Tour de France Motos Anciennes 2018

Ce sera un objectif pour moi en 2021 avec une vieille moto française (Monet Goyon ou STYL'SON ) . Mais il y a du boulot côté mécanique 

Gros projet car il faut tenir la distance avec une machine fiable 

Motocine a écrit:Ce sera un objectif pour moi en 2021 avec une vieille moto française (Monet Goyon ou STYL'SON ) . Mais il y a du boulot côté mécanique 

Gros projet car il faut tenir la distance avec une machine fiable 

Penses plutôt à 2022.























Vu que c'est tout les 2 ans ...... 

Motocine a écrit:Ce sera un objectif pour moi en 2021 avec une vieille moto française (Monet Goyon ou STYL'SON ) . Mais il y a du boulot côté mécanique 

Gros projet car il faut tenir la distance avec une machine fiable 

Tu as une Styl'son ?
Pas courant sur nos routes cette marque.
Quel modèle, culbuté, latéral ?

une 250 culbutée moteur JAP (anglais) fabriquée à Le Chambon-Feugerolles en Haute Loire dans les années 30. 

http://www.stylson.net/

Une machine française, cool !
En revanche une 250 c’est un peu juste pour le tour tel qu’il se déroule actuellement

J'ai bien la R 50/2 de 1964 mais je crois qu'elle est trop récente 

La conduite d'une 500 des années 30 , ce n'est pas très évident dès que la route est sinueuse et valonnée . Les freins n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd’hui . Grosses frayeurs garanties.  Elles étaient souvent attelées à l'époque.  
 
Le moteur 250 JAP culbuté à double sortie d'échappement est magnifique. Il doit donner une dizaine de chevaux   quand tout va bien 

Mais la RD 250 STYL'SON à moteur JAP était utilisée dans des courses de l'époque comme:



L'équipe Styl'son du Paris Nice 1930. La 73 et la 65 ont des moteurs Blackburne. les deux motos à gauche de la 73 sont des RD avec le 250 J.A.P à culbuteurs. Et les autres ... photo Moto Revue 04 avril 1930.

Une Série 2 ne sera pas acceptée, trop récente.
Motos d'avant 1955 pour la prochaine édition.
Une 500 latérale est idéale pour faire ça. Les moyennes sont établies pour environ 45 km/h. Ça n'est pas si facile que ça en l'air de s'y tenir.
Il n'y a pas d'obligation de chrono, mais si on veut être au bivouac le soir, faut quand même tourner la poignée droite.
Il faut une machine fiable et éprouvée. Ça parait évident de dire ça, mais il ne faut pas se laisser pourrir par des incidents mineurs qui peuvent gâcher la fête.
Donc il est sage d'avoir fait quelques centaines de km avec la moto prévue avant de s'aligner au départ des 4500 bornes du tour.
Il y a quand même des 250 au départ je te rassure, mais plutôt d'après-guerre. 
La dernière édition, il y avait une 250 Adler bi-cylindre et un mono DKW. À l'arrivée sans difficulté notable. Je crois même que la DKW a fait le record de distance parcourue.
Perso, j'ai tenté deux éditions avec ma Terrot de 1939 et je suis tombé deux fois en panne mécanique sans possibilité de réparation. C'est ce qui me permet d'avancer qu'une 250 avant-guerre est un peu juste. Disons qu'il n'y a pas de réserve de puissance comme sur une 350 ou une 500.

Merci Jacques pour tes bons conseils 

On est dans le vif du sujet des sorties en anciennes. Il peut y avoir tellement d'écart entre les performances des machines ! ...

Mais bon, il y en a qui assure comme maître CONCORDAN

et sa SAROLEA 1924 . 






Peut être l'as tu croisé sur le tour de France ? 

Oui, bien sur.
Personnage aussi exceptionnel que sa non moins exceptionnelle Saroléa....
A ce niveau on ne peut pas parler de moto réellement ancienne tellement sa restauration est splendide.
Mais il n'hésite pas à la faire tourner et de quelle façon !
C'est parfaitement en accord avec la devise du TDF qui proclame qu'une moto si ancienne soit-elle est faite pour rouler.

Pour revenir à la Saroléa, ces machines étaient à leur époque d'une qualité au dessus de la moyenne et je peux témoigner pour avoir roulé en compagnie de certaines d'entre elles que ça envoie fort.

