loin
Quand on sait faire de la moto (où du velo) tout terrain, qu’on est pas trop surpris quand l’arrière veut passer devant, on comprends que tout se joue sur les transferts de masse. En gardant les jambes fléchis, la ligne d’épaule bien au-dessus de la barre de guidon pour bien charger l’avant et imposer sa volonté dans le choix de la direction, le regard est primordial. On appui à droite- il va à droite. Pour tourner et ralentir, il faut mettre tout son poids sur la jambe du coté ou l’on veut aller.
Les descentes se succèdent et l’expérience acquise permet de mieux appréhender le comportement du Snowscoot. Le transfert de masse vers l’arrière est indispensable dans la neige poudreuse et permet une prise de vitesse immédiate sur les pistes damées. Alors que sur piste dure et/ou passage glacé il faudra encore plus charger l’avant.
Pour les freins…. Et bien il faudra s’en passer, comme en ski , seul l’évitement et la mise en dérapage ralentiront l’équipage.
Je trouve que physiquement la pratique du Snowscoot est beaucoup moins éprouvante pour les jambes que le ski, les efforts étant repartis sur les jambes et les bras.
Dès la première matinée je descendais avec plaisir les pistes vertes et l’après midi je m’aventurais sur les bleus de la station de Lelex-Crozet dans le Jura.
Une super journée. Une super expérience. Dans cette station les seuls équipements de remontées mécaniques étaient des téléski (tire-fesses), pour un premier contact avec le Snowscoot ce n’est pas le plus facile. Les débuts dans une station équipé de télésièges sont plus facile.
Les stations de ski étant régis comme des domaines privés, le directeur de station édite le règlement intérieur. Certaines rares stations n’autorise pas le Snowscoot, beaucoup l’autorise uniquement sur les télésièges.
L’hiver s’est terminé, j’ai repris mes entérinements d’enduro et au printemps la saison de compétition.
Dans l'Ain, souvenir de balade enduro dans la neige.
Comme j’avais raconté mon initiation au Snowscoot à un ami sponsor, celui ci me fit un jour la surprise de m’en offrir un !
Superbe Snowscoot original fabriqué par les cycle SUNN (pour ceux qui connaissent, autrefois à Saint Gaudens).
L’hiver suivant je laissais la moto avec moins de remords pour m’éclater sur les superbes pistes de skis des stations du Jura et des Alpes. Les réseaux sociaux n’existait pas encore, c’est toujours seul et à force de persévérances que j’affinais ma technique. En fin de saison, j’arrivais à suivre mes copains skieurs.
Un collègue de boulot très bon bricoleur et fin vététiste s’intéressa à mon Snowscoot :
- Tu me le prête, je prends toutes les cotes et je fais 2 châssis en tubes d’aluminium.
Pour la saison suivante nous étions 2 à partager nos ressentis et notre progression en fut plus rapide.
Les pistes c’est bien mais nous commencions à goûter aux « entre pistes ». Puis ce fut dans les neiges poudreuses et non damées du hors piste que le Snowscoot nous révéla tout son potentiel.
En 2003, autour d’un apéritif avec un autre copain très bon skieur, il nous dit :
-Sur le magasine VeloVert il y a une pub pour une compétition, la ScootAvalanche on s’inscrit ?
- C’est où ?
- Dans la station des Carroz d’Araches en Haute Savoie
- T’es pas cap.
- Chiche !
Nous voila parti pour participer à la première ScootAvalanche !
Cette compétition consistait en une descente longue durée, départ 1 par 1 au chronomètre avec une première partie sur piste damée agrémentée de virages relevés, tremplins, tables, séries de woops puis s’enchaînait sur une longue piste non damée qui descendait au travers d’une foret avec arrivée à la station.
Le samedi matin accueil de la petite centaine de concurants venant de France, Suisse, Italie, Slovaquie et Espagne. Essais libres sur la partie damée. Je me ramasse salement dans la série de woops.
