Rouler en r50

Bonsoir à tous,

Grâce à vos conseils et à ceux de Jacky de Légendes moto, j'ai réussi à régler allumage et carburation de ma R50 de 1955. de Nouveaux abntiparasites lui ont fait beaucoup de bien (en plus de la bobine et des bougies.) Nettoyage carbus et hop! elle s'est mise à tourner comme une horloge.
Je suis parti pour un road trip de 1200 km avec mes potes (en Ducati 350, Triumph T120 et Terrot 500 RGST) et suis le seul à n'avoir eu aucun souci.
Premier ou, au pire, deuxième coup de kick et c'est parti.
Je rêvais de cette moto depuis ma première BMW, il y a trente ans et suis aux anges. Bon, le compteur est fou, m'indique ou 160 (si, si) ou zéro, il faut une force herculéenne (ou un pote) pour la béquiller/débéquiller mais c'est tout.
Envie de partager mon plaisir avec vous, Flatistanais ;-)

Et c’est avec un immense plaisir que nous partagerons, moi en tous cas. 

Merci pour les images de ce beau baptême de la vraie route.

Que de vraies moto classiques faites pour rouler.

Bienvenue au club des série 2.

Elle ressemble à ma première 60/2 (ma deuxième "grosse" moto), par son état et mon premier grand périple, seul, fût un Paris/Bayonne, par la RN 10 ... j'étais tellement confiant en elle ... et en moi, que je suis partis sans même un clef à bougie 
J'espère que tu la laisseras ainsi 

Seven a écrit:Elle ressemble à ma première 60/2 (ma deuxième "grosse" moto), par son état et mon premier grand périple, seul, fût un Paris/Bayonne, par la RN 10 ... j'étais tellement confiant en elle ... et en moi, que je suis partis sans même un clef à bougie 
J'espère que tu la laisseras ainsi 

J'avais quand même pris un peu plus qu'une clé à bougie... Mais ne m'en suis pas servi. Enfin, pour ma moto ;-)

pour l'aspect, oui, je compte bien la laisser dans son jus. Juste m'assurer que la mécanique soit impecc' Et les freins au max de ce qu'ils peuvent...

Salut,
tu parles d'avoir une force herculéenne pour la mettre sur béquille (ou l'aide d'un pote) ?
Es tu sûr de bien t'y prendre ?
Peut-être est-elle aussi avachie...ce qui explique également la difficulté de la remettre sur ses roues.

pierrotSalut,
tu parles d'avoir une force herculéenne pour la mettre sur béquille (ou l'aide d'un pote) ?
Es tu sûr de bien t'y prendre ?
Peut-être est-elle aussi avachie...ce qui explique également la difficulté de la remettre sur ses roues.

Exact.
Je mets la mienne sur la centrale sans même utiliser les mains.
En appuyant au bon endroit comme sur la photo, et en prenant appui avec le mollet contre le repose pieds arrière.
Les femmes  se pâment devant cet exploit surhumain, m ' appelant même   Francesco .


Abbildung

Sinon pour la béquille, vois avec Jacky pour la remplacer à l'occase si elle est avachie. Il sait très bien y faire 

jolie remise en bielle 
pour la béquille le side est la solution
jc

Vital a écrit:

Seven a écrit:Elle ressemble à ma première 60/2 (ma deuxième "grosse" moto), par son état et mon premier grand périple, seul, fût un Paris/Bayonne, par la RN 10 ... j'étais tellement confiant en elle ... et en moi, que je suis partis sans même un clef à bougie 
J'espère que tu la laisseras ainsi 

J'avais quand même pris un peu plus qu'une clé à bougie... Mais ne m'en suis pas servi. Enfin, pour ma moto ;-)

pour l'aspect, oui, je compte bien la laisser dans son jus. Juste m'assurer que la mécanique soit impecc' Et les freins au max de ce qu'ils peuvent...

