bottes homologuées pour la moto (poisson d'avril LVM ?)

jbt a écrit:


De toute façon, vu la vitesse à laquelle on roulait, en chemisette ou en cuir, ça n'aurait pas changé grand chose en cas de pépin.

Pas faux! 

Hoppla, a gruass t'hayma, 

J’adore la vidéo sur la police Bruxelloise 

Pour les vêtements par temps chaud, pas facile en effet de concilier sécurité et confort. J’imagine qu’une veste aérée (quand on roule) et qui peut s’enfiler en qq secondes aiderait un peu... Il existe maintenant des vestes équipées de ventilateurs qui font circuler l’air quand on est a l’arrêt. C’est gadget mais un peu efficace quand même, pour ceux qui n’ont pas le droit de remonter les files de voiture et doivent rester derrière les voitures dans les embouteillages.

Et il existe aussi des vêtements que l’on trempe dans l’eau et que l’on essore avant de les enfiler et qui gardent au frais même quand la température extérieure est très haute. Curieusement, c’est très efficace. On arrive même à avoir trop froid par 28/29 degrés

rémi 83 a écrit:je saute du coq a l'âne , mais ils me faisait bien marrer les gendarmes a l'époque " pas si lointaine " . ou ils te parlais sécurité alors que , ces cons là , roulais en bécane en bras e chemise a partir du mois de mai .. je ne me souviens pas s'ils portait des gants , me semble que oui . je te dit pas en cas de gamelle ... enfin ils maitrisent vraiment leus bécanes , ça c'est indéniable . quelqu'un se souviens de la date de ce changement , je parle de l'équipement .

Absurde ou pas, chacun son opinion (matière à débat !), la loi c'est la loi : rouler en chemisette aujourd'hui à moto c'est tout à fait légal ! Qu'on soit gendarme, policier ou autre...
Et pour le coup, je n'ai pas vu de motard gendarme ou policier donner des leçons de moral sur un équipement qui n'est pas obligatoire...

Par contre j'en ai vu beaucoup, mais vraiment beaucoup, qui me traitent de cinglé quand je roule en tee-shirt par 35°c sur ma vieille pétoire...vous savez, les mêmes pour qui les lignes blanches n'existent pas, le 90 (ou 80) c'est pour les bagnoles, etc....

Je reste sidéré quand je fais le compte de toute la liberté qu'on a perdue au nom de notre sécurité en 35-40 ans.
Ca me donne envie de partir loin, genre très loin.

Les vêtements mouillés, c'est un bon truc. 
Cet été pendant la canicule, les canicules en fait, j'ai fait quelques milliers de km et avec un blouson hyper aéré en mesh, et un t-shirt à manche longue en dessous, en mouillant régulièrement le t-shirt (bras, aisselles, mais surtout pas le buste), c'était supportable. En roulant, pas à l'arrêt. 
Plus le T-shirt est épais, plus c'est efficace et moins on a a s'arrêter souvent pour remouiller. Tous les 30-40 mn quand même.

J'avais fait le début du périple avec un cuir sans la moindre doublure thermique, avec aérations aux manches, buste et dos, et même en mouillant abondamment, c'était infernal, à s'évanouir. 
Le point de bascule, c'est 37-38°, quand l'air est plus chaud que la température corporelle. 

Mais ça dépend des gens. Mon gamin était à peine incommodé.

BernardP a écrit:Honte à moi, c'est mal, je le sais, mais il m'arrive de rouler en Tshirt, short et sandales en été.
Par contre, question sécurité active, j'adapte ma conduite. Ca ne m'empêchera pas de me faire shooter mais, bon ...
Par chez nous, c'est parfois impossible de rouler harnaché.

"Par chez moi", c'est nettement plus chaud que "par chez toi", où je monte l'été prendre le frais. N'empêche que le t-shirt oui, mais sous un blouson à manches, et jamais sans de vraies chaussures, un jean, et des gants en cuir, même légers.
Sans parler de se prendre un 35 tonnes de face, quand on sait la difficulté de cicatrisation des membres inférieurs, short et sandales c'est sans moi.

Même au Mali (43°C tous les jours pendant 3 mois), si j'étais en général en bras de chemise, je ne roulais jamais sans gants en cuir et chaussures montantes type rangers.

