La grande île à nouveau.
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La grande île à nouveau.
Salut la meute.
De retour d'une virée malgache, un petit reportage illustré.
Quelques généralités.
7ème ou 8ème île au monde par la taille, cette ex colonie française de l'océan indien est en fait un mini continent.
Séparé de l'Afrique quelques millions d'années avant BMW, la faune et la flore (du moins ce qu'il en reste) recèlent une foule d’espèces endémiques.( C'est à dire qu'on ne trouve nulle part ailleurs, à la différence des espèces d'endémiques ta mère qu'on trouve partout).
Une gouvernance post coloniale calamiteuse en a fait un des pays les plus pauvres de la planète. En comparaison, l'Inde est un pays riche, le Burkina Faso un repaire de nantis.
Depuis trente ans que je fréquente l'endroit, les seuls "progrès" visibles sont l’apparition de teléphones portables, de distributeurs bancaires, de quelques (rares) voitures de moins d'un demi siècle d'usage, et d'une tour de bureaux à Tananarive . Pour le reste la population crève toujours autant la dalle.
Infrastructures dévastées, conditions sanitaires assez particulières, sécurité à la malgache et confort parfois sommaire font que le touriste y est rare (200 000 par an, soit rien...).
La gentillesse des gens, la beauté la diversité des paysages, le parfum de brousse et d'aventure rendent le tout très attachant.
Y voyager à moto est magnifique et pas évident. Pas évident car les loueurs de moto sont aussi nombreux que les métros les jours de grève. Quelques notions de pilotage en circulation africaine indispensables, et une petite maitrise du tout terrain (même si vous restez sur la route ou ce qui en tient lieu) pas superflue. Savoir se dépanner avec sa bite et son couteau au bord de la route peut aussi servir.
A propos de bite attention aux nombreuses jeunes et jolies violeuses, et pour le couteau il est des endroits et des heures où il vaut mieux éviter de sortir.
Pour en revenir aux motos, la solution la plus simple est d'avoir un pote sur place qui a quelques motos, ou alors d'acheter une chinoiserie indienne à 1000 balles qu'on peut revendre après.
Voilà donc la moto de mon ami malgache et celle achetée sur place par un célèbre flatistanais avec la que l j'ai fait un bout de route:
Première étape , on commence par le sud, Tuléar:
Le jardin de l’hôtel à 10€
L'île compte 8 espèces de Baobabs (2 en Afrique)
De retour d'une virée malgache, un petit reportage illustré.
Quelques généralités.
7ème ou 8ème île au monde par la taille, cette ex colonie française de l'océan indien est en fait un mini continent.
Séparé de l'Afrique quelques millions d'années avant BMW, la faune et la flore (du moins ce qu'il en reste) recèlent une foule d’espèces endémiques.( C'est à dire qu'on ne trouve nulle part ailleurs, à la différence des espèces d'endémiques ta mère qu'on trouve partout).
Une gouvernance post coloniale calamiteuse en a fait un des pays les plus pauvres de la planète. En comparaison, l'Inde est un pays riche, le Burkina Faso un repaire de nantis.
Depuis trente ans que je fréquente l'endroit, les seuls "progrès" visibles sont l’apparition de teléphones portables, de distributeurs bancaires, de quelques (rares) voitures de moins d'un demi siècle d'usage, et d'une tour de bureaux à Tananarive . Pour le reste la population crève toujours autant la dalle.
Infrastructures dévastées, conditions sanitaires assez particulières, sécurité à la malgache et confort parfois sommaire font que le touriste y est rare (200 000 par an, soit rien...).
La gentillesse des gens, la beauté la diversité des paysages, le parfum de brousse et d'aventure rendent le tout très attachant.
Y voyager à moto est magnifique et pas évident. Pas évident car les loueurs de moto sont aussi nombreux que les métros les jours de grève. Quelques notions de pilotage en circulation africaine indispensables, et une petite maitrise du tout terrain (même si vous restez sur la route ou ce qui en tient lieu) pas superflue. Savoir se dépanner avec sa bite et son couteau au bord de la route peut aussi servir.
A propos de bite attention aux nombreuses jeunes et jolies violeuses, et pour le couteau il est des endroits et des heures où il vaut mieux éviter de sortir.
