Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
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Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Lors du premier roulage à Lurcy-Lévis, (voir Tombola Looping), j'ai fait la surprise aux copains de venir avec ma 750 « Endurance ». Je vais vous raconter l'histoire de cette machine,
L'apparition de la BMW 75/5 au 34e Bol d'Or à Montlhéry en 1970 fait partie des bonnes surprises pour les amateurs de motos munichoise sportive.
Engagée par l'usine pour cette seconde manifestation et dernière sur le mythique anneau parisien, « de l'époque moderne » une R75/5, trône dans une livrée blancheur immaculée.
Cette moto d'usine participe déjà aux courses de « production » en Europe mais aussi aux Etats-Unis. Les règlements se différencient par certains détails, mais l'esprit de ces courses ouvertes aux 750cm3 est de valoriser la moto de Mr tout le monde ; gagner le dimanche pour vendre le lundi.
Les pièces spéciales doivent figurer au catalogue du constructeur et vendues au public. La rubrique « 72 » du catalogue BMW propose cadre, suspensions, fourche mais aussi pistons spéciaux, échappement, selle, guidon etc. Rien n'interdit non plus au service compétition de mettre son nez dans les entrailles du moteur. Reprenant une mode lancée Outre-Rhin, le logo de la firme, sobrement surligné et encadré de bandes noires annonce la couleur, c'est une machine d'usine. Elle est pilotée par Hoppe et Butenuth, l'usine à dépêché les mécanos du département compétition, l'importateur français affecte Robert Maucherat « chef du département motos » et vainqueur avec Vasseur du Bol d'Or 1960, en soutiens à la petite troupe. La moto abandonnera à la 15e heure, alors qu'elle pointait à la 4e place, non sans avoir marqué les esprits par sa vélocité, comparable à celles des Honda officielles selon Bourdache journaliste qui couvrait l'épreuve pour Moto Revue.
Revenons à nos affaires, en mars 2002, je suis sur le paddock du circuit Carole pour une course du Challenge Afamac au guidon de ma « RS75 réplica ».
Un jeune gars en cuir de route et casque à la main examine le cadre spécial de ma machine, il engage la conversation. Sébastien. m'indique qu'il veut courir en ancienne et qu'il est arrivé le matin même de sa Moselle natale au guidon de son bolide. Je lui file mon pass mécano, et il plante sa tente et gare sa moto à côté du camion.
Sa machine est une brave R60/7 de 78 affublée d'un ensemble selle réservoir de Honda Daytona, bracelets et commandes reculées, échappement de Norton et sac à dos en guise de bagagerie. Il profite du WE pour se documenter et partage l'essence de la course pour son plus grand plaisir.
Las, son projet sombrera corps et bien, il la cèdera non sans avoir apporté des modifications intéressantes, renforts de cadre, fourche et freins de K, changement de cylindrée pour les plus visibles.
Cette moto refait surface dans mon univers lorsque Gilles G, me contacte sur les conseils d'un ami commun et me demande de réviser la moto, aujourd'hui sienne et de faire « paddock commun » sur les courses VMA. Une journée sur le circuit (une maquette de tourniquet) de la Châtre « pour nous tout seuls » et nous voilà confiants.
J'accepte et nous voilà embarqué dans ce nouveau Championnat, mais je refuse de retourner à Carole. Je préfère les circuits « à la campagne ».
Gilles me raconte son premier roulage. Première et seconde séances d'essais libres sur le tourniquet parisien, pour voir ! Voila que le speaker annonce les classic en pre-grille pour les essais chronos, partis les mors aux dents, Gilles se prends une méchante tôle, la moto est cintrée, lui est couvert de bleus, sans fractures, son cuir est un puzzle.
L'apparition de la BMW 75/5 au 34e Bol d'Or à Montlhéry en 1970 fait partie des bonnes surprises pour les amateurs de motos munichoise sportive.
Engagée par l'usine pour cette seconde manifestation et dernière sur le mythique anneau parisien, « de l'époque moderne » une R75/5, trône dans une livrée blancheur immaculée.
1970 Hoppe Butenuth (crédit photo Bourdache).
Visitez son excellentissime Blog : http://zhumoriste.over-blog.com/
Visitez son excellentissime Blog : http://zhumoriste.over-blog.com/
Cette moto d'usine participe déjà aux courses de « production » en Europe mais aussi aux Etats-Unis. Les règlements se différencient par certains détails, mais l'esprit de ces courses ouvertes aux 750cm3 est de valoriser la moto de Mr tout le monde ; gagner le dimanche pour vendre le lundi.
Les pièces spéciales doivent figurer au catalogue du constructeur et vendues au public. La rubrique « 72 » du catalogue BMW propose cadre, suspensions, fourche mais aussi pistons spéciaux, échappement, selle, guidon etc. Rien n'interdit non plus au service compétition de mettre son nez dans les entrailles du moteur. Reprenant une mode lancée Outre-Rhin, le logo de la firme, sobrement surligné et encadré de bandes noires annonce la couleur, c'est une machine d'usine. Elle est pilotée par Hoppe et Butenuth, l'usine à dépêché les mécanos du département compétition, l'importateur français affecte Robert Maucherat « chef du département motos » et vainqueur avec Vasseur du Bol d'Or 1960, en soutiens à la petite troupe. La moto abandonnera à la 15e heure, alors qu'elle pointait à la 4e place, non sans avoir marqué les esprits par sa vélocité, comparable à celles des Honda officielles selon Bourdache journaliste qui couvrait l'épreuve pour Moto Revue.
Revenons à nos affaires, en mars 2002, je suis sur le paddock du circuit Carole pour une course du Challenge Afamac au guidon de ma « RS75 réplica ».
Un jeune gars en cuir de route et casque à la main examine le cadre spécial de ma machine, il engage la conversation. Sébastien. m'indique qu'il veut courir en ancienne et qu'il est arrivé le matin même de sa Moselle natale au guidon de son bolide. Je lui file mon pass mécano, et il plante sa tente et gare sa moto à côté du camion.
Sa machine est une brave R60/7 de 78 affublée d'un ensemble selle réservoir de Honda Daytona, bracelets et commandes reculées, échappement de Norton et sac à dos en guise de bagagerie. Il profite du WE pour se documenter et partage l'essence de la course pour son plus grand plaisir.
Las, son projet sombrera corps et bien, il la cèdera non sans avoir apporté des modifications intéressantes, renforts de cadre, fourche et freins de K, changement de cylindrée pour les plus visibles.
Cette moto refait surface dans mon univers lorsque Gilles G, me contacte sur les conseils d'un ami commun et me demande de réviser la moto, aujourd'hui sienne et de faire « paddock commun » sur les courses VMA. Une journée sur le circuit (une maquette de tourniquet) de la Châtre « pour nous tout seuls » et nous voilà confiants.
J'accepte et nous voilà embarqué dans ce nouveau Championnat, mais je refuse de retourner à Carole. Je préfère les circuits « à la campagne ».
Gilles me raconte son premier roulage. Première et seconde séances d'essais libres sur le tourniquet parisien, pour voir ! Voila que le speaker annonce les classic en pre-grille pour les essais chronos, partis les mors aux dents, Gilles se prends une méchante tôle, la moto est cintrée, lui est couvert de bleus, sans fractures, son cuir est un puzzle.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Retour à l'atelier. Réparations multiples et variées, le temps presse, il faut achever les travaux sur le campus universitaire de Lyon, là ou bosse Gilles. C'est sur ses allées qu'il faut régler la machine, à la surprise des potaches et chercheurs en tout genre ! Après deux saisons, Gilles abandonne son projet et mets les voiles -au sens maritime- vers de nouvelles aventures.
Nouveau propriétaire de la bête, Michel me demande de modifier la moto, je décline faute de disponibilité et c'est un façonnier qui s'y colle.
La machine est superbe avec son ensemble selle carénage, partie cycle affutée. La mécanique décidera autrement et il faut ouvrir le moteur et remédier à des réparations importantes.
Nouveau propriétaire de la bête, Michel me demande de modifier la moto, je décline faute de disponibilité et c'est un façonnier qui s'y colle.
La machine est superbe avec son ensemble selle carénage, partie cycle affutée. La mécanique décidera autrement et il faut ouvrir le moteur et remédier à des réparations importantes.
Michel, participera à de nombreux roulages de gentleman Driver, tout en développant la moto. Un jour il m'annonce qu'il vend sa belle machine.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Je réduit la cylindrée de 1000 à 750cm3 par remplacement du haut moteur, Piston Wössner forgés dans une paire de cylindres fonte, culasses aux conduits légèrement retouchés, bielles forgées, culbuteurs montés avec des butées axiales, soupapes spéciales, coupelles titane, voilà en gros pour la mécanique.
Le pont 33x11 est changé par celui d'une 650 ; 31x9.
Les pièces spécifiques sont trouvées sur le Flatistan, sans cette source d'approvisionnement ce projet n'aurait pas vu le jour. Merci a vous les copains
Beaujo en plus de me rayonner une jante de 18' en lieu et place de la 19' d'origine, me fournira le frein avant et une fourche de /5. Les roulements de direction et de roue sont changés, la fourche est optimisée par remplacement des ressorts et ajout de ressorts butée, de bagues de laminage étroites et réduction du nombre de passage d'huile. Des garnitures tendres -de Fenwick- équipent le frein avant, ce qui est suffisant pour arrêter la bête,
Ursule me fournira un té supérieur en alu qualité aviation taillé dans la masse ce qui autorise le déplacement des tubes afin de faire bouger chasse et assiette.
JBT y va de sa contribution d'une paire de phares « tout métal » ce qui donne une touche très british à la belle.
Fondu, m'offre une paire de commandes de frein et d'embrayage de série 5 et une foule de bricoles, bitoniaux et autres bricoles,
Un peintre local, me retrouve la teinte ses éléments de carrosserie et de réservoir, le carénage est retouché par formage d'une feuille d'alu.
Le pont 33x11 est changé par celui d'une 650 ; 31x9.
Les pièces spécifiques sont trouvées sur le Flatistan, sans cette source d'approvisionnement ce projet n'aurait pas vu le jour. Merci a vous les copains
Beaujo en plus de me rayonner une jante de 18' en lieu et place de la 19' d'origine, me fournira le frein avant et une fourche de /5. Les roulements de direction et de roue sont changés, la fourche est optimisée par remplacement des ressorts et ajout de ressorts butée, de bagues de laminage étroites et réduction du nombre de passage d'huile. Des garnitures tendres -de Fenwick- équipent le frein avant, ce qui est suffisant pour arrêter la bête,
Ursule me fournira un té supérieur en alu qualité aviation taillé dans la masse ce qui autorise le déplacement des tubes afin de faire bouger chasse et assiette.
JBT y va de sa contribution d'une paire de phares « tout métal » ce qui donne une touche très british à la belle.
Fondu, m'offre une paire de commandes de frein et d'embrayage de série 5 et une foule de bricoles, bitoniaux et autres bricoles,
Un peintre local, me retrouve la teinte ses éléments de carrosserie et de réservoir, le carénage est retouché par formage d'une feuille d'alu.
Poka me fournira les pièces nécessaires à l'assemblage des éléments ainsi que toutes les bricoles introuvables en concession en un temps record;
A suivre...
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Bonjour François,
il y un truc qui m'intrigue sur ta moto d'endurance.
Pourquoi le carénage est aussi avancé, il depasse presque la roue avant!
Certes, il est fixé sur le cadre et non sur la fourche, il faut donc pouvoir braquer le guidon-bracelet, mais tout de même.
Autrez petite question. Tu dis avoir monté des cylindres fontes plutôt que des Nikasil. Pourquoi? impossible à trouver dans cette cylindrée?
Merci pour ce post que je suis avec grand intérêt et bravo pour la réalisation de cette moto.
Hoppla, a gruass t'hayma,
Le Gros Zimm
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
je rajouterais que les coupelles en titane sont le signe d'un Abracadabram crapuleux
____________________
“Due to budget constraints, the light at the end of the tunnel has been temporarily shut off. Please find your way in the dark.”
Mick13
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
on attend la suite avec impatience !
Belle réalisation .
Belle réalisation .
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Le Gros Zimm a écrit:Bonjour François,
il y un truc qui m'intrigue sur ta moto d'endurance.
Pourquoi le carénage est aussi avancé, il depasse presque la roue avant!
Certes, il est fixé sur le cadre et non sur la fourche, il faut donc pouvoir braquer le guidon-bracelet, mais tout de même.
Autrez petite question. Tu dis avoir monté des cylindres fontes plutôt que des Nikasil. Pourquoi? impossible à trouver dans cette cylindrée?
Merci pour ce post que je suis avec grand intérêt et bravo pour la réalisation de cette moto.
Hoppla, a gruass t'hayma,
J'avais souvenir d'un règlement qui imposait que l'avant du carénage ne devait pas dépassé l'aplomb de l'axe de roue ? règlement post "dust bin" ?
Tu pourrais détailler les commandes reculées et l'articulation du sélecteur : ca m'intéresse beaucoup
goeland_
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Bonjour GuyLe Gros Zimm a écrit:il y un truc qui m'intrigue sur ta moto d'endurance.
Pourquoi le carénage est aussi avancé, il dépasse presque la roue avant!
Oui, le carénage dépasse de la verticale de l'axe de roue avant.
Sur ma machine de vitesse, j'ai dû découper une bande de 7cm pour être en conformité avec le règlement AFAMAC (FFM)
Pourtant, ce carénage dépassait de beaucoup déja sur les motos d'usine dans les années 70'
ici au TT, H.O. Butenuth dans une version "enveloppante".
Au Bol d'Or 1970.
Ce carénage est un Knoscher allemand.
La petite histoire, de la bouche même de Claude Lambert.
Claude, à la demande de J.P. Bailby, avait été missionné pour assurer la maintenance de la moto, sous la houlette de l'ingénieur allemand détaché par l'usine. Après la chute de Rougerie au lors des essais, cet ingé, jette le carénage à la benne déchets. Promptement récupéré par Claude, qui de retour à Tulette, le rafistolera et en sortira un moule.
Ce moule fut fourni à Alain Garachon, boss de Poly 26 qui le proposera à la vente.
Voici les dimensions du carénage, extraites du catalogue Poly 26.
Au bol 1973, il sera raccourcis pour respecter le règlement, la découpe est bien visible sur cette photo.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Salut MickMick13 a écrit:je rajouterais que les coupelles en titane sont le signe d'un Abracadabram crapuleux
Rien d'exotique dans l'arbre à cames, c'est le fameux 336.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Je ne sais pas si les 750 sont passées au Nikasyl, il me semble qu'elles sont passées de 82 à 84mm d'alésage en fonte puis Nikasyl.Le Gros Zimm a écrit:Autrez petite question. Tu dis avoir monté des cylindres fontes plutôt que des Nikasil. Pourquoi? impossible à trouver dans cette cylindrée?
J'avais ces cylindres sur étagères, je n'ai eu qu'à commander des pistons Adhoc.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Hello Goelandgoeland_ a écrit:J'avais souvenir d'un règlement qui imposait que l'avant du carénage ne devait pas dépassé l'aplomb de l'axe de roue ? règlement post "dust bin" ?
Tu pourrais détailler les commandes reculées et l'articulation du sélecteur : ca m'intéresse beaucoup.
Bien vu !
Je vais détailler les commandes reculées et d'autres "bricoles" un peu plus loin, mais ces commandes frein et sélecteur sont des copies des pièces d'usine.
Usine qui n'a fait que recopier le sélecteur des RS54.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Une délectation à lire l'historique de cette 750 « Endurance ».
Merci François.
ps: le p'tit cadeau que tu m'as fait à Lurcy Lévis est un régal.
Merci François.
ps: le p'tit cadeau que tu m'as fait à Lurcy Lévis est un régal.
Dom
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Bonjour François,
merçi pour tes explications sur le carénage, des explications claires et documentées.
J'ai toujours un grand plaisir à lire tes posts.
Hoppla, a gruass t'hyama,
merçi pour tes explications sur le carénage, des explications claires et documentées.
J'ai toujours un grand plaisir à lire tes posts.
Hoppla, a gruass t'hyama,
Le Gros Zimm
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
merci les copains, pour vos encouragements ; je voulais faire différemment des transfos habituelles, il est vrais que cette moto n'aurait aucune chance dans un championnat d'anciennes, mêmes en catégorie "Vintage".
Le reniflard est coiffé par un petit carter cloche et d'un tube courbe -le tout venant de fonderie- sortant vers l'extérieur droit du moteur. Les vapeurs d'huile sont dirigées vers le bocal de récupération souvent souvent placé horizontalement au niveau du tube d'échappement. Notez la fixation haute du cable négatif de la batterie sur l'encrage haut droit de la boite de vitesses sur le carter moteur.
Le bocal de récupération des vapeurs d'huile est en aluminium mécano soudé. Le gros tuyau transparent reçoit les vapeurs chargées de goutelettes d'huile, le petit tuyau noir, juste à l'arrière évacue les vapeurs dans un récipient à la pression atmosphérique.
La platine de repose pied droit et la pédale de frein, la commande est directe sans renvoi.
Le sélecteur et sa cinématique, il est une adaptation du modèle équipant les RS54,
Poignée de gaz Magura D302 et cocote de série 5 modifiée, coupe contact et bouton de démarreur. Les tubes de fourche coulissent dans les té afin de jouer sur l'assiette.
demis guidons bracelet Tomaselli forgés,
Le tableau de bord un compte tours SRA Scitsu -un peu trop moderne- et un voyant de pression d'huile, simple.
A suivre...
Le reniflard est coiffé par un petit carter cloche et d'un tube courbe -le tout venant de fonderie- sortant vers l'extérieur droit du moteur. Les vapeurs d'huile sont dirigées vers le bocal de récupération souvent souvent placé horizontalement au niveau du tube d'échappement. Notez la fixation haute du cable négatif de la batterie sur l'encrage haut droit de la boite de vitesses sur le carter moteur.
Le bocal de récupération des vapeurs d'huile est en aluminium mécano soudé. Le gros tuyau transparent reçoit les vapeurs chargées de goutelettes d'huile, le petit tuyau noir, juste à l'arrière évacue les vapeurs dans un récipient à la pression atmosphérique.
La platine de repose pied droit et la pédale de frein, la commande est directe sans renvoi.
Le sélecteur et sa cinématique, il est une adaptation du modèle équipant les RS54,
Poignée de gaz Magura D302 et cocote de série 5 modifiée, coupe contact et bouton de démarreur. Les tubes de fourche coulissent dans les té afin de jouer sur l'assiette.
demis guidons bracelet Tomaselli forgés,
Le tableau de bord un compte tours SRA Scitsu -un peu trop moderne- et un voyant de pression d'huile, simple.
A suivre...
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Bonjour François,
c'est pas les mêmes! Celle de la photo du haut, je suppose que c'est la tienne, mais celle de la photo du bas, c'est laquelle?
Sur une autre photo, j'ai aussi remarqué que tu as un carter de BV lisse mais que le couvercle provient d'une post 09/1980 avec kick. Pourquoi le choix d'un carter lisse?
Hopla, a gruass t'hyama,
Le Gros Zimm
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Bonjour Guy
la photo (noir et blanc) c'est celle de Passet avant son accident.
Pour ce qui est du carter de boite, je suis obligé de composer avec les quelques pièces qui me restent.
La boite c'est une /6 mixée avec du /7 volant léger.
la photo (noir et blanc) c'est celle de Passet avant son accident.
Pour ce qui est du carter de boite, je suis obligé de composer avec les quelques pièces qui me restent.
La boite c'est une /6 mixée avec du /7 volant léger.
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
La fixation des phares, des platines en alu façonnées à la main.
Sous l'entretoise ventilée, le carter de récupération d'huile -obligatoire sur 90% des roulages-. Il est formé en aluminium fixé sur des supports eux mêmes fixés au carter d'huile.
Le berceau inférieur droit du cadre est démontable ce qui facilite le remplacement de la cartouche d'huile et la dépose du moteur.
Les platines repose pieds passager sont découpées et ne supportent plus que les échappements.
Le bras oscillant est élargi pour permettre la dépose rapide de la roue arrière.
petit coussin ventral, très seventies'. Le réservoir est un série 7 équipé d'un bouchon type « Monza » à ouverture rapide.
la selle est hyper confortable,
A Suivre....
ffrd
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Pour l'avoir observé sous tous les angles, le carter de récupération d'huile est une œuvre d'art.
Dom
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Tu as une très belle machine François, en vraie elle est encore plus belle qu'en photos. Merci pour la revue de détail.
VA2OR
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Merci Francois
Tu aurais un fournisseur pour les commandes reculées ?
Tu aurais un fournisseur pour les commandes reculées ?
goeland_
Re: Une 750 série 5 d'endurance, enfin presque.
Je ne sais pas qui à fabriqué ces platines "usine réplica", mais j'ai ce plan détaillé.
trouvé sur le net ; aussi, je remercie Mr. Fabrice Jadé pour le partage.
trouvé sur le net ; aussi, je remercie Mr. Fabrice Jadé pour le partage.
Sujet déjà évoqué sur le Flatistan...
ffrd
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