que faire de la Grèce
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Re: que faire de la Grèce
Je ne suis aucunement spécialiste en économie, je ne suis pas anti Européen, je ne suis pas pro Européen convaincu non plus, les seules questions que je me posent sont d'une part, pourquoi les états se mobilisent tant pour que la Grèce reste dans l'Euro car franchement je n'ai pas vraiment l'habitude d'imaginer les politiques au service exclusif des êtres humains peuplant cette Europe et que deviendrait la Grèce sans l'Euro, là personne ne peu réellement le savoir, mais imaginez qu'elle s'en sorte très bien dans les 5 ans à venir, sans imaginer une théorie du complot dont je ne suis pas adapte non plus, mais imaginez un peu le bordel que ça ferait, non?....
the thing
Re: que faire de la Grèce
Merci, j'apprécie tes félicitations, mais là, il s'agit d'un capitalisme juste, c'est nouveau, cela vient de sortir en ce jour de grâce 2015...jbt a écrit:Je ne crois pas que c'était ce que tu souhaitais, mais tu viens de réinventer le capitalisme. Félicitations.christobou a écrit:
Au final, vu le prix des services bancaires et vu les sommes que les banques se font à l’insu du dit pigeon, il est clair que le pigeon n'a plus rien a payer à la banque par contre, tous les mois, le pigeon est censé recevoir un montant de la banque sur les plus valus que cette dernière c'est faite en utilisant son argent (l'argent du pigeon).
christobou
Re: que faire de la Grèce
BMvince a écrit:Je suis extrêmement prudent avec le journalisme mais il me semble qu'une info m'est restée en tête:
Les comptes de la Grèce auraient été trafiqués pour rentrer dans la zone euro et notamment par une femme qui aurait été nommée après à la tête d'une grosse banque.....injustice,impunité???
Qu'ils rétablissent une fiscalité juste,un cadastre etc etc
Mais j'espère que le peuple grec ne sera pas la victime du capitalisme ultra libéral.
Je ne suis jamais allé dans ce pays mais j'ai une collègue qui y va régulièrement et ses yeux se mettent à briller dès qu'elle en parle.
Et nous ,motards,savons que ce pays était une destination phare dans les années 70,80. Du temps où nos BM étaient des jeunettes....Perso,j'ai rêvé en lisant les récits des motards traversant la Yougoslavie communiste pour ce rendre dans ce beau pays.....
Le plus beau geste de solidarité est effectivement de s'y rendre en vacances.
Fait en 77
Yougoslavie
Grece
A côté du canal de Corynte
Les gars sur le Kreidler et sur la Kawa 500 sont des grecs, l'autre sur la quatre pattes est un pôte
Encore le canal
Les météores
L'équipe :
2 honda 500 et 1 honda 400 (si je me souviens bien)
A cette époque, les Grecs étaient très sympas, j'ai de super souvenir et puis j'y suis retourné 2 fois, une fois en 83 et une autre fois en 88 pour aller en Turquie. La mentalité avait beaucoup changé et je les avait trouvé déplaisants
Une dernière pour la route en 88
Dernière édition par caramba le Jeu 9 Juil 2015 - 20:57, édité 1 fois
Re: que faire de la Grèce
Y a un paquet de pays que j'ai envie d'aider en m'y rendant en vacances, mais va falloir que le Flatistan me sponsorise, un bon geste les gars, Zeus vous le rendra. 'La Grèce je l'ai déjà aidée trois fois, cette année j'aimerais bien aider le Laos, la Mongolie et / ou le Chili.
Richard de l'Aulagnier
Re: que faire de la Grèce
the thing a écrit:Je ne suis aucunement spécialiste en économie, je ne suis pas anti Européen, je ne suis pas pro Européen convaincu non plus, les seules questions que je me posent sont d'une part, pourquoi les états se mobilisent tant pour que la Grèce reste dans l'Euro car franchement je n'ai pas vraiment l'habitude d'imaginer les politiques au service exclusif des êtres humains peuplant cette Europe et que deviendrait la Grèce sans l'Euro, là personne ne peu réellement le savoir, mais imaginez qu'elle s'en sorte très bien dans les 5 ans à venir, sans imaginer une théorie du complot dont je ne suis pas adapte non plus, mais imaginez un peu le bordel que ça ferait, non?....
Parce que l'union fait la force et qu'il faut faire fasse pour l'instant à de grandes puissance comme la Chine, les Etats-unis, la Russie, Etc...
et je pense que le but de l'humanité c'est d'être tous unis les uns les autres le plus consciemment possible. C'est une loi cosmique, nul ne peut y échapper. Donc c'est l'histoire de l'humanité, des hommes qui se rencontrent, qui forment des tribus, des tribus qui se rencontrent qui formes des pays, des pays qui se rencontrent qui formeront des systèmes unifiés voir un système unifié. Une fois les habitants de la Terre tous unis (si on n'a pas disparu tous avant) ont essayera de s'unir avec d'autres entités, etc.... donc à l'échelle planétaire, voir solaire, voir galactique, voir universelle, voir cosmique. Notre histoire ne fait que commencer. Bonne croisade à tous
Aujourd'hui un pays qui vivrait un peu plus en paix s'ils retournent tous à l'agriculture et qu'ils deviennent le plus possible autonome ce qui n'est pas gagné car faut'il encore que les autres pays leur foute la paix, justement!
Finalement le bordel, si la Grèce s'en sortait sans l'union Europeen, serait plus pour les autres pays, je parle ici des grandes puissance qui veulent imposé leur dicta. La pilule passerait effectivement difficilement.
christobou
Re: que faire de la Grèce
J'ai pompé ci-dessous un article d'un journaliste de droite (mais ils sont loin d'être d'accord entre eux) qui rappelle un certain nombre de petites vérités chiffrées dont on n'entend plus parler ces jours-ci, et qui a le mérite (et le défaut) d'une clarté sans nuance, en contrepoint peut-être (ou en complément, je ne sais) à un certain nombre de réflexions fort intéressantes lues ci-dessus .
