Madagascar
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srv
BernardP
Dom
R27
beaujolais racer
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Re: Madagascar
Pour voir un autre style de mécanique, il doit rester une Micheline, une vraie, à Madagascar.
R27
Re: Madagascar
Ah, bien content d'avoir de tes nouvelles !
Par contre, tu vas pas te contenter de ces belles tofos, tu vas aussi prendre ta plus belle plume pour nous raconter tout çà !
Par contre, tu vas pas te contenter de ces belles tofos, tu vas aussi prendre ta plus belle plume pour nous raconter tout çà !
BernardP
Re: Madagascar
C'est clair!BernardP a écrit:Ah, bien content d'avoir de tes nouvelles !
Par contre, tu vas pas te contenter de ces belles tofos, tu vas aussi prendre ta plus belle plume pour nous raconter tout çà !
Heureux de te savoir rentré en bonne santé Beaujo
srv
Re: Madagascar
Le compte rendu arrive, hier, c'était récupération /dodo .
Jour 1:
Retrouvailles après 20 ans avec l'aéroport d'Ivato./Tananarive
Surprise: pas de queue, pas de bakchich, pas de fouille de bagage jusqu'aux coutures des valises, sorti en à peine 20 minutes, livraison des bagages comprise.
Le visa est obtenu en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, plus de formulaire en trois exemplaires, douze tampons et quatre guichets, mais un autocollant avec une flashcard....
Je commence à me demander si je ne me suis pas trompé de destination, quand je retrouve enfin les embouteillages de la capitale, en pire qu'avant. La circulation ressemble à Bombay aux heures de pointe, en plus anarchique.
Trois heures et 20 km plus tard, on attaque la préparation des machines dans l'atelier de mon pote
Destination: Tuléar
Jour 2:
Départ à l'aube pour Fianarantsoa (450km)
Une vingtaine de km d'encombrements dantesques malgré l'heure matinales pour sortir de la capitale.
Taxis bé (minibus), camions hors d'âge, semi remorques au bout de leur vie, pousse pousse, charrettes à bras, piétons dans tous les sens, motos, vélos, zébus, chèvres, moutons et quelques chiens, il nous faut bien une heure pour sortir de la ville.
Arrêt à Ambatolampy, dans un café semblable à ceux qu'on rencontrait dans les campagnes françaises dans les années 60: au menu, écrevisses à la nage, pavé de zébu Rossini, Romazava, brochettes de porc laqué (sarcives) aux petits légumes.... vu l'heure matinale, on se contentera d'un café et d'une bouteille d'eau.
Mon camelback a des soucis d'étanchéité (mon téléphone s'en souviendra plus tard), il pleut et je suis autant mouillé devant que derrière.
Je retrouve le Mada d'antan où on vous fait une facture en trois exemplaires pour trois cafés et une bouteille d'eau. (4000 ariary , soit.....1€)
On repart dans la pluie, le temps s'arrange heureusement avant Antsirabé où nous faisons arrêt petit déj à l'hotel des thermes
Thé, croissants, beurre confiture fromage yaourt fruits œufs au plat: 20000 ariary, 5€, le prix du luxe......
Avenue de l'indépendance:
On repart pour Fianar.
En chemin l'ami Manu nous fait le coup de l'oubli du sac au bord de la route, avec demi tour et récupération miraculeuse (50 bornes de rab) moyennant respectable récompense.
Au détour d'un virage, je tape un chien.
Pas de chute, la fourche n'a rien, la partie avant du chien non plus.
Arrivée à Fianar un peu fatigués.... sommes obligés d'annuler la conférence prévue le soir avec les religieuses défroquées du Point Bar, établissement sous contrat de l'enseignement catholique assez peu orthodoxe.
La suite plus tard.
Jour 1:
Retrouvailles après 20 ans avec l'aéroport d'Ivato./Tananarive
Surprise: pas de queue, pas de bakchich, pas de fouille de bagage jusqu'aux coutures des valises, sorti en à peine 20 minutes, livraison des bagages comprise.
Le visa est obtenu en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, plus de formulaire en trois exemplaires, douze tampons et quatre guichets, mais un autocollant avec une flashcard....