J'ai eu l'occasion de faire le tour du Gard avec lui . Jean Louis CONCORDAN est non seulement un bon pilote mais surtout un prince de la mécanique ancienne. Ses machines sont continuellement en révision sans considération du temps passé. C'est tout dire. Lorsqu'on prend le temps (à la retraite) de démonter pièce par pièce sa machine régulièrement pour en mesurer l'usure et ses réglages , on arrive au niveau des grands rallyes moto ancienne dont le tour de France (GAVAP) . 

Jean Luc GAIGNARD est lui aussi un prince de la mécanique ancienne qui s'est lancé dans le CANON BALL moto ancienne 



Pour ma part je vise donc 2022   pour le TDF

Jean-Luc Gaignard, une figure aussi de la moto ancienne dans la région. Chaque année, il vient au Grand Prix Rétro du Puy-Notre-Dame et y fait une expo superbe, cette année, le thème était Monet Goyon :


Mais il y avait aussi quelques beautés


Quant à lui, il tournait avec une Gilera de grand-prix :

Jean Louis Concordan, je l'avais rencontré lors de mon premier Tour du Gard après mon retour dans le sud, Javais été impressionné, je me souviens, il m'avait doublé lors de la montée vers l'Aigoual, sa moto marche du tonnerre !

Ici, au départ de Sommières:

Ce qui est impressionnant également c'est de le voir passer deux heures à briquer sa machine après 250 bornes d'étape....
Ce qui fait que la moto semble comme neuve pour l'expo du soir.
Nettoyage des ailettes de cylindre à la brosse à dent par exemple !
Faut reconnaitre que c'est toujours rigolo de voir le regard ébahi des curieux lorsqu'ils prennent conscience que la machine qu'ils ont devant les yeux à l'âge de leurs grands-parents.

Oui mais ceux qui auraient pu la commander, seraient leurs arrières grands parents . Une machine de 1924 - 24 ans cela donne 1900 en année de naissance 

Mais la SAROLEA de Jean Louis est certainement plus solide et mieux finie que celle de l'époque. 

Il a son réseau qui lui fabrique des pièces "aux petits oignons" 

IJ’admire cette façon de faire vivre une mécanique

Je suis bien en accord avec le principe de fiabilisation d'une vieille machine avec des pièces neuves "Up to Date". Les puristes de la rondelle d'époque, en général ne roulent pas avec leur machine. Elles sont conservées dans leur état d'origine comme des tableaux de maître. Je respecte cette vision musée   mais hors sujet par rapport au Tour de France GAVAP.

Je viens de découvrir un autre rallye dans le dernier LVM 955 pages 26-27 et 28. Le rassemblement du Moto-club Piston de SANTANDER (Nord Ouest de l'Espagne)

http://www.mcpiston.com/

Nos chères   sont particulièrement adaptées à la sortie (1 semaine avec des étapes de 300 à 500 km) . Bon cela ne doit pas être donné (voyage, hôtel , repas, assistance et tout et tout).

Cette année pas un seul français sur les 400 participants. Anglais Hollandais Américains Espagnols sont majoritaires.

Aux dires des participants (LVM) , c'était top 

A voir ?

Motocine a écrit:Je suis bien en accord avec le principe de fiabilisation d'une vieille machine avec des pièces neuves "Up to Date". Les puristes de la rondelle d'époque, en général ne roulent pas avec leur machine. Elles sont conservées dans leur état d'origine comme des tableaux de maître. Je respecte cette vision musée   mais hors sujet par rapport au Tour de France GAVAP.

Je viens de découvrir un autre rallye dans le dernier LVM 955 pages 26-27 et 28. Le rassemblement du Moto-club Piston de SANTANDER (Nord Ouest de l'Espagne)

http://www.mcpiston.com/

Nos chères   sont particulièrement adaptées à la sortie (1 semaine avec des étapes de 300 à 500 km)...

Réservé aux machines d’avant 1995... des modernes en somme !
Jeune, j’ai tenté d’aller à des rallyes d’anciennes avec ma série 2... on me disait que je venais en moderne. C’est vrai qu’utilisant ma moto au quotidien, le décalage avec une avant-guerre était grand.
Aujourd’hui, les mecs font des rallyes en modèle 1995. Ma série 2 continue de servir au quotidien. Toujours ce putain décalage !!!!! 