-----------
« Toujours laisser retomber l’écume avant d’analyser« , disait un professeur de chimie. C’est ce qu’il fallait faire avec le résultat du référendum grec, ce que n’ont pas fait la plupart des analystes officiels. À peine les premières estimations publiées dimanche en début d’après-midi donnant en gros 60 % de « non », ils péroraient déjà dans les salles de rédaction qui leur paient au prix fort des prestations le plus souvent nulles : lieux communs et emballage sucré de bienpensance politiquement correcte à la sauce marxiste. Ce que n’a pas fait non plus Charles Sannat du Contrarien matin, d’habitude plus perspicace, qui se réjouit avec Mélenchon et Philippot que « le peuple » grec ait donné une leçon de morale et de gestion à l’Europe honnie.
Car la réalité crue, c’est que le « non » (OXI) grec n’a rien d’une claque pour Angela Merkel dont il conforte au contraire la thèse selon laquelle Alexis Tsipras ne veut pas rembourser la dette et ne veut pas non plus faire l’effort des réformes indispensables au redressement du pays pour lequel il n’a pas de solution autre que « donnez-nous encore de l’argent ».
Angela Merkel et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble sont de culture allemande et même, dans le cas d’Angela, de culture marxiste allemande. Elle a su la digérer et, comme elle est intelligente, en rejeter les conclusions erronées du marxisme pour n’en garder que la méthode d’analyse, heureusement pour l’Europe. Cette méthode et cette culture sont caractérisées par la rigueur, en opposition absolue à la méthode et à la culture socialistes françaises caractérisées par les foutaises et les contradictions.
La Grèce, c’est plus ou moins 1 % de l’économie et de la population actuelles de l’Europe. Ce qui veut dire que si l’on met de côté l’intérêt et le plaisir qu’il y aurait à garder dans l’Europe un pays qui a beaucoup contribué à la constitution de son identité scientifique, politique, philosophique et culturelle, que la Grèce reste dans l’Europe ou la quitte n’aura qu’une influence très minime sur la vie économique des Européens. Ceux-ci découvriront vite qu’une Grèce sortie de l’Europe et tombée au niveau économique du Zimbabwe sera une destination touristique bon marché et y retourneront en masse, ce qui relancera l’économie grecque qui ne produit pas grand-chose d’autre que du tourisme, avec peut-être l’aide financière de la Russie, ou de la Chine, ou des pays du Golfe arabique, selon que l’un ou l’autre achètera ce pays que son premier ministre met aux enchères !
Reste la question de la dette colossale de la Grèce : Après avoir reçu, de 2001 à 2013, pas moins de 57 milliards d’euros d’aides européennes et après avoir obtenu, en 2012, l’annulation pure et simple de 107 milliards d’euros de sa dette publique, la plus importante restructuration de dette jamais observée, l’État grec doit encore 312 milliards d’euros (174% de son produit intérieur brut en 2014) à ses créanciers. C’est le solde de la gestion socialiste de l’économie par Papandréou. Sur ce total, 235 milliards (trois quarts de la dette publique grecque) ont été prêtés par la fameuse Troïka, FMI, BCE et Communauté Européenne, qui, en contrepartie de taux d’intérêt et d’échéanciers de remboursement particulièrement accommodants, exige d’Athènes une remise en ordre de ses finances publiques et de son économie.
En clair, la Troïka s’engagerait à aider le gouvernement grec à éponger ses dettes à condition que ce dernier cesse d’en créer de nouvelles ! 312 milliards de dette, ce sont 39 000 euro pour chaque Grec, du bébé au vieillard. Et ce ne sont pas 40 ou 50 milliards comme annoncé dans la presse, mais en réalité au total 68 milliards qui sont dus à la France. C’est à dire que si la Grèce ne nous rembourse pas, ce sera une perte de presque 1 000 euros par Français ou 4 250 euros par contribuable français. Une paille puisque chaque Français doit déjà 30 164 euro aux créanciers de la France, alors pour 1 000 euros de plus, on ne va pas pinailler, nous dit le président ! Et surtout on ne va pas retirer notre confiance aux énarques qui gouvernent nos finances depuis 40 ans et ont largement contribué par leur incompétence en matière de gestion de l’économie publique à créer cette dette colossale. Hein ? Quand même !
Que nous disent les Grecs avec leur « OXI » franc et massif ? Qu’ils veulent bien rester dans l’Europe et garder l’euro, qu’ils veulent bien que nous continuions à leur faire crédit. Mais à condition que l’Europe les dispense des règles collectives de bonne gestion budgétaire qu’elle impose à tous. Les pays comme l’Islande, l’Irlande, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, après d’autres, notamment l’Allemagne et les pays d’Europe du Nord, les ont mises en œuvre et sont sortis, avec peine et douleur certes, de la crise où ils s’enfonçaient comme tout le monde. Seules la Grèce et la France refusent de les mettre en œuvre. Hors d’Europe d’autres l’ont fait aussi : comme le Canada qui a réduit considérablement son effectif de fonctionnaires et ses finances publiques et se porte à nouveau bien, et même Cuba qui a su sortir du secteur public près d’un million de citoyens et commence enfin à sortir de la misère socialiste.
On l’a oublié, mais la Grèce pauvre et ruinée par le socialiste Papandréou, comme la France l’est pas le socialise Hollande, a voulu intégrer l’Europe pour retrouver la prospérité. Elle a triché pour obtenir son ticket d’entrée, continué à tricher en prenant toutes les subventions et les prêts qui tombaient du ciel européen pour s’enrichir au lieu de les consacrer à créer les conditions législatives, administratives, industrielles et productives de son redressement économique, triché en ne faisant pas les réformes qu’elle annonçait pour obtenir de nouvelles aides.
