Vous lisez quoi en ce moment ?

Francesco a écrit:



Ça devrait plaire à Jim Harrison, dont j'apprécie tous les jours la verve féroce, dans :





" Quand la vie décide de m'accabler, je sais que je peux faire confiance à un Bandol, à quelques gousses d'ail et à Mozart ".
 " Il me semble que si le christianisme offrait un grand verre d'un excellent vin français à la communion, les églises seraient des lieux autrement plus joyeux, et partant, plus spirituels. "


"Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son œuvre. Grâce à ce Sacré gueuleton, même les plus fidèles d’entre eux seront surpris de découvrir l’étendue de ses écrits sur le sujet. Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table. Savoureux quand il croque les travers comparés des critiques littéraires et des experts œnologues, féroce quand il brocarde l’affadissement du goût et la nourriture industrielle, Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu’il évoque la littérature, la politique, l’amour des femmes ou l’amour tout court. En chemin, il déroule des recettes toujours réjouissantes, parfois inattendues, et fait preuve d’un humour dévastateur à l’égard des pisse-vinaigres de tout poil. Parents, amis, écrivains, hommes politiques et personnages de roman se croisent au fil des pages pour composer un autoportrait du gourmand vagabond, une biographie en creux de l’auteur de Dalva, de Légendes d’automne et du Vieux Saltimbanque. Ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits."



Je confirme, ce gars était un ogre bourré d'humour. Tiens, je me dis qu'à la retraite, je vais me mettre à cuisiner ! 

Je suis un fan "absolu" de Jim Harrison.
Il m'a ouvert les yeux (j'avais beaucoup de merde dedans), en me révélant que certains américains savaient cuisiner et appréciaient les plats et recettes européens (j'oserai dire français), en plus des vins.

En plus de son talent d'auteur (je place Dalva au Panthéon de mes lectures favorites), son amour (et sa pratique) de la nature, de la chasse (il a écrit des pages magnifiques où on peut lire l'amour porté à ses chiens) en font un auteur à part dans le paysage étasunien.


Mais il est resté très américain dans son rapport à l'argent.
Il a personnellement longtemps tiré la langue, mais quand la roue a tourné, il a multiplié les personnages de roman pas vraiment gênés aux entournures.
Dalva travaille parce qu'elle le veut, mais elle n'en a pas besoin.
Et son livre "Aventures d'un gourmand vagabond" est de ce point de vue un peu caricatural. Quand il fait avec son ami un périple en france avec pour objectif de dépenser 1000$ par jour en bonne chère et beaux hotels... (et qu'il l'écrit), il brise le rêve...
Certes c'est un recueil de chroniques écrites pour (achetées par) un périodique ricain pour mamies péroxydées, mais quand même, merde Jim, t'as déconné, là...
Bon, c'est pas moi qui payait ses impôts ou ses pensions alimentaires, alors, qui suis-je pour juger ?
Il reste mon auteur américain favori, avec :
-James Crumley
-James Lee Burke
-Craig Johnson
-William G Tapply
-Edward Abbey

Auxquels je rajouterais Thomas Mc Guane, Jeffrey Lent et Rick Bass.

Sinon, cet été, j'ai trouvé ça dans un bureau de tabac. Pour 15 balles, dans cette version à couverture souple, c'est 180 pages de rêve.......







Lorsque je vais à Dijon ML, je bave toujours devant les 50 z'à vitesses. 

Pour 15 boules , tu as fait une belle affaire .

C'est bien de revoir  ces belles petites motocyclettes .

écrit pas notre copain   Bernard Soler-Thèbes .
Reporter pour LVM pour les évènements motos anciennes dans notre région.

Disparu assez récemment, et expert en cyclos sport .

Mes derniers achats (pas encore lus) :

westy64 a écrit:
Je suis un fan "absolu" de Jim Harrison.
Il m'a ouvert les yeux (j'avais beaucoup de merde dedans), en me révélant que certains américains savaient cuisiner et appréciaient les plats et recettes européens (j'oserai dire français), en plus des vins.