"De toute façon, vu la vitesse à laquelle on roulait, en chemisette ou en cuir, ça n'aurait pas changé grand chose en cas de pépin."
Il y a longtemps, sur la N113, j'ai été suivi par deux "bleus" en BM.
Au bout d'un temps, je m'arrête et un des bleus stoppe à coté de moi pour voir la R65  avec carénage RT.
On commence à discuter et il me dit qu'il se pourrait qu'ils en soient dotés . Il me demande si elle est rapide.  Je lui dit que oui.
Il regarde mes cales-pieds et rigole. Il me dit que non, elle est pas rapide. Et il me montre ses cales pieds en me disant "ça c'est rapide".... T'ain,ils étaient limés et les pots avec...
C'est bizarre mais ils ont pas eu de R65 .... (à ma connaissance)
P.S. à l'époque ils étaient en chemisette avec gants. moi, tout fier avec ma salopette cuir et le blouson Segura dessus et rangers au pied... J’étais mieux équipé qu'eux mais un vrai poireau...

Pour ma part, en Indonésie avec les 30-35 degrés humides quotidiennement, j'ai toujours roulé en moto avec un cuir d'été, des gants achetés en France, un pantalon et des chaussures ( des rangers de l'armée française, si je prenais la route pour plusieurs heures ).
Même si à grande vitesse, contre un autobus ou autre, cela ne fait pas grosse différence, au moins psychologiquement je me sens plus à l'aise.
Après la chaleur, on s'habitue, mais j'ai toujours un tee-shirt manches longues sous le cuir.
Question d'habitude je pense...

Le Gros Zimm a écrit:

jbt a écrit:


De toute façon, vu la vitesse à laquelle on roulait, en chemisette ou en cuir, ça n'aurait pas changé grand chose en cas de pépin.

Pas faux! 

Hoppla, a gruass t'hayma, 

Vous étiez des représentants de l 'ordre, pas des kamikazes.
La plupart du temps, vous rouliez à  des vitesses raisonnables et légales.
Montrer l 'exemple n'est-il pas ce qu'on enseigne à l 'école des motards de police ?

Comme les autres, vous preniez le plus souvent de petites gamelles connes à basse vitesse , dont les conséquences étaient limitées , grâce aux protections, certes minimales, que constituaient vos équipements.

Les accidents violents , genre camion à 100 à l 'heure sont heureusement très rares. 

Invoquer le pire improbable pour mépriser les précautions de base , c 'est pratique mais contraire au bon sens.

nortonton a écrit:

Vous étiez des représentants de l 'ordre, pas des kamikazes.
La plupart du temps, vous rouliez à  des vitesses raisonnables et légales.

Non. La plupart du temps, on roulait à fond.

Montrer l 'exemple n'est-il pas ce qu'on enseigne à l 'école des motards de police ?

Heu...dans la police je sais pas -et j'espère pas, c'est pas un bon exemple. Mais ça n'a jamais fait partie de ma formation.

Comme les autres, vous preniez le plus souvent de petites gamelles connes à basse vitesse , dont les conséquences étaient limitées , grâce aux protections, certes minimales, que constituaient vos équipements.

Non, les petites gamelles connes étaient rares, très rares.
Les gros cartons définitifs étaient plus fréquents.
J'ai vu un collègue emplafonner par l'arrière une 205 jusqu'a avancer l'essieu. Lui seul, hein...sa moto était partie dans une voiture en face. On devait rouler à 140/150 lorsque j'ai réalisé, gêné par le soleil, que la voiture qu'on suivait était en fait arrêtée au milieu de la route, les feux teintés masquant les feux stops. Je roulais en premier, j'ai évité par la droite, le collègue a pilé et a chuté avant de taper.
En l'ayant vu heurter la voiture dans les rétros, je craignais le pire.
En voyant l'état de la voiture et le collègue dessous, j'étais certain du pire.
Et pis il s'est mis à gueuler qu'il avait mis un pantalong tout neuf et qu'il était tout déchiré à cause de ce cong avec ses feux teingtés, puting.
Il n'était vêtu que d'un pantalon et d'une veste de toile en coton. Aucune protection. Il a eu quelques gros bleus et c'est tout.

