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Acatène
Lyrcos
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Salut a tous
Je me presente Philippe 44ans j habite a Metz (lorraine)
Mes motos Ducati et K1600GT
Je me presente Philippe 44ans j habite a Metz (lorraine)
Mes motos Ducati et K1600GT
Lyrcos
Re: Presentation
Bienvenue à toi et dis moi, tu en penses quoi des boulets de Metz ?
Tu m'as bien fait rire sur l'autre post et aussi avec le choix de ton pseudo:
" J'ai découvert cette histoire méconnue dans mon dico de mythologie...
Un seul texte antique en parle : l'oeuvre d'un certain Parthénios (encore moins connu que le mythe). Pourtant je trouve qu'il y a un beau sujet de roman là-dedans...
Je poste la version de mon blog.
Voici donc l'histoire de Lyrcos, jeune homme de bonne famille (fils de Phoroneus quand même !) de la ville d'Argos. A la disparition de Io (cf les articles précédents), le papa, le dieu-fleuve Inachos, qui n'arrivait plus à retrouver sa fifille (pas étonnant puisqu'elle était en Egypte) envoya un contingent de jeunes gens à sa recherche.
Lyrcos, bêtement, se porta volontaire pour chercher la belle. Il la chercha donc, il la chercha près d'Argos, il la chercha au Péloponnèse, il la chercha en Attique, il fouilla tous les coins de la Grèce, il passa même la mer pour inspecter l'Asie Mineure (Turquie Actuelle), mais comme il n'eut pas l'idée lumineuse d'aller faire du tourisme chez les pharaons, ne la trouva pas. "Engagez-vous rengagez-vous qu'y disaient !" râlait-il en s'éreintant à parcourir des chemins sans fin entre toutes les cités asiatiques... Et puis, lassé, il se dit un jour que cette Io, elle pouvait aller se faire voir où elle voulait, et zut quoi, et qu'il n'allait pas s'échiner à la chercher en vain pour le restant de ses jours. Evidemment, revenir bredouille devant le papa... c'était fort déconseillé (les rois de Grèce, y compris si ce sont des dieux-fleuves ayant la colère prompte et ravageuse). Il décida donc de ne pas rentrer à Argos, et de s'installer dans un charmante petite cité du sud de l'Asie Mineure du nom de Caunos, où régnait le roi Egialos.
Là, le roi l'accueillit à bras ouverts, impressionné par son statut de noble Grec, civilisé et tout, fils de Phoroneus le premier homme selon la 3è version pas connue de la naissance des hommes, et lui présenta sa fille. Bien entendu, comme tout réussit au héros grec en ces lointaines contrées barbares, parce que les Grecs c'est les meilleurs et y'a que ça de vrai, la fille du roi, la princesse Hilébie, en tomba aussitôt raide dingue amoureuse. Ooooh qu'il était beau cet étranger avec son air viril et ses mollets musclés d'homme qui a parcouru plus de kilomètres qu'un champion de marche athlétique ! Elle alla de ce pas voir son père le roi Egialos, et se mit à crier : "J'veux l'étranger pour mari ! TOUT DE SUITE !"
Le papa céda au caprice de la fille, se mit à négocier avec Lyrcos qui lui, voulait le beuure, l'argent du beurre et la crémière, et qui les eut en plus, vu que le roi lui donna sa fille en mariage, une partie du royaume et plein de cadeaux par-dessus le marché.
Malheureusement, le jeune couple n'avait pas d'enfants.
"JE VEUX UN ENFANT ! TOUT DE SUITE !" hurlait Hilébie, et comme ça inquiétait aussi Lyrcos, qui aurait bien voulu un héritier quand même, et que sa femme semblait pas très féconde ou lui pas super fertile, il alla demander comment résoudre le problème à un oracle d'Apollon de l'autre côté de la mer, à Didyme.
Les oracles d'Apollon ont réponse à tout. En l'occurrence, celle que reçut Lyrcos fut :
"Tu auras un fils avec la première femme avec laquelle tu coucheras à la sortie du temple."
- C'est ma femme qui va être contente ! fit le brave Lyrcos, et il repartit illico vers la ville de Caunos, en bateau. Il filait à tout allure vers son épouse chérie d'amour quand PAF ! le soir tomba. Il eut tout juste le temps d'aborder dans une ville du nom de Bybastos, où il demanda l'hospitalité au roi du coin, Staphylos. Comme tout réussit au héros grec en ces contrées barbares, le roi l'accueillit à bras ouverts, et comme il avait toujours son allure de bel étranger viril et ses mollets musclés d'homme qui a parcouru plus de kilomètres qu'un champion de marche athlétique, les deux filles du roi Staphylos, Hémithéa et Rhoeo tombèrent raides dingues amoureuses de lui. A croire qu'il n'y a que des nymphos en Asie Mineure.
