Big brother is watching you?
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Dom
BernardP
Richard de l'Aulagnier
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Big brother is watching you?
← Les drones se jettent à l’eau
02 octobre 2015
Les drones-gendarmes, c’est vraiment pour demain ?
AFP PHOTO
AFP PHOTO
Evoquée par les pouvoirs publics lors du Comité interministériel de sécurité routière du 2 octobre, la mise en service de drones-radars a créé une certaine surprise. Cette hypothèse n'est pas nouvelle mais, si l'on en croit le ministère de l'intérieur, elle pourrait prendre corps. Des expérimentations vont avoir lieu dans les prochains mois.
Du bluff ou pas ?
Il y a deux façons de jauger l'importance à accorder au projet de drones-gendarmes. La première consiste à n'y voir qu'un élément de la guerre psychologique que le gouvernement entend mener en évoquant le recours à un nouvel outil anti-délinquance routière, nimbé d'un halo de mystère et d'aura technologique. Le caractère très lapidaire de l'annonce d'une « expérimentation » prochaine, ajoutent les sceptiques, suggère que le projet est encore loin de pouvoir se concrétiser au plan opérationnel. Il y a un an, le ministère de l'intérieur avait déjà évoqué la mise à contribution de drones. Il était même plus précis, évoquant la mise en fonction progressive de 10 000 drones-radars à partir de fin 2016. L'autre réaction se base sur les applications actuelles de drones civils (dans les domaines de l'agriculture, des travaux publics ou de la surveillance des voies ferrées, par exemple) pour considérer qu'il est tout à fait envisageable de faire voler des drones pour surveiller le trafic automobile. L'épée de Damoclès serait d'autant plus réelle que police et gendarmerie ont, ces derniers temps, une tendance grandissantes à recourir à des drones dans le cadre de leurs autres missions. Il semble que cette dernière hypothèse soit la plus crédible
Des drones, pour quoi faire ?
Comparé à un hélicoptère, un drone offre un coût d'utilisation incomparablement inférieur, présente aussi l'avantage d'être très discret et de pouvoir être déployé plus vite et à plus grande échelle. Un drone de plus de deux kilos peut embarquer des capteurs de vitesse et une caméra vidéo ; il « fera le job » aussi bien sinon mieux. Quotidiennement, des drones effectuent déjà des relevés topographiques d'une extrême précision au-dessus de terrains et d'habitation. Mesurer instantanément la vitesse d'un véhicule mais aussi constater le franchissement d'une ligne jaune ou d'un feu rouge voire un dépassement dangereux ne présentent pas a priori pas de difficulté majeure.
Des drones pour tout faire ?
« Surveiller le trafic routier en faisant voler des drones ? L'idée germe dans beaucoup de têtes. Mais il faut savoir ce que l'on peut effectivement réaliser et cela devient plus compliqué » souligne Emmanuel de Maistre, le président et fondateur de RedBird, leader français pour l'analyse de données recueillies par drone. D'abord, un drone ne peut pas se lancer à la poursuite d'un chauffard ni se déplacer à la vitesse des automobiles circulant au-delà de 90 ou 100 kmh. Ensuite, son autonomie de vol (20 à 30 minutes maximum pour un multicoptère) réduit son rayon d'action mais, surtout, il lui faut pouvoir identifier le véhicule visé. Et pour cela, il lui faut photographier la plaque d'immatriculation avec suffisamment de précision. Un appareil photo capable de grossir dix-huit fois la cible peut faire l'affaire. L'ennui, c'est que la cible est mobile et qu'il ne faut donc ne pas trop s'en éloigner, ce qui ne facilite pas la mission du pilote. Les expérimentations évoquées par le ministère de l'intérieur consisteront à déterminer le degré de précision avec lequel un drone peut identifier une voitur
Des drones au-dessus de la réglementation ?
La réglementation actuelle interdit de faire voler des drones civils au-dessus des personnes mais aussi des routes. Chez RedBird, on se souvient du refus très sec opposé par la préfecture des Yvelines à un projet de numérisation d'une route effectuée par drone. S'agissant des forces de gendarmerie et de police, il en va différemment mais la marge de manoeuvre qui leur sera accordée dépendra largement de la Direction de l'aviation civile (DGAC), en charge de la sécurité aérienne. Or, survoler routes et autoroutes avec des drones, même en s'efforçant de ne pas se tenir à l'aplomb du trafic, n'a rien d'anodin. La DGAC y regardera à deux fois avant de valider les expérimentations des forces de l'ordre.