Maintenant, elle veut le crédit mais sans conditions, parce qu’ayant connu la richesse facile, la misère passagère et très relative qu’entrainerait les réformes lui paraît désormais insupportable. Comme ces familles déjà surendettées qui ne peuvent plus se passer de grandes marques, Boss et Kelvin Klein, iPad et iPhone, vacances sur la côte et BMW. Elle veut le beurre et l’argent du beurre pour continuer comme elle en a pris l’habitude : corruption des fonctionnaires, clientélisme, détournement de fonds publics, évasion fiscale généralisée, administration aussi inefficace qu’en surnombre ; le tout financé par toujours plus de dettes. C’est tout à fait exemplaire d’un programme socialiste : on veut tout sans faire d’efforts et financé par les autres, ceux qui travaillent, ceux qui ont économisé, ceux qui produisent, par nous.
Et puis, il y a le référendum, un pari stupide de Tsipras qui croyait qu’une victoire « démocratique » ferait aussitôt céder les européens. Lundi il s’est présenté devant eux, hilare mais sans la moindre proposition. Ils n’ont pas apprécié alors qu’ils venaient de faire l’effort d’ouvrir de nouvelles négociations quand ils auraient dû tirer sans états d’âme les conclusions du « non » : la Grèce devait sortir de l’Europe. Comme le croyaient Mélenchon et son alter ego Philippot qui jubilaient et voyaient déjà l’Europe et l’euro se disloquant à cause du « non » et du départ de la Grèce.
À ce référendum, il aurait fallu opposer un autre référendum demandant aux peuples européens ce qu’ils veulent pour la Grèce. En substance : veulent-ils de la fermeté pour défendre leurs intérêts ou acceptent-ils d’être encore les dindons de la farce ? Mais l’élite européenne ne veut pas consulter les peuples, elle préfère de sempiternelles négociations qui aboutiront dans quelques semaines ou quelques mois à un accord bancal dans lequel la Grèce, comme elle le fait depuis trente ans, ne remplira pas ses obligations ce qui donnera lieu à d’autres négociations dans un an ou deux.
Car, très concrètement, la Grèce ne remboursera pas. La question n’est pas de savoir si les Grecs le peuvent, ils ne cherchent même pas les solutions, la vérité c’est qu’ils ne le veulent pas. C’est leur droit le plus strict mais c’est aussi notre droit de refuser d’être une fois de plus pigeonnés, car après tout c’est avec notre argent qu’ils jouent, avec les impôts que nous donnons à l’Etat, qui alimente avec nos impôts le F.M.I. et la B.C.E. Effaçons les dettes des Grecs et la première chose qu’ils feront sera de créer de nouvelles dettes. Offrons-leur un troisième plan d’aide, il en faudra un quatrième parce que, comme pour les deux premiers, ils n’auront pas respecté le contrat. Les Grecs veulent assumer leur sort et bien qu’ils l’assument, mais qu’ils en assument aussi toutes les conséquences, aussi dures et douloureuses soient-elles.
Dans le couple germano-français, Angela Merkel est la grande gagnante, car la Grèce vient de démontrer qu’elle ne veut pas payer ses dettes, ce que la Chancelière dit depuis le début des négociations. François Hollande est le grand perdant car il espérait forcer un compromis où la Grèce aurait été aidée sans avoir à faire des réformes ni remplir ses obligations communautaires et cela aurait fait un précédent pour demander la même chose pour la France quand il sera enfin admis officiellement qu’elle aussi est en faillite.
Car ce que tout le monde semble oublier, ces jours-ci, c’est que la stratégie de la politique de croissance à grands coups de déficits budgétaires que les énarques keynésiens Hollande et Sapin nous vendent comme une alternative à l’austérité prônée par les autorités monétaires internationales et européennes, c’est précisément ce que fait la Grèce depuis des décennies. Depuis son entrée dans la zone euro ça s’est encore aggravé, du 1er janvier 2001, à la fin de l’année 2009, la dette publique grecque s’est accrue de 8,9% par an, soit 3,2% de plus que le PIB. Le résultat ? Eh bien, nous l’avons sous les yeux et c’est ce qui va arriver prochainement à la France. La Grèce, c’est le tonneau des Danaïdes, rien ne sert d’y mettre de l’argent tant que les trous ne seront pas colmatés.
Puisque la Grèce refuse de faire ce qu’il faudrait pour arrêter l’hémorragie, cherchons si notre intérêt n’est pas de perdre aujourd’hui 1000 € par Français plutôt que 2 000 dans deux ou trois ans, peut-être 5 000 dans dix ans, c’est la solution des faibles. Ou mieux, opérons des saisies sur ses ports et ses îles, ses sites touristiques et ses hôtels, sa flotte et ses compagnies aériennes, ses olives et ses vins, et revendons-les ou gérons-les pour nous rembourser.
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« Toujours laisser retomber l’écume avant d’analyser« , disait un professeur de chimie. C’est ce qu’il fallait faire avec le résultat du référendum grec, ce que n’ont pas fait la plupart des analystes officiels. À peine les premières estimations publiées dimanche en début d’après-midi donnant en gros 60 % de « non », ils péroraient déjà dans les salles de rédaction qui leur paient au prix fort des prestations le plus souvent nulles : lieux communs et emballage sucré de bienpensance politiquement correcte à la sauce marxiste. Ce que n’a pas fait non plus Charles Sannat du Contrarien matin, d’habitude plus perspicace, qui se réjouit avec Mélenchon et Philippot que « le peuple » grec ait donné une leçon de morale et de gestion à l’Europe honnie.
Car la réalité crue, c’est que le « non » (OXI) grec n’a rien d’une claque pour Angela Merkel dont il conforte au contraire la thèse selon laquelle Alexis Tsipras ne veut pas rembourser la dette et ne veut pas non plus faire l’effort des réformes indispensables au redressement du pays pour lequel il n’a pas de solution autre que « donnez-nous encore de l’argent ».
Angela Merkel et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble sont de culture allemande et même, dans le cas d’Angela, de culture marxiste allemande. Elle a su la digérer et, comme elle est intelligente, en rejeter les conclusions erronées du marxisme pour n’en garder que la méthode d’analyse, heureusement pour l’Europe. Cette méthode et cette culture sont caractérisées par la rigueur, en opposition absolue à la méthode et à la culture socialistes françaises caractérisées par les foutaises et les contradictions.