Or le roi Staphylos était le fils de Dionysos, le dieu du vin, et que ça m'embête parce que c'est contraire à ma chronologie mais faites pas attention et je vous prie de me pardonner. Il avait plusieurs bonnes outres de ce breuvage encore inconnu à la plupart des hommes, et en fit boire au bel étranger grec et viril et cetera. Le pauv' Lyrcos, pas habitué, se prit sa première cuite. Le voyant titubant et complètement désinhibé, Staphylos appela ses filles : "Hé, les gamines ! si vous voulez en profiter, c'est le moment !"
- C'est moi qui y vais ! s'écria Hémithéa.
- Non c'est moi ! protesta Rhoeo.
- Bon OK on fait ça à chi-fu-mi !
- CHI, FU, MI !
- Ha ha ha ! La feuille enveloppe la pierre ! A moi le bel étranger !
Hémithéa emmena donc Lyrcos plus très lucide mais toujours actif dans sa chambre, et c'est ainsi qu'Hilébie devint cocue.
Au petit matin, quand Lyrcos ouvrit péniblement ses paupières lourdes comme du plomb, qu'aussitôt l'intérieur de son crâne émit une douloureuse protestation pendant que ses cheveux semblaient vouloir se détacher spontanément de sa tête en tirant abominablement sur leurs racines, il eut la désagréable surprise de tomber sur... Hémithéa, couchée en tenue d'Eve à côté de lui.
Tout de suite Lyrcos bondit et hurla : " Mais qu'est-ce qu'elle f**t là celle-là ?!" avant de plaquer les mains sur son crâne en proie à une atroce migraine. Paraît alors Staphylos, qui dit nonchalamment :
- Eh bien, mon cher hôte, on voulait avoir du sang grec dans la famille, et comme on a appris l'oracle qu'Apollon a rendu sur vos problèmes de stérilité...
- Non mais vous êtes timbré ? Et ma femme alors ? Dire que je vais avoir un enfant avec cette sale p... (regard noir du père) cette aimable princesse ! J'en ai marre de cet asile de fous ! Je rentre chez moi !
Mais avant de déguerpir, il laissa sa ceinture à Hémithéa, en lui disant : "Comme ça quand mon fils sera grand, tu me l'envoies avec ça en signe de reconnaissance, maintenant j'me casse" et retourna sur son bateau à Caunos.
Evidemment, comme tout finit un jour par se savoir, le roi Egialos, le beau-papa, apprit la chose. Et il n'aima pas ça, mais alors pas du tout. Il détesta tellement ça qu'il déclara aussitôt la guerre à son gendre.
Le royaume se divisa alors en pro-Lyrcos et anti-Lyrcos, qui s'affrontèrent en combats acharnés, sanglants et féroces (tout ça pour une cuite ben dis donc). La pauvre Hilébie, cocue mais compréhensive, elle, choisit de se ranger dans les pro-Lyrcos, se disant "Ben après tout c'est pas sa faute à mon bel héros grec à l'air viril et aux mollets plus musclés que ceux d'un champion de marche athlétique".
Enfin il faut croire que les pro-Lyrcos remportèrent la victoire (même si ma source ne précise pas ça clairement...). Un beau jour, une quinzaine d'années après, un jeune homme débarqua à Caunos, surgit dans le palais de Lyrcos et s'écria :
- Lyrcos ! je suis ton fils !
- Heu hein quoi ? fit celui-ci.
- Ecoute ton coeur si tu ne me crois pas !
- Euh, j'écoute... il me dit : Poum-ta, Poum-ta, Poum-ta...
- Bon OK, regarde cette ceinture !
- Ah ben oui t'es bien mon fils...
Et ainsi Lyrcos reconnut son fiston, un jeune homme du nom de Basilos, et puisqu'il devenait un peu vieux pour régner, le plaça à la tête du royaume et prit une retraite bien méritée. "
Source: Oriole
Tu m'as bien fait rire sur l'autre post et aussi avec le choix de ton pseudo:
" J'ai découvert cette histoire méconnue dans mon dico de mythologie...
Un seul texte antique en parle : l'oeuvre d'un certain Parthénios (encore moins connu que le mythe). Pourtant je trouve qu'il y a un beau sujet de roman là-dedans...
Je poste la version de mon blog.
Voici donc l'histoire de Lyrcos, jeune homme de bonne famille (fils de Phoroneus quand même !) de la ville d'Argos. A la disparition de Io (cf les articles précédents), le papa, le dieu-fleuve Inachos, qui n'arrivait plus à retrouver sa fifille (pas étonnant puisqu'elle était en Egypte) envoya un contingent de jeunes gens à sa recherche.