Pour en revenir aux motos, la solution la plus simple est d'avoir un pote sur place qui a quelques motos, ou alors d'acheter une chinoiserie indienne à 1000 balles qu'on peut revendre après.
Voilà donc la moto de mon ami malgache et celle achetée sur place par un célèbre flatistanais avec la que l j'ai fait un bout de route:
Première étape , on commence par le sud, Tuléar:
Le jardin de l’hôtel à 10€
L'île compte 8 espèces de Baobabs (2 en Afrique)
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Le taxi brousse est une institution malgache.
C'est le seul moyen de transport de l'île plus rapide que la charrette zébu ou la bicyclette.
Y'a pas vraiment d'horaires, il part quand il est plein (c'est à dire en surcharge sévère)
Plein est le mot: on s'entasse à 7 personnes par rangée de sièges.
Ce qui fait plus d'une quarantaine pour un Mercedes comme celui là.
On sait pas vraiment quand on arrive non plus.....
C'est le seul moyen de transport de l'île plus rapide que la charrette zébu ou la bicyclette.
Y'a pas vraiment d'horaires, il part quand il est plein (c'est à dire en surcharge sévère)
Plein est le mot: on s'entasse à 7 personnes par rangée de sièges.
Ce qui fait plus d'une quarantaine pour un Mercedes comme celui là.
On sait pas vraiment quand on arrive non plus.....
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Départ pour Ambalavo.
Le taxi que nous avions réservé est plein. Enfin du moins le croyais je, il restait de la place sur le toit...
Nous sommes placés entre une jeune femme visiblement enceinte, qui supportera les cahots de la route au moins une demi heure avant de vomir, et un vieux grave qui sent le zébu mort.
Pas le temps de s'ennuyer, le chauffeur navigue entre les trous comme un taxi new-yorkais sous speed. Ma fille donne un anti vomitif à ma voisine de droite qui a déjà repeint mes chaussures.
Aucune pilule miracle pour le vieux cadavre en revanche....
On continue à filer à tombeau ouvert, peu de circulation mais entre les trous, les zébus les piétons et les charrettes, il y a de la chicane mobile.
Pause à Ihosy où de nouveaux voyageurs réussissent à monter sur les genoux des premiers, pendant qu'on charge une bonne tonne de mangues sur le toit, ce qui nous laisse le temps d'aller pisser.
Ça calme un peu les ardeurs du chauffeur, la montagne arrive et ça couine dans les côtes.
Deux heures avant d'arriver, l'orage tropical vient nous rafraîchir, d'autant plus qu'il pleut aussi à l'intérieur. La route disparaît sous les trombes d'eau, la visibilité est nulle, et le chauffeur continue à foncer.
8 heures pour 250 km, ça mérite bien une petite bière
Le taxi que nous avions réservé est plein. Enfin du moins le croyais je, il restait de la place sur le toit...
Nous sommes placés entre une jeune femme visiblement enceinte, qui supportera les cahots de la route au moins une demi heure avant de vomir, et un vieux grave qui sent le zébu mort.
Pas le temps de s'ennuyer, le chauffeur navigue entre les trous comme un taxi new-yorkais sous speed. Ma fille donne un anti vomitif à ma voisine de droite qui a déjà repeint mes chaussures.
Aucune pilule miracle pour le vieux cadavre en revanche....
On continue à filer à tombeau ouvert, peu de circulation mais entre les trous, les zébus les piétons et les charrettes, il y a de la chicane mobile.
Pause à Ihosy où de nouveaux voyageurs réussissent à monter sur les genoux des premiers, pendant qu'on charge une bonne tonne de mangues sur le toit, ce qui nous laisse le temps d'aller pisser.
Ça calme un peu les ardeurs du chauffeur, la montagne arrive et ça couine dans les côtes.
Deux heures avant d'arriver, l'orage tropical vient nous rafraîchir, d'autant plus qu'il pleut aussi à l'intérieur. La route disparaît sous les trombes d'eau, la visibilité est nulle, et le chauffeur continue à foncer.
8 heures pour 250 km, ça mérite bien une petite bière
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Sympa que tu fasse ce voyage avec ta fille et Olivier :)
Ma fille a eu l'occasion de partir la bas, mais très mal préparé ça c'est mal passé, elle es revenue au bout de 10 jour très mal a l'aise. Heureusement, ma mère qui avait fait un voyage la bas, m'avais prévenu et j'avais pu envisager le coup.