Je commence à me demander si je ne me suis pas trompé de destination, quand je retrouve enfin les embouteillages de la capitale, en pire qu'avant. La circulation ressemble à Bombay aux heures de pointe, en plus anarchique.
Trois heures et 20 km plus tard, on attaque la préparation des machines dans l'atelier de mon pote
Destination: Tuléar
Jour 2:
Départ à l'aube pour Fianarantsoa (450km)
Une vingtaine de km d'encombrements dantesques malgré l'heure matinales pour sortir de la capitale.
Taxis bé (minibus), camions hors d'âge, semi remorques au bout de leur vie, pousse pousse, charrettes à bras, piétons dans tous les sens, motos, vélos, zébus, chèvres, moutons et quelques chiens, il nous faut bien une heure pour sortir de la ville.
Arrêt à Ambatolampy, dans un café semblable à ceux qu'on rencontrait dans les campagnes françaises dans les années 60: au menu, écrevisses à la nage, pavé de zébu Rossini, Romazava, brochettes de porc laqué (sarcives) aux petits légumes.... vu l'heure matinale, on se contentera d'un café et d'une bouteille d'eau.
Mon camelback a des soucis d'étanchéité (mon téléphone s'en souviendra plus tard), il pleut et je suis autant mouillé devant que derrière.
Je retrouve le Mada d'antan où on vous fait une facture en trois exemplaires pour trois cafés et une bouteille d'eau. (4000 ariary , soit.....1€)
On repart dans la pluie, le temps s'arrange heureusement avant Antsirabé où nous faisons arrêt petit déj à l'hotel des thermes
Thé, croissants, beurre confiture fromage yaourt fruits œufs au plat: 20000 ariary, 5€, le prix du luxe......
Avenue de l'indépendance:
On repart pour Fianar.
En chemin l'ami Manu nous fait le coup de l'oubli du sac au bord de la route, avec demi tour et récupération miraculeuse (50 bornes de rab) moyennant respectable récompense.
Au détour d'un virage, je tape un chien.
Pas de chute, la fourche n'a rien, la partie avant du chien non plus.
Arrivée à Fianar un peu fatigués.... sommes obligés d'annuler la conférence prévue le soir avec les religieuses défroquées du Point Bar, établissement sous contrat de l'enseignement catholique assez peu orthodoxe.
La suite plus tard.
beaujolais racer
Re: Madagascar
Jour 3
Nous prenons un jour de pause à Fianarantsoa avant de continuer au sud, les 450 km de la veille nous ayant un peu fatigués (9h en selle ).
Petite visite de la ville où les missions catholiques sont omniprésentes (six églises sur la colline en photo ci dessous)
Gare de Fianar, bâtie sur le modèle de celle de Trouville
Le voyage en chemin de fer Fianarantsoa / Manakara vaut en lui seul le voyage, j'en conserve un excellent souvenir pour l'avoir fait il y a 20 ans en famille.
Une petite vidéo pour donner une idée:
https://www.dailymotion.com/video/x20v7nz
Puis une petite piste d'une trentaine de km suivant la voie ferrée jusqu'au déjeuner au Lake Hotel à Sahambavy
C'est dimanche, on lave le linge et les zébus
Le Lake Hotel:
Nous prenons un jour de pause à Fianarantsoa avant de continuer au sud, les 450 km de la veille nous ayant un peu fatigués (9h en selle ).
Petite visite de la ville où les missions catholiques sont omniprésentes (six églises sur la colline en photo ci dessous)
Gare de Fianar, bâtie sur le modèle de celle de Trouville
Le voyage en chemin de fer Fianarantsoa / Manakara vaut en lui seul le voyage, j'en conserve un excellent souvenir pour l'avoir fait il y a 20 ans en famille.
Une petite vidéo pour donner une idée:
https://www.dailymotion.com/video/x20v7nz
Puis une petite piste d'une trentaine de km suivant la voie ferrée jusqu'au déjeuner au Lake Hotel à Sahambavy
C'est dimanche, on lave le linge et les zébus
Le Lake Hotel:
beaujolais racer
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