Les accidents violents , genre camion à 100 à l 'heure sont heureusement très rares. 

J'ai fait un stage de recyclage 5 ans après la formation initiale. On était une vingtaine.
Un an après, on était plus qu'une quinzaine.

Invoquer le pire improbable pour mépriser les précautions de base , c 'est pratique mais contraire au bon sens.

Je crois bien que personne dans ce boulot ne pense le pire comme étant improbable. Il est très probable, palpable au quotidien, et on s'y habitue.
Tout comme on s'habitue à la négation du bon sens dans ces administrations.

C 'est drôle, mais j 'ai croisé des centaines, voire milliers  de "motards"  policiers et gendarmes dans ma vie, et les ai toujours, sauf cas rarissimes, vus conduisant prudemment dans le respect du code de la route . 
Peut-être parce que les  zorros permanents ont  une espérance de vie brève ?

Le Gros Zimm a écrit:

rémi 83 a écrit:

gegedej a écrit:Je ne puis répondre à ta question, mais je me souviens avoir parlé à l'époque avec un gendarme motard qui me disait rouler dans ces conditions par obligation (le règlement c'est le règlement) et que lui et ses collègues réclamaient un équipement cuir qui leur était systématiquement refusé.
Rappelle toi aussi leur magnifique pantalon bleu  à bande rouge 

oui , je me souviens de la bande rouge ...

La bande rouge sur le pantalon, c'est pour les...douaniers. Les gendarmes ont une bande noire s'ils sont sous-officiers et deux bandes s'ils sont officiers.

Hoppla, a gruass t'hayma,  

M***e !!! Va savoir pourquoi je le(s) voyais rouge cette (ces) bande(s) !
Je ne suis d'ailleurs pas le seul 

jbt a écrit:

nortonton a écrit:

Vous étiez des représentants de l 'ordre, pas des kamikazes.
La plupart du temps, vous rouliez à  des vitesses raisonnables et légales.

Non. La plupart du temps, on roulait à fond.

Montrer l 'exemple n'est-il pas ce qu'on enseigne à l 'école des motards de police ?

Heu...dans la police je sais pas -et j'espère pas, c'est pas un bon exemple. Mais ça n'a jamais fait partie de ma formation.

Comme les autres, vous preniez le plus souvent de petites gamelles connes à basse vitesse , dont les conséquences étaient limitées , grâce aux protections, certes minimales, que constituaient vos équipements.

Non, les petites gamelles connes étaient rares, très rares.
Les gros cartons définitifs étaient plus fréquents.
J'ai vu un collègue emplafonner par l'arrière une 205 jusqu'a avancer l'essieu. Lui seul, hein...sa moto était partie dans une voiture en face. On devait rouler à 140/150 lorsque j'ai réalisé, gêné par le soleil, que la voiture qu'on suivait était en fait arrêtée au milieu de la route, les feux teintés masquant les feux stops. Je roulais en premier, j'ai évité par la droite, le collègue a pilé et a chuté avant de taper.
En l'ayant vu heurter la voiture dans les rétros, je craignais le pire.
En voyant l'état de la voiture et le collègue dessous, j'étais certain du pire.
Et pis il s'est mis à gueuler qu'il avait mis un pantalong tout neuf et qu'il était tout déchiré à cause de ce cong avec ses feux teingtés, puting.
Il n'était vêtu que d'un pantalon et d'une veste de toile en coton. Aucune protection. Il a eu quelques gros bleus et c'est tout.

Les accidents violents , genre camion à 100 à l 'heure sont heureusement très rares. 

J'ai fait un stage de recyclage 5 ans après la formation initiale. On était une vingtaine.
Un an après, on était plus qu'une quinzaine.

Invoquer le pire improbable pour mépriser les précautions de base , c 'est pratique mais contraire au bon sens.

Je crois bien que personne dans ce boulot ne pense le pire comme étant improbable. Il est très probable, palpable au quotidien, et on s'y habitue.
Tout comme on s'habitue à la négation du bon sens dans ces administrations.