Certes mais 500 km dans une journée avec une avant guerre dans une région vallonnée pour ne pas dire montagneuse, c'est 8-10 heures en selle   à condition d'avoir des freins au top . Il vaut mieux une bonne /7 , histoire de profiter de la ballade sans appréhension. 

J'ai fait plusieurs fois des étapes de 250 km avec ma 500 FN de 1931 sur des petites routes bien sympas mais jamais de haute montagne. Je pense que ma moto est particulièrement confortable en terme de position de conduite et agrément de conduite, stabilité et maniabilité, seules les routes défoncées (et les ralentisseurs) sont éprouvants vue l'absence de suspension arrière, il n'empêche qu'après 250 km on est content d'arriver surtout en cas de mauvais temps quand, comme moi, on privilégie le look retro aux accessoires modernes bien plus efficaces, combi, intégral, bottes et gants chauds et étanches ....

Peu importe de privilégier le look, une avant-guerre reste ce qu'elle est, c'est à dire une machine ancienne dont les performances ne peuvent absolument pas se comparer à une machine post 60'
Donc, enquiller 250 bornes dans la journée en fourche parallélogramme et rigide, c'est déjà pas mal, surtout si c'est fait sur des petites routes secondaires.
C'est la que se situe le vrai plaisir, celui d'enrouler tranquille à l'écoute de sa machine et de l'environnement.
En 2014, on a fait une étape de montagne avec ascension du Galibier à 2 700 m...
L'étape devait faire dans les 230 bornes de mémoire et la plupart des machines ont franchi l'obstacle sans problème.
En 2014 on a eu droit au Tourmalet. 
Bien sur, même une avant-guerre peu être au mieux de sa forme et freiner comme elle était prévue à sa conception. Juste que ça ne freine pas comme une GS et il suffit d'adapter sa conduite.
Pour info, les étapes du TDF sont basées sur une moyenne horaire de 45 km/h.
Regardez ce qu'on arrive à faire en voiture lorsqu'on quitte le réseau des autoroutes et des voies rapides....

500 km à 45 de moyenne horaire, c'est 11 heures en selle 

Sur SANTANDER, il faut oublier les avant guerre 

Vive les /5/6/7 

Je ne connais pas les conditions de roulage du rallye de Santander mais je connais bien celles du TDF.
L'un des buts principaux est de profiter du réseau routier secondaire parfaitement adapté à ces mécaniques. 
L'objectif n'est certainement pas la vitesse ou la quantité.
Quand tu te promènes en France par des itinéraires détournés, tu peux t'estimer satisfait quand tu fais 70 de moyenne.
500 bornes par jour pour un rassemblement qui se veut un peu convivial, je trouve que ça ne laisse pas trop le temps à la flânerie....

Il faut se renseigner avant de raconter des ...... sur le Rallye de Santander organisé par le MC Piston fin septembre.
Contrairement a ce que dit le " journaliste" de  LVM, avec qui j'avais discuté, il y a des français a ce rallye et depuis plus d' une dizaine d'année, nous participons avec ma BM 90S et ma compagne avec sa BM 80G/S.
Toutes sortes de motos anciennes participent ( Brought Supérior, HRD Vincent, BSA, Gilera, Bultaco....) la date limite est de 1982 ( année de la fermeture des usines Bultaco )
Beaucoup d' Anglais bien sur, qui arrivent par Ferry,  des Hollandais, Belges, Espagnols, deux Français ces dernières années...
A noter la présence une année de Sammy Miller avec sa Gilera 4, en compagnie de Paul Smart avec sa ducati a son nom.
Le président du Club Piston " Joson" est très connu en Angleterre, je le vois régulièrement au Manx GP ou au SRC, quand a l'organisation c'est Top.
Cela  a un certain cout c'est vrai, mais tout est compris ( Hôtel ****, petit déj, repas du soir, casse-croûte, visite musée, trophée, plaque rallye...) la plage a 100 m, rien de comparable en France, hélas !
Pendant le rallye, on peut participer au " 5000 courbes" dans la journée, et pour l'avoir effectué deux fois avec la 90S, 500 kms dans cette magnifique région montagneuse au bord de la mer c'est pas de tout repos.
Il faut se réveiller ce n'était que la 30° édition en 2017 !
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Il contient combien ce réservoir BM, 35 litre ?