Contrairement à une idée reçue, une /2 freine très bien, si ... tout est correctement installé et en bon état 
- les deux ressorts, de section différente, à l'intérieur du flasque, à leur bonne place ... c'est rarement le cas
- une frette parfaitement lisse & "ronde"
- des garniture "verte" (tendre) type Ferrodo ou autre 
J'ai restaurée, en amateur, une dizaine de 60/2, toutes freinaient parfaitement, même dans la circulation d'aujourd'hui ... mon Bitza, avec fourche et frein de /5, refait à neuf, en est le parfait exemple 

Seven a écrit:

Vital a écrit:

Seven a écrit:Elle ressemble à ma première 60/2 (ma deuxième "grosse" moto), par son état et mon premier grand périple, seul, fût un Paris/Bayonne, par la RN 10 ... j'étais tellement confiant en elle ... et en moi, que je suis partis sans même un clef à bougie 
J'espère que tu la laisseras ainsi 

J'avais quand même pris un peu plus qu'une clé à bougie... Mais ne m'en suis pas servi. Enfin, pour ma moto ;-)

pour l'aspect, oui, je compte bien la laisser dans son jus. Juste m'assurer que la mécanique soit impecc' Et les freins au max de ce qu'ils peuvent...

Contrairement à une idée reçue, une /2 freine très bien, si ... tout est correctement installé et en bon état 
- les deux ressorts, de section différente, à l'intérieur du flasque, à leur bonne place ... c'est rarement le cas
- une frette parfaitement lisse & "ronde"
- des garniture "verte" (tendre) type Ferrodo ou autre 
J'ai restaurée, en amateur, une dizaine de 60/2, toutes freinaient parfaitement, même dans la circulation d'aujourd'hui ... mon Bitza, avec fourche et frein de /5, refait à neuf, en est le parfait exemple 

La fourche Earles participe à cette impression que le frein avant ne freine pas, ce qui est inexact, car cette fourche ne plongeant pas (comme le telelever), elle estompe cette sensation d'arrêt que l'on ressent d'avantage avec une fourche classique.

nortonton a écrit:
Exact.
Je mets la mienne sur la centrale sans même utiliser les mains.
En appuyant au bon endroit comme sur la photo, et en prenant appui avec le mollet contre le repose pieds arrière.
Les femmes  se pâment devant cet exploit surhumain, m ' appelant même   Francesco .


Abbildung

Aucun problème de mon côté également. En suivant la bonne méthode et l’illustration, ça le fait tout seul.
Par contre en ce qui me concerne, les femmes ne se pâment pas

pierrot a écrit:Salut,
tu parles d'avoir une force herculéenne pour la mettre sur béquille (ou l'aide d'un pote) ?
Es tu sûr de bien t'y prendre ?
Peut-être est-elle aussi avachie...ce qui explique également la difficulté de la remettre sur ses roues.

Salut Pierrot,
Celle-ci est ma neuvième BMW, je pense savoir béquiller ces motos. Non, cette béquille part vraiment vers l'avant et me semble bien usée. D'ailleurs les ressorts viennent de se distordre, à force d'efforts après des années d'inactivité.

fondu-21 a écrit:jolie remise en bielle 
pour la béquille le side est la solution
jc

hahaha! Ne suis pas encore mûr. Mais ça viendra ;-)

lagrogne a écrit:Sinon pour la béquille, vois avec Jacky pour la remplacer à l'occase si elle est avachie. Il sait très bien y faire 

Evidemment... C'est quand même un boss

nortonton a écrit:

pierrotSalut,
tu parles d'avoir une force herculéenne pour la mettre sur béquille (ou l'aide d'un pote) ?
Es tu sûr de bien t'y prendre ?
Peut-être est-elle aussi avachie...ce qui explique également la difficulté de la remettre sur ses roues.

Exact.
Je mets la mienne sur la centrale sans même utiliser les mains.
En appuyant au bon endroit comme sur la photo, et en prenant appui avec le mollet contre le repose pieds arrière.
Les femmes  se pâment devant cet exploit surhumain, m ' appelant même   Francesco .


Abbildung

Même avec cette méthode (sans avoir le même pantalon, c'est peut-être pour ça), je vous mets au défi d'y arriver sans les mains. Déjà qu'avec les mains...

En fait il n'y a pas 2 modèles de motos qui se béquillent de la même façon. Un coup à prendre et zou 

Un p'tit résumé de ton rodetripe en anciennes (lourdement burnées) ?  

Des soucis avec une Ducati et une Triumph ? Etonnant......  

Bien sympathique ton retour, ça fait plaisir à lire !

Vital a écrit:Même avec cette méthode (sans avoir le même pantalon, c'est peut-être pour ça), je vous mets au défi d'y arriver sans les mains. Déjà qu'avec les mains...