Je ne suis pas spécialement surpris par ce retour.
Lorsque je passais mon temps et mon argent sur les plates-formes de parachutisme, pas mal de motards (PN et autres services de l'état) fréquentaient les mêmes DZ, si les gonz paraissaient parfois un peu fêlés sur route, leurs prises de risques étaient très calculées et fortes d'une grande expérience professionnelle. On se vengeait en l'air ...

Mais effectivement, et c'est aussi ce qu'ils disaient : quand ça tape, c'est fort voire très fort

Dans Paris et alentours, il m'arrive souvent de voir des policiers nationaux à moto faire les cons, rouler très vite et souvent sans raison apparente puisque je les retrouve arrêtés au feu suivant. 
Souvent une petite roue arrière et même une fois un "concours" entre trois gars en TDM. Avec stopie au feu rouge. 

Pour les pros, je ne sais pas, mais pour le motard lambda, je suis entièrement d'accord avec Nortonton : du petit accrochage en ville, au dérapage en virage ou rond point, un pantalon et un blouson coqué, pour ce que j'en ai vu et ce qu'on me raconte, ça fait quand même la différence entre la petite ITT et le séjour à l'hôpital. 

Le marseillais à qui j'ai vendu ma première W650 l'a bousillée la semaine suivant l'achat, sur la route en corniche qui va vers Cassis. 
Je l'appelais pour avoir des nouvelles, le relancer pour lui dire qu'il fallait vraiment pas trop tarder à changer les pneus. 
Il m'a répondu de l'hosto. Un dérapage et une longue glissade. On allait devoir lui faire des greffes de peau, on lui voyait l'os à un genou et au coude, il avait des "pizzas" partout, il était parti pour une galère de quelques mois avec rééducation. Tout ça raconté en rigolant, parce qu'il rigolait, un marseillais, ça rigole plus facilement qu'un picard, il m'a avoué qu'il roulait en short, T-shirt et baskets ou sandales, je sais plus. 

Avec du cuir et des coques, possible qu'il s'en soit sorti avec des foulures et hématomes. 
Sinon, OK, à part le casque, ça fait rarement la différence entre la vie et la mort. 
Juste entre quelques radios, un scanner et des semaines ou des mois d'hôpital. 

Je dis tout ça en admettant qu'en 40 ans de moto, si j'avais toujours roulé avec un bonnet en cuir et une veste en jean, ça n'aurait strictement rien changé pour moi. Les seuls accidents que j'ai eu, c'était au début, sans véritable équipement et sans gros dégâts à part des bleus et un pieds et une cheville qui ont doublé de volume. Et une fois un roulé boulé en costard sur le périphérique mouillé qui ne s'est soldé que par un bel imperméable envoyé au pressing et ressorti comme neuf. Pis de la résine et une peinture sur le carénage de la K100.

L'autre argument que l'on peut entendre, c'est qu'inhabituellement mal équipé quand on a la flemme ou parce qu'on va juste chercher le pain, on fait dix fois plus gaffe et on roule 20 % moins vite. Enfin, normalement....

Pour en revenir au sujet des bottes (blouson, pantalon...) obligatoires, ça nous pend au nez d'ici quelques années et ça risque de finir comme les gants : avec une petite étiquette donc obligé de tout changer. Et tant pis pour celui qui roule avec des grosses chaussures de randonnée matelassées aux chevilles et renforcées de la pointe et au talon, tant pis pour celui qui a perdu ou coupé l'étiquette de ses bottes ou baskets EPI achetées le mois d'avant. 
Ce qui a été commencé pour nos mains n'a aucune raison de s'arrêter à nos pieds, coudes, épaules... l'Etat poursuit toujours une logique. C'est juste progressif et l'occupation des lits d'hôpital n'est plus un sujet anodin. 

