En classe ,vous étiez ..

J'étais assis le plus souvent.

piegux a écrit:J'étais assis le plus souvent.

A la longue ,ça fait mal au cul  

Moins qu'à genou sur une règle carrée.  

Richard de Sainté a écrit:Moins qu'à genou sur une règle carrée.  

c'est du vécu   

Hélas oui.Je n'ai jamais souffert d'autant de méchanceté crasse que par les curés.

L'avantage des branleurs feignasses par rapport aux fouteurs de bordel, c'est que nous, on finissait pas à genoux sur une règle carrée.  

Les coups de règle alu carré sur les doigts étaient bien suffisants, bien qu’heureusement rares !  

Richard de Sainté a écrit:Hélas oui.Je n'ai jamais souffert d'autant de méchanceté crasse que par les curés.

Aussi, quelle idée d'aller chez les curés !   

Chez les bonnes sœurs, c'était plus cool !   

Richard de Sainté a écrit:Hélas oui.Je n'ai jamais souffert d'autant de méchanceté crasse que par les curés.

Sans curé, mais des stages prolongé sur une règle.

Bon élève à l'école primaire ( ma mère faisant partie du corps enseignant   ), moyen plus au collège mais abonné aux "heures sup" du mercredi, carrément  incontrôlable en seconde....
On peu raisonnablement affirmer sans se tromper, que ma progression à été régulière et constante.... 

Ben avec un surnom comme le tien, on ne pouvait s'attendre qu'à ça !   

cascaboulon a écrit:Bon élève à l'école primaire ( ma mère faisant partie du corps enseignant   ), moyen plus au collège mais abonné aux "heures sup" du mercredi, carrément  incontrôlable en seconde....

C'est rigolo, j'ai exactement le même parcours (en plus ma mère a été ma maîtresse, l'horreur absolue !!!!   ).....A la deuxième seconde, ils m'ont dit " Vie active !".
Et ils avaient bien raison, je faisais tout pour être viré.
(J'ai raccroché plus tard, après un BEP).

"présent de corps, absent d'esprit "

  

Lippo a écrit:

Richard de Sainté a écrit:Hélas oui.Je n'ai jamais souffert d'autant de méchanceté crasse que par les curés.

Aussi, quelle idée d'aller chez les curés !   

Chez les bonnes sœurs, c'était plus cool !   

Ouais...la main gauche attachée dans le dos pour écrire avec "la bonne"(main) et à la "Sergent Major", bien sûr! Du coup , quand la gauche était libre, j'écrivais spontanément à l'envers...  Cherchez l'erreur! Pas cools non plus les sœurs!  
Agenouillé sur la règle carrée ,Richard, je compatis. J'y ai eu droit aussi...
aujourd'hui j'en retiens un gâchis épouvantable, des années et des années perdues, bousillées. Si je n'avais pas autre chose à faire, j'en voudrais encore à mort à tous ces gros cons et toutes ces grosses connes.
Le "peut mieux faire", qu'est ce que j'ai pu en souffrir...Évidement qu'on pouvait tous beaucoup mieux faire si....Bon j'arrête là, je vais m'énerver pour des prunes!

Peut mieux faire...un jour je me suis énervé et j"ai rajouté "Quelle imagination", ça m'a coûté cher mais qu'est ce que j'ai ri.

Bien joué   
L'étau parents/école, et tous les paradigmes qui s'en rapprochent, qu'est-ce que j'aurais mis comme temps pour les voir venir et les désamorcer...

Boxy a écrit:A la longue ,ça fait mal au cul  

Richard de Sainté a écrit:Hélas oui.Je n'ai jamais souffert d'autant de méchanceté crasse que par les curés.

En combinant les deux citations ci-dessus, vous imaginez ce qu'il a failli m'arriver. J'ai réussi à prévenir la chose en avertissant mon vieux, qui a mis rapidement de l'ordre dans ce foutoir de collège géré par la gent scatolique.

Le curé qui me faisait des avances a été muté dans un autre collège où justement un de mes copains d'enfance était aux études, on ne les foutait pas encore en prison à l'époque. Cette ordure de curé est toujours en exercice, dans une petite paroisse belge, comme curé de village...

Sinon, papa voulait que je devienne médecin /avocat/notaire, et moi, à 12 ans, je savais déjà que je voulais être mécano auto. Je me suis donc laissé péter en latin-grec jusqu'à ce que mon père comprenne que j'en avais rien à foutre, puis à 15 ans, je suis passé en technique, où j'ai pu suivre la filière classique (tournage/fraisage/ajustage/soudure/mécanique auto/carrosserie). là, j'ai vraiment commencé à apprécier l'école, et j'y ai réussi brillamment.

Le plus marrant, papa était franc-maçon, bouffait du curé au petit-déjeuner tous les matins, n'a pas voulu que je sois baptisé, et je n'ai pas fait mes communions, ça ne l'a pas empêché de m'obliger a subir ces avanies pour me forger le caractère, comme il disait.

Ce traumatisme avec les cathos est resté, j'ai aussi connu la règle sur le sol, les coups, les humiliations, les brimades, et dès que je vois un gazier mielleux habillé en corbeau, j'ai le poil qui se hérisse et ma haine resurgit...

L'amour du Christ, qu'ils disaient. Mon cul, oui... 

Je prie pour toi mon enfant.......  

J'ai jamais aimé ça, mais je n'ai pas compris qu'il fallait bosser pour en sortir le plus vite possible. Des bulletins avec des remarques du genre "prend du plaisir à ne rien faire", " fait preuve d'une rare fainéantise", fauteur de trouble etc...J'allais au lycée (en 2°) en Renault 4, pour dire ....
Puis après le bac nickel ! 3 ans d'études dites "sup" avec succés histoire de ne pas partir de suite sous les drapeaux.
Là je dois me replonger dans les devoirs du grand (12 ans) c'est l'horreur, que d'horrible souvenirs !

Proteus a écrit:. Mon cul, oui... 

Bin oui, justement.  
Nous on n'a jamais osé le dénoncer à nos parents mais on se prévenait les uns les autres,il a fini par se retrouver en taule trente ans plus tard.J'étais athée naturellement, ils m'ont rendu anticlérical.

Oulà !
Z'ont fait des ravages, les curés d'antan ...
Je n'ai pas eu le bonheur de les supporter, mais je ne peut pas les encadrer quand même ! 
Un concentré d'hypocrisie de grande qualité

Pour moi, un parcours banal et insipide orienté vers la construction mécanique, ce qui m'a naturellement orienté vers l'informatique "fonctionnaire"  

Heureusement, il y avait les "à côté" chez un mécano moto toulousain qui m'a beaucoup appris sauf sur les circuits électriques, là c'était le contraire   
Hé oui, tout petit déjà ...

Citation:


L'enseignement devrait être ainsi:


Celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable, mais jamais comme une contrainte pénible.


Auteur: Albert Einstein.

un jour
notre prof de maths
qui était sujet à quelques emportements nerveux
nous dessine au tableau une ligne descendante

et tout en dessinant un rond en haut de cette ligne nous dit
si je place une boule ici elle descend
j'ai émis un
ça m'étonnerai

nous avons entendu un
j'en ai marre ! fort décibellé
suivit d'une matérialisation de son sac et imper en vol plané dans la cour
puis il est sorti en claquant la porte
d'une force qui l'a déboité de ses gonds !

on l'a pas revu pendant 3 jours  !  

En classe j'étais avec Raymond Roche.
Son talent au guidon n'a pas été contagieux...  

J'étais impatient ( d'attendre les vacances   ).

parfois mal vu par les copains, parce que fils de la dirlo...