Lyrcos, bêtement, se porta volontaire pour chercher la belle. Il la chercha donc, il la chercha près d'Argos, il la chercha au Péloponnèse, il la chercha en Attique, il fouilla tous les coins de la Grèce, il passa même la mer pour inspecter l'Asie Mineure (Turquie Actuelle), mais comme il n'eut pas l'idée lumineuse d'aller faire du tourisme chez les pharaons, ne la trouva pas. "Engagez-vous rengagez-vous qu'y disaient !" râlait-il en s'éreintant à parcourir des chemins sans fin entre toutes les cités asiatiques... Et puis, lassé, il se dit un jour que cette Io, elle pouvait aller se faire voir où elle voulait, et zut quoi, et qu'il n'allait pas s'échiner à la chercher en vain pour le restant de ses jours. Evidemment, revenir bredouille devant le papa... c'était fort déconseillé (les rois de Grèce, y compris si ce sont des dieux-fleuves ayant la colère prompte et ravageuse). Il décida donc de ne pas rentrer à Argos, et de s'installer dans un charmante petite cité du sud de l'Asie Mineure du nom de Caunos, où régnait le roi Egialos.
Là, le roi l'accueillit à bras ouverts, impressionné par son statut de noble Grec, civilisé et tout, fils de Phoroneus le premier homme selon la 3è version pas connue de la naissance des hommes, et lui présenta sa fille. Bien entendu, comme tout réussit au héros grec en ces lointaines contrées barbares, parce que les Grecs c'est les meilleurs et y'a que ça de vrai, la fille du roi, la princesse Hilébie, en tomba aussitôt raide dingue amoureuse. Ooooh qu'il était beau cet étranger avec son air viril et ses mollets musclés d'homme qui a parcouru plus de kilomètres qu'un champion de marche athlétique ! Elle alla de ce pas voir son père le roi Egialos, et se mit à crier : "J'veux l'étranger pour mari ! TOUT DE SUITE !"
Le papa céda au caprice de la fille, se mit à négocier avec Lyrcos qui lui, voulait le beuure, l'argent du beurre et la crémière, et qui les eut en plus, vu que le roi lui donna sa fille en mariage, une partie du royaume et plein de cadeaux par-dessus le marché.
Malheureusement, le jeune couple n'avait pas d'enfants.
"JE VEUX UN ENFANT ! TOUT DE SUITE !" hurlait Hilébie, et comme ça inquiétait aussi Lyrcos, qui aurait bien voulu un héritier quand même, et que sa femme semblait pas très féconde ou lui pas super fertile, il alla demander comment résoudre le problème à un oracle d'Apollon de l'autre côté de la mer, à Didyme.
Les oracles d'Apollon ont réponse à tout. En l'occurrence, celle que reçut Lyrcos fut :
"Tu auras un fils avec la première femme avec laquelle tu coucheras à la sortie du temple."
- C'est ma femme qui va être contente ! fit le brave Lyrcos, et il repartit illico vers la ville de Caunos, en bateau. Il filait à tout allure vers son épouse chérie d'amour quand PAF ! le soir tomba. Il eut tout juste le temps d'aborder dans une ville du nom de Bybastos, où il demanda l'hospitalité au roi du coin, Staphylos. Comme tout réussit au héros grec en ces contrées barbares, le roi l'accueillit à bras ouverts, et comme il avait toujours son allure de bel étranger viril et ses mollets musclés d'homme qui a parcouru plus de kilomètres qu'un champion de marche athlétique, les deux filles du roi Staphylos, Hémithéa et Rhoeo tombèrent raides dingues amoureuses de lui. A croire qu'il n'y a que des nymphos en Asie Mineure.
Or le roi Staphylos était le fils de Dionysos, le dieu du vin, et que ça m'embête parce que c'est contraire à ma chronologie mais faites pas attention et je vous prie de me pardonner. Il avait plusieurs bonnes outres de ce breuvage encore inconnu à la plupart des hommes, et en fit boire au bel étranger grec et viril et cetera. Le pauv' Lyrcos, pas habitué, se prit sa première cuite. Le voyant titubant et complètement désinhibé, Staphylos appela ses filles : "Hé, les gamines ! si vous voulez en profiter, c'est le moment !"
- C'est moi qui y vais ! s'écria Hémithéa.
- Non c'est moi ! protesta Rhoeo.
- Bon OK on fait ça à chi-fu-mi !
- CHI, FU, MI !
- Ha ha ha ! La feuille enveloppe la pierre ! A moi le bel étranger !
