Encore un peu de lolo?

Et que ce trip n'est pas à la portée de tout le monde... les visas, leur coût, les aller et retours nécessaire dans les différentes ambassades (donc à Paris), passeports moto, calendrier avec risque de péremption des visas c'est un vrai merdier avec qques milliers d'€ rien que pour ça.

Dommage que l’aventure Kap2Cap s’arrête là... 
Même si ils disent que les 4000 derniers kilomètres n’auraient pas été les plus intéressants. L’arrivée à Captown aurait eu quand même de la gueule! Et j’aurais bien aimé voir ça!

Il n’y a pas longtemps, de passage dans une concession Yamaha pour acheter deux trois consommables, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller voir si ils avaient une T7 en expo’ ! ;-)
Et il y en avait bien une, juste à côté d’une MT07 est d’une Ténéré 1200. 
C’est étonnant l’allure de la T7 comparée aux deux autres. 
Le moteur de la T7 et identique au MT07 mais il est perché au moins 15 cm plus haut, impressionnant. 
De même, la 1200 est typée gros trail routier et ressemble à un cheval de trait à côté de la T7 beaucoup plus fine et haute sur pattes. Elle fait plus orientée tout terrain malgré son bi-cylindre que les anciens trails  mono-cylindre 650 des années 90’.

Gastair a écrit:Et que ce trip n'est pas à la portée de tout le monde... les visas, leur coût, les aller et retours nécessaire dans les différentes ambassades (donc à Paris), passeports moto, calendrier avec risque de péremption des visas c'est un vrai merdier avec qques milliers d'€ rien que pour ça.

Ouaip.
Autant l'improvisation est de mise pendant le voyage, autant l'organisation doit être effectuée aux p'tits oignons.

buzzle a écrit:tout terrain malgré son bi-cylindre que les anciens trails  mono-cylindre 650 des années 90’.

Les mono 650 représentent le trail à bout de souffle d'une époque ou la mode du TT était déjà du passé... l'inspiration trail issue de l'enduro puis du rallye a fini par se chercher un dernier souffle d'air du coté de la ville voire de la route avec une pitoyable incartade vers le supermot... le chant du cygne.

Les trails massifs actuels sont issus d'une des branche de ce glissement...

Les trail comme les T7 effacent l'histoire pour refaire une recette passée avec des ingrédients modernes (du pur préraphaélisme pour ceux qui aiment l'art)
Cette recette fait aujourd'hui des émules comme ce fut le cas dans les années 80...  s'inspirer directement des machines de rallye... une démarche initiée par les Ténéré et autres XLR/XLM.

La T7 est bien la Ténéré d'aujourd'hui...

J'aime bien, seule la démarche est néo-rétro... il reste des gars comme Lolo pour promouvoir l'idée et donner à tout le monde la sensation qu'il peut faire un cap2cap.

Et si vous suivez l'histoire du Trail, Lolo Cochet nous fait du pur Fenouil dans les années 70... lisez "fenouil dans l'enfer jaune"

Et encore, Lolo dit bien que la T7 chargée est lourde à relever.
Surtout quand il faut le faire plusieurs fois en peu de temps.

Sur qu'en TT pur le poids est toujours trop important et il décrit aussi le poids en bagages... vidéo, pièces de rechange, vie en autonomie... etc

En parlant de bagages, l'explication du pourquoi des valises souples par Lolo est claire, nette et précise.

Absolument.
Aucune surprise pour moi dans ce bon choix... les valises* alu c'est pas pour fait partir à l'aventure. (la vraie)


*Bon si elle est en pur Krauser et blanche c'est pas pareil... en la regardant tu fais déjà le tour du monde.

Gastair a écrit:
*Bon si elle est en pur Krauser et blanche c'est pas pareil... en la regardant tu fais déjà le tour du monde.

Le début de l'aventure.

Et puis tu peux faire des bakchich à domicile... c'est un peu moins kalachnikov

Par exemple ta femme veut rentrer dans la pièce avec ce pu--n d’aspirateur alors que tu écoutes Lolo Cochet assis sur ta valise blanche... hop hop hop ! tu réclames un café ou apero bakchich.



Bon finalement à domicile c'est peut être encore plus dangereux...

Il ne s'arrête jamais le bonhomme.
C'est reparti.
On sait avec quoi mais pour où ?



