Les tontons flingueurs !
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Re: Les tontons flingueurs !
Paul Michel Audiard naît au 2 de la rue Brézin[réf. nécessaire], dans le 14e arrondissement de Paris, quartier populaire à l’époque, où il est élevé par son parrain. Il y poursuit sans grand intérêt des études qui le mènent jusqu'à un certificat d’études et un CAP de soudeur à l’autogène. Passionné très jeune de littérature et de cinéma, il se forge une solide culture en lisant notamment Rimbaud, Proust et Céline et découvre les dialogues de Jeanson et de Prévert. Passionné également de bicyclette, il traîne du côté du Vélodrome d'hiver où il rencontre André Pousse, qu'il introduira plus tard dans le métier d’acteur. Songeant un temps à faire carrière dans le vélo, il y renonce toutefois car il « ne montait pas les côtes ». La Seconde Guerre mondiale, à laquelle il ne participe pas, est pour lui une période de privations et la Libération, le spectacle de tristes règlements de comptes.
Le 3 mai 1947, il épouse Marie-Christine Guibert en l'église Saint Dominique (Paris XIVe). "Cri-Cri" lui donnera deux garçons : François (né en 1949, décédé en 1975) et Jacques (né le 30 avril 1952). Bien que toujours marié, il aura en 1953 un troisième garçon non reconnu, Bruno Meynis de Paulin. Il deviendra écrivain.
Au lendemain de la guerre, il vivote comme livreur de journaux, ce qui lui permet d’approcher le milieu du journalisme. Il entre ainsi à l'Étoile du soir où il commence une série d'articles sur l'Asie rédigés sur les comptoirs des bistrots parisiens. La découverte de l'imposture lui valant d'être rapidement remercié, il devient alors critique pour Cinévie. En 1949, le réalisateur André Hunebelle le fait entrer dans le monde du cinéma en lui commandant le scénario d’un film policier, Mission à Tanger, bientôt suivi de deux autres films, trois romans policiers, et des premiers succès d’adaptation de romans au cinéma : (Le Passe-muraille, Les Trois Mousquetaires). Sa notoriété s’étend et, en 1955, c’est la rencontre avec Jean Gabin à qui il propose le scénario de Gas-oil. Ainsi commence une collaboration de sept ans et 17 films, dont plusieurs grands succès : (Les Grandes Familles, Les Vieux de la vieille, Le Baron de l'écluse, Un singe en hiver), et qui ne s’est que peu interrompue : (Babette s'en va-t-en guerre, Un taxi pour Tobrouk).
Michel Audiard est à présent un scénariste populaire, ce qui lui attire les foudres des jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague pour lesquels il symbolise le « cinéma de papa ». En 1963, après s’être un peu fâché avec Jean Gabin, il écrit pour Jean-Paul Belmondo (100 000 dollars au soleil d'Henri Verneuil) et toute une équipe d’acteurs talentueux, dont Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre, (Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes de Georges Lautner). Mais la fâcherie avec Jean Gabin ne dure pas et ils se retrouvent en 1967 pour Le Pacha et collaboreront encore occasionnellement (Sous le signe du taureau de Gilles Grangier ou Le drapeau noir flotte sur la marmite).
En 1966, il entame une carrière de réalisateur et tourne des films dont les titres sont parmi les plus longs du cinéma français : (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages). Mais après huit films et un documentaire, dont les succès restent médiocres, il revient à sa véritable vocation.
Le 19 janvier 1975, alors qu’il travaille avec le réalisateur Philippe de Broca au scénario de L'Incorrigible, il est durement touché par la nouvelle de la mort de son fils François, tué dans un accident de voiture. Il en conservera une profonde tristesse qui donnera désormais à son œuvre une tonalité plus sombre (Garde à vue et Mortelle randonnée de Claude Miller), même s’il continue par ailleurs à participer à de gros succès populaires (Le Grand Escogriffe, Tendre Poulet, Le Guignolo, Le Professionnel, Canicule). En 1978, il publie un roman en partie autobiographique La nuit, le jour et toutes les autres nuits, pour lequel il recevra le prix des Quatre jurys. Il obtient enfin la reconnaissance de ses pairs en remportant le César du meilleur scénario en 1982 pour Garde à vue.
Tombe au cimetière de Montrouge
Il meurt le 28 juillet 1985 dans sa maison de Dourdan en Essonne, des suites d'un cancer, à l'âge de 65 ans. Il repose au cimetière de Montrouge.
Le 3 mai 1947, il épouse Marie-Christine Guibert en l'église Saint Dominique (Paris XIVe). "Cri-Cri" lui donnera deux garçons : François (né en 1949, décédé en 1975) et Jacques (né le 30 avril 1952). Bien que toujours marié, il aura en 1953 un troisième garçon non reconnu, Bruno Meynis de Paulin. Il deviendra écrivain.