Des drones pour la sécurité ?
Les sociétés d'autoroute, elles aussi, regardent les drones de près. Pour surveiller le trafic en cas de perturbations causées par un bouchon, un accident mais aussi lorsque les conditions météo empêchent de recourir aux moyens d'information habituels. Une société d'autoroute, échaudée par les difficultés rencontrées lors d'un épisode hivernal particulièrement rigoureux, a imaginé de se doter de « boites à drones ». Installées le long de l'autoroute, elles auraient permis à des appareils télécommandés de décoller en vol programmé par GPS (possibilité exclue par la loi à l'heure actuelle) vers une destination précise puis de revenir se poser.
02 octobre 2015
Les drones-gendarmes, c’est vraiment pour demain ?
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Evoquée par les pouvoirs publics lors du Comité interministériel de sécurité routière du 2 octobre, la mise en service de drones-radars a créé une certaine surprise. Cette hypothèse n'est pas nouvelle mais, si l'on en croit le ministère de l'intérieur, elle pourrait prendre corps. Des expérimentations vont avoir lieu dans les prochains mois.
Du bluff ou pas ?
Il y a deux façons de jauger l'importance à accorder au projet de drones-gendarmes. La première consiste à n'y voir qu'un élément de la guerre psychologique que le gouvernement entend mener en évoquant le recours à un nouvel outil anti-délinquance routière, nimbé d'un halo de mystère et d'aura technologique. Le caractère très lapidaire de l'annonce d'une « expérimentation » prochaine, ajoutent les sceptiques, suggère que le projet est encore loin de pouvoir se concrétiser au plan opérationnel. Il y a un an, le ministère de l'intérieur avait déjà évoqué la mise à contribution de drones. Il était même plus précis, évoquant la mise en fonction progressive de 10 000 drones-radars à partir de fin 2016. L'autre réaction se base sur les applications actuelles de drones civils (dans les domaines de l'agriculture, des travaux publics ou de la surveillance des voies ferrées, par exemple) pour considérer qu'il est tout à fait envisageable de faire voler des drones pour surveiller le trafic automobile. L'épée de Damoclès serait d'autant plus réelle que police et gendarmerie ont, ces derniers temps, une tendance grandissantes à recourir à des drones dans le cadre de leurs autres missions. Il semble que cette dernière hypothèse soit la plus crédible
Des drones, pour quoi faire ?
Comparé à un hélicoptère, un drone offre un coût d'utilisation incomparablement inférieur, présente aussi l'avantage d'être très discret et de pouvoir être déployé plus vite et à plus grande échelle. Un drone de plus de deux kilos peut embarquer des capteurs de vitesse et une caméra vidéo ; il « fera le job » aussi bien sinon mieux. Quotidiennement, des drones effectuent déjà des relevés topographiques d'une extrême précision au-dessus de terrains et d'habitation. Mesurer instantanément la vitesse d'un véhicule mais aussi constater le franchissement d'une ligne jaune ou d'un feu rouge voire un dépassement dangereux ne présentent pas a priori pas de difficulté majeure.
Des drones pour tout faire ?
« Surveiller le trafic routier en faisant voler des drones ? L'idée germe dans beaucoup de têtes. Mais il faut savoir ce que l'on peut effectivement réaliser et cela devient plus compliqué » souligne Emmanuel de Maistre, le président et fondateur de RedBird, leader français pour l'analyse de données recueillies par drone. D'abord, un drone ne peut pas se lancer à la poursuite d'un chauffard ni se déplacer à la vitesse des automobiles circulant au-delà de 90 ou 100 kmh. Ensuite, son autonomie de vol (20 à 30 minutes maximum pour un multicoptère) réduit son rayon d'action mais, surtout, il lui faut pouvoir identifier le véhicule visé. Et pour cela, il lui faut photographier la plaque d'immatriculation avec suffisamment de précision. Un appareil photo capable de grossir dix-huit fois la cible peut faire l'affaire. L'ennui, c'est que la cible est mobile et qu'il ne faut donc ne pas trop s'en éloigner, ce qui ne facilite pas la mission du pilote. Les expérimentations évoquées par le ministère de l'intérieur consisteront à déterminer le degré de précision avec lequel un drone peut identifier une voitur
Des drones au-dessus de la réglementation ?