En plus de son talent d'auteur (je place Dalva au Panthéon de mes lectures favorites), son amour (et sa pratique) de la nature, de la chasse (il a écrit des pages magnifiques où on peut lire l'amour porté à ses chiens) en font un auteur à part dans le paysage étasunien.


Mais il est resté très américain dans son rapport à l'argent.
Il a personnellement longtemps tiré la langue, mais quand la roue a tourné, il a multiplié les personnages de roman pas vraiment gênés aux entournures.
Dalva travaille parce qu'elle le veut, mais elle n'en a pas besoin.
Et son livre "Aventures d'un gourmand vagabond" est de ce point de vue un peu caricatural. Quand il fait avec son ami un périple en france avec pour objectif de dépenser 1000$ par jour en bonne chère et beaux hotels... (et qu'il l'écrit), il brise le rêve...

Je ne suis pas gêné par la manière dont il parle du pognon qu'il dépense en bouffe et en vin. Peut-être parce-que je n'ai jamais eu le sentiment qu'il en fait un étalage, seulement un constat. Et qu'après tout, si son talent et son travail lui ont permis de vivre ainsi, tant mieux pour lui ! 
(Je n'ai pas lu " Aventures d'un gourmand vagabond", mais je craque littéralement sur "Un sacré gueuleton", surtout pour l'humour qui accompagne sa prose). 

Il a effectivement connu les vaches maigres à ses débuts, mais son honnêteté intellectuelle ne l'a pas incité à tomber dans la facilité pour autant. 

"Dalva" j'ai beaucoup aimé aussi, surtout que ce fût le 1er livre de lui que j'ai lu. La suite, " La route du retour" est une merveille aussi. Vivement la retraite que je les relise ! ) 
Dans mes préférés, je mettrais "Retour en terre" que j'ai lu 2 ou 3 fois tellement je le trouve riche. L'histoire d'un homme qui se sait condamné et qui retrace sa vie, avec tous les thèmes chers à Jim Harrison. 

Cette semaine, j'ai lu ça :



ça fait se poser des questions sur nos modes de consommations, et aussi sur le liens d'Amazon et nos politiques.

D'toute façon, je n'achète rien chez Amazon, mais bon, très instructif comme bouquin.

Francesco a écrit:Auxquels je rajouterais Thomas Mc Guane, Jeffrey Lent et Rick Bass.

Sinon, cet été, j'ai trouvé ça dans un bureau de tabac. Pour 15 balles, dans cette version à couverture souple, c'est 180 pages de rêve.......

Merci, tu m'as fait penser à commander ceci :



J'ai failli l'oublier le quatrième opus de cette saine série. De belles images, du suspense, un style indéniable... Bref, une valeur sûre à glisser dans son sac de plage.

Étonnament, Les Aventures du Capitaine ALATRISTE d'Arturo PÉREZ-REVERTE.

« Ce n’était pas l’homme le plus honnête ni le plus pieux, mais c’était un homme courageux. Il s’appelait Diego Alatriste. »

Je viens de (re)tomber la-dessus qui traînait chez moi :




YAMAMOTO (si c'est pas pour nous, ça ! )




un vrai truc pour le FLATISTAN (et ses "vénérables" )

Je viens de finir WHO I AM  l'autobiographie de Pete Townshend (guitariste des Who ..)
Vraiment sympa . Le type raconte tout sur les coulisses du Rock anglais des 60s et 70s . Y a du lourd !
trés bon document sur la jeunesse anglaise des années 60 ....
La dernière partie ( les années 90 -2000) est moins prenante ...sauf lorsqu'il explique son implication pour aider financièrement les assos d'aide aux enfants victimes d'abus sexuels ....
sinon pleins d'anecdotes et révélations sur les WHO, et sur les tournées, Woodstock, les "groupies", la drogue ect .....
Putain de groupe ...!