Ca me fait bien chier, mais on ne peut pas nier que le risque de blessure grave ou légère est, au kilomètre parcouru, à peu près 15 fois plus important pour un motard que pour un automobiliste. Et donc aussi le coût pour la collectivité. 
Vouloir réduire ce coût humain et économique, c'est juste de la bonne politique, le minimum syndical pour des gouvernants. 
Même si on peut penser qu'on pourrait s'y prendre de façon plus fine et efficace.

gunthar a écrit:.../...
Le marseillais à qui j'ai vendu ma première W650 l'a bousillée la semaine suivant l'achat, sur la route en corniche qui va vers Cassis. Je l'appelais pour avoir des nouvelles, le relancer pour lui dire qu'il fallait vraiment pas trop tarder à changer les pneus. Il m'a répondu de l'hosto. Un dérapage et une longue glissade. On allait devoir lui faire des greffes de peau, on lui voyait l'os à un genou et au coude, il avait des "pizzas" partout, il était parti pour une galère de quelques mois avec rééducation. Tout ça raconté en rigolant, parce qu'il rigolait, un marseillais, ça rigole plus facilement qu'un picard, il m'a avoué qu'il roulait en short, T-shirt et baskets ou sandales, je sais plus. 
.../...

Le Marseillais y craint degun !

J'étais abasourdi par le peu de sens, la valeur que certains, ici à Marseille, donnent à leur vie. Maintenant, je ne les vois plus et ça ne sert à rien de leur faire la morale, ils prennent systématiquement ça pour une agression et c'est comme ça pour tout !

J'ai adoré cette ville mais aujourd'hui, je n'ai qu'une seule envie, celle de la quitter ! Pour de mauvaises raisons sans doute, mais respecter un tant soit peu les choses et les gens devient ici, une véritable performance et demande beaucoup (trop) d'abnégation. Je n'en suis pas (plus) capable...

La route entre Cassis et Marseille s'appelle la Gineste, de beaux virages qui se suivent dans un décors magnifique. Un régal en moto, même à vitesses raisonnable. Mais colonisée par ces cons en tongs et d'autres qui font la course dès qu'il fait un peu beau ...

Christophe Jean-Michel a écrit:

gunthar a écrit:.../...
Le marseillais à qui j'ai vendu ma première W650 l'a bousillée la semaine suivant l'achat, sur la route en corniche qui va vers Cassis. Je l'appelais pour avoir des nouvelles, le relancer pour lui dire qu'il fallait vraiment pas trop tarder à changer les pneus. Il m'a répondu de l'hosto. Un dérapage et une longue glissade. On allait devoir lui faire des greffes de peau, on lui voyait l'os à un genou et au coude, il avait des "pizzas" partout, il était parti pour une galère de quelques mois avec rééducation. Tout ça raconté en rigolant, parce qu'il rigolait, un marseillais, ça rigole plus facilement qu'un picard, il m'a avoué qu'il roulait en short, T-shirt et baskets ou sandales, je sais plus. 
.../...

Le Marseillais y craint degun !

J'étais abasourdi par le peu de sens, la valeur que certains, ici à Marseille, donnent à leur vie. Maintenant, je ne les vois plus et ça ne sert à rien de leur faire la morale, ils prennent systématiquement ça pour une agression et c'est comme ça pour tout !

J'ai adoré cette ville mais aujourd'hui, je n'ai qu'une seule envie, celle de la quitter ! Pour de mauvaises raisons sans doute, mais respecter un tant soit peu les choses et les gens devient ici, une véritable performance et demande beaucoup (trop) d'abnégation. Je n'en suis pas (plus) capable...

La route entre Cassis et Marseille s'appelle la Gineste, de beaux virages qui se suivent dans un décors magnifique. Un régal en moto, même à vitesses raisonnable. Mais colonisée par ces cons en tongs et d'autres qui font la course dès qu'il fait un peu beau ...

Je rêvais aussi d 'y retourner.  Tellement de bons souvenirs de jeunesse...
J'y ai été re-muté avant la retraite, comptant acheter et m'y installer ...

Mais.

Marseille énerve même les Marseillais.
Alors j 'ai jeté l 'éponge, et mon dévolu  sur les alentours de Montpellier . 

Christophe Jean-Michel a écrit:
Le Marseillais y craint degun !

J'étais abasourdi par le peu de sens, la valeur que certains, ici à Marseille, donnent à leur vie. Maintenant, je ne les vois plus et ça ne sert à rien de leur faire la morale, ils prennent systématiquement ça pour une agression et c'est comme ça pour tout !

J'ai adoré cette ville mais aujourd'hui, je n'ai qu'une seule envie, celle de la quitter ! Pour de mauvaises raisons sans doute, mais respecter un tant soit peu les choses et les gens devient ici, une véritable performance et demande beaucoup (trop) d'abnégation. Je n'en suis pas (plus) capable...