La Grèce, c’est plus ou moins 1 % de l’économie et de la population actuelles de l’Europe. Ce qui veut dire que si l’on met de côté l’intérêt et le plaisir qu’il y aurait à garder dans l’Europe un pays qui a beaucoup contribué à la constitution de son identité scientifique, politique, philosophique et culturelle, que la Grèce reste dans l’Europe ou la quitte n’aura qu’une influence très minime sur la vie économique des Européens. Ceux-ci découvriront vite qu’une Grèce sortie de l’Europe et tombée au niveau économique du Zimbabwe sera une destination touristique bon marché et y retourneront en masse, ce qui relancera l’économie grecque qui ne produit pas grand-chose d’autre que du tourisme, avec peut-être l’aide financière de la Russie, ou de la Chine, ou des pays du Golfe arabique, selon que l’un ou l’autre achètera ce pays que son premier ministre met aux enchères !
Reste la question de la dette colossale de la Grèce : Après avoir reçu, de 2001 à 2013, pas moins de 57 milliards d’euros d’aides européennes et après avoir obtenu, en 2012, l’annulation pure et simple de 107 milliards d’euros de sa dette publique, la plus importante restructuration de dette jamais observée, l’État grec doit encore 312 milliards d’euros (174% de son produit intérieur brut en 2014) à ses créanciers. C’est le solde de la gestion socialiste de l’économie par Papandréou. Sur ce total, 235 milliards (trois quarts de la dette publique grecque) ont été prêtés par la fameuse Troïka, FMI, BCE et Communauté Européenne, qui, en contrepartie de taux d’intérêt et d’échéanciers de remboursement particulièrement accommodants, exige d’Athènes une remise en ordre de ses finances publiques et de son économie.
En clair, la Troïka s’engagerait à aider le gouvernement grec à éponger ses dettes à condition que ce dernier cesse d’en créer de nouvelles ! 312 milliards de dette, ce sont 39 000 euro pour chaque Grec, du bébé au vieillard. Et ce ne sont pas 40 ou 50 milliards comme annoncé dans la presse, mais en réalité au total 68 milliards qui sont dus à la France. C’est à dire que si la Grèce ne nous rembourse pas, ce sera une perte de presque 1 000 euros par Français ou 4 250 euros par contribuable français. Une paille puisque chaque Français doit déjà 30 164 euro aux créanciers de la France, alors pour 1 000 euros de plus, on ne va pas pinailler, nous dit le président ! Et surtout on ne va pas retirer notre confiance aux énarques qui gouvernent nos finances depuis 40 ans et ont largement contribué par leur incompétence en matière de gestion de l’économie publique à créer cette dette colossale. Hein ? Quand même !
Que nous disent les Grecs avec leur « OXI » franc et massif ? Qu’ils veulent bien rester dans l’Europe et garder l’euro, qu’ils veulent bien que nous continuions à leur faire crédit. Mais à condition que l’Europe les dispense des règles collectives de bonne gestion budgétaire qu’elle impose à tous. Les pays comme l’Islande, l’Irlande, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, après d’autres, notamment l’Allemagne et les pays d’Europe du Nord, les ont mises en œuvre et sont sortis, avec peine et douleur certes, de la crise où ils s’enfonçaient comme tout le monde. Seules la Grèce et la France refusent de les mettre en œuvre. Hors d’Europe d’autres l’ont fait aussi : comme le Canada qui a réduit considérablement son effectif de fonctionnaires et ses finances publiques et se porte à nouveau bien, et même Cuba qui a su sortir du secteur public près d’un million de citoyens et commence enfin à sortir de la misère socialiste.
On l’a oublié, mais la Grèce pauvre et ruinée par le socialiste Papandréou, comme la France l’est pas le socialise Hollande, a voulu intégrer l’Europe pour retrouver la prospérité. Elle a triché pour obtenir son ticket d’entrée, continué à tricher en prenant toutes les subventions et les prêts qui tombaient du ciel européen pour s’enrichir au lieu de les consacrer à créer les conditions législatives, administratives, industrielles et productives de son redressement économique, triché en ne faisant pas les réformes qu’elle annonçait pour obtenir de nouvelles aides.
Maintenant, elle veut le crédit mais sans conditions, parce qu’ayant connu la richesse facile, la misère passagère et très relative qu’entrainerait les réformes lui paraît désormais insupportable. Comme ces familles déjà surendettées qui ne peuvent plus se passer de grandes marques, Boss et Kelvin Klein, iPad et iPhone, vacances sur la côte et BMW. Elle veut le beurre et l’argent du beurre pour continuer comme elle en a pris l’habitude : corruption des fonctionnaires, clientélisme, détournement de fonds publics, évasion fiscale généralisée, administration aussi inefficace qu’en surnombre ; le tout financé par toujours plus de dettes. C’est tout à fait exemplaire d’un programme socialiste : on veut tout sans faire d’efforts et financé par les autres, ceux qui travaillent, ceux qui ont économisé, ceux qui produisent, par nous.
Et puis, il y a le référendum, un pari stupide de Tsipras qui croyait qu’une victoire « démocratique » ferait aussitôt céder les européens. Lundi il s’est présenté devant eux, hilare mais sans la moindre proposition. Ils n’ont pas apprécié alors qu’ils venaient de faire l’effort d’ouvrir de nouvelles négociations quand ils auraient dû tirer sans états d’âme les conclusions du « non » : la Grèce devait sortir de l’Europe. Comme le croyaient Mélenchon et son alter ego Philippot qui jubilaient et voyaient déjà l’Europe et l’euro se disloquant à cause du « non » et du départ de la Grèce.
À ce référendum, il aurait fallu opposer un autre référendum demandant aux peuples européens ce qu’ils veulent pour la Grèce. En substance : veulent-ils de la fermeté pour défendre leurs intérêts ou acceptent-ils d’être encore les dindons de la farce ? Mais l’élite européenne ne veut pas consulter les peuples, elle préfère de sempiternelles négociations qui aboutiront dans quelques semaines ou quelques mois à un accord bancal dans lequel la Grèce, comme elle le fait depuis trente ans, ne remplira pas ses obligations ce qui donnera lieu à d’autres négociations dans un an ou deux.