Hémithéa emmena donc Lyrcos plus très lucide mais toujours actif dans sa chambre, et c'est ainsi qu'Hilébie devint cocue.
Au petit matin, quand Lyrcos ouvrit péniblement ses paupières lourdes comme du plomb, qu'aussitôt l'intérieur de son crâne émit une douloureuse protestation pendant que ses cheveux semblaient vouloir se détacher spontanément de sa tête en tirant abominablement sur leurs racines, il eut la désagréable surprise de tomber sur... Hémithéa, couchée en tenue d'Eve à côté de lui.
Tout de suite Lyrcos bondit et hurla : " Mais qu'est-ce qu'elle f**t là celle-là ?!" avant de plaquer les mains sur son crâne en proie à une atroce migraine. Paraît alors Staphylos, qui dit nonchalamment :
- Eh bien, mon cher hôte, on voulait avoir du sang grec dans la famille, et comme on a appris l'oracle qu'Apollon a rendu sur vos problèmes de stérilité...
- Non mais vous êtes timbré ? Et ma femme alors ? Dire que je vais avoir un enfant avec cette sale p... (regard noir du père) cette aimable princesse ! J'en ai marre de cet asile de fous ! Je rentre chez moi !
Mais avant de déguerpir, il laissa sa ceinture à Hémithéa, en lui disant : "Comme ça quand mon fils sera grand, tu me l'envoies avec ça en signe de reconnaissance, maintenant j'me casse" et retourna sur son bateau à Caunos.
Evidemment, comme tout finit un jour par se savoir, le roi Egialos, le beau-papa, apprit la chose. Et il n'aima pas ça, mais alors pas du tout. Il détesta tellement ça qu'il déclara aussitôt la guerre à son gendre.
Le royaume se divisa alors en pro-Lyrcos et anti-Lyrcos, qui s'affrontèrent en combats acharnés, sanglants et féroces (tout ça pour une cuite ben dis donc). La pauvre Hilébie, cocue mais compréhensive, elle, choisit de se ranger dans les pro-Lyrcos, se disant "Ben après tout c'est pas sa faute à mon bel héros grec à l'air viril et aux mollets plus musclés que ceux d'un champion de marche athlétique".
Enfin il faut croire que les pro-Lyrcos remportèrent la victoire (même si ma source ne précise pas ça clairement...). Un beau jour, une quinzaine d'années après, un jeune homme débarqua à Caunos, surgit dans le palais de Lyrcos et s'écria :
- Lyrcos ! je suis ton fils !
- Heu hein quoi ? fit celui-ci.
- Ecoute ton coeur si tu ne me crois pas !
- Euh, j'écoute... il me dit : Poum-ta, Poum-ta, Poum-ta...
- Bon OK, regarde cette ceinture !
- Ah ben oui t'es bien mon fils...
Et ainsi Lyrcos reconnut son fiston, un jeune homme du nom de Basilos, et puisqu'il devenait un peu vieux pour régner, le plaça à la tête du royaume et prit une retraite bien méritée. "
Source: Oriole
Re: Presentation
j aimerais bien avoir le telephone de cette Hemithea ....ca doit etre une chaudasse ¡¡
He bien voila une presentation excellente jeune homme ...Bienvenue a la maison
Maintenant , si tu veux des avis sur la moto que tu as en vue , postes des photos detaillees sur le post que tu avais ouvert .
He bien voila une presentation excellente jeune homme ...Bienvenue a la maison
Maintenant , si tu veux des avis sur la moto que tu as en vue , postes des photos detaillees sur le post que tu avais ouvert .
le basque
Re: Presentation
Pfffffff ,quelle histoire ,
tout ça pour dire que quand t'es bourré ,faut faire gaffe aux conséquences ,
même quinze ans après
tout ça pour dire que quand t'es bourré ,faut faire gaffe aux conséquences ,
même quinze ans après
Invité- Invité
Re: Presentation
Salut a tous
Pour les photos je vais faire une tentative (pas gagné)
Merci pour votre tolérance
Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir.
J'rigole
Pour les photos je vais faire une tentative (pas gagné)
Merci pour votre tolérance
Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir.
J'rigole
Lyrcos
Re: Presentation
Bienvenue,
Ta première moto pourrait s'appeler "Hilébie" et ta deuxième "Hemithea ".
Celle du Basque, c'est Olympe.
Après, on se demande pourquoi certains s'appelent "Moto légendes".
Ta première moto pourrait s'appeler "Hilébie" et ta deuxième "Hemithea ".
Celle du Basque, c'est Olympe.
Après, on se demande pourquoi certains s'appelent "Moto légendes".
gabounette77
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