Ce fut aussi l’occasion de rencontrer Frank Pétoud le concepteur des premiers Snowscoot, qui sortait un prototype tout carbone. Il me le fit essayer. Outre la légèreté évidente, je trouvais l’engin particulièrement inconfortable, trop nerveux et rigide pour moi.
L’après midi départ pour la première manche chronométrée dans l’ordre des dossards.
Le soir massage de l’épaule douloureuse suite à la chute et rendez vous pour la démonstration de sauts freestyle de nuit puis feu d’artifice.
Dimanche matin 2éme manche, départ dans l’ordre inverse des chronos de la veilles, classement final pour les 60 rescapés, et remise des prix.
Les compétions de Snowscoot sont pratiqués en hivers par de jeunes sportifs de haut niveau principalement issus du BMX et VTT de Descente. Des Djeuns qu’on pas froid aux yeux !
C’est à la faveur de notre audace que nous nous sommes retrouvé classés dans une compétition internationale de cette nouvelle discipline qui restait méconnue.
Je suis 48ème au classement général, et 3éme des plus de 40 ans. Ce qui me valu le privilège de monter sur le podium en catégorie « Master40 ».
Le règlement de cette compétition imposant le port d’un casque, je mis celui que j’utilisais en enduro. Et lors de toutes mes sorties suivantes je ne remis jamais un simple bonnet.
Depuis le Snowscoot continu à se développer doucement. Des championnat du monde sont organisés. Le Snowscoot a été présenté aux jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006.
Il est proposé à la location dans beaucoup de stations. Mais ces 25 dernières années les nouveaux skis étant devenus plus faciles et plus fun ( et leurs chaussures plus confortables) leur part continue à progresser, y compris face aux snowboards.
Une très grande partie de la production française de Snowscoot partait à l’exportation au Japon. Plusieurs marques japonaises furent créés, puis distribuées à leurs tours en France. Afin d’apporter plus de confort, une société française développa un appareil tout suspendu, fourche et amortisseurs issus du VTT.
Depuis notre installation en région toulousaine, tous les ans bien caché sous mon casque de moto tout terrain, à 62ans, je me régale de quelques journées de glisses, au cours desquelles je retrouve une part des sensations du pilotage enduro.
Il y a quelques jours à Peyragudes...neige de printemps.
Plus tard, beaucoup plus tard, le boulot m’a emmener plus à l’Est, pendant 11 ans dans l’Ain. Pour situer grosso modo c’est entre Lyon et Genève.
A cette époque je pratiquais assidûment l’enduro, tous les week-end, et participais au championnat de ligue Dauphiné Savoie.
Dans ces régions aux longs hivers rigoureux et aux stations de ski à proximité, des copains d’enduro m’avaient initié à la glisse sur ski.
Le soir ils revenaient me chercher, et me racontaient leur journée sur des pistes merveilleuses serpentant entre les sapins, leurs grand dérapages, et éclats de rires..
Suivant leurs conseils Il me fallait acquérir les bases de sécurité. Je devais mettre mes pieds vers l’intérieur pour faire « chasse-neige ». Je ne pourrais les suivre qu’après maîtrise totale de cette technique. Je me voyais ridicule à 40 ans passés, en bas des pistes avec les petits enfants, qui se moquaient de moi à chacune de mes chutes, en-pétré avec ces bâtons et skis immenses. Et en plus ces p….n de chaussures me font mal aux pieds !
Un beau jour de l’année 1999 dans la revue Moto Verte, je vois un drôle d’engin constitué de tubes d’acier avec un surf de neige dessous et au bout d’un guidon sans frein une fourche de BMX avec un autre surf très court.
L’utilisateur se tient debout sur le surf arrière le guidon dans les mains. Une sorte de croisement entre un BMX et une trottinette des neiges.
C’est un Snowscoot !
En 1991 un savoyard professionnel de BMX à voulu combiner sa passion et le Snowboard, et a déposé le brevet du Snowscoot.