Car, très concrètement, la Grèce ne remboursera pas. La question n’est pas de savoir si les Grecs le peuvent, ils ne cherchent même pas les solutions, la vérité c’est qu’ils ne le veulent pas. C’est leur droit le plus strict mais c’est aussi notre droit de refuser d’être une fois de plus pigeonnés, car après tout c’est avec notre argent qu’ils jouent, avec les impôts que nous donnons à l’Etat, qui alimente avec nos impôts le F.M.I. et la B.C.E. Effaçons les dettes des Grecs et la première chose qu’ils feront sera de créer de nouvelles dettes. Offrons-leur un troisième plan d’aide, il en faudra un quatrième parce que, comme pour les deux premiers, ils n’auront pas respecté le contrat. Les Grecs veulent assumer leur sort et bien qu’ils l’assument, mais qu’ils en assument aussi toutes les conséquences, aussi dures et douloureuses soient-elles.
Dans le couple germano-français, Angela Merkel est la grande gagnante, car la Grèce vient de démontrer qu’elle ne veut pas payer ses dettes, ce que la Chancelière dit depuis le début des négociations. François Hollande est le grand perdant car il espérait forcer un compromis où la Grèce aurait été aidée sans avoir à faire des réformes ni remplir ses obligations communautaires et cela aurait fait un précédent pour demander la même chose pour la France quand il sera enfin admis officiellement qu’elle aussi est en faillite.
Car ce que tout le monde semble oublier, ces jours-ci, c’est que la stratégie de la politique de croissance à grands coups de déficits budgétaires que les énarques keynésiens Hollande et Sapin nous vendent comme une alternative à l’austérité prônée par les autorités monétaires internationales et européennes, c’est précisément ce que fait la Grèce depuis des décennies. Depuis son entrée dans la zone euro ça s’est encore aggravé, du 1er janvier 2001, à la fin de l’année 2009, la dette publique grecque s’est accrue de 8,9% par an, soit 3,2% de plus que le PIB. Le résultat ? Eh bien, nous l’avons sous les yeux et c’est ce qui va arriver prochainement à la France. La Grèce, c’est le tonneau des Danaïdes, rien ne sert d’y mettre de l’argent tant que les trous ne seront pas colmatés.
Puisque la Grèce refuse de faire ce qu’il faudrait pour arrêter l’hémorragie, cherchons si notre intérêt n’est pas de perdre aujourd’hui 1000 € par Français plutôt que 2 000 dans deux ou trois ans, peut-être 5 000 dans dix ans, c’est la solution des faibles. Ou mieux, opérons des saisies sur ses ports et ses îles, ses sites touristiques et ses hôtels, sa flotte et ses compagnies aériennes, ses olives et ses vins, et revendons-les ou gérons-les pour nous rembourser.
Slow Philou
Re: que faire de la Grèce
Le peuple Grecque a besoin de plus de temps pour se réformer, je fait parti de la France qui se lève tôt ma femme de celle qui a exercé autant d'emplois que nécessaire pour notre foyer.
Analyser la situation pendant des mois conduirait encore et encore a des responsabilités partagées alors comme nous le ferions pour des ados immatures à la dérive ou un voisin alcoolique en détresse ne laissons pas tant de monde crever par sanction.
Nos impôts sont tellement de fois gaspillés pour des absurdités intolérables que nous sommes prêt ma femme et moi a payer pour un peuple qui n'a tué personne et qui pourtant agonise.
Mes propos peuvent paraitre simplistes comparés a certains mais je parle avec mon cœur et je trouve déplorable qu'a aucun moment nos gouvernants demanderons notre avis.
Quitte a me priver un peu plus je signe sans hésiter le double de ce que doit mon foyer pour la dette Grecque en pensant au nombre de suicides a déplorer dans le sud de l’Espagne .
De grès ou de force nous sommes sur le même bateau et les Grecques ne se sont pas exprimés sur une sortie de l'€urope mais sur un besoin vital de respirer un peu.
Analyser la situation pendant des mois conduirait encore et encore a des responsabilités partagées alors comme nous le ferions pour des ados immatures à la dérive ou un voisin alcoolique en détresse ne laissons pas tant de monde crever par sanction.
Nos impôts sont tellement de fois gaspillés pour des absurdités intolérables que nous sommes prêt ma femme et moi a payer pour un peuple qui n'a tué personne et qui pourtant agonise.
Mes propos peuvent paraitre simplistes comparés a certains mais je parle avec mon cœur et je trouve déplorable qu'a aucun moment nos gouvernants demanderons notre avis.
Quitte a me priver un peu plus je signe sans hésiter le double de ce que doit mon foyer pour la dette Grecque en pensant au nombre de suicides a déplorer dans le sud de l’Espagne .
De grès ou de force nous sommes sur le même bateau et les Grecques ne se sont pas exprimés sur une sortie de l'€urope mais sur un besoin vital de respirer un peu.
coyote
Re: que faire de la Grèce
"sur un besoin vital de respirer un peu"
+1
si on veut traire une vache, il ne faut pas l'affamer
+1
si on veut traire une vache, il ne faut pas l'affamer
bip bip
Re: que faire de la Grèce
Bonsoir,
Bon, on ne se comprends pas.
Je n'ai rien contre les employés de banque ! J'en ai contre leur patrons qui jouent en bourse le fruit de leur travail et vont placer leurs bénefs ainsi que ceux de leur copains aux iles Caïmans et au Luxembourg; (je maintiens que ce pays est une lessiveuse). Lisez l'aveu du président de l’actuelle commission Européenne ancien premier ministre du dit Luxembourg. En Europe, si les banques avaient fait faillite, les particuliers n'auraient rien perdu car leurs dépots sont garantis par les états jusqu'à 100 000 Euros. Et oui, seul auraient morflé ceux qui ont plus et, bien sur, les actionnaire et patrons des banques... Patrons qui auraient eu du souci à se faire en démarrant leur auto, le matin.... C'est rancunier un Tapie !