Un petit livre de Pierre Bourdieu, « sur la télévision »
Paru en 1996, excellente et subversive analyse sur l’influence de ce médium ( à l’époque la toile était négligeable) et sur le monde journalistique
Grand sociologue  trop tôt disparu

En ce moment, entre 2 revues de moto, je lis ça :



Je n'ai pas vu le film qui a d'ailleurs été diffusé de manière très confidentiel.

Sinon, je vais me commander celui-là ce WE :

Ça !





Bien !

Lolo49 a écrit:

Ça m'évoque le bouquin de Harari, "Sapiens", quand il écrit que le "chasseur cueilleur" préhistorique était peut-être plus heureux que l'homme d'après qui a " bénéficié" de l'évolution agraire/élevage. Quand on n'a rien à défendre, qu'on vit en suivant les animaux nourriciers, on est moins dépendant d'une culture, d'une razzia de tribu ennemie....

Sinon, ma femme a vu le film sur la  Shaman. Elle ne sait pas trop quoi en penser.


Ici, c'est le dernier Ellroy. C'est marrant, j'avais acheté l'avant dernier, "Perfidia", il y a bien un an. Et je me mets à le lire au moment où la suite sort en librairie. Du coup, bien obligé de continuer....( l'inconscient collectif, c'est puissant ! J'entends parler d'Ellroy toutes les 5 minutes depuis 15 jours.  )

Le bouquin a la mode.
Et le suivant Homo Deus aussi.

Pompei en cinemascope, chaque anecdote s'appuie sur l'archeologie, tous les personnages cités sont réels.
On n'a pas fait mieux depuis Pline le Jeune, c'est dire.

westy64 a écrit:

Il reste mon auteur américain favori, avec :
-James Crumley
-James Lee Burke
-Craig Johnson
-William G Tapply
-Edward Abbey

Je viens de recevoir le dernier Craig Johnson, je vais le commencer ce soir peinard quand les enfants seront au pieu et ma femme au boulot hé hé hé, un petit plaisir solitaire

Un Craig Johnson récent ?
Et on ne me dit rien !
Merci Bib !
C'est bien Dry Bones dont tu parles ?

westy64 a écrit:Un Craig Johnson récent ?
Et on ne me dit rien !
Merci Bib !
C'est bien Dry Bones dont tu parles ?

ouaip 

Je viens de terminer le troisième tome des aventures de Gilles BELMONTE(Fabien CLAW-Editions PAULSEN)
C'est l'histoire d'un officier de marine,sorti du rang,dans les guerres de la révolution,puis du consulat.
Pour tous ceux qui ont aimé les aventures d'Horatio HORNBLOWER,qui sont des lecteurs de Patrick O'BRIAN,Alexander KENT ou 
Cecil FORRESTER,precipitez vous,c'est aussi bon,mais ce n'est plus vu du coté de nos ennemis héréditaires ,mais du notre.
Si vous aimez la marine en bois,le bruit du vent dans les voiles,l'odeur du sel,les abordages et la course au large allez-Y.
J'ai dévoré les trois premiers volumes en une semaine et j'attends avec impatience le quatrième qui doit paraitre le vingt fevrier
et que j'ai déjà reservé chez mon libraire.
Si des Flatistanais connaissent,dites moi si mon enthousiasme est justifé ou excessif.

Pour les amateurs de "nature writing" et de pêche à la mouche, après "Meurtres sur la Madison", une deuxième aventure du guide-peintre-détective Sean Stranahan, "les morts de Bear Creek", par Keith Mccafferty.

Et pour les amateurs d'Islande, une suite aux aventures de l'inspecteur Kornelius Jacobson, par Ian Manook (l'auteur de la trilogie mongole des aventures du Commissaire Yeruldelgger). Bref, après Heimaey, voici "Askja", et c'est aussi bon, à mon avis.

Bien sûr Dry Bones est excellent, mais j'attends la suite avec impatience...

Reçu aujourd'hui, d'occasion, ce livre de Goisque et Tesson, datant de 2008 et épuisé.