Ma fille a eu l'occasion de partir la bas, mais très mal préparé ça c'est mal passé, elle es revenue au bout de 10 jour très mal a l'aise. Heureusement, ma mère qui avait fait un voyage la bas, m'avais prévenu et j'avais pu envisager le coup.
flattwin66
Re: La grande île à nouveau.
Ambalavo.
Son marché :
Le camion "frigo":
Les taxis :
Le restaurant spécial dédicace Nortonton :
Le centre ville avec ses jacarandas (les arbres à fleurs violettes, dont le bois s'appelle le palissandre)
Depuis peu (deux ou trois ans, les "Bajaj" (rickshaw, touk touk, dans d'autres endroits) on remplacé les pousse pousse dans de nombreuses villes, sauf les plus plates.
Quelque soit la distance en ville, la course est à 1000 ariary (0,25€ environ)
Son marché :
Le camion "frigo":
Les taxis :
Le restaurant spécial dédicace Nortonton :
Le centre ville avec ses jacarandas (les arbres à fleurs violettes, dont le bois s'appelle le palissandre)
Depuis peu (deux ou trois ans, les "Bajaj" (rickshaw, touk touk, dans d'autres endroits) on remplacé les pousse pousse dans de nombreuses villes, sauf les plus plates.
Quelque soit la distance en ville, la course est à 1000 ariary (0,25€ environ)
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
On arrive à Tananarive.
Pas pris de photos de la capitale, pas le temps trop de monde d'embouteillages ....ambiance très particulière.
Le parc lémurien:
Une spécialité locale:
Le marché ou Olivier que j'ai retrouvé sur Tana se choisit une combinaison de pluie, trop belle je lui dis....
Le départ à moto pour le nord est pour le lendemain, le temps de remettre la petite dans l'avion.
Olivier partira avec un jour d'avance avec sonpoumon 150 cc sino/indien.
En fait on s'apercevra très vite que sur les routes malgaches, la différence de vitesse moyenne entre un 660 Xtr et un 150 Boxer/Bajaj est de l'ordre de quelques minutes sur une heure.
Bref, juste le temps de fumer une clope, boire un coup d'eau fraiche et un café et Olivier arrive.
Enfin sur la route hein, parce que sur la piste la différence est énorme.
Pas pris de photos de la capitale, pas le temps trop de monde d'embouteillages ....ambiance très particulière.
Le parc lémurien:
Une spécialité locale:
Le marché ou Olivier que j'ai retrouvé sur Tana se choisit une combinaison de pluie, trop belle je lui dis....
Le départ à moto pour le nord est pour le lendemain, le temps de remettre la petite dans l'avion.
Olivier partira avec un jour d'avance avec son
En fait on s'apercevra très vite que sur les routes malgaches, la différence de vitesse moyenne entre un 660 Xtr et un 150 Boxer/Bajaj est de l'ordre de quelques minutes sur une heure.
Bref, juste le temps de fumer une clope, boire un coup d'eau fraiche et un café et Olivier arrive.
Enfin sur la route hein, parce que sur la piste la différence est énorme.
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Première journée à moto.
Tana Mahajunga 580 kilometres
Lever 4 heures départ à 5.z
Sauf que non, panne d'électricité. Impossible d'ouvrir le garage , donc finalement départ 7 heures.
Traversée des embouteillages, plein d'essence le plus loin possible de Tana car pas loin de 300 bornes sans pompe, et roule sur la magnifique route des hauts plateaux, lignes droites et grandes courbes dans un paysage qui évoque l'Afrique du sud vers Durban.
Bitume impeccable sur 25 kilometres puis baignoire d'éléphant en sortie de virage, méfiance.
Peu avant la descente sur les basses terres petite averse qui nous trempe des orteils aux cheveux .
Après quelques 1000 mètres de descente, soleil, 40 à l'ombre, ça mijote dans les chaussures , pieds aux champignons au menu ce soir.
Peu avant Maevatanana, ville la plus chaude de Madagascar, voyant de réserve allumé depuis longtemps recherche d'essence dans les villages traversés, on dégote trois litres en bouteilles...