Ensuite je suis un FERVENT européen Et un IMMENSE défenseur de l'Euro. Je trouve juste que l'on se fait endoffer par nos politiques à ce sujet. Lire pour comprendre ce petit texte qui date un peu (1957 ..)
http://blogdenico.fr/intermede-2-discours-de-pierre-mendes-france-a-lassemblee-en-1957/
Quand à l'article du journaliste de droite, la dette Grecque n'est pas du montant indiqué. Ce montant est la somme à rembourser par le peuple Grec. Il comprend les intérêts (jusqu'à 34 % dans certains cas) des sommes prêtées. La dette initial était de 100 milliards intérêts inclus. Si on avait effacé 107 milliards comme indiqué, les Grecs jouerai du Sirtaki sur la place Syngtagma...
Je critique juste le fait que nos politiques ont interdit à la BCE de préter directement aux états constituants et accepté que siège à la BCE des gens qui n'ont rien à y faire. Si cela n'était pas, la BCE aurait prêté à la Grece à 0,5 ~ 1 % et demandé, comme nous, que les Grecs améliorent la situation... Et tout se serait passé comme pour les autres pays (Espagne, Italie, Portugal, France....) qui, ayant eu des prêts à taux normal pourront les rembourser et ont la marge pour faire des "reformes" qui "s'imposent"....
On nous dit que les Grecs ont maquillés leurs comptes pour rentrer dans l'Euro. TOUS les pays l'ont fait. A commencer par le notre ! Et pas qu'un peu ! Il ya d'ailleurs eu de sacré empoignades à l'époque à l'assemblée entre majorité et opposition ... Pareil pour l'Allemagne qui a planqué sous le tapis les gouffres trouvés avec la RDA. Et sur lesquels tous les autres ont fermé les yeux avec grande raison.
Ce que je voudrai, pour que mes propos soient bien clairs c'est que la BCE soit gérée par ceux qui doivent la gérer : le parlement Européen. Que nous ayons un état fédéral qui décide d'un budget et en soit responsable devant le peuple. Et tant qu'à faire, que les lois sociales soient nivelées par le haut en Europe. Et nous aurons un e prospérité et un avenir car les usines allemandes ne seront plus en Tchéquie, en Roumanie ou en Pologne où ils se comportent comme des conquérants... Il pourra aussi y avoir des usines en France, Italie, etc, et nos jeunes n’iront pas pointer au chomedu même à bac +5 ... Mais pour cela, il faudrait que nous tous comprenions que nous nous faisons B par pas mal de monde et ce depuis longtemps (Mendes France, 1957 ...)
Voila. Bonne nuit, éteignez votre télé ! Lisez les journaux : Le Guardian, le Washington Post, Die Welt, Le monde, et quelques autres. Allez sur les sites de Transparency International,, et d'autres assocs qui luttent tous les jours, regardez ATTAC, écoutez des radios qui ne basent pas tout sur Les Grosses Têtes, et le monde sera meilleur...
P.S. : Il y a longtemps, une fin d'année, nous avons eu une réunion de bilan dans ma boite (filiale d'un très grand groupe) où on nous a expliqué que nous avions un résultat fantastique et qu'on avait épongé les dettes dues au grand groupe ce qui fait que nous ne fermerions pas. Puis on nous a dit que ce résultat était dû à un homme, le directeur financier qui avait toute l'année joué la paye des employés au MATIF (qui n'existe plus en tant que tel). Ce qui était illégal, ce qui était moralement interdit par les "Chartes Ethiques du Groupe" et qui aurait pu entraîner, s'il s'était planté un massacre pire qu'une Kerviellite... Le monsieur, costume Armani nous a expliqué" que l'idée avait été lancée en rigolant lors d'un diner entre cadres dirigeants lors du premier de l'an, et que le PDG l'avait trouvée excellente et que, du coup, il avait donné son feu vert..... Mais, Kerviel a agi à l'insu du plein gré de son patron ;-) comme chacun le sait. Certains ont demandé pourquoi on ne virait pas tous les employés pour ne garder que le costume Armani.... Ben en fait, ils pouvaient pas car ils auraient pas eu les salaires pour jouer... Allez, je vais me regarder un très vieux Western. Pour me laver la tête !
Bon, on ne se comprends pas.
Je n'ai rien contre les employés de banque ! J'en ai contre leur patrons qui jouent en bourse le fruit de leur travail et vont placer leurs bénefs ainsi que ceux de leur copains aux iles Caïmans et au Luxembourg; (je maintiens que ce pays est une lessiveuse). Lisez l'aveu du président de l’actuelle commission Européenne ancien premier ministre du dit Luxembourg. En Europe, si les banques avaient fait faillite, les particuliers n'auraient rien perdu car leurs dépots sont garantis par les états jusqu'à 100 000 Euros. Et oui, seul auraient morflé ceux qui ont plus et, bien sur, les actionnaire et patrons des banques... Patrons qui auraient eu du souci à se faire en démarrant leur auto, le matin.... C'est rancunier un Tapie !
Ensuite je suis un FERVENT européen Et un IMMENSE défenseur de l'Euro. Je trouve juste que l'on se fait endoffer par nos politiques à ce sujet. Lire pour comprendre ce petit texte qui date un peu (1957 ..)
http://blogdenico.fr/intermede-2-discours-de-pierre-mendes-france-a-lassemblee-en-1957/
Quand à l'article du journaliste de droite, la dette Grecque n'est pas du montant indiqué. Ce montant est la somme à rembourser par le peuple Grec. Il comprend les intérêts (jusqu'à 34 % dans certains cas) des sommes prêtées. La dette initial était de 100 milliards intérêts inclus. Si on avait effacé 107 milliards comme indiqué, les Grecs jouerai du Sirtaki sur la place Syngtagma...
Je critique juste le fait que nos politiques ont interdit à la BCE de préter directement aux états constituants et accepté que siège à la BCE des gens qui n'ont rien à y faire. Si cela n'était pas, la BCE aurait prêté à la Grece à 0,5 ~ 1 % et demandé, comme nous, que les Grecs améliorent la situation... Et tout se serait passé comme pour les autres pays (Espagne, Italie, Portugal, France....) qui, ayant eu des prêts à taux normal pourront les rembourser et ont la marge pour faire des "reformes" qui "s'imposent"....