Tu as tellement raison, je l'ai quittée il y a 5 ans sans aucun regret et surtout avec hâte.

Un jour j'expliquais gentiment à 2 p'tits d'jeunes en scooter avec le casque posé, je dis bien posé, sur la casquette, et qui roulaient comme des cons que le risque de se tuer était une chose mais que le risque d'être hémiplégique et surtout de ne plus pouvoir baiser (c'est le mot que j'ai employé) en était une autre. Et que ça valait la peine d'y réfléchir.
Petit sourire et départ en wheeling.

nortonton a écrit:C 'est drôle, mais j 'ai croisé des centaines, voire milliers  de "motards"  policiers et gendarmes dans ma vie, et les ai toujours, sauf cas rarissimes, vus conduisant prudemment dans le respect du code de la route . 
Peut-être parce que les  zorros permanents ont  une espérance de vie brève ?

C'est finalement un sujet un peu complexe!
D'abord je ne parlerais que de  ce que je connaissais (un peu), les motards de la Gendarmerie. C'était un peu une caste dans cette institution.
Je pense déjà qu'il existe deux catégories: ceux qui sont venus à la Gendarmerie pour la moto (c'était mon cas) et les autres. Les motivations de départ ne sont pas les mêmes. Il y a des passionnés de pilotage et d'autres qui roulent en bon père de famille.

La formation doit leur permettre d'acquérir un minimum de savoir en conduite (pilotage?) moto.
Il existe des stagiaires qui n'ont jamais fait de moto avant. Ce n'est pas pour cela qu'ils seront plus mauvais, bien au contraire. Ils n'ont pas encore acquis de mauvais réflexes. 
La pratique d'un sport de façon soutenu est un plus aussi. Souvent les sportifs "percutent" mieux dans l'apprentissage d'une technique de pilotage (concentration, maîtrise du stress, des mouvements, etc..).
Il ne faut pas oublier que la moto est un outil de travail dans la réalisation d'objectifs particulier à ce métier.
La notion de plaisir n'existe pas, du moins elle n'est jamais mise en avant.

L'état est responsable, en tant qu'employeur, vis à vis de ses salariés, comme n'importe quel employeur. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais l'état n'aime pas payer...pour rien.
Donc, la formation initiale a pour but d'apprendre a utiliser une moto mais aussi d'éviter les accidents et donc d'obliger l'état à payer des dégâts, des soins et même des pensions.
Des recyclages fréquents (tout les 6/7 ans) permettent de vérifier si les compétences sont toujours là, et de remettre à jour les connaissances.
Dans cet apprentissage, le pilotage à haute vitesse est abordé, ne serais-ce que pour intercepter un véhicule qui s'en fuit, une intervention urgente ou une escorte de personnalité (les vélos du Tour de France, en descente, ce n'est pas mal non plus).

Donc, en temps normal, le motard de Gendarmerie se déplace à une allure tout à fait normale. Mais, par contre, en cas de nécessité, la vitesse peut augmenter.
Après, comme tout être humain, il y en a certains qui ont leurs quart d'heure colonial (le paludisme certainement) et ils arsouillent sévère. C'est évidemment strictement interdit. Mais cela ajoute justement un peu de piment aux têtes brûlées (dont je faisais parti!). Et n'oublions pas l'esprit de compétition qui se réveille souvent au guidon.
J'en ai connu des sévères, dont un qui me mettait la pige à chaque fois, l'enfoiré. Bon, il n'est pas resté longtemps gendarme, le commandement ne l'appréciait pas. Il était clairement rentré en Gendarmerie pour faire de la moto, le reste le gavait grave. Il est vite reparti dans le civil et a continué comme croque-mort dans un hôpital suisse! Ce qui lui a surtout permis de continuer à faire de la compétition à moto.
Par contre, en cas d'arsouille, malheur à celui qui prenait une tôle. Fallait s'expliquer et les supérieurs n'avaient pas souvent d'humour! J'en connais à qui ça a coûté leur carrière (vous vous rappelez de la première SUBARU Gendarmerie plantée dans un rail d'autoroute?)
C'est là que la solidarité devait se manifester. Après, en tant que mécano, fallait que je retape certaines bécanes sans que ça se voit et se sache! Pas toujours évident!
Pour résumer, lorsque vous voyez des motos de Gendarmerie qui roulent vite, soit ils sont en intervention, soit ils arsouillent!

