Comment faire pour rentrer quand ça marche pu !

Encore merci, une autre question: dans le cas où ça m’arrive de nouveau, est-ce que malgré le contact coupé (ou le coupe circuit) il y a encore du jus qui arrive au niveau des vis ?

Ben non.

Le jus n'arrive plus mais un condensateur chargé peut encore balancer une bonne châtaigne.

Monsieur a écrit:Le jus n'arrive plus mais un condensateur chargé peut encore balancer une bonne châtaigne.

Ah ben c’est ça qui est arrivé à mon brave mécano espagnol qui m’a dépanné y a une vingtaine d’années !

Il n'y a pas d'alimentation des "vis", seulement une mise à la masse.

La "châtaigne" dont tu fais allusion est probablement un court circuit entre le pôle positif du redresseur et le carter d'allumage lors de la dépose.
C'est pourquoi il est fortement conseillé de débrancher le négatif de la batterie avant toute intervention derrière le carter d'alternateur quand on ne maitrise pas la situation.

PizzaRoller a écrit:

La "châtaigne" dont tu fais allusion est probablement un court circuit entre le pôle positif du redresseur et le carter d'allumage lors de la dépose.

il y a nécessairement un "redresseur" ?

J'ai le sentiment d'avoir eu droit à une châtaigne avec des engins dépourvus de ce truc ; me gourre-je ?

Pour avoir une tension suffisamment élever pour "chatouiller", il n'y a guerre que la haute tension de l'allumage.
Le condensateur d'allumage n'est pas assez gros pour faire la moindre étincelle.

Sur les moteurs des /5 et suivantes, quand on retire le carter avec le klaxon en place ou l'amortisseur hydraulique, le dit carter à une fâcheuse tendance à se rapprocher du redresseur, beaucoup de bricoleurs on réussi à faire des étincelles, sans gravité ni risque d'électrocution mais qui leur font perdre les moyens et lâcher le carter.

Sur les /2 et équivalent, le risque est avec les branchements de la dynamo en bas du carter. Sans danger mais à éviter pour la santé de la batterie.

Mon paternel, y compris sur notre tacot de 1923, commençait par faire toucher le condensateur et une masse avec un tournevis au cas où... (même avec un manche en bois de l'époque, ça amortissait la castagne !).

J'avoue ne pas avoir toujours respecté ses recommandations et avoir goûté parfois au plaisir d'un petit rappel.

Et bien sûr, on ne prenait pas le soin de débrancher la batterie.

Sur mes bm , jamais de problèmes d'allumage , par contre avec ma jawa j'vous dit pas .

Boxy a écrit:Sur mes bm , jamais de problèmes d'allumage , par contre avec ma jawa j'vous dit pas .

Pareil pour mes CZ ... et mes FIAT 500.

PizzaRoller a écrit:Le toucheau, c'est la partie qui frotte sur la came d'allumage pour ouvrir le contact du rupteur. Si on le lime on aggrave le problème.

Tout dépend du problème. J'ai déjà eu à limer un toucheau sur un rupteur pourtant neuf, car celui-ci étant trop épais, il était impossible de régler l'avance : plateau en butée, il y avait trop de retard ! (la joie des repros)

Quant à se prendre une châtaigne au niveau du rupteur/condensateur, ça me parait compliqué... À ce niveau le courant est encore en basse tension (12V qui passe par l'enroulement primaire de la bobine). C'est au niveau des fils de bougie que le courant est cette fois en haute tension (plusieurs dizaines de milliers de Volt). C'est là qu'on se prend une châtaigne généralement