On nous dit que les Grecs ont maquillés leurs comptes pour rentrer dans l'Euro. TOUS les pays l'ont fait. A commencer par le notre ! Et pas qu'un peu ! Il ya d'ailleurs eu de sacré empoignades à l'époque à l'assemblée entre majorité et opposition ... Pareil pour l'Allemagne qui a planqué sous le tapis les gouffres trouvés avec la RDA. Et sur lesquels tous les autres ont fermé les yeux avec grande raison.
Ce que je voudrai, pour que mes propos soient bien clairs c'est que la BCE soit gérée par ceux qui doivent la gérer : le parlement Européen. Que nous ayons un état fédéral qui décide d'un budget et en soit responsable devant le peuple. Et tant qu'à faire, que les lois sociales soient nivelées par le haut en Europe. Et nous aurons un e prospérité et un avenir car les usines allemandes ne seront plus en Tchéquie, en Roumanie ou en Pologne où ils se comportent comme des conquérants... Il pourra aussi y avoir des usines en France, Italie, etc, et nos jeunes n’iront pas pointer au chomedu même à bac +5 ... Mais pour cela, il faudrait que nous tous comprenions que nous nous faisons B par pas mal de monde et ce depuis longtemps (Mendes France, 1957 ...)
Voila. Bonne nuit, éteignez votre télé ! Lisez les journaux : Le Guardian, le Washington Post, Die Welt, Le monde, et quelques autres. Allez sur les sites de Transparency International,, et d'autres assocs qui luttent tous les jours, regardez ATTAC, écoutez des radios qui ne basent pas tout sur Les Grosses Têtes, et le monde sera meilleur...
P.S. : Il y a longtemps, une fin d'année, nous avons eu une réunion de bilan dans ma boite (filiale d'un très grand groupe) où on nous a expliqué que nous avions un résultat fantastique et qu'on avait épongé les dettes dues au grand groupe ce qui fait que nous ne fermerions pas. Puis on nous a dit que ce résultat était dû à un homme, le directeur financier qui avait toute l'année joué la paye des employés au MATIF (qui n'existe plus en tant que tel). Ce qui était illégal, ce qui était moralement interdit par les "Chartes Ethiques du Groupe" et qui aurait pu entraîner, s'il s'était planté un massacre pire qu'une Kerviellite... Le monsieur, costume Armani nous a expliqué" que l'idée avait été lancée en rigolant lors d'un diner entre cadres dirigeants lors du premier de l'an, et que le PDG l'avait trouvée excellente et que, du coup, il avait donné son feu vert..... Mais, Kerviel a agi à l'insu du plein gré de son patron ;-) comme chacun le sait. Certains ont demandé pourquoi on ne virait pas tous les employés pour ne garder que le costume Armani.... Ben en fait, ils pouvaient pas car ils auraient pas eu les salaires pour jouer... Allez, je vais me regarder un très vieux Western. Pour me laver la tête !
Dernière édition par georgesgiralt le Jeu 9 Juil 2015 - 22:26, édité 1 fois
georgesgiralt
Re: que faire de la Grèce
'UUUtain Flatmanu, t'arrêtes un peu de fout' le bordel sur ce forum ?
Francesco
Re: que faire de la Grèce
georgesgiralt a écrit:... Allez, je vais me regarder un très vieux Western.
J'aime bien aussi les vieux western....
the thing
Re: que faire de la Grèce
Sweet Savagethe thing a écrit:georgesgiralt a écrit:... Allez, je vais me regarder un très vieux Western.
J'aime bien aussi les vieux western....
christobou
Re: que faire de la Grèce
the thing a écrit:georgesgiralt a écrit:... Allez, je vais me regarder un très vieux Western.
J'aime bien aussi les vieux western....
Hier soir j'ai vu le train sifflera trois fois.
J'ai une préférence pour les spaghettis et les Wayne.
DJEFF
Re: que faire de la Grèce
Qu'on ne se méprenne pas : mon idéal européen, celui pour lequel je voulais militer au temps de ma jeunesse (années 60 ) et que je regrette de voir trahi chaque jour un peu plus depuis qu'on a fait entrer la Grande Bretagne dans "l'Europe des Six", est bien celui si bien décrit par Georgesgiralt :
"Ce que je voudrai, pour que mes propos soient bien clairs c'est que la BCE soit gérée par ceux qui doivent la gérer : le parlement Européen. Que nous ayons un état fédéral qui décide d'un budget et en soit responsable devant le peuple. Et tant qu'à faire, que les lois sociales soient nivelées par le haut en Europe. Et nous aurons un e prospérité et un avenir car les usines allemandes ne seront plus en Tchéquie, en Roumanie ou en Pologne où ils se comportent comme des conquérants... Il pourra aussi y avoir des usines en France, Italie, etc, et nos jeunes n’iront pas pointer au chomedu même à bac +5 ... Mais pour cela, il faudrait que nous tous comprenions que nous nous faisons B par pas mal de monde et ce depuis longtemps (Mendes France, 1957 ...) "
"Ce que je voudrai, pour que mes propos soient bien clairs c'est que la BCE soit gérée par ceux qui doivent la gérer : le parlement Européen. Que nous ayons un état fédéral qui décide d'un budget et en soit responsable devant le peuple. Et tant qu'à faire, que les lois sociales soient nivelées par le haut en Europe. Et nous aurons un e prospérité et un avenir car les usines allemandes ne seront plus en Tchéquie, en Roumanie ou en Pologne où ils se comportent comme des conquérants... Il pourra aussi y avoir des usines en France, Italie, etc, et nos jeunes n’iront pas pointer au chomedu même à bac +5 ... Mais pour cela, il faudrait que nous tous comprenions que nous nous faisons B par pas mal de monde et ce depuis longtemps (Mendes France, 1957 ...) "
Slow Philou
Re: que faire de la Grèce
DJEFF a écrit:Ils ont tourné un 007 là bascaramba a écrit:
Les météores
Ouais, avec Roberito en guest star
Re: que faire de la Grèce
DUVEL a écrit:A skill
t as rien compris
mort aux banquiers, a la finance, au capitalisme qui a jure d avoir la peau de tous les pauvres proletaires.
harro sur l employe de banque tellement con qu il voit pas qu il est conditionne!