La réglementation actuelle interdit de faire voler des drones civils au-dessus des personnes mais aussi des routes. Chez RedBird, on se souvient du refus très sec opposé par la préfecture des Yvelines à un projet de numérisation d'une route effectuée par drone. S'agissant des forces de gendarmerie et de police, il en va différemment mais la marge de manoeuvre qui leur sera accordée dépendra largement de la Direction de l'aviation civile (DGAC), en charge de la sécurité aérienne. Or, survoler routes et autoroutes avec des drones, même en s'efforçant de ne pas se tenir à l'aplomb du trafic, n'a rien d'anodin. La DGAC y regardera à deux fois avant de valider les expérimentations des forces de l'ordre.
Des drones pour la sécurité ?
Les sociétés d'autoroute, elles aussi, regardent les drones de près. Pour surveiller le trafic en cas de perturbations causées par un bouchon, un accident mais aussi lorsque les conditions météo empêchent de recourir aux moyens d'information habituels. Une société d'autoroute, échaudée par les difficultés rencontrées lors d'un épisode hivernal particulièrement rigoureux, a imaginé de se doter de « boites à drones ». Installées le long de l'autoroute, elles auraient permis à des appareils télécommandés de décoller en vol programmé par GPS (possibilité exclue par la loi à l'heure actuelle) vers une destination précise puis de revenir se poser.
Dernière édition par Richard de l'Aulagnier le Sam 3 Oct 2015 - 20:06, édité 1 fois
Richard de l'Aulagnier
Re: Big brother is watching you?
Toute cette "magnifique" technologie s'effondre devant une plaque peu lisible: sale, ou bien ... hein, je vous dit pas comment faire, vous savez aussi bien que moi ...
Tant qu'il n'y aura pas d'humain sur le terrain (ya trop de fonctionnaires, paraît-il) quelques précautions élémentaires nous éviterons la verbalisation.
Tant qu'il n'y aura pas d'humain sur le terrain (ya trop de fonctionnaires, paraît-il) quelques précautions élémentaires nous éviterons la verbalisation.
BernardP
Re: Big brother is watching you?
Tu veux dire que la chasse va être ouverte toute l'année ?
Surtout en bord d'autoroute ?
Ca va donner avec les furieux qu'il y a par chez moi ...
Surtout en bord d'autoroute ?
Ca va donner avec les furieux qu'il y a par chez moi ...
BernardP
Re: Big brother is watching you?
J'ai la flemme de tout lire. Tu f'rais pas un résumé ?Richard de l'Aulagnier a écrit:← Les drones se jettent à l’eau
02 octobre 2015
Les drones-gendarmes, c’est vraiment pour demain ?
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Evoquée par les pouvoirs publics lors du Comité interministériel de sécurité routière du 2 octobre, la mise en service de drones-radars a créé une certaine surprise. Cette hypothèse n'est pas nouvelle mais, si l'on en croit le ministère de l'intérieur, elle pourrait prendre corps. Des expérimentations vont avoir lieu dans les prochains mois.
Du bluff ou pas ?
Il y a deux façons de jauger l'importance à accorder au projet de drones-gendarmes. La première consiste à n'y voir qu'un élément de la guerre psychologique que le gouvernement entend mener en évoquant le recours à un nouvel outil anti-délinquance routière, nimbé d'un halo de mystère et d'aura technologique. Le caractère très lapidaire de l'annonce d'une « expérimentation » prochaine, ajoutent les sceptiques, suggère que le projet est encore loin de pouvoir se concrétiser au plan opérationnel. Il y a un an, le ministère de l'intérieur avait déjà évoqué la mise à contribution de drones. Il était même plus précis, évoquant la mise en fonction progressive de 10 000 drones-radars à partir de fin 2016. L'autre réaction se base sur les applications actuelles de drones civils (dans les domaines de l'agriculture, des travaux publics ou de la surveillance des voies ferrées, par exemple) pour considérer qu'il est tout à fait envisageable de faire voler des drones pour surveiller le trafic automobile. L'épée de Damoclès serait d'autant plus réelle que police et gendarmerie ont, ces derniers temps, une tendance grandissantes à recourir à des drones dans le cadre de leurs autres missions. Il semble que cette dernière hypothèse soit la plus crédible
Des drones, pour quoi faire ?