Il ne faut pas le confondre avec le « véloski » qui était apparu bien avant, sur lequel on est assis, et dont l’usage restreint ne permis pas son développement.
Au cœur de l’hiver suivant, mes copains d’enduro organisent une journée ski :
- Allez viens avec nous, de toute façon il y a trop de neige, on ne peux pas rouler en enduro, tu perfectionnera ton « chasse neige »…..
- Non ! le chasse-neige c’est fini pour moi. Par contre je vais louer un Snowscoot . J’ai appris qu’il y en un à louer à la station de ski !
Avant de partir de la boutique de location, je demande timidement comment on se sert de cet étrange appareil :
- Facile ! Tu s’est faire du vélo ? C’est pareil !
Là, j’ai rencontré un bon vendeur. Me voila parti sur les pistes. Tout n’est pas exactement aussi facile, mais l’engin a beaucoup d’avantage pour lui dans sa phase de découverte.
Comme sur une trottinette, on se tient debout les pieds passant sous une grosse sangle sans être attaché au Snowscoot.
Les pieds sont confortablement installés dans des chaussures de surf énormément plus souple que celles de ski et qui permettent la marche.
Par mesure de sécurité, autour d’une jambe un Leach (sorte de longe élastique) vous relie au Snowscoot.
Photo prise lors de ma première journée de location...d'accord la chute n'est pas loin
Quand on sait faire de la moto (où du velo) tout terrain, qu’on est pas trop surpris quand l’arrière veut passer devant, on comprends que tout se joue sur les transferts de masse. En gardant les jambes fléchis, la ligne d’épaule bien au-dessus de la barre de guidon pour bien charger l’avant et imposer sa volonté dans le choix de la direction, le regard est primordial. On appui à droite- il va à droite. Pour tourner et ralentir, il faut mettre tout son poids sur la jambe du coté ou l’on veut aller.
Les descentes se succèdent et l’expérience acquise permet de mieux appréhender le comportement du Snowscoot. Le transfert de masse vers l’arrière est indispensable dans la neige poudreuse et permet une prise de vitesse immédiate sur les pistes damées. Alors que sur piste dure et/ou passage glacé il faudra encore plus charger l’avant.
Pour les freins…. Et bien il faudra s’en passer, comme en ski , seul l’évitement et la mise en dérapage ralentiront l’équipage.
Je trouve que physiquement la pratique du Snowscoot est beaucoup moins éprouvante pour les jambes que le ski, les efforts étant repartis sur les jambes et les bras.
Dès la première matinée je descendais avec plaisir les pistes vertes et l’après midi je m’aventurais sur les bleus de la station de Lelex-Crozet dans le Jura.
Une super journée. Une super expérience. Dans cette station les seuls équipements de remontées mécaniques étaient des téléski (tire-fesses), pour un premier contact avec le Snowscoot ce n’est pas le plus facile. Les débuts dans une station équipé de télésièges sont plus facile.
Les stations de ski étant régis comme des domaines privés, le directeur de station édite le règlement intérieur. Certaines rares stations n’autorise pas le Snowscoot, beaucoup l’autorise uniquement sur les télésièges.
L’hiver s’est terminé, j’ai repris mes entérinements d’enduro et au printemps la saison de compétition.
Dans l'Ain, souvenir de balade enduro dans la neige.
Comme j’avais raconté mon initiation au Snowscoot à un ami sponsor, celui ci me fit un jour la surprise de m’en offrir un !
Superbe Snowscoot original fabriqué par les cycle SUNN (pour ceux qui connaissent, autrefois à Saint Gaudens).
L’hiver suivant je laissais la moto avec moins de remords pour m’éclater sur les superbes pistes de skis des stations du Jura et des Alpes. Les réseaux sociaux n’existait pas encore, c’est toujours seul et à force de persévérances que j’affinais ma technique. En fin de saison, j’arrivais à suivre mes copains skieurs.