Au lendemain de la guerre, il vivote comme livreur de journaux, ce qui lui permet d’approcher le milieu du journalisme. Il entre ainsi à l'Étoile du soir où il commence une série d'articles sur l'Asie rédigés sur les comptoirs des bistrots parisiens. La découverte de l'imposture lui valant d'être rapidement remercié, il devient alors critique pour Cinévie. En 1949, le réalisateur André Hunebelle le fait entrer dans le monde du cinéma en lui commandant le scénario d’un film policier, Mission à Tanger, bientôt suivi de deux autres films, trois romans policiers, et des premiers succès d’adaptation de romans au cinéma : (Le Passe-muraille, Les Trois Mousquetaires). Sa notoriété s’étend et, en 1955, c’est la rencontre avec Jean Gabin à qui il propose le scénario de Gas-oil. Ainsi commence une collaboration de sept ans et 17 films, dont plusieurs grands succès : (Les Grandes Familles, Les Vieux de la vieille, Le Baron de l'écluse, Un singe en hiver), et qui ne s’est que peu interrompue : (Babette s'en va-t-en guerre, Un taxi pour Tobrouk).
Michel Audiard est à présent un scénariste populaire, ce qui lui attire les foudres des jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague pour lesquels il symbolise le « cinéma de papa ». En 1963, après s’être un peu fâché avec Jean Gabin, il écrit pour Jean-Paul Belmondo (100 000 dollars au soleil d'Henri Verneuil) et toute une équipe d’acteurs talentueux, dont Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre, (Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes de Georges Lautner). Mais la fâcherie avec Jean Gabin ne dure pas et ils se retrouvent en 1967 pour Le Pacha et collaboreront encore occasionnellement (Sous le signe du taureau de Gilles Grangier ou Le drapeau noir flotte sur la marmite).
En 1966, il entame une carrière de réalisateur et tourne des films dont les titres sont parmi les plus longs du cinéma français : (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !, Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages). Mais après huit films et un documentaire, dont les succès restent médiocres, il revient à sa véritable vocation.
Le 19 janvier 1975, alors qu’il travaille avec le réalisateur Philippe de Broca au scénario de L'Incorrigible, il est durement touché par la nouvelle de la mort de son fils François, tué dans un accident de voiture. Il en conservera une profonde tristesse qui donnera désormais à son œuvre une tonalité plus sombre (Garde à vue et Mortelle randonnée de Claude Miller), même s’il continue par ailleurs à participer à de gros succès populaires (Le Grand Escogriffe, Tendre Poulet, Le Guignolo, Le Professionnel, Canicule). En 1978, il publie un roman en partie autobiographique La nuit, le jour et toutes les autres nuits, pour lequel il recevra le prix des Quatre jurys. Il obtient enfin la reconnaissance de ses pairs en remportant le César du meilleur scénario en 1982 pour Garde à vue.
Tombe au cimetière de Montrouge
Il meurt le 28 juillet 1985 dans sa maison de Dourdan en Essonne, des suites d'un cancer, à l'âge de 65 ans. Il repose au cimetière de Montrouge.
coyote
Re: Les tontons flingueurs !
Impossible de ne pas parler de Mr GABIN quand on site Mr AUDIARD
Le Duo Gabin Audiard
Le premier est acteur, le second est dialoguiste et réalisateur.
Ils ont tourné ensemble une quinzaine de films. Jean Gabin (1904-1976) et Michel Audiard (1920-1985) restent un des couples majeurs du cinéma français des années 50.
Au début de leur rencontre, Gabin reconnaît tout de suite le talent dans les dialogues de Michel Audiard. Gabin travaille avec Prévert dans les années 30, c'est Audiard qui lui donne la chance de redevenir la vedette qu'il a été.
Quant à Audiard, il a enfin trouvé en Gabin le comédien qui va servir ses textes, « et le propulser au rang de grand dialoguiste ».
Ce duo est une réussite pour leur carrière respective.
Le Duo Gabin Audiard
Le premier est acteur, le second est dialoguiste et réalisateur.
Ils ont tourné ensemble une quinzaine de films. Jean Gabin (1904-1976) et Michel Audiard (1920-1985) restent un des couples majeurs du cinéma français des années 50.
Au début de leur rencontre, Gabin reconnaît tout de suite le talent dans les dialogues de Michel Audiard. Gabin travaille avec Prévert dans les années 30, c'est Audiard qui lui donne la chance de redevenir la vedette qu'il a été.
Quant à Audiard, il a enfin trouvé en Gabin le comédien qui va servir ses textes, « et le propulser au rang de grand dialoguiste ».
Ce duo est une réussite pour leur carrière respective.
coyote
Re: Les tontons flingueurs !
« Un gentleman, c’est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste. »
de Michel Audiard
« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. »
de Michel Audiard
« Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors. »
de Michel Audiard
« Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne. »
de Michel Audiard
« On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »
de Michel Audiard
de Michel Audiard
« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. »
de Michel Audiard
« Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors. »
de Michel Audiard
« Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne. »
de Michel Audiard
« On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »
de Michel Audiard
coyote
Re: Les tontons flingueurs !
« Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux. »
de Michel Audiard
Dialogue du film français Les Vieux de la vieille
http://www.evene.fr/citations/michel-audiard
coyote
Re: Les tontons flingueurs !
Désolé d’insister mais ils me manquent !
« Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot. »
de Michel Audiard
« Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot. »
de Michel Audiard
coyote
Re: Les tontons flingueurs !
C'est un philosophe que j'aime bien, dans un autre genreRichard de Sainté a écrit:Aujourd'hui pour les dialogues tu as Van Damme.
Royal Enfileur
dialogues
ah,Audiard , c'est un morceau d'antologie cinématographique a lui tout seul,
et quels dialogues,
ainsi que ses répliques mémorables !
c'est vrai que CE cinéma est pour moi une référence, et un régal.....
comme le dit Coyotte, il manque,Mr Audiard
et quels dialogues,
ainsi que ses répliques mémorables !
c'est vrai que CE cinéma est pour moi une référence, et un régal.....
comme le dit Coyotte, il manque,Mr Audiard
pollux69
Re: Les tontons flingueurs !
Allez hop !
Dom a écrit:Hé hé
Quiz des tontons
11/15 pour ma part.............
Dom
Re: Les tontons flingueurs !
la métamorphose des cloportes
une prostitué à une autre:
Parce que si t'attends qu'Gregory Peck passe dans l'coin, t'es pas près de dérouiller...!
celle-là, je suis mort de rire à chaque fois!
une prostitué à une autre:
Parce que si t'attends qu'Gregory Peck passe dans l'coin, t'es pas près de dérouiller...!
celle-là, je suis mort de rire à chaque fois!
Re: Les tontons flingueurs !
T'as aussi André Pousse, "Quinquin" dans Le Pacha avec Gabin, qui dit a Dany Carrel qui veut l'accompagner en villégiature : " quand on va à Strasbourg on n'emmène pas sa saucisse ! "
gaspard
Re: Les tontons flingueurs !
"Taxi Driver"
Cette scène n'était pas prévue dans le film, c'est Scorcese qui avait laissé tourner la caméra lors que De Niro était en train de faire le singe devant le miroir, ledit Scorcese a trouvé ça tellement bon qu'il l'a monté dans le film à l'insu du plein gré de De Niro...
Cette scène n'était pas prévue dans le film, c'est Scorcese qui avait laissé tourner la caméra lors que De Niro était en train de faire le singe devant le miroir, ledit Scorcese a trouvé ça tellement bon qu'il l'a monté dans le film à l'insu du plein gré de De Niro...
Proteus
Re: Les tontons flingueurs !
Eh eh.....
Taxi driver, excellent.
Bon, Audiard moi aussi j'ai bien aimé. Mais depuis y'en a eu d'autres effectivement.
Les dialogues de Tarentino dans Pulp Fiction, les films de Cimino, de Scorcese, de Peckinpah....
Pat Garret and Billy the kid, un morceau de roi pour les dialogues, et la zik !
Le fameux " Knockin' on heaven's door" vient de là. Et non du blues.
https://www.youtube.com/watch?v=hFxwq33rVAs
D'ailleurs cette semaine j'espère qu'il va flotter un coup parce-qu'ils passent "les portes du paradis" en VO, 3H30, à Besac, et que je veux revoir ça.
Taxi driver, excellent.
Bon, Audiard moi aussi j'ai bien aimé. Mais depuis y'en a eu d'autres effectivement.
Les dialogues de Tarentino dans Pulp Fiction, les films de Cimino, de Scorcese, de Peckinpah....
Pat Garret and Billy the kid, un morceau de roi pour les dialogues, et la zik !
Le fameux " Knockin' on heaven's door" vient de là. Et non du blues.
https://www.youtube.com/watch?v=hFxwq33rVAs
D'ailleurs cette semaine j'espère qu'il va flotter un coup parce-qu'ils passent "les portes du paradis" en VO, 3H30, à Besac, et que je veux revoir ça.
Dernière édition par Francesco le Mer 17 Avr 2013 - 14:04, édité 2 fois
Francesco
Re: Les tontons flingueurs !
Francesco a écrit:...
Pat Garret and Billy the did, un morceau de roi pour les dialogues, et la zik !
Aaah,les aigües de Bunkhouse Theme :
des centaines de fois je l'ai écouté ce morceau...Et jamais réussi à le jouer correctement!
J.marc
Re: Les tontons flingueurs !
Le Point vient de sortir un numéro spécial Tontons flingueurs
montagnard67
Re: Les tontons flingueurs !
il y a 50 ans jours pour jours, débutait le tournage des tontons...
ffrd
Re: Les tontons flingueurs !
montagnard67 a écrit:Le Point vient de sortir un numéro spécial Tontons flingueurs
Je l'ai acheté, très sympa....
whitecap
Re: Les tontons flingueurs !
Georges Lautner, le réalisateur du film culte est mort ce vendredi des suites d'une longue maladie. Il avait 87 ans.
Dom
Re: Les tontons flingueurs !
C'est même une très longue maladie alors.Dom a écrit:Georges Lautner, le réalisateur du film culte est mort ce vendredi des suites d'une longue maladie. Il avait 87 ans.
Francesco
Re: Les tontons flingueurs !
Film de culte!
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« Adding power makes you faster on the straights. Subtracting weight makes you faster everywhere ». C. Chapman
Que la bête meure.
Mais pas tout de suite...
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