A suivre: Les Aventures d'Ugly Betty.

Dom a écrit:En parlant de bagages, l'explication du pourquoi des valises souples par Lolo est claire, nette et précise.

Les 2 ont leurs avantages et leurs inconvénients. Après, c'est un choix personnel (pas encore ecouté Cap2Cap, je me les garde pour les écouter en rafale cet hiver...).

Ceci dit, vu les photos et dans les conditions ou ils étaient, les valises souples ont un gros avantage au niveau sécurité: les rigides ont tendance à casser des chevilles dans ces conditions la. Reste que dans des conditions moins extrèmes, des valises rigides ne sont pas un plus mauvais choix que les souples.

Palica a écrit:
Ceci dit, vu les photos et dans les conditions ou ils étaient, les valises souples ont un gros avantage au niveau sécurité: les rigides ont tendance à casser des chevilles dans ces conditions la.

Voilà, tout simplement.

Avec les bottes d’enduro, le risque est quand faible...
Ou pas plus élevé qu’avec les sacoches souples (200kg restent 200kg).

buzzle a écrit:Avec les bottes d’enduro, le risque est quand faible...
Ou pas plus élevé qu’avec les sacoches souples (200kg restent 200kg).

Bah non en fait, pas si faible: j'ai vu tellement de gens à qui c'est arrivé... Un botte d'enduro va limiter l'hyperflexion de la cheville, d'avant en arrière, mais pas trop la torsion par rapport à la jambe. Ça m'est arrivé une fois avec mes valises alu sur la R100GS dans le sable mou et j'avais mes bottes Sidi.
Et recevoir un oreiller de 50 kg sur la tête ou un morceau d'acier du même poids, ça fait une petite différence.  Une sacoche souple va se déformer en cas de chute. Avec des valises rigides, c'est la cheville qui se déforme.

Bien sûr je comprend bien l’idée que les sacoches souples vont ce déformer et ainsi absorber une partie du choc.
 
Mais rarement elles sont remplies de 50kg de plumes mais elles peuvent être aussi remplies de 50 kg de Plomb...

Une fois j’ai fait une « belle » glissade (sans choc) avec une R1100GS équipée de valises plastiques et bien j’ai bien aimé la rigidité de l’ABS des valises et de l’acier des pare-cylindres... les deux étaient passablement râpés et ma cuisse non. J’ai bien aimé. ;-)

BernardP a écrit:Il ne s'arrête jamais le bonhomme.
C'est reparti.
On sait avec quoi mais pour où ?



A suivre: Les Aventures d'Ugly Betty.

Aujourd'hui, on le sait, Ugly Betty (alias Urban GS) et Lolo partent pour l'Islande.
Avec un treuil à l'avant, ça promet !

J'aurais voulu être Laurent Cochet

Tout petit déjà, je voulais être Laurent Cochet (citation : Tout ce qui est déglingo, débile, pas tout-à-fait net et qui a deux roues, c'est moi qui l'essaie !). 
Je ne le savais pas encore, bien sûr : je n'ai eu la révélation que récemment.

Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.

Lolo ou Laurent Cochet avant Ugly Betty

Laurent Cochet, c'est un anti-moi. Le genre de mec qui prend sa bécane pour aller faire une promenade à l'autre bout de la Terre quand moi je fronce le nez à l'idée de faire vingt kilomètres alors qu'il fait un peu froid. Et s'il n'a pas de moto sous la main, il va voir un constructeur et lui demande s'il veut bien lui prêter cette moto en trop qui traîne dans un coin de hangar ‒oh, pas longtemps, hein, juste 20.000 à 30.000 bornes, pas plus. Le plus fort c'est que le constructeur lui répond :

‒ D'accord. Je n'ai que la version "toutes options", ça te va quand même ? La couleur te plaît ? Sinon je l'ai aussi en bleu. Côté valises, tu as ce qu'il te faut ?

Hop ! Le voilà parti pour l'aut' bout du monde quand j'en suis encore à me demander si je mets mon pantalon de pluie ou pas.

Quand je me dis que je me ferais bien couler un bain pour noyer le tragique de ma condition de contribuable résigné, Laurent Cochet, lui, chipe chez Béhème un flat à schnorkel et va se baigner dans un volcan en Islande. Moi : baignoire. Lui : volcan. Volcan ! Vu depuis son drone, l'eau a la couleur du thermos Decatruc dont je me sers lors des périlleuses expéditions que j'entreprends entre la cuisine et mon bureau ‒eh ! on sait jamais, ya peut-être un acarien cannibale radicalisé à l'affût dans le couloir !