Maevatanana, arrêt sakafo.(manger)
L'ampoule de phare n'a pas résisté aux trépidations de la route, arrivée obligatoire avant la nuit.
Repartis sous un soleil de plomb, la combinaison de pluie de Manu se détache du porte bagage pour raison de sandows chinois baladeurs et se prend dans la chaîne.
Démontage de la roue au milieu de la route et d'une vingtaine de Malgaches rigolards, une heure, deux litres de sueur.
20 bornes plus loin, nouvel arrêt pour virer le carter de chaîne qui avait souffert dans l'aventure.
Il commence à se faire tard...on augmente le rythme pour rentrer avant la nuit quand Manu tombe en panne.... d'essence.... il prend ma moto pour aller en chercher dans le village voisin..avant que le soleil se couche.
Repartis au crépuscule, warnings allumés pour être visible, reste 45 kilometres à parcourir car zébus chiens et trous sont déjà difficiles à éviter de jour, alors de nuit sans éclairage ....
Arrivée Mahajunga dans les embouteillages vers 19 heures.
Ca fait un bail que Olivier est déjà arrivé
Le lendemain, visite de la ville:
Son Baobab de légende:
Ambiance de rue:
Tana Mahajunga 580 kilometres
Lever 4 heures départ à 5.z
Sauf que non, panne d'électricité. Impossible d'ouvrir le garage , donc finalement départ 7 heures.
Traversée des embouteillages, plein d'essence le plus loin possible de Tana car pas loin de 300 bornes sans pompe, et roule sur la magnifique route des hauts plateaux, lignes droites et grandes courbes dans un paysage qui évoque l'Afrique du sud vers Durban.
Bitume impeccable sur 25 kilometres puis baignoire d'éléphant en sortie de virage, méfiance.
Peu avant la descente sur les basses terres petite averse qui nous trempe des orteils aux cheveux .
Après quelques 1000 mètres de descente, soleil, 40 à l'ombre, ça mijote dans les chaussures , pieds aux champignons au menu ce soir.
Peu avant Maevatanana, ville la plus chaude de Madagascar, voyant de réserve allumé depuis longtemps recherche d'essence dans les villages traversés, on dégote trois litres en bouteilles...
Maevatanana, arrêt sakafo.(manger)
L'ampoule de phare n'a pas résisté aux trépidations de la route, arrivée obligatoire avant la nuit.
Repartis sous un soleil de plomb, la combinaison de pluie de Manu se détache du porte bagage pour raison de sandows chinois baladeurs et se prend dans la chaîne.
Démontage de la roue au milieu de la route et d'une vingtaine de Malgaches rigolards, une heure, deux litres de sueur.
20 bornes plus loin, nouvel arrêt pour virer le carter de chaîne qui avait souffert dans l'aventure.
Il commence à se faire tard...on augmente le rythme pour rentrer avant la nuit quand Manu tombe en panne.... d'essence.... il prend ma moto pour aller en chercher dans le village voisin..avant que le soleil se couche.
Repartis au crépuscule, warnings allumés pour être visible, reste 45 kilometres à parcourir car zébus chiens et trous sont déjà difficiles à éviter de jour, alors de nuit sans éclairage ....
Arrivée Mahajunga dans les embouteillages vers 19 heures.
Ca fait un bail que Olivier est déjà arrivé
Le lendemain, visite de la ville:
Son Baobab de légende:
Ambiance de rue:
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Port de Mahajunga.
Le riz arrive en pousse pousse.
Le sucre en camion mais déchargé à dos de Malgache sur des boutres qui vont ravitailler les villages au sud ouest .
Il n'y a pas de route accessible aux camions dans la région sud ouest de Mahajunga, juste des pistes impraticables en saison humide. (Même à moto d'enduro, vaut mieux pas s'y risquer, d'autant que les bandits locaux vous guettent au détour du bourbier).
Donc tout transite par boutre, les gros bateaux ne pouvant accéder, s'il n'y a pas de route, il n'y a pas davantage de port....
Le riz arrive en pousse pousse.
Le sucre en camion mais déchargé à dos de Malgache sur des boutres qui vont ravitailler les villages au sud ouest .