Un collègue de boulot très bon bricoleur et fin vététiste s’intéressa à mon Snowscoot :
- Tu me le prête, je prends toutes les cotes et je fais 2 châssis en tubes d’aluminium.
Pour la saison suivante nous étions 2 à partager nos ressentis et notre progression en fut plus rapide.
Les pistes c’est bien mais nous commencions à goûter aux « entre pistes ». Puis ce fut dans les neiges poudreuses et non damées du hors piste que le Snowscoot nous révéla tout son potentiel.
En 2003, autour d’un apéritif avec un autre copain très bon skieur, il nous dit :
-Sur le magasine VeloVert il y a une pub pour une compétition, la ScootAvalanche on s’inscrit ?
- C’est où ?
- Dans la station des Carroz d’Araches en Haute Savoie
- T’es pas cap.
- Chiche !
Nous voila parti pour participer à la première ScootAvalanche !
Cette compétition consistait en une descente longue durée, départ 1 par 1 au chronomètre avec une première partie sur piste damée agrémentée de virages relevés, tremplins, tables, séries de woops puis s’enchaînait sur une longue piste non damée qui descendait au travers d’une foret avec arrivée à la station.
Le samedi matin accueil de la petite centaine de concurants venant de France, Suisse, Italie, Slovaquie et Espagne. Essais libres sur la partie damée. Je me ramasse salement dans la série de woops.
Ce fut aussi l’occasion de rencontrer Frank Pétoud le concepteur des premiers Snowscoot, qui sortait un prototype tout carbone. Il me le fit essayer. Outre la légèreté évidente, je trouvais l’engin particulièrement inconfortable, trop nerveux et rigide pour moi.
L’après midi départ pour la première manche chronométrée dans l’ordre des dossards.
Le soir massage de l’épaule douloureuse suite à la chute et rendez vous pour la démonstration de sauts freestyle de nuit puis feu d’artifice.
Dimanche matin 2éme manche, départ dans l’ordre inverse des chronos de la veilles, classement final pour les 60 rescapés, et remise des prix.
Les compétions de Snowscoot sont pratiqués en hivers par de jeunes sportifs de haut niveau principalement issus du BMX et VTT de Descente. Des Djeuns qu’on pas froid aux yeux !
C’est à la faveur de notre audace que nous nous sommes retrouvé classés dans une compétition internationale de cette nouvelle discipline qui restait méconnue.
Je suis 48ème au classement général, et 3éme des plus de 40 ans. Ce qui me valu le privilège de monter sur le podium en catégorie « Master40 ».
Le règlement de cette compétition imposant le port d’un casque, je mis celui que j’utilisais en enduro. Et lors de toutes mes sorties suivantes je ne remis jamais un simple bonnet.
Depuis le Snowscoot continu à se développer doucement. Des championnat du monde sont organisés. Le Snowscoot a été présenté aux jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006.
Il est proposé à la location dans beaucoup de stations. Mais ces 25 dernières années les nouveaux skis étant devenus plus faciles et plus fun ( et leurs chaussures plus confortables) leur part continue à progresser, y compris face aux snowboards.
Une très grande partie de la production française de Snowscoot partait à l’exportation au Japon. Plusieurs marques japonaises furent créés, puis distribuées à leurs tours en France. Afin d’apporter plus de confort, une société française développa un appareil tout suspendu, fourche et amortisseurs issus du VTT.
Depuis notre installation en région toulousaine, tous les ans bien caché sous mon casque de moto tout terrain, à 62ans, je me régale de quelques journées de glisses, au cours desquelles je retrouve une part des sensations du pilotage enduro.
Il y a quelques jours à Peyragudes...neige de printemps.
URSULE
Re: Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
J'en avais fabriqué un à mon fils avec un cadre de BMX trouvé à la décharge (du temps où on pouvait aller fouiller) et deux monoskis complètement rincés.
Heureusement à 10 ans on n'est pas bien lourd mais il a quand même fini par le casser et il est retourné à la décharge. (le snowscoot, pas mon fils).