Et tant qu on y est n oublions pas de souligner que c est le mossad qui est a la manoeuvre derriere tout ca !
Ca vous va comme ca ?
Je prefere retourner dans les posts motos !
C'est ça que j'aime chez certains, cette ouverture d'esprit, ce besoin de dialoguer, l'envie d'écouter les autres pour s'enrichir soi-même (intellectuellement bien sur), cette tolérance, ce respect,...
Un peu comme la palabre au pied du baobab où tout le monde rigole pendant des heures en buvant du thé, du dolo ou de la Skol suivant les pays.
Re: que faire de la Grèce
Georges,
Triste de te lire sur le Luxembourg, que "tu maintiens que c'est une lessiveuse". Dix ans que je bosse sur Lux à des postes assez "important", et je ne vois pas du tout cela. Que lessiverait on au juste? Et la fraude fiscale, pourquoi ne serait ce qu'un probleme au Luxembourg? Mais lessiveuse et fraude fiscale, ca n'a rien à voir, on est d'accord?
Bref, je comprends vraiment pas ton point de vue alors que tu es souvent plein de sens et argumenté. Tu m'eclaires?
Triste de te lire sur le Luxembourg, que "tu maintiens que c'est une lessiveuse". Dix ans que je bosse sur Lux à des postes assez "important", et je ne vois pas du tout cela. Que lessiverait on au juste? Et la fraude fiscale, pourquoi ne serait ce qu'un probleme au Luxembourg? Mais lessiveuse et fraude fiscale, ca n'a rien à voir, on est d'accord?
Bref, je comprends vraiment pas ton point de vue alors que tu es souvent plein de sens et argumenté. Tu m'eclaires?
loiclux
Re: que faire de la Grèce
loiclux a écrit:Tu m'eclaires?
S'il se dégonfle, attention de ne pas déraper....
the thing
Re: que faire de la Grèce
loiclux a écrit:Mais lessiveuse et fraude fiscale, ca n'a rien à voir
Le blanchiment de fraude fiscale, tu n'en as jamais entendu parler ?
Skill
Re: que faire de la Grèce
Hahaha the thing
Skill, c'est generalement pas le terme qu'on utilise "lessiveuse" quand on parle de fraude fiscale. Mais bon je peux me tromper. Et merci de rester dans un ton amical ;)
Les fuites des dossiers pwc, vous savez de quoi il s'agit j'espere? Parce que si c'est juste au travers du jt on est mal barré... Faut accepter parfois la realité: il y a beaucoup de desinformation, dans ce nouveau siecle.
Skill, c'est generalement pas le terme qu'on utilise "lessiveuse" quand on parle de fraude fiscale. Mais bon je peux me tromper. Et merci de rester dans un ton amical ;)
Les fuites des dossiers pwc, vous savez de quoi il s'agit j'espere? Parce que si c'est juste au travers du jt on est mal barré... Faut accepter parfois la realité: il y a beaucoup de desinformation, dans ce nouveau siecle.
loiclux
Re: que faire de la Grèce
Tu prends l'Helvétie pour une lanterne?the thing a écrit:loiclux a écrit:Tu m'eclaires?
S'il se dégonfle, attention de ne pas déraper....
Richard de l'Aulagnier
Re: que faire de la Grèce
J'admet que j'ai toujours été plus admiratif d'un artisan qui fait des belles choses, que de quelqu'un qui fait de l'argent avec celui des autres.
Mais chacun son point de vue.
Mais chacun son point de vue.
DJEFF
Re: que faire de la Grèce
georgesgiralt a écrit:Ce que je voudrai, pour que mes propos soient bien clairs c'est que la BCE soit gérée par ceux qui doivent la gérer : le parlement Européen.
Ce serait de la naïveté pure et une erreur grave de confier la direction de la BCE aux députés européens. Un bon nombre montrent une attitude complètement irresponsables. Sans parler du lobbying, voire de la de la corruption.
Skill
Re: que faire de la Grèce
M. SKILL,
Ont vous a dit qu'il ne faut pas regarder la télé car ils racontent n'importe quoi.
Qu'il ne faut pas lire les journaux non validés par l'intelligencia (laquelle ?) car ils écrivent que des conneries.
Surtout ne pas croire ce que vous voyez ou lisez sur le net.
Et comme votre expérience personnelle n'est de toute manière recevable car vous n'êtes "pas très futfut" comme le font penser de nombreux sous entendu.
Je me demande juste qu'elles sont les sources recevable ICI ?
Et ou les "intelligents" de ce forum trouvent leurs sources entre un changement de boite de Dniepr et le montage d'un motogadget ?
Dans l'Huma, la Pravda ou Minute ?
Tain balancés des FAITS de votre expérience personnelles, à la place systématiquement dénigrer les sources de chacun et jeter des cailloux, choux, genoux, hiboux... à tous va.
Ont vous a dit qu'il ne faut pas regarder la télé car ils racontent n'importe quoi.
Qu'il ne faut pas lire les journaux non validés par l'intelligencia (laquelle ?) car ils écrivent que des conneries.
Surtout ne pas croire ce que vous voyez ou lisez sur le net.
Et comme votre expérience personnelle n'est de toute manière recevable car vous n'êtes "pas très futfut" comme le font penser de nombreux sous entendu.
Je me demande juste qu'elles sont les sources recevable ICI ?
Et ou les "intelligents" de ce forum trouvent leurs sources entre un changement de boite de Dniepr et le montage d'un motogadget ?
Dans l'Huma, la Pravda ou Minute ?
Tain balancés des FAITS de votre expérience personnelles, à la place systématiquement dénigrer les sources de chacun et jeter des cailloux, choux, genoux, hiboux... à tous va.
DJEFF
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