Il n'y a pas de route accessible aux camions dans la région sud ouest de Mahajunga, juste des pistes impraticables en saison humide. (Même à moto d'enduro, vaut mieux pas s'y risquer, d'autant que les bandits locaux vous guettent au détour du bourbier).
Donc tout transite par boutre, les gros bateaux ne pouvant accéder, s'il n'y a pas de route, il n'y a pas davantage de port....
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Départ vers Nosy Be.
Suite à ma rando dans la jungle, je trouve une épine format dent de crocodile plantée dans le pneu avant. Surtout ne pas y toucher, ça se dégonfle très lentement.
Comme les possibilités de dépannage en route sont aussi nombreuses que les vendeurs de confettis à l'entrée des cimetières, décision prise de regonfler à bloc avec ma pompe à vélo et de revenir sur Mahajunga.
Trois litres de sueur plus tard, c'est reparti à un bon rythme, faut pas trainer.
Sur le plateau désertique à 50 bornes de Mahajunga, la chaîne a la bonne idée de casser.
Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille.
42 à l'ombre et pas d'ombre, le pneu qui termine de se dégonfler, ma chaîne et ma b..... sous le bras et un orage de tonnerre de Brest qui arrive.
Au culot, j'arrête un fourgon.
Je propose 100000 au chauffeur pour charger moto et pilote jusqu'à Mahajunga.
Le type cause aussi bien français que moi le malgache, mais il a bien compris Mahajunga et surtout 100000 .
On charge sous un cagnard à peine descriptible ( il est 13h), arrivée à l'hôtel chez Karon deux heures plus tard.
Douche, sieste luxe calme et volupté.
Le lendemain, une chaine arrive de Tana expédiée par le taxi brousse de nuit (le DHL local)
Réparations
Suite à ma rando dans la jungle, je trouve une épine format dent de crocodile plantée dans le pneu avant. Surtout ne pas y toucher, ça se dégonfle très lentement.
Comme les possibilités de dépannage en route sont aussi nombreuses que les vendeurs de confettis à l'entrée des cimetières, décision prise de regonfler à bloc avec ma pompe à vélo et de revenir sur Mahajunga.
Trois litres de sueur plus tard, c'est reparti à un bon rythme, faut pas trainer.
Sur le plateau désertique à 50 bornes de Mahajunga, la chaîne a la bonne idée de casser.
Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille.
42 à l'ombre et pas d'ombre, le pneu qui termine de se dégonfler, ma chaîne et ma b..... sous le bras et un orage de tonnerre de Brest qui arrive.
Au culot, j'arrête un fourgon.
Je propose 100000 au chauffeur pour charger moto et pilote jusqu'à Mahajunga.
Le type cause aussi bien français que moi le malgache, mais il a bien compris Mahajunga et surtout 100000 .
On charge sous un cagnard à peine descriptible ( il est 13h), arrivée à l'hôtel chez Karon deux heures plus tard.
Douche, sieste luxe calme et volupté.
Le lendemain, une chaine arrive de Tana expédiée par le taxi brousse de nuit (le DHL local)
Réparations
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
As-tu vu une Micheline (une vraie, de chez Michelin) ?
Il paraît qu'il en reste à Madagascar.
Il paraît qu'il en reste à Madagascar.
R27
Re: La grande île à nouveau.
Ça va pas non?R27 a écrit:As-tu vu une Micheline (une vraie, de chez Michelin) ?
Il paraît qu'il en reste à Madagascar.
Il y a suffisamment de jolies filles à Mada pour pas aller s'emmerder avec des boudins.
beaujolais racer
Re: La grande île à nouveau.
Ca fait rêver toutes ces photos.
Tu peut pas m'envoyer quelques morceaux de Palissandre par colis ?
Tu peut pas m'envoyer quelques morceaux de Palissandre par colis ?
flattwin66
Re: La grande île à nouveau.
Bravo!
J'ai bien aimé le boutre et le port.
A Toulouse, on a la Garonne:
Le boutre du sultan entre dans le confluent de la Garonne.
Le foutre du sultan entre dans le con gluant de la baronne.
J'ai bien aimé le boutre et le port.
A Toulouse, on a la Garonne:
Le boutre du sultan entre dans le confluent de la Garonne.
Le foutre du sultan entre dans le con gluant de la baronne.
gabounette77
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