C'est vrai qu'avec la bonne méthode, je trouve que la série 2 se béquille assez facilement. Sans les mains par contre, ça me parait chaud... mais j'ai jamais essayé (et puis c'est pas bien de toute façon, parce que comme tu ne la retiens pas, tu mates les butées de fin de course, et à la longue la béquille est trop vers l'avant ).
Nortonton : tu n'as pas un pneu en 4" à l'arrière sur ta US ? Ça aide un peu aussi...

FLATIX a écrit:Un p'tit résumé de ton rodetripe en anciennes (lourdement burnées) ?  

Je vais faire bref parce sinon ce serait long...
Quinze jours avant, Nous avions juste fait un tour d'échauffement, pas trop loin de chez nous, au cas où, avec mon pote en Terrot 500 RGST qu'il avait acheté un mois auparavant et son cousin en Triumph. RAS.
Une première étape de 100 km, le Terrot et ma R50. D'abord par les petites routes puis, obligé de prendre une voie rapide, nous avons continué 20 bornes à 90-100 (d'après nos compteurs menteurs).
Retrouver les 2 autres en Ducati 350 MK2 restauré à neuf (mais qui ne roulait pas depuis dix ans) et un Triumph T120 nickel.

Le lendemain, les sacs (et outils) chargés, départ. Au bout de 60 kms, le Ducati s'est mis à fuir. D'abord l'huile, puis l'essence au robinet. Un petit coup de clé et hop! c'est reparti. Enfin quand le Terrot a bien voulu redémarrer... 2km plus loin, la poignée d'accélérateur (très longue, avec un drôle de système, quasi d'avant guerre), restait bloquée. Bon. Nouvel arrêt. Redémarrage pénible et là, nous avons décide de ne plus nous arrêter. Sauf pour nous restaurer... Ou visiter une cave à Sancerre.
Deuxième étape. 230 km, 6 h avec les arrêts plaisir.
Le lendemain, nous avions le coup. Nous attendions que le Terrot démarre pour enfiler nos casques parce qu'il faisait chaud. Ça pouvait prendre un bon 1/4 d'heure à le voir kicker. Petite étape de 180 km. A un moment, la roue arrière du Terrot s'est bloquée. Mâchoires coincées. Bon. Pour une fois qu'il freinait... Il a suffi de débrancher le frein pour arriver à destination.
Le lendemain, grosse révision chez un pote spécialiste des motos vertes vintage. Sablage du réservoir Ducati, colmatage, démontage sablage du tambour du Terrot, calage de l'allumage et réglage carburation. Toujours rien à signaler sur ma R50, fidèle au poste. Démarrage impecc' et ronronnement feutré ;-)
3e étape, au bour de 50 km, panne de batterie sur la Triumph, qui ne peut pas rouler sans... Envoi de deux zigues en acheter une dans un magasin moto. et c'est reparti.
4e étape. La plus longue, à tous points de vue. 330 km en 11H... A force de vouloir nous prouver que son Terrot marchait fort, mon pote a fini par faire une amorce de serrage. Nouveau détour pour racheter de l'huile et c'est reparti. Jusqu'à ce que, à 120 km de Paris, le Terrot décide de s'arrêter là. Nous l'avons laissé dans un garage auto. Mon pote a grimpé à l'arrière du Triumph et nous sommes arrivés à destination.
Le lendemain, j'ai fini seul pour 100 km où j'ai même pris l'autoroute...
La seule moto qui n'ait pas fait de caprice était cette bonne vieille R50. Enfin, si je mets de côté son béquillage-débéquillage pas de tout repos.
Comme vous l'imaginez, bande de Flatistanais, tout ça s'est fait dans la rigolade. Nous avions bien compris que notre pote avait choisi un Terrot pour avoir des problèmes et trucs à réparer...

Oui. 4.00 et neufs Heidenau. 
La fourche télescopique aussi peut-être. 
Et une moto ayant réellement peu roulé. 
Faudra qu'on fasse une vidéo. 
Même si je répugne à me donner en spectacle

Avant j'avais un 4.00, maintenant j'ai un 3.50

Aucunes différences pour béquiller. Ca le fait bien

Super CR    merci.
 Les sorties dans les années 60 / 70 , c'était ça pratiquement à chaque fois .....Mais la bricole sur le bas coté de la route ( j'ai connu ça aussi avec un 125 CZ .. ) on fini par se lasser ......C'est pour ça que j'ai fini par rouler en Flat BM meme ancien ....

Tu demandes à zundappman qu'il t'installe une béquille de KS601 et t'es plus emmerdé, 

même un gosse de 6ans peut béquiller, débéquiller ta moto