Quand moi j'essaye de frimer sur 600 mètres de piste un petit peu caillouteuse que j'empruntais parfois pour aller travailler, Laurent Cochet, lui, fait pour de vrai un Paris-Dunkerque. Et puis pas sur un trail facile comme j'aurais fait ! Nan nan nan ! Il y va sur une Ducate, avec son drone dans un énorme sac à dos, en chaperonnant quatre nanas dont je suis tombé raide-paf-bing amoureux dès les vingt premières images. Les brunettes en Africa Twin, c'est pire que la fondue suisse ‒avec ma pomme dans le rôle du fromage.

Moi aussi, j'me dis que prendre deux Transalp pas encore rincées et faire mon propre Paris-Dakar, c'est une super idée. J'me prépare un petit thé, je le verse dans mon thermos couleur des lacs de volcans d'Islande, je traverse machette à la main le couloir où sont tapis des acariens affamés et je vais siroter mon envie dans le canap' en regardant par où passer sur Gougeulmapse. Et après je fais une sieste. Laurent Cochet, lui, se sert un café, le boit devant des petites annonces, trouve deux Transalp, un pote, 200 kilos de matos et ‒hop hop hop‒ sors de chez lui, direction Dakar.

Moi aussi j'ai fait Dijon-Vladivostok. Mais tu te doutes bien que pour ça, j'ai surtout contrôlé que la batterie de mon PC avait de quoi tenir le temps que je zieute l'itinéraire, toujours sur Gougeulemapse. Laurent Cochet, comme la version hilare d'un Sylvain Tesson, l'a fait sur une Multistrada, l'une des motos que je n'aurais surtout pas prises. Il est aussi allé en Mongolie, un autre bled que je n'arpente qu'en rêve sur la bécane la plus petite et la plus légère possible et seulement par beau temps. Et je ne te parles même pas du Pérou. Le Pérou ? Mais tu n'y penses pas ! C'est plein de Péruviens !

Je ne vais pas continuer à te dérouler la liste. Je suis jaloux de le voir construire ses propres motos, ou plaisanter avec des gens inconnus, moi qui suis timide et coincé en plus d'être asocial. Ça m'énerve de l'observer envoyer du gros gaz sur des pistes au milieu de nulle part, survolé par son drone qui, j'en suis sûr, doit avoir un nom épique, genre James Dean. Ouais, son drone s'appelle au moins James Dean, ou Johnny Cash, ou Captain Kirk.

Dans la vie, depuis tout petit, je rêve d'être Laurent Cochet. Laurent, c'est la version 18/20 de moi, avec mon dix et demi ric-rac pour pas qu'on m'ennuie. Quand il arrive au sommet d'un col désert, il y a un mec qui s'arrête et qui le reconnaît. Il organise des rencontres à l'arrache pour faire des trucs. Déjà que je n'aime pas trop croiser des connaissances dans les magasins ; je m'y sens tout bête, comme si je ne devrais pas être là.

Mais comme j'ai bien retenu les leçons du film "Wayne's World" et que je suis poli, la fois où je vais le rentrontrer, je ne me jetterai pas à ses pieds en criant : "chuis tout p'tit, chuis minable, chuis à chier". Eh ! Je suis KPOK, quand même.

ça fait du bien, je me sens moins seul,... et je ne trouvais pas les mots pour le dire.
mais ça me le fait pas toujours.
des fois, je me prends pour Eric Dumas...

westy64 a écrit:ça fait du bien, je me sens moins seul,...

des fois, je me prends pour Eric Dumas...

Non, Jef Westy, t'es pas tout seul ...

tien , je suis tombé sur ça aujourd’hui .

https://www.youtube.com/watch?v=ZitK2MclciY

En suivant ton lien, je suis tombé sur celui_là:
https://www.youtube.com/watch?v=egwOSAG8V_c

L"année du Pti Gaston.

rémi 83 a écrit:tien , je suis tombé sur ça aujourd’hui .

https://www.youtube.com/watch?v=ZitK2MclciY

il dit "Lada pourrit" dès le début... j'ai pas supporté.











merci pour le partage.