Heureusement à 10 ans on n'est pas bien lourd mais il a quand même fini par le casser et il est retourné à la décharge. (le snowscoot, pas mon fils).
BernardP
Re: Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
Punaise!!! Quand j’ai vu ce snowscoot j’ai fait un bon dans le temps. En 1996 exactement et je me suis dis : le monde est petit.
On s’est peut être déjà croisé sur une piste.
A Piau Engaly par exemple et 1998… ou bien aux Contamines… bref.
J’ai bien connuce trou du cul de Franck Petoud aussi. Les belles années de Franck au sein de Sunn.
A cette époque je suis étudiant en design produit, j’ai 22 ans, j’ai 15 ans de BMX derrière moi et le snowscoot est une révélation.
Je retrouve mes sensations et je participe à pas mal de compétitions avec un snowscoot fait maison. Au final j’en ai fait mon projet de diplôme et ça m’a valu de sortir major de promotion. C’était le premier cadre de snowscoot en carbone fonctionnel au monde!!. Le reste du snowscoot est de série sauf les patins dont il n’y a eu que deux paires. Des protos un peu souples.
Bref. Ce proto dort dans mon garage un jour je le mettrai au mur.
Après m’avoir fait miroiter monts et merveilles Franck est finalement « parti » avec mes créations, y compris des dessins originaux de snowscoot tout suspendus (qui ne sont sortis que 8 ans plus tard et que je dois encore avoir quelque part). Quand on est étudiant sans moyens c’est facile de se faire déposséder.
Bref. Je partage l’exceptionnelle expérience et le plaisir absolu que procure cet engin. Et je suis content d’avoir chez moi un morceau de l’histoire de ce bidule hors du commun.
Merci pour ce saut dans le temps qui m’a rappelé plein de bons souvenirs!!!
On s’est peut être déjà croisé sur une piste.
A Piau Engaly par exemple et 1998… ou bien aux Contamines… bref.
J’ai bien connu
A cette époque je suis étudiant en design produit, j’ai 22 ans, j’ai 15 ans de BMX derrière moi et le snowscoot est une révélation.
Je retrouve mes sensations et je participe à pas mal de compétitions avec un snowscoot fait maison. Au final j’en ai fait mon projet de diplôme et ça m’a valu de sortir major de promotion. C’était le premier cadre de snowscoot en carbone fonctionnel au monde!!. Le reste du snowscoot est de série sauf les patins dont il n’y a eu que deux paires. Des protos un peu souples.
Bref. Ce proto dort dans mon garage un jour je le mettrai au mur.
Après m’avoir fait miroiter monts et merveilles Franck est finalement « parti » avec mes créations, y compris des dessins originaux de snowscoot tout suspendus (qui ne sont sortis que 8 ans plus tard et que je dois encore avoir quelque part). Quand on est étudiant sans moyens c’est facile de se faire déposséder.
Bref. Je partage l’exceptionnelle expérience et le plaisir absolu que procure cet engin. Et je suis content d’avoir chez moi un morceau de l’histoire de ce bidule hors du commun.
Merci pour ce saut dans le temps qui m’a rappelé plein de bons souvenirs!!!
headfirst
Re: Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
____________________
Cousindamérix
**************
- Alors, tout s’est passé comme prévu ?
- Non, mais c’était prévu.
Storm
Palica Gringo
Re: Ca n'a pas 2 roues mais un guidon....Sport divers ( d'hiver)
@headfirst
Ah oui ! on aurai pu se croiser sur les pistes.
Quelle histoire, avec ton cadre carbone tu es donc un des acteur majeur du développement du Snowscoot.
Le châssis carbone faisait rêver par sa technologie, sont poids, sa beauté...
Moins par son prix de vente.
Le prix étant fixé parce trou du cul de Franck Petoud, pour reprendre ton expression(ce qui m'avait été confirmé par d'autres personnes ayant eu des relations commerciales avec lui).