Quelques heures de découverte et de rêve en perspective.

Allez, un petit résumé de lectures récentes.
En BD d'abord, la dernière oeuvre de Manu Larcenet.

Alors lui, c'est un très, très, très grand de la BD. Il ne s'embarrasse pas d'un style graphique ou d'une technique, il mélange tout allègrement, et sait particulièrement bien raconter des histoires en sautant sans crier gare de la poésie au gag ou à l'émotion la plus prenante.  La plupart de ses oeuvres précédentes laissaient transparaître une part d'auto fiction, là, c'est explicite. Et pas forcément rigolo tout le temps.

Comme j'ai passé pas mal de temps dans les trains, avions et hôtels ces derniers jours, j'ai pu avaler pas mal de romans.
Vous avez aimé 1984, Orange mécanique et Farenheit 451? Alors ce petit roman vous ravira en vous plongeant dans une uchronie dans laquelle la littérature est devenue pasteurisée et normalisée à l'extrême, ravalée au rang des jeux du cirque romains, avec des analphabètes soigneusement sélectionnés pour réguler tout ça. Tout ressemblance avec une situation actuelle ne serait que fortuite...
Pour continuer dans le genre uchronie que j'affectionne:


Ca, par contre, j'ai beaucoup aimé. Acheté au hasard parce que j'avais entendu parler de la série. Enquillé en trois jours...avant de l'oublier à Florence et de le racheter le lendemain pour pouvoir le finir. Perturbant... très bien construit, écrit et traduit. Je vais me mettre sur la suite récemment publiée.




Mitigé. Ca fait beaucoup beaucoup beaucoup penser au Da Vinci Code, mais le fait de situer l'action dans le Paris de l'Expo Universelle et de le centrer autour de la thématique des passages secrets est assez originale. On sent quand même que ça a été écrit en vue d'une adaptation au cinéma, mais ça se laisse lire, même si le style est un poil lourd.



Ca, c'est du lourd et bon aussi. J'avais beaucoup apprécié les précédents romans de Garrido (Le lecteur de cadavres et La scribe), romans historiques particulièrement bien documentés dans lesquels on se plonge comme dans un bon bain chaud en rentrant des Elephants.
Là, ça se passe en 1929-30, suite à la crise des pauvres cloches américaines cèdent aux mirages des lendemains qui chantent (notez le champ lexical musical) pour aller assembler des Ford T en Russie suite au partenariat signé par Ford avec l'URSS naissant pour y transférer ses lignes de montages (en fait y refiler les restes surranés d'un modèle éculé).  Ca ne se passe évidemment pas comme prévu...
Excellent bouquin, vous pouvez y aller les yeux fermés (enfin, si vous maîtrisez le braille).


J'avais trouvé "En finir avec Eddy Bellegueule" intéressant. Pas vraiment aimé, mais apprécié.
Ca, c'est juste terriblement ennuyeux et mauvais.
Pas fini.
Et je crois que je vais faire de même avec ça:



Sinon j'ai aussi lu en vrac une thèse de médecine sur un cas clinique de polyglobulie en médecine de ville. Intrigue touffue, enquête pleine de fausses pistes et de rebondissements, le dénouement est inattendu mais le style un peu trop académique. 

Et je suis plongé depuis deux semaines dans la politique éducative du canton de Vaud. Style clair et précis, mais c'est pointu, faut s'intéresser au truc... ce qui est mon cas, j'ai interro demain matin!

Fais chier Jbt, c'est pas avec des critiques comme ça que je vais réduire le budget livres...
Va falloir noter tout ça.


Sinon, je viens de finir le Cartographe des Indes Boréales, d'Olivier Truc.
Un précédent "Le dernier Lapon " m'avait beaucoup plû, mais là, c'est lent et finalement (à mes yeux) pas très intéressant.
Ni super bien écrit : je doute que les mots "vous bluffez" aient pu être employés par un cartographe au 17e siècle en france...