Hoppla, a gruass t'hayma, 

Chris a écrit:

Christophe Jean-Michel a écrit:
Le Marseillais y craint degun !

J'étais abasourdi par le peu de sens, la valeur que certains, ici à Marseille, donnent à leur vie. Maintenant, je ne les vois plus et ça ne sert à rien de leur faire la morale, ils prennent systématiquement ça pour une agression et c'est comme ça pour tout !

J'ai adoré cette ville mais aujourd'hui, je n'ai qu'une seule envie, celle de la quitter ! Pour de mauvaises raisons sans doute, mais respecter un tant soit peu les choses et les gens devient ici, une véritable performance et demande beaucoup (trop) d'abnégation. Je n'en suis pas (plus) capable...

Tu as tellement raison, je l'ai quittée il y a 5 ans sans aucun regret et surtout avec hâte.

Un jour j'expliquais gentiment à 2 p'tits d'jeunes en scooter avec le casque posé, je dis bien posé, sur la casquette, et qui roulaient comme des cons que le risque de se tuer était une chose mais que le risque d'être hémiplégique et surtout de ne plus pouvoir baiser (c'est le mot que j'ai employé) en était une autre. Et que ça valait la peine d'y réfléchir.
Petit sourire et départ en wheeling.

Christian, c'est pourtant simple: tu passes pour un vieux con qui ne maîtrise plus la logique de base, et ces jeunes ont raison !
Comment veux tu émouvoir à l'évocation de séquelles neurologiques quelqu'un qui au départ n'a pas de cerveau?

beaujolais racer a écrit:Christian, c'est pourtant simple: tu passes pour un vieux con qui ne maîtrise plus la logique de base, et ces jeunes ont raison !
Comment veux tu émouvoir à l'évocation de séquelles neurologiques quelqu'un qui au départ n'a pas de cerveau?

Pourtant, d'après ce que j'ai compris, ces p'tits gars là avaient, sinon des cerveaux (des quoi ?), des couilles.

Et pour rebondir sur ce que dit Zim, je peux témoigner que les motards (surtout de la gendarmerie) aiment arsouiller mais surtout qu'ils savent le faire. Pour faire le poireau à moto dans un centre Centaure qui voulait ajouter une formation moto à leur arc, je suis allé passer une journée au centre de formation de Fontainebleau et là, je peux dire que c'est pas de la formation au permis de conduire.   Chapeau les mecs !

.
en 1978 (AMI 8 break) je doublais avec peine (120km/h) sur l'autoroute quand un motard de la police de la route est venu à ma hauteur et d'un léger coup de botte dans la portière m'avait fait signe de me rabattre pour laisser la voie libre aux autres usagers. très surpris j'ai été ! ! !

Le grand jeu en formation, c'était de se porter à hauteur d'un collègue sur autoroute et de lui piquer les clés de contact.
Faut passer par la droite, à gauche il peut facilement lâcher le guidon pour récupérer ses clés, ça ne marche que la première fois.

J'ai ressorti une fois cette technique en intervention, mais cette fois avec la main droite. Le motard n'en est pas revenu, il en parlait encore durant l'audition.

jbt a écrit:Le grand jeu en formation, c'était de se porter à hauteur d'un collègue sur autoroute et de lui piquer les clés de contact.
Faut passer par la droite, à gauche il peut facilement lâcher le guidon pour récupérer ses clés, ça ne marche que la première fois.

J'ai ressorti une fois cette technique en intervention, mais cette fois avec la main droite. Le motard n'en est pas revenu, il en parlait encore durant l'audition.

À cause de toi, les motards de l’administration vont vouloir des nouvelles BMW sans clefs 

nortonton a écrit:Est-ce que ça va faire comme le port des gants ?
Qui de scandaleusement non obligatoire, est passé à  exagérément " coqué et homologué" ?

;)
Des gants peuvent être homologués sans être coqués 
Mais parfois il n'y a que ça en rayon ...sont malins