Le Snowscoot en carbone qu'on voit sur ma photo et que F Petoud utilisait aux Carroz est peut être un de tes prototype ?
Il me l'avait prêté, outre l'avantage de la légèreté, j'avais trouvé insupportable le bruit de résonance sur la neige dure. il m'aurait fallu des bouchons d'oreille en plus du casque de moto.
J'ai failli déposer un brevet pour un "carénage" à placer au dessus du surf avant pour ne pas que la neige s’accumule entre les tubes de fourche...mais ça c'était avant, quand il y avait de la poudreuse, et qu'on ridait hors piste.
@Palica
Content de savoir que de l'autre coté de l'atlantique on connait le Snowscoot de ces "maudit français".
Bien sûr, moi aussi, je me suis blessé en Snowscoot. C'est mon genou qui a fait fusible quand le pied est resté prisonnier sous la sangle et que le Snowscoot à tourné dans l'autre sens.
Une fois rétabli j'ai supprimé la sangle, et j'ai monté comme un guidon de mini trottinette et des plaques crantées sur les bords des tubes du planché pour adhérer aux les semelles des chaussures . Ainsi je peux aussi sortir les pieds par l’arrière et par les cotés.
On le voit sur la première photo de mon post.
Ça m'a fait grand plaisir d'échanger avec vous et de savoir que je n’étais pas le seul Snowscooteur au Flatistan !
Ah oui ! on aurai pu se croiser sur les pistes.
Quelle histoire, avec ton cadre carbone tu es donc un des acteur majeur du développement du Snowscoot.
Le châssis carbone faisait rêver par sa technologie, sont poids, sa beauté...
Moins par son prix de vente.
Le prix étant fixé par
Le Snowscoot en carbone qu'on voit sur ma photo et que F Petoud utilisait aux Carroz est peut être un de tes prototype ?
Il me l'avait prêté, outre l'avantage de la légèreté, j'avais trouvé insupportable le bruit de résonance sur la neige dure. il m'aurait fallu des bouchons d'oreille en plus du casque de moto.
J'ai failli déposer un brevet pour un "carénage" à placer au dessus du surf avant pour ne pas que la neige s’accumule entre les tubes de fourche...mais ça c'était avant, quand il y avait de la poudreuse, et qu'on ridait hors piste.
@Palica
Content de savoir que de l'autre coté de l'atlantique on connait le Snowscoot de ces "maudit français".
Bien sûr, moi aussi, je me suis blessé en Snowscoot. C'est mon genou qui a fait fusible quand le pied est resté prisonnier sous la sangle et que le Snowscoot à tourné dans l'autre sens.
Une fois rétabli j'ai supprimé la sangle, et j'ai monté comme un guidon de mini trottinette et des plaques crantées sur les bords des tubes du planché pour adhérer aux les semelles des chaussures . Ainsi je peux aussi sortir les pieds par l’arrière et par les cotés.
On le voit sur la première photo de mon post.
Ça m'a fait grand plaisir d'échanger avec vous et de savoir que je n’étais pas le seul Snowscooteur au Flatistan !
URSULE
Sujets similaires
» C'est du Flat, mais à 4 roues et 2 CheVrons
» Je roule aussi en 1, 2, 3, 4 et 5 roues. Mais sans moteur...
» Maitre cylindre au guidon oui mais lequel?
» Kit roues à rayons bmw série 7 (après 1980) étriers brembo (vendu mais peux faire sur commande)
» série 2 : compatibilité roues bâtons, roues rayons avec autres séries ?(résolu)
» Je roule aussi en 1, 2, 3, 4 et 5 roues. Mais sans moteur...
» Maitre cylindre au guidon oui mais lequel?
» Kit roues à rayons bmw série 7 (après 1980) étriers brembo (vendu mais peux faire sur commande)
» série 2 : compatibilité roues bâtons, roues rayons avec autres séries ?(résolu)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum