Z'ont engagé dez'artistes en concession

Bin oui, un autre monde.

georgesgiralt a écrit:en fin des années 90, j'ai rencontré une pointure de VTT qui était pilot d'usine BMW. ils lui avaient donné un vélo qui pour les repérages avait une valise sur une sorte de porte bagage à l'arrière. Le gars faisait son circuit du mieux qu'il pouvait. La valise enregistrait tout. Un camion d'usine prenait la valise et programmait un truc sur le vélo. il faisait la course tout à fond avec les suspensions qui anticipaient les bosses...
A l'&poque le vélo "de base" sans les trucs d'usine valait plus de 100 000 Fr....

Tous les fabriquants sérieux avaient ça: les cadres étaient équipés de dizaines de capteurs pour mesurer avec précision les endroits ou il y avait le plus de contraintes et flexions (dues au pédalage, relief, poids du pilote etc...) et ça permet de faire des vélos ridiges, solides et plus légers (renforcés là ou c'est nécessaire). Les dernières générations de cadre alu développées avec ces capteurs sont assez étonnantes: tu peux presque enfoncer ton doigts dans le tube de cadre aux endroits ou les contraintes sont faibles, mais le vélo peut faire des sauts de plusieurs mètres. Au final, faut quand même éviter de tomber

CLAUDEDEBESAC a écrit:Je viens justement de l'avoir au téléphone.
Il passe à l'ennemi, il m'a demandé de lui prêter de l'outillage pour une magnéto Lucas de BSA.
En tout cas il vit très bien son passage à la retraite ... Et comme tous les retraités; il est overbooké 

Eh oui, et s'il n'y avait qu'en mécanique moto que la qualité technique des intervenants est de plus en plus mauvaise. Dans l'industrie c'est la même chose...sauf peut être dans les jeux vidéo. Quand je pense que beaucoup de mes collègues veulent prendre leur retraite et qu'ils sont sollicités en permanence. Ca tient même du harcèlement. C'est d'autant plus pénible que des jeunes cherchent du boulot mais n'en trouvent pas.
Il y a 30 à 40 ans, on trouvait quantité de techniciens de 30, 35 ans au top. Maintenant, il faut taper dans la gamme 55 - 60 et plus.
Mais tout va bien dans le meilleur des mondes.

caramba a écrit:Quand je pense que beaucoup de mes collègues veulent prendre leur retraite et qu'ils sont sollicités en permanence. Ca tient même du harcèlement. C'est d'autant plus pénible que des jeunes cherchent du boulot mais n'en trouvent pas.
Il y a 30 à 40 ans, on trouvait quantité de techniciens de 30, 35 ans au top. Maintenant, il faut taper dans la gamme 55 - 60 et plus.
Mais tout va bien dans le meilleur des mondes.

Pour certains quinquagénaires/sexagénaires, ça représente une belle opportunité de fin de carrière : je connais 2 personnes dans l'industrie qui, au moment de partir à la retraite, ont créé leur propre structure en accord avec l'entreprise qu'ils quittaient, afin d'intervenir de temps en temps pour former les jeunes et résoudre des problèmes en suspens (ils choisissent quand ils souhaitent intervenir et à un tarif 5 fois plus élevé que leur ancien salaire)...

C'est une bonne idée....pour celui qui veut gagner du blé et qui n'est pas fatigué.
Le sens de la vie professionnelle (à mon sens à moi) est de coller un gamin à un quinqua bien sonné pour qu'il lui transmette l'amour du métier, les trucs et astuces, bref, son expérience. Il en serait normalement redevable, en garderait un énorme souvenir d'apprentissage, et serait surement plus aguerrit que son "parrain" pour avoir été formé très tôt.
A la place de cela, nous avons des mises aux placards de sachant, quand ce n'ai pas des licenciements pour..vieilleries. Du coup, nous perdons notre savoir-faire aux profits d'autres pays, moins con que nous. De fait, nous nous retrouvons avec des vendeurs, techniciens, ingénieurs (d'aspirateurs) fraîchement diplômé d'écoles toutes aussi fantastique les unes que les autres, ne sachant rien, mais ayant un avis sur tout....;et qui réclame (enfin, à qui l'école à dit que) la même paie que l'ancien avec 30 ans de maison.

On vit une époque formidable, non ?

Diabo a écrit:C'est une bonne idée....pour celui qui veut gagner du blé et qui n'est pas fatigué.
Le sens de la vie professionnelle (à mon sens à moi) est de coller un gamin à un quinqua bien sonné pour qu'il lui transmette l'amour du métier, les trucs et astuces, bref, son expérience. Il en serait normalement redevable, en garderait un énorme souvenir d'apprentissage, et serait surement plus aguerrit que son "parrain" pour avoir été formé très tôt.
A la place de cela, nous avons des mises aux placards de sachant, quand ce n'ai pas des licenciements pour..vieilleries. Du coup, nous perdons notre savoir-faire aux profits d'autres pays, moins con que nous. De fait, nous nous retrouvons avec des vendeurs, techniciens, ingénieurs (d'aspirateurs) fraîchement diplômé d'écoles toutes aussi fantastique les unes que les autres, ne sachant rien, mais ayant un avis sur tout....;et qui réclame (enfin, à qui l'école à dit que) la même paie que l'ancien avec 30 ans de maison.

On vit une époque formidable, non ?

c'est très bien résumé , et c'est la triste vérité !!!

Salut,
Jeune retraité en informatique, on m'a envoyé pour un des derniers projets sur lequel j'ai bossé avec une équipe de d'jeuns tous plus "kadors" les uns que les autres.
A chaque fois que je disais un truc, ils me regardaient avec des yeux de merlan frit, tellement incrédules et tellement sur d'eux que je devais passer des heures à leur prouver que j'avais raison. Et même comme cela, le chef de projet me disait que je retardais le projet en ne faisant pas ce que l'on m'avait demandé (et qui ne marcherait jamais).
J'ai fini par tout faire pour me faire virer du projet. En suivant le règlement de la boite à la virgule près, et en en rajoutant un peu. Je faisais TOUT ce que l'on me demandait, chaque fois que l'on me le demandait, avec tous les points sur les i, toutes les virgules là ou il fallait. Et je refaisait chaque semaine ce qui m'avait été demandé la semaine avant et ne marchait pas... Évidemment, je pointais scrupuleusement toutes les secondes passées sur la/les tâches demandées. J'ai donc réussi à pointer 2 mois sur une tâche de 3 jours... Ça a fini par se voir très au dessus du chef de projet. Et quand on m'a demandé pourquoi, j'ai répondu que j'avais l'obligation de pointer avec extrême rigueur le temps passé conformément au plan qualité ... Une semaine plus tard, j'y étais plus.... Et le projet a pris plus de deux ans de retard...
Seul un petit jeune en contrat de qualif me collait aux basques et retenait, ébahi, tout ce que je tapais comme commande. Chaque matin il arrivait avec des questions sur le boulot de la veille montrant qu'il avait passé sa soirée à dépouiller ce qu'il avait vu le jour même. Pour lui, ça a été tout bon....
T'ain que je suis content de ne plus y aller !

Diabo a écrit:C'est une bonne idée....pour celui qui veut gagner du blé et qui n'est pas fatigué.

Il est clair que certains travailleurs usés jusqu'à la corde n'ont plus aucune envie de consacrer du temps et de l'énergie supplémentaire à leur employeur...

georgesgiralt a écrit:Salut,
Jeune retraité en informatique, on m'a envoyé pour un des derniers projets sur lequel j'ai bossé avec une équipe de d'jeuns tous plus "kadors" les uns que les autres.
A chaque fois que je disais un truc, ils me regardaient avec des yeux de merlan frit, tellement incrédules et tellement sur d'eux que je devais passer des heures à leur prouver que j'avais raison. Et même comme cela, le chef de projet me disait que je retardais le projet en ne faisant pas ce que l'on m'avait demandé (et qui ne marcherait jamais).
J'ai fini par tout faire pour me faire virer du projet. En suivant le règlement de la boite à la virgule près, et en en rajoutant un peu. Je faisais TOUT ce que l'on me demandait, chaque fois que l'on me le demandait, avec tous les points sur les i, toutes les virgules là ou il fallait. Et je refaisait chaque semaine ce qui m'avait été demandé la semaine avant et ne marchait pas... Évidemment, je pointais scrupuleusement toutes les secondes passées sur la/les tâches demandées. J'ai donc réussi à pointer 2 mois sur une tâche de 3 jours... Ça a fini par se voir très au dessus du chef de projet. Et quand on m'a demandé pourquoi, j'ai répondu que j'avais l'obligation de pointer avec extrême rigueur le temps passé conformément au plan qualité ... Une semaine plus tard, j'y étais plus.... Et le projet a pris plus de deux ans de retard...
Seul un petit jeune en contrat de qualif me collait aux basques et retenait, ébahi, tout ce que je tapais comme commande. Chaque matin il arrivait avec des questions sur le boulot de la veille montrant qu'il avait passé sa soirée à dépouiller ce qu'il avait vu le jour même. Pour lui, ça a été tout bon....
T'ain que je suis content de ne plus y aller !

On rencontre tous les cas de figure en entreprise. L'important est de ne pas généraliser.
Des jeunes prétentieux qui pensent faire la leçon aux expérimentés parce qu'ils ont "un Master 2", tout comme des jeunes très bons et à l'écoute pour apprendre.
Des anciens proches de la retraite qui ne fournissent plus que 30% du rendement qu'ils avaient 20 ans plus tôt et d'autres qui sont des sources de savoir inépuisables et qui sont engagés pour former les jeunes.
J'ai assisté à l'exemple inverse sur un projet informatique (la mise en place de SAP). Le chef de projet de 58 ans était dans la boîte depuis 30 ans et était censé en avoir une connaissance parfaite puisque passé par de multiples services. Il s'est fait sortir du projet au bout de quelques semaines quand les gens se sont aperçus que ses prétendues connaissances des process étaient très limitées. Et le projet a été porté pendant 3 ans par 6 ou 7 jeunes de 25-27 ans surinvestis, dont certains intérimaires, qui n'ont pas compté leurs heures.

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georgesgiralt a écrit:Salut,
Jeune retraité en informatique, on m'a envoyé pour un des derniers projets sur lequel j'ai bossé avec une équipe de d'jeuns tous plus "kadors" les uns que les autres.
A chaque fois que je disais un truc, ils me regardaient avec des yeux de merlan frit, tellement incrédules et tellement sur d'eux que je devais passer des heures à leur prouver que j'avais raison. Et même comme cela, le chef de projet me disait que je retardais le projet en ne faisant pas ce que l'on m'avait demandé (et qui ne marcherait jamais).
J'ai fini par tout faire pour me faire virer du projet. En suivant le règlement de la boite à la virgule près, et en en rajoutant un peu. Je faisais TOUT ce que l'on me demandait, chaque fois que l'on me le demandait, avec tous les points sur les i, toutes les virgules là ou il fallait. Et je refaisait chaque semaine ce qui m'avait été demandé la semaine avant et ne marchait pas... Évidemment, je pointais scrupuleusement toutes les secondes passées sur la/les tâches demandées. J'ai donc réussi à pointer 2 mois sur une tâche de 3 jours... Ça a fini par se voir très au dessus du chef de projet. Et quand on m'a demandé pourquoi, j'ai répondu que j'avais l'obligation de pointer avec extrême rigueur le temps passé conformément au plan qualité ... Une semaine plus tard, j'y étais plus.... Et le projet a pris plus de deux ans de retard...
Seul un petit jeune en contrat de qualif me collait aux basques et retenait, ébahi, tout ce que je tapais comme commande. Chaque matin il arrivait avec des questions sur le boulot de la veille montrant qu'il avait passé sa soirée à dépouiller ce qu'il avait vu le jour même. Pour lui, ça a été tout bon....
T'ain que je suis content de ne plus y aller !

Il y a quelques années, j'ai eu le cas avec un jeune collègue. Il voulait toujours m'en remontrer...Ca m'amusait d'autant plus que si je lui ai mis quelque 'casquettes', il m' a appris une autre façon de travailler. C'était le genre de mec toujours de bonne humeur. On partait en mission et on a passé plus de temps ensemble qu'avec nos femmes respectives pendant 2 ans. On était et on est toujours ami bien qu'il soit parti à mon grand regret. On se mettait des engueulades mémorables. Mais malgré cela, il y avait une grande collaboration entre nous et il m'a surement aidé autant que je l'ai aidé. C'est comme ça que ça devrait se passer...mais c'est effectivement de plus en plus rare. Car si il existe des vieux cons psycho-rigides, j'ai l'impression que chez les jeunes, cette maladie fait aussi des ravages.

Diabo a écrit:C'est une bonne idée....pour celui qui veut gagner du blé et qui n'est pas fatigué.
Le sens de la vie professionnelle (à mon sens à moi) est de coller un gamin à un quinqua bien sonné pour qu'il lui transmette l'amour du métier, les trucs et astuces, bref, son expérience. Il en serait normalement redevable, en garderait un énorme souvenir d'apprentissage, et serait surement plus aguerrit que son "parrain" pour avoir été formé très tôt.
A la place de cela, nous avons des mises aux placards de sachant, quand ce n'ai pas des licenciements pour..vieilleries. Du coup, nous perdons notre savoir-faire aux profits d'autres pays, moins con que nous. De fait, nous nous retrouvons avec des vendeurs, techniciens, ingénieurs (d'aspirateurs) fraîchement diplômé d'écoles toutes aussi fantastique les unes que les autres, ne sachant rien, mais ayant un avis sur tout....;et qui réclame (enfin, à qui l'école à dit que) la même paie que l'ancien avec 30 ans de maison.

On vit une époque formidable, non ?

"....pour celui qui veut gagner du blé et qui n'est pas fatigué."
Je trouve que c'est un peu réducteur. Par contre je suis totalement de ton avis pour le reste
En fait, les types à la retraite qui continuent le font rarement pour le fric, même si ça paye plus...enfin c'est mon cas. En 40 ans d'activité professionnelle, j'ai fais 30 ans de chantier, pas parce que j'étais obligé mais parce que j'aimais ça... Maintenant, je pourrais m'arrêter mais j'ai envie de garder une activité professionnelle restreinte. L'activité pro, ce n'est pas un problème, c'est le 'restreinte' qui est un problème vu la demande. Il faut bien comprendre qu'après avoir passé 30 ans par monts et par vaux, ce n'est pas simple de rester à la maison à regarder Kol Anta et les marseillais.
J'avais un pote, ancien para, qui s'occupait de la sécurité d'une mine en Mauritanie, il avait été aussi dans 2 ou 3 coups fumants au Burkina au moment du coup d'état de Diendéré.
Avec le Covid, il a perdu son boulot. Il ambitionnait de rester chez lui avec bobonne et les enfants avec un petit boulot d'agent de ville. Connaissant le personnage, j'avais comme un doute. Finalement, sur sa photo Facebook, il est entrain d'escorter les convois humanitaires au Congo où je ne sais où en Afrique Centrale...
Ca peut paraitre bizarre à certains, mais ce genre de boulot, si tu le fais pour le fric, ça ne dure pas longtemps. La motivation est ailleurs...

Et pour en revenir aux techniciens de chez BMW moto ?

C'est pour recentrer le sujet .

jean loup 69 a écrit:Et pour en revenir aux techniciens de chez BMW moto ?

C'est pour recentrer le sujet .

Ben ils sont à la retraite on te dit

y a plus que des techniciens  avant c'était des mécaniciens

Quand mon neveu (plus de 50 ans) a passé son permis moto, je l’aurais bien vu avec un flat deux soupapes. Il y en a des pas trop chers, et avec tonton ça ne coûte rien à l’entretien. Bon, il a préféré acheter à la concession BMW une bicylindre vertical pratiquement neuve. Ca coûte bonbon. Jeune permis oblige, elle devait être bridée. Trois ou quatre ans plus tard et après quelques révisions coup de massue, le petit neveu, qui a passé son permis presque en même temps que son papa, hérite de la BMW et on peut la débrider. Passage à la concession, où on ne peut pas voir les mécanos mais seulement un commercial : "Mais bien sûr, Monsieur, ça coûte environ 700 euros". Après avoir lourdement insisté, on peut aussi voir le chef d'atelier : "Il faut changer « la rampe »". Qu’est-ce que c’est, je n’en sais rien.
- Et quand la moto a été bridée, qu’est-ce que vous avez fait de la rampe d’origine ?
Silence. Et surtout, la concession s’était bien gardée de remettre les pièces échangées à mon neveu.
Je ne sais pas s’il y a encore des mécanos, en tout cas il y a assurément des requins.

pierre.dupond a écrit:
Je ne sais pas s’il y a encore des mécanos, en tout cas il y a assurément des requins.

je te trouve extrêmement poli .
moi , je n'ai pas du tout le même vocabulaire avec ce genre de personnage ...

pierre.dupond a écrit:... Passage à la concession, où on ne peut pas voir les mécanos mais seulement un commercial : "Mais bien sûr, Monsieur, ça coûte environ 700 euros". Après avoir lourdement insisté, on peut aussi voir le chef d'atelier : "Il faut changer « la rampe »". Qu’est-ce que c’est, je n’en sais rien.
- Et quand la moto a été bridée, qu’est-ce que vous avez fait de la rampe d’origine ?
Silence. Et surtout, la concession s’était bien gardée de remettre les pièces échangées à mon neveu.
Je ne sais pas s’il y a encore des mécanos, en tout cas il y a assurément des requins.

C'est illégale et surtout pas professionnel du tout 
Perso, j'aurai été dans ce cas, si le même concess avait bridé la moto et devait, maintenant la débridé, j'aurais été catégorique :" c'est vous qui avez fait le travail, vous avez gardé la pièce, débrouillez vous pour me remettre la remettre comme elle était, d'origine, ce n'est pas mon problème 

Seven a écrit:

pierre.dupond a écrit:... Passage à la concession, où on ne peut pas voir les mécanos mais seulement un commercial : "Mais bien sûr, Monsieur, ça coûte environ 700 euros". Après avoir lourdement insisté, on peut aussi voir le chef d'atelier : "Il faut changer « la rampe »". Qu’est-ce que c’est, je n’en sais rien.
- Et quand la moto a été bridée, qu’est-ce que vous avez fait de la rampe d’origine ?
Silence. Et surtout, la concession s’était bien gardée de remettre les pièces échangées à mon neveu.
Je ne sais pas s’il y a encore des mécanos, en tout cas il y a assurément des requins.

C'est illégale et surtout pas professionnel du tout 
Perso, j'aurai été dans ce cas, si le même concess avait bridé la moto et devait, maintenant la débridé, j'aurais été catégorique :" c'est vous qui avez fait le travail, vous avez gardé la pièce, débrouillez vous pour me remettre la remettre comme elle était, d'origine, ce n'est pas mon problème 

Après, c'est parole contre parole.
'culé un jour, 'culé toujours.