Comparé à un hélicoptère, un drone offre un coût d'utilisation incomparablement inférieur, présente aussi l'avantage d'être très discret et de pouvoir être déployé plus vite et à plus grande échelle. Un drone de plus de deux kilos peut embarquer des capteurs de vitesse et une caméra vidéo ; il « fera le job » aussi bien sinon mieux. Quotidiennement, des drones effectuent déjà des relevés topographiques d'une extrême précision au-dessus de terrains et d'habitation. Mesurer instantanément la vitesse d'un véhicule mais aussi constater le franchissement d'une ligne jaune ou d'un feu rouge voire un dépassement dangereux ne présentent pas a priori pas de difficulté majeure.
Des drones pour tout faire ?
« Surveiller le trafic routier en faisant voler des drones ? L'idée germe dans beaucoup de têtes. Mais il faut savoir ce que l'on peut effectivement réaliser et cela devient plus compliqué » souligne Emmanuel de Maistre, le président et fondateur de RedBird, leader français pour l'analyse de données recueillies par drone. D'abord, un drone ne peut pas se lancer à la poursuite d'un chauffard ni se déplacer à la vitesse des automobiles circulant au-delà de 90 ou 100 kmh. Ensuite, son autonomie de vol (20 à 30 minutes maximum pour un multicoptère) réduit son rayon d'action mais, surtout, il lui faut pouvoir identifier le véhicule visé. Et pour cela, il lui faut photographier la plaque d'immatriculation avec suffisamment de précision. Un appareil photo capable de grossir dix-huit fois la cible peut faire l'affaire. L'ennui, c'est que la cible est mobile et qu'il ne faut donc ne pas trop s'en éloigner, ce qui ne facilite pas la mission du pilote. Les expérimentations évoquées par le ministère de l'intérieur consisteront à déterminer le degré de précision avec lequel un drone peut identifier une voitur
Des drones au-dessus de la réglementation ?
La réglementation actuelle interdit de faire voler des drones civils au-dessus des personnes mais aussi des routes. Chez RedBird, on se souvient du refus très sec opposé par la préfecture des Yvelines à un projet de numérisation d'une route effectuée par drone. S'agissant des forces de gendarmerie et de police, il en va différemment mais la marge de manoeuvre qui leur sera accordée dépendra largement de la Direction de l'aviation civile (DGAC), en charge de la sécurité aérienne. Or, survoler routes et autoroutes avec des drones, même en s'efforçant de ne pas se tenir à l'aplomb du trafic, n'a rien d'anodin. La DGAC y regardera à deux fois avant de valider les expérimentations des forces de l'ordre.
Des drones pour la sécurité ?
Les sociétés d'autoroute, elles aussi, regardent les drones de près. Pour surveiller le trafic en cas de perturbations causées par un bouchon, un accident mais aussi lorsque les conditions météo empêchent de recourir aux moyens d'information habituels. Une société d'autoroute, échaudée par les difficultés rencontrées lors d'un épisode hivernal particulièrement rigoureux, a imaginé de se doter de « boites à drones ». Installées le long de l'autoroute, elles auraient permis à des appareils télécommandés de décoller en vol programmé par GPS (possibilité exclue par la loi à l'heure actuelle) vers une destination précise puis de revenir se poser.
Francesco
Re: Big brother is watching you?
Francesco a écrit:
J'ai la flemme de tout lire. Tu f'rais pas un résumé ?
Moi aussi...
the thing
Re: Big brother is watching you?
je résume.the thing a écrit:Francesco a écrit:
J'ai la flemme de tout lire. Tu f'rais pas un résumé ?
Moi aussi...
ils cherchent encore un moyen de nous enculer.
Mais comme avec l'habitude et l’appréhension, certains ont l'anus particulièrement contracté et difficile à détecter , ils ont décidé d'y envoyer des drones pour voir.
Prochaine étape: le radar en coloscopie directe
beaujolais racer
Re: Big brother is watching you?
(Nan,c'est juste un fusil à pompe ordinaire,mais avec un silencieux au bout .)Richard de l'Aulagnier a écrit:C'est un lance missiles qu'il